C’est pas sur…mais ça occupe 
Peut etre, peut etre pas. J’appelle pas ca forcement de la “chance”. Si tu vas à St hil ou à la dune, tu as plus de chance que moi de te faire aborder. j’évite la surpopulation en l’air. De plus je passe beaucoup de temps en pente école par rapport au parapentiste moyen (j’habite à côté forcemnt ca aide). Alors qui a le plus de chance de bien tenir sa voile en cas “d’anomalie” statistique? http://www.imposteurs.org/article-28913089.html
On en revient toujours au même point : comment quantifier le “SI”. Pourquoi la “tendance” conduit la “raison” alors que tout n’est pourtant que succession de cas particulier.
Je suis d’accord avec toi dans le fond sur les règles de prudence “générale”, je suis sensible aussi aux personnes qui ont laissé leurs plumes, c’est humain me semble t il. Et c’est pourquoi j’analyse MES conditions et limitant de facto MES risques les plus “visibles” dans MA pratiques qui reste une pratique… à risques.
il y a pas de règles absolue pour quantifier l’etat d’esprit d’un pilote avant un crash ayant décider de décoller.
par exemple, je me suis déjà surpris, malgré mon addiction totale pour le rapelapente, de ne pas voler alors que tout le monde est au plaf. juste parceque “je ne me le sens pas”. A l’inverse Il m’arrive de voler seul, alors que personne ne veut décoller. Très subjectif tout ça pour être mesurer de l’extérieur. Même en passant la journée aux urgences à en “prendre plein la gueule”, ca reste une valeur propre à mon référentiel, un référentiel ultra changeant. Je vois des morts à la TV dans des guerres horribles tout les jours, ça n’empeche pourtant pas les hommes de recommencer le lendemain.
Donc même si on est le meilleur pilote (sous entendu le plus prudent), limiter les risques, ça ne veut pas dire les gommer tous non plus, sinon on volerait jamais.
Alors les risques existent bel et bien et on les prends en compte, ca je suis d’accord aussi. Mais de savoir qu’on a plus de chance que le voisin de franchir la “ligne” avant lui car on rentre dans telle ou telle “catégorie” , n’empechera pas mon libre arbitre de me dire “zéro ou un*”. Mais là encore je ferais surement une anomalie statistique de plus…
Exemple : l’age (ou l’expérience) du capitaine a forcement aussi un place prépondérante dans le raisonnementcalcul du risques. Pourtant même si c’est vrai qu’on peut connaitre l’age moyen des pratiquants grace à un échantillon représentatif, à l’inverse, grace à l’age moyen des pratiquants, tu ne pourra jamais déduire l’age d’un pratiquant en particulier.
demande à ma femme si c’est sain comme addiction
preuve encore que tout est relatif :mdr:
encore un exemple: statistiquement il y a des chances que ça la saoule vite et donc en théorie elle devrait se barrer, mais en pratique elle est toujours là… :clown:
Vous comprendrez aussi que je ne suis pas comme j’écris forcement, il y a du vrai et (bcp) de provoc: n’oubliez pas le nombre de :clown: et de ROTFL qui peuvent traverser pas mal de mes posts. j’adore également le raisonnement par l’absurde qui montre parfois les limites théoriques de certains raisonnement.
et même quand je veux etre sérieux, je ne peux pas plus de 5 min :canape:
c’est pas grave, ca vole pas et c’est toujours intéresant d’échanger les points de vue.
et 
*en tant qu’électricien aimant un peu les maths, c’est mon côté booléen qui ressort et ma passion professionnelle pour la féé zélectricité, il y a longtemps qu’elle m’a appris à respecter les “risques invisibles” (mes parents m’avait déjà appris avant à respecter les autres)




