le brevet de pilote c’est pour confirmer que tu as acquis les connaissances théoriques et pratiques de base (tu n’es plus novice mais débutant en gros) pour faire du parapente, ce n’est en aucun cas un certificat de “bon pilote”.
quand tu passes le BPC ensuite, tu es sensé avoir compris que le BPC c’est juste montrer que tu as acquis un niveau intermédiaire, mais qu’il te reste encore énormément à apprendre.
Jeufosse
Dénivelé
110 m environ - Altitude 125 m
Réservé aux vols de distance uniquement. Seuls les pilotes inscrits et habilités peuvent voler sur ce site
Surtout thermique, vite fort par vent météo.
Concernant le brevet initial : Il est parfois nécessaire pour adhérer à un club. C’est le cas du mien : on n’est pas un club école, donc on exige des pilotes qui adhèrent qu’ils soient à minima autonomes en air calme et sur site connu.
Quoiaaaaa !!!
Dans une activité qui nécessite a priori (je dis bien a priori parce que chacun est libre (ben oui on est en France on fait du vol libre) d’aller se mettre une boite sous le vent ou de couper la priorité à un autre pilote) un certain nombre de connaissance la fédération a mis en place des brevets ???
Non mais allo quoi !!!
Et pourquoi pas une assurance tant qu’on y est ! :clown:
Je suis dans un club-école, et notre position - qui est celle préconisée par la fédé - est la suivante :
avant le brevet initial : statut élève obligé. Le pioupiou vole sous la responsabilité d’un moniteur.
après le brevet initial : vol “accompagné”. Les moniteurs ou accompagnateurs valident l’analyse du site et de l’aérologie, mais le pioupiou est maître à bord durant le vol.
après le brevet de pilote : le pilote est entièrement responsable de son analyse et de son vol. Ce qui n’interdit pas l’échange et la confrontation des analyses bien entendu.
Meme si l’on sait voler, décoler et atterrir proprement, les brevets sont des jalons importants dans la mesure où ils t’obligent à acquérir des connaissances minimales en météo, réglementation et méca-vol. Et tu verras, Michou, tu ne regretteras pas d’avoir appris cette théorie qui est fort utile.
C’est pour éviter que des pilotes se pointent là-bas la fleur au fusil et le bpc en poche suite à ton post que j’ai signalé que ce n’était pas suffisant.
Pour être précis, ce n’est pas exactement 10 ans de pratique mais 10 années de licence fédérale sans discontinuité.
Je ne vais pas vérifier mais ça permet de demander le brevet de pilote (pas le BPC).
Sinon rapport au sujet :
je vole depuis 11 ans (je crois) en parapente. J’ai commencé par le paramoteur donc avec un brevet obligatoire en France (théorique en tronc commun ULM et partie pratique en paramoteur).
J’ai rapidement glissé vers le parapente sans prendre le temps et allouer l’argent à de la formation (j’étais jeune, sans le sou, je ne voyais pas l’apport, …plein d’excuses).
Depuis 2014, je souhaite me mettre au biplace mais j’ai convenu avec moi-même de ne pas m’y mettre sans garantir à mon passager et ma conscience que ce serait uniquement si j’estime avoir fait tout ce qu’il faut pour que ce soit en sécurité. Avant d’aller en Q-Bi il faut se faire breveter en BP et BPC. Vu que je suis feignant, le BP et BPC ont attendus jusqu’à ce printemps
Et bien depuis le printemps, j’ai changé d’avis sur l’inutilité des brevets.
Certes mon niveau technique et théorique était au-dessus du niveau minimum requis, pour autant, de nombreux rappels (mis en corrélation de ma déformation progressive) m’ont permis de réinterroger mes motivations, mes attentes, ma perception de l’activité, ma pratique,…et de réviser les bases aussi.
Passer des brevets revient à passer à un examen.
Suivre un stage, revient à se former.
C’est différent mais complémentaire.
A refaire, j’aurai passer mon BP plus tôt.
Je remercie la fédé de pousser les clubs vers ces brevets grâce à l’opération “voler mieux”.
Enfin, il y a une autre raison de passer les brevets, d’autant plus si vous estimez avoir largement le niveau :
la représentativité du niveau moyen des pratiquants. Plus il est possible de justifier d’un niveau de compétences de l’ensemble des pratiquants, plus simple il sera simple de continuer à avoir une couverture d’assurance.
Il est de notre responsabilité collective de montrer que justement nous savons être responsables.
Il me semble qu’il y a de grosses discussions en cours à ce sujet d’assurance, sur la pratique biplace.
Tout est dit :
Attester son niveau pour les sites ou les stages qui le requièrent
Pouvoir voler a l’étranger dans les pays qui demandent ippi5 soit’le bpc
Acquérir les diplômes avant qu’ils soient plus difficiles et obligatoires
Préserver ses possibilités d’évolution si tu décides dans 10 ans de te mettre au biplace ou faire un marche et vol
Avoir un aiguillon pour enrichir ses connaissances pratiques et théoriques notamment pour les procrastinateurs
…
Je tombe des nues et je ne comprends pas ! :grat:
Il existerait donc des clubs (rattachés à la FFVL ?) qui demanderaient de posséder le brevet initial pour pouvoir devenir membre du club ?
Ceci est absolument opposé aux directives de la fédération : toute personne peut adhérer à un club FFVL (comme à n’importe quelle association loi 1901 d’ailleurs) sans qu’il y ait le moindre critère d’exclusion.
Et les clubs sont justement là pour accueillir éventuellement des pilotes complètement débutants (et non brevetés) qui sortent de leur formation initiale.
Le club sera là pour les conseiller, les inciter à passer leur brevet et les accompagner sur les sites de vol…
Si tous les clubs se comportaient ainsi, comment les pilotes débutants (sortis de leur formation initiale et non brevetés) pourraient-ils donc progresser si ce n’est au sein d’un club capable de les accueillir ?
De plus on peut être un excellent pilote sans être breveté.
J’incite les pilotes à passer leurs brevets successifs pour valider leurs acquis et pour pouvoir éventuellement voler à l’étranger.
Mais je connais des pilotes (membres de mon club) qui ne sont pas brevetés et qui réalisent régulièrement des vols de plus de 100 km (certains ont bien plus de 1000 vols à leur actif).
D’après toi il faudrait interdire à ces pilotes d’adhérer à notre club ?
Je ne comprends absolument pas l’attitude de votre club et elle est contraire à la politique de la fédération (mais votre club n’est peut-être pas un club rattaché à la FFVL ?)… :grat:
Marc, il me semble qu’il y a de nombreux clubs qui ont cette politique.
En particulier dans les clubs qui ne sont pas organisés en club-école, qui n’ont pas nécessairement de moniteurs fédéraux, c’est une façon de s’assurer que les nouveaux membres ne sont pas de complets débutants (que le club ne serait pas à même d’encadrer).
Des débutants qui “sortent de leur formation initiale” sont normalement (s’ils ne sont pas complètement branques) dotés du Brevet Initial, c’est bien l’idée. Sinon, c’est qu’ils doivent continuer leur formation initiale, ils ne sont pas encore jugés aptes à voler en autonomie (ce qu’ils seraient amenés à faire au sein du club).
Il ne faut pas confondre clubs et club-écoles. Nous n’avons pas de structure intégrée pour faire de l’enseignement, et ne pouvons donc pas accueillir sereinement des élèves qui n’ont pas le niveau minimum pour voler en sécurité sur nos sites de plaine. Je rappelle que c’est le brevet initial que l’on demande, et non pas le brevet de pilote. Ce niveau vert s’acquiert au bout de 2 ou 3 stages, donc je ne vois rien de choquant à mettre cette condition à l’adhésion chez nous. Nous avons bien sur un système d’entraide entre pilotes plus ou moins expérimentés, mais le minimum c’est de savoir poser et décoller tout seul (c’est en gros les prérequis du niveau vert). Guider un pilote en radio à l’atterro ou au déco n’est pas permis à un animateur ou à un accompagnateur de club d’après la description du rôle pour rappel, il faut être moniteur fédéral…
Si un pilote encore dans ce cycle de formation se présente, nous le réorientons vers d’autres clubs d’Ile de France qui auront la capacité de le former (en gros qui ont des moniteurs fédéraux qui encadrent un club école).
Nous sommes un club adhérent à la FFVL, et certains de nos membres sont venus grossir les instances fédérales (CDVL, ligue ou fédé dont même un ancien président qui vient de chez nous !) donc ça m’étonnerait fort que ce principe entre en opposition avec les principes de la fédé.
Moi je comprends. Ce n’est pas le cas chez nous dans les clubs locaux. Mais la discussion a été lancée et finalement nous avons décidé de laisser libre l’accès.
Mais pourquoi ? Comme demande Marc ?
un club dynamise un site, un groupe de parapentiste, on y organise des sorties. Et c’est là que la question a été posée.
Un membre du club pose une sortie sur le logiciel odsa.fr. C’est son nom qui apparaît comme organisateur. Mais il ne connait pas les membres qui s’inscrivent.
Il est écrit dans le règlement de l’accompagnateur de club : “L’accompagnateur réalise, dans le cadre de la structure et le respect des règlements fédéraux,
des prestations d’accompagnement de pilotes de vol libre du niveau vert validé (Brevet initial) en
parapente ou delta suivant sa spécialité.”
Si un accompagnateur de club, donc un gars formé, couvert pour organiser des sorties doit encadrer des BI VALIDES ! Il est tout aussi logique que certains clubs veuilles se protéger et mettre ce critère comme entrée.
Je distingue bien les clubs et les clubs-écoles bien sûr !
Je ne demandais pas qu’un club accueillant des pilotes formés, mais n’ayant pas le brevet initial, forme les pilotes en question (ce n’est ni leur rôle, ni leur responsabilité s’ils n’ont pas de moniteurs fédéraux).
Je parlais juste de les conseiller et de leur donner des informations utiles lorsqu’ils viennent sur un site de vol (mais pas de les prendre en radio évidemment !).
Je pensais (sans doute à tort ?) qu’il existe un certain nombre de pilotes ayant suivi une formation initiale qui n’ont pas passé leur brevet initial.
Mais je ne suis pas de près ce qui se passe en école maintenant !
Les professionnels présents sur ce forum peuvent-ils confirmer : tous les stagiaires qui se forment chez eux passent-ils leur brevet initial avant de voler seuls ?
Le titre de ce fil demande l’intérêt qu’il y a à passer le brevet initial et le brevet de pilote.
Si la possession du brevet initial est une condition nécessaire et obligatoire pour adhérer à un club, la réponse est toute trouvée !
Moi je ne me prends pas la tête avec tout ça. Mais là, pour le coup je :affraid:
Nous ne sommes pas un club école. Juste un club ordinaire.
De temps en temps on organise des sorties club. Aucune de ces sorties n’a de vocation à la formation. Juste une bonne bande de potes qui vont voler, s’amuser, picoler ou + si affinités ensemble.
A aucun endroit je ne trouve d’obligations concernant le niveau des adhérents pour pouvoir participer à ces sorties.
A aucun endroit je ne trouve de texte indiquant clairement que la responsabilité du président du club puisse être remise en question sur une sortie club. Chaque participant vole de la même façon pendant une sortie que lorsqu’il vole sur un site géré par le club et donc sans sortir.
Je ne vois d’ailleurs pas non plus ce qui justifierait que untel volant depuis 2 ans et breveté serait meilleur que untel volant depuis 20 ans et non breveté. Aucune obligation légale n’imposant ce brevet, je ne vois pas ce qu’il viendrait faire dans une argumentation en responsabilité. Le brevet est peut être une garantie du minimum (et encore des fois j’en doute) mais en aucun cas une garantie d’excellence.
Loin de moi l’idée de remettre en cause ses bienfaits.
Mais les derniers posts concernant des clubs imposant un BP me laissent sur le cul. D’ailleurs, aucun texte ne mentionne une telle obligation au sein de la fédé. Par contre le fait de laisser passer une mention pareille dans les statuts ou le règlement intérieur transmis à la fédé en tant que club affilié me parait pour le moins surprenant.
Bientôt il va falloir s’assurer en responsabilité pour aider les ptites vieilles à traverser les routes. :roll:
Dans tous les cas, si ça devient compliqué, ben on continuera à faire nos sorties mais il n’y aura rien d’officiel. c’est pas plus compliqué.
Dans mon club il y a même des non-volants, souvent conjoint d’un membre, qui souhaitent soutenir le club, donnent un coup de main lors des compétitions, accompagnent pendant les sorties-voyages, etc…