Formation Qbi 2014

Salut

Faut pas prendre les formateurs de ligue, jury d’examens, pour des “jambons”. un examen de BPC c’est un ensemble de choses.
Si tu as une gentille petite B, mais que tu as fait 3 ou 4 cross de 40 kms, que tu as volé sur plein de sites différents, que ça fait 6 ans que tu voles, que tu as essayé d’autres ailes que celle avec laquelle tu voles régulièrement, que tu as un peu voyagé, que tu as fait un SIV, que tu es impliqué dans le milieu asso, que tu voles régulièrement, que quand on te vois gonfler une aile dans du vent on observe une aisance, … Ben tu l’auras.

Maintenant, on peut se poser la question suivante :
Est-il cohérent de voler en biplace (tous les bis sont EN-B au moins) alors qu’on a pas d’expérience avec ce type d’aile ?

A+
L

BenHoit, il faut quand même te poser la question de l’exigence minimum envers un pilote qui va faire du biplace.

De l’avis de la commission formation de la FFVL (que j’approuve totalement), même en pur loisir, en rando et en famille un pilote biplaceur DOIT avoir un niveau minimum qui correspond au BPC pour commencer sa formation. Arrêtez de dire que le niveau d’exigence est élevé car cela ouvre à d’autres prérogatives, le biplace même “loisir” impose ce niveau technique et ce bagage théorique.

Maintenant, si tu ne souhaites pas te former suffisamment pour répondre à ces exigences, on ne peut pas t’y obliger. J’espère juste égoïstement que tu ne viendras pas faire du biplace “à la sauvage” dans mon coin :wink: .

A défaut de qualif, il est possible de négocier une assurance bi chez Verspieren avec comme contrainte que les vols bi soient occasionnels et limités à la famille proche. C’est toujours mieux que de voler sans assurance.

Et c’est quoi la définition de occasionnel ?

A+
L

Faut demander ça à Verspieren :wink:

Je ne cherche pas là à inciter à voler sans qbi, j’informe juste de la solution “la moins pire” pour ceux qui en auraient de toute façon l’intention. Dom est passé par cette étape, il pourra donner plus d’infos.

je réponds une dernière fois puis j’irai voir ailleurs.

je prends quoi comme réponse ? celle qui m’arrange ? Finalement, est-ce que le classement de la voile du pilote candidat est un critère ou pas (et si je passe mon BPC chez un psycho-rigide est-ce qu’il aura l’ouverture d’esprit de me l’accorder) ??

Il est très clair pour moi que la formation est plus qu’importante. Mais la on confond sélection et formation : ce qui me gène ce sont le(s) critère(s) de sélection : on cherche à former un biplaceur associatif qui apportera plaisir et sécurité aux passagers pas un cador qui enverra des wings de furieux pour faire hurler le passager de “plaisir”.

De plus, quel est l’intérêt de ces modifications successives pour l’obtention du BPC ou de la QBi : y a-t-il eu bcp d’accident (ou d’alerte) de biplace associatif ?

PS : et pour Patrick Samoens, je te rassure, j’irai faire ça très loin de toute civilisation, bien à l’abri dans “ma” montagne … Au calme quoi (loin des usines à parapente) !

Il est vrai que Verspieren accepte d’assurer sans Qbi, le sujet a été maintes fois débattu. C’est aussi vrai qu’en France aucune qualification n’est légalement requise pour voler en biplace, seule une RCA est exigée. Maintenant, sans Qbi, même assuré, s’il y a un carton le tribunal se constituera partie civile. Il commissionnera un expert (donc sans doute de la FFVL) qui démontrera sans problème que le pilote n’a pas respecté l’obligation de moyens. L’assurance se retirera, le pilote paiera toute sa vie. J’ai effectivement accepté un temps de fonctionner comme ça, mais au final tes vols biplaces dans ces conditions ne sont pas si plaisants, car tu es partagé entre la peur des conséquences d’un éventuel carton et le plaisir de partager l’émotion du vol. En somme, y’a que les cons qui ne changent pas d’avis, j’ai décidé de passer ma Qbi pour être dans les clous et je ne regrette rien.

Merci pour les infos, on a essayé le plus petit des deux et on l’a trouvé très libéré en (EDIT : roulis, pas lacet), très bridé en tangage au point qu’il en était difficile de faire des wings et il était vraiment difficile de lui mettre du lacet.

Mais ce qui m’a le plus étonné, c’est que même en resserrant les ventrales pilote et pax, le pax se fait brasser à la moindre turbulence (à l’unanimité de tous les pax qui sont passés dessous, monits y compris).

Je suis donc curieux d’essayer le 44 si je passe dans le coin, ça doit être plus tranquille certainement !
Merci pour le retour en tout cas :wink:

Par occasionnel, ils sous-entendent hors cadre associatif ou professionnel, dans le cadre du domaine privé et avec des personnes proches. Dans le document qui m’a été envoyé signé à l’époque, ça se limite aux frères et soeurs, parents directs, enfants directs et conjoint(e) y compris hors mariage.

Ok c’est clair. Merci pour les précisions.

A+
L

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que tu avances.
Si l’assureur prend le risque d’assurer des gens sans Qbi, je vois mal la justice accepter qu’il puisse ensuite se désengager de sa responsabilité.

Dans les toutes petites petites petites lignes du contrat, il est mentionné que le pilote est censé détenir les qualifications nécessaires à la pratique du sport pour lequel il est assuré. C’est pourquoi j’avais demandé un avenant au contrat signé précisant les modalités de prise en charge en l’absence de Qbi (afin de bien définir le cadre peu conventionnel de la non obligation de brevet en France pour voler). Mais faut pas rêver, l’assurance cherche comme toute entreprise à générer du profit, ils feront tout ce qu’ils peuvent pas ne pas payer et avec l’appui d’experts ils y arriveront sur la base du non respect de l’obligation de moyens.

Lu l’ensemble du fil, et pour une fois, pas trop d’accord avec Choucas. Je compte bien passé la QBi un jour.

D’abord, la “limitation” du BPC à des pilotes qui auraient volé sous des voiles pas sages, sous prétexte que ça donne accès à la formation QBi : comme écrit, le BPC donne accès à la formation, pas à la QBi. Ca mérite d’être précisé car on a l’impression fausse à lire ce fil que dès qu’on a le BPC en poche, on passe la QBi (un niveau au-dessus à mon avis, car la responsabilité du passager est engagé) et on l’a.

Ensuite, je suis étonné de ne pas voir apparaître dans ce fil ce qu’on voit apparaître dans tous les fils traitant de formation en parapente : l’adéquation pilote/aile/condition. Débutant dans l’activité, on vole en air calme pendant un certain temps. D’ailleurs, il me semble avoir compris qu’un débutant pourrait sans problème piloter une aile vive (C par exemple) pour un plouf à 8H du mat’. J’imagine que c’est la même chose lorsqu’on débute en pilote de biplace : on ne va pas aller se foutre dans la castagne avec des aterros turbulents. Il y a tout à fait moyen de faire des ploufs très agréable de plus de 1000m de déniv pour faire voler quelqu’un qui n’a jamais volé, non ? Ca dure 15 à 20 minutes, c’est déjà magique. Puis, avec un poil plus de bouteille faire du vol dynamique tranquillou.
Je mets une réserve néanmoins car je n’y connais rien en bi : peut-être est-il nécessaire pour pouvoir décoller que ce soit bien alimenté (dû à la difficulté de courir avec un passager) ce qui implique des conditions plus fortes ?

C’est tout à fait le but des formations de qualifications biplace (je suis formateur). Je n’ai jamais vu de gros wings demandés au cours de ces formations, tu es dans la complète fabulation.

On demande un pilote sur, pas un acrobate ni un cador. La formation et l’évaluation sont basés sur des critères objectifs et le BPC est un préalable minimum. Pour apporter plaisir et sécurité à ses passagers un pilotes doit avoir un niveau technique élevé (le fait de le faire dans un cadre de loisir n’enlève rien à cela. Même si il ne paye pas, ton passager a le droit de voler en sécurité ! :wink: ). Si tu as cette technique, le passage du BPC est une formalité.

Maintenant, si tu cherches des prétextes pour éviter de passer par le cadre des formations en place, libre à toi mais évite de critiquer faussement.

C’est exactement ça le problème. Décoller en sécurité avec 0 zef est très délicat en biplace, c’est nettement plus simple avec de la brise. Perso par vent faible à nul je redouble d’attention voire refuse le vol si je ne sens pas mon passager capable d’assurer le déco.

D’ailleurs je m’étais fait engueuler pour ça…

C’est sûr qu’il est toujours mieux d’avoir une gentille brise de face (comme en solo finalement), qui permet un face voile et facilite la prise en charge.

Cela dit, avec les bi modernes, le gonflage de la voile par vent nul est facile (en dos voile), souvent même plus qu’une aile solo. Bon, par contre c’est sûr qu’il faut que le pax y mette un peu du sien pour décoller (surtout sur un déco peu pentu).

J’ajouterais que le milieu aérien a ses parts d’imprévus.
Il est donc INDISPENSABLE en biplace d’avoir un niveau qui permette d’être armé contre l’imprévu.

On peut aussi penser que le cross est inutile pour le biplace. Pourtant il faut parfois faire des choix lorsqu’on ne rentre pas au terrain. Ou que l’on juge un terrain plus sécuritaire qu’un autre.

Ca n’arrive qu’exceptionnellement. Mais ça peut arriver à n’importe qui.

On a pas mis le BPC à ce niveau là pour rien. Il y a même eu discussion pour faire un tronc commun BPC plus faible, puis un autre examen qui varie selon qu’on se tourne vers le bi ou la compet. Vite abandonné. Quand on sait ça, on se dit que c’est pas si contraignant que ça finalement.

A+
L

D’accord et pas d’accord. D’accord parce que plus d’expérience c’est toujours mieux, pas d’accord subjectivement car je ne ferai jamais de cross en biplace (choix personnel). Je choisirai donc toujours un site et des conditions où j’ai la certitude de rejoindre l’atterro officiel en sécurité pour le pax.

Donc tout dépend du pilote et de ses ambitions, mais je ne pense pas que le fait d’être un gros crosseur soit nécessaire pour le pilote qui ne fait que des vols locaux en biplace car ça suffit déjà amplement à satisfaire les passagers lors des baptêmes (ce n’est pas à toi qu’on va l’apprendre). En revanche, je te rejoins sur le fait que c’est un sérieux plus en terme de sécurité à tous niveaux.

Dans mon message que tu cites, je n’ai à aucun moment parlé de wings de furieux pendant la formation (par contre, c’est ce qu’on voit avec certains biplaceurs qui sont plus là pour se faire plaisir que pour faire plaisir au passager une fois qu’ils sont diplomés) ??? lis moins vite si tu souhaites répondre en tournant 7 fois ton doigt sur la souris !
malgré ce que tu dis : les wings + du tangage appuyé sont demandés par certains formateurs lors des 1er vols de la formation Qbi en aile solo (faux peut être ? cf entre autres jour1 http://www.parapentiste.info/forum/recits/stage-init-qbi-aiguebelette-12-au-17-mai-t35098.0.html;msg450260#msg450260 et auparavant c’était demandé lors de certaines préfo). On m’a même conseillé de m’y entraîner pour être au point le jour venu (surement un affabulateur celui qui m’a dit ça)
et c’est marrant mais le truc principal que je critique c’est “l’obligation” de voler une aile B haute ou C + éventuellement le cout. Tu tiques sur tout ce qui passe sauf ça … peut être n’est-ce pas clair pour toi ?