J'ai failli y rester ...

c’est bien ce que je dis, la perf est + chère
:canape:

Je dis que je suis partagé entre me prendre une Delta2 ou une Ion4 :roll: :mdr:

Te la prendre ok on est d’accord avec ça mais ou et comment çà c’est une autre histoire… :vrac:

Perso j’hésite entre une R11 et une Morea, la R11 est un peu plus lourde mais d’occase elle est pas chère!

Oui mais avec la R11 t es bcp plus vite R1T…

Norbert

En reflechissant, j aurais du comprendre pourquoi il est plus difficile de maintenir son cap avec une cravate qu’avec une demi aile fermée. Il y a un chapitre dans l article pilotage de K2 sur parapente mag de ce mois qui est dédié a la cravate.
Tres clair,concis, comme d’hab.

Bonjour M@tthieu,

finalement tes interventions sont toujours l’occasion d’échanges qui peuvent être très formateur :pouce:
c’est bien que tu sois toujours parmi nous, et je te souhaite encore de nombreux beaux vols sans nouvelles frayeurs :vol:

je trouve particulièrement intéressant dans les réponses de JC, ce constat:
" Mathieu fait une bonne analyse aérologique mais n’en tient pas compte sur son cheminement : trop d’optimisme, trop sûr de lui, méconnaissances ?"

Combien de fois après un vol chahuté, un incident, nous nous sommes dit: je le savais :fume: et pourtant on s’est mis dedans :bang:
Que veut dire aussi JC par méconnaissances ? Dans ce contexte, je l’interprète entre autre par méconnaissance de soi.

Ce que je trouve assez passionnant avec le parapente c’est cet aspect “hors technique” qui te pousse à t’interroger sur tes motivations, à rester à l’écoute de l’environnement, de ses propres émotions, de voir clair ! Pas forcément simple :wink:

:trinq:

Citation Christian luc.
''Ce que je trouve assez passionnant avec le parapente c’est cet aspect “hors technique” :+1:
Voir clair dans l’invisible quel Challenge excitant!

Je ne pensais pas qu’il y aurait tant de pages écrites pour une vidéo - somme toute banale - même si les conséquences auraient pu être désastreuses pour moi. Alors j’essaie de prendre du recul et de réfléchir - ça tombe bien la météo est involable - pour l’instant !

Point 2 : on m’a dit depuis le début, pour progresser, vole, vole et vole… Les bouquins c’est bien, la théorie c’est bien, mais il faut voler. Ca n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. :mrgreen: et plus je vole, plus j’acquiers de sensations et d’expériences. Après croire que volume de vol = compétences : non, sincèrement je n’y crois pas. J’ai l’impression que j’en sais un peu plus mais pas beaucoup plus qu’après mon 100° vol car on se remet toujours en question avant (forcément après un sketch) mais aussi avant un vol (aérologie) et après un debriefing (sensations, distance parcourue, bien-être ou pas…)
Point 3 : j’étais sûr que cela allait susciter des remarques… je pars dans la vie d’un principe : avoir des remords plutôt que des regrets. J’ai fait de la moto à très haute vitesse longtemps. Du genre, le dimanche soir avec les potes, après une arsouille style Grand Prix “tiens on est vivant” :grat: donc savir que le dimanche matin, on ne savait pas nécessairement si on n’allait pas finir sur une chaise roulante au mieux… (Joe Bar Team inside). Vous et moi faisons du parapente, qui n’est pas une activité dénuée de tout risque même pour le plus prudent des parapentistes. Regretteriez-vous ce choix, un jour d’avoir osé déployer votre voile pour la première fois sur un déco si malheureusement… et la deuxième et la centième ? Non… C’est ce que je voulais dire. On assume les risques inhérents à un choix : que ce soit l’activité ou l’aile. Sinon nous ferions tous de la belote.
Point 4 : Jérôme Canaud (et je l’en remercie) écrivait que mon analyse aérologique était bonne. Après la question est de savoir pourquoi je ne l’ai pas suivie. Pourquoi je n’ai pas fait comme d’autres pilotes. Régis Fouret que je remercie également car il m’a contacté par téléphone parle d’un “transient thermal”, une bulle qui passait par là. Sincèrement, c’est la sensation que j’ai eue.Calme et d’un coup… Après les marges de sécurité faut que je les augmente sans aucun doute…
Point 5 : quel déclic ? celui de la sécurité ? mais j’ai tellement rasé le relief depuis que je vole, et là encore ce jour-là, il y a eu tellement de pilotes qui cherchaient des thermiques dans les fameux barrancos. Toi-même Wowo, je pense que tu aurais pu être dupé. Tu aurais certainement pris un peu plus de marge par rapport au relief mais tu aurais pu être aussi leurré par l’atmosphère balade du jour. Et puis c’est toujours facile après coup. Moi-même je me le dis tous les jours.
Point 6 : SIV programmé cette semaine. Puisque tu as bonne mémoire, j’aimerais te rappeler que le fameux SIV avec Flyeo a été une catastrophe pour 7 (sur 8 pilotes) d’entre nous. Il l’aurait été pour toi aussi si cela avait été ton premier SIV. Et je l’ai vu - avec le deuxième SIV qui a été bien plus bénéfique, plus “pas à pas”. Quand on a 6 mois de parapente et qu’après l’exercice de tangage roulis, on te fait mettre ta voile en face planète et qu’on te demande d’en sortir… qui - à part les êtres naturellement doués (dont je ne fais pas partie) - peuvent se dire, je sais maîtriser une sortie chandelle après un 360 engagé ?
Quant aux décollages par conditions thermiques ou fortes, également mon point faible, mais cela s’est amélioré la deuxième semaine, je ne sais pas dans quel coin tu voles Wowo, mais cet été - au risque de me répéter - j’ai fait 70% des décollages en dos-voile sur Samoëns et Chamonix car très peu de brise au déco. c’est sûr que j’aurais été volé 2 mois à Saint André, j’aurais appris à gonfler dans des conditions plus fortes… Mais on est le produit de l’endroit où l’on vole.
Régis Fouret m’a donné quelques conseils de lieux à 1h30 de chez moi où je pourrais gonfler sous le vent et dans des conditions bizarres. A faire également.
Point 7 : traumatismes mentaux, tu y vas un peu fort non ? eu égard à certains vrais traumatismes (le chômage, le mal-être, la précarité). Faut quand même remettre les choses à leur place. On ne fait qu’une activité de loisirs. Remise en question, débat, centrage sur des points faibles, des acquis mal acquis ok. mais traumatisme…
Point 8 : je te l’accorde, je me battais (quelqu’un l’a dit) comme Don Quichotte. Remarque en Espagne et dans le vent… :sors: ) et c’est une des choses que je en comprends pas. Ah si l’effet tunnel expliqué plus bas. AU lieu de contrer et d’essayer de voler sur une demi-voile.
Point 9 : je me réponds : bah non, contrairement à ce que tu et d’autres croient. je n’ai pas d’ego. Sinon je n’aurais jamais mis cette vidéo en ligne. Je me serais persuadé que 90% des autres pilotes de ce forum n’ont jamais fait de sketch car ils n’en présentent jamais en public. Toi ? toi seul sais… c’est plus facile de mettre en ligne celles des autres et commenter derrière un clavier. Et je me serais auto-satisfait de m’en être sorti avec beaucoup de chance. Mais c’est tout le contraire que j’ai écrit, pensé (après coup) Alors je le répète, j’ai été un très mauvais pilote sur cette vidéo, car je n’ai pas géré comme j’aurais du le faire.

Dominique B, quand je disais que je m’ennuyais ce n’est pas pour les vols avec la Hook. J’habiterais dans les Alpes du Sud je volerai avec une B+ voire B, vu comme ça dépote là-bas. Mais chez moi dans l’Aube / Bourgogne, j’ai vu dès le début la différence entre la B et la C. Moins obligé de poser plus tôt parce que trop faible, de compenser par une prise de risque car cela ne tient plus ou parce que le vent se renforce etc… Sans compter le virage beaucoup plus agréable sur la Sigma. Après le matos n’est pas tout et au moment où je m’interrogeais sur une D, cet incident est venu à pic. Une C toute ma vie me suffira pleinement.

Je ne vole pas pour les autres, je vole pour moi. Et je ne montre que très rarement le “bien” (beaux décos, beaux atterros") de ce que je sais faire. Mon premier récit de septembre 2013 partait sur une couillonnade. Certes j’aime bien les nouvelles technologies et réseaux sociaux. C’est ma génération. Après il y a de très belles vidéos que je n’ai pas encore finies de très beaux longs vols - notamment ceux des Alpes cet été - alors qu’ils donneraient une image tellement plus lisse…

J’en parlais à je ne sais plus qui, quand on est motard, on fait des vidéos de nos âneries (excès de vitesse, roues arrière et stunt pour ceux qui savent). bref tout ce qui est border line. On aime bien se chauffer et en aprler. Cela doit certainement avoir une influence sur ce mon exposition internet et le parapente. C’est tout. mais ce n’est pas pire que de dévoiler sa vie intime, amoureuse ou professionnelles, ses pensées sur Twitter ou Instagram.
Je te dirai pour le pansement sur la jambe de bois. Pour moi les 4 jours que je vais passer en milieu sécurisé et adapté, ce n’est pas pour diminuer mes marges, c’est pour augmenter mes chances de bien réagir lors d’un incident. J’ai déjà fermé 3 fois cet été, à chaque fois nickel et pourtant c’était pas triste non plus. J’ai eu les gestes adaptés (en tout cas pas de surpilotage). pas à Ténérife. Donc piqûre de rappel, afin que le corps et l’esprit dans le futur sachent quoi faire…

Merci pour tes conseils de prudence. Mais comme je viens de l’écrire à Dominique B, si tu me connaissais en vrai, tu verrais que je ne fais pas de concours de bite, ou que je me vante auprès des copains. Déjà il n’y a pas de quoi…
Le passage de la B à la C a été du à une envie, un besoin dans mon plat pays de ne pas avoir à forcer contre le vent, à découvrir des zones inconnues (lieux et sensations) que la B ne me permettait pas.
Pour les lacunes, j’ai un programme de travail. Et si tu lis ce que j’ai pu écrire précédemment, je vais faire 4 journées SIV au lieu d’aller voler au Maroc en février. je vais faire du gonflage à Courcouronnes ou Bondoufle et dans des endroits sous le vent où je devrais gérer ma voile plus qu’en laminaire.
Statistiquement, pus on a d’heures de vols, plus on a de chances de faire des vols de qualité non ? :wink:
D’ailleurs qu’appelles-tu un vol de qualité ? un vol en soaring vaut-il moins qu’un vol thermique ? un vol d’acrobate vaut-il plus qu’un cross ? etc…
J’adore ta phrase sur Dieu / diable… :wink: Je m’en rappellerai !

Merci pour cette explication rationnelle qui expliquerait ma focalisation. Après si je n’avais pas regardé ma voile (mais difficile vue la position), j’aurais peut-être juste ressenti et agi en conséquence ? mais bon, qui n’aurait pas eu la tentation de regarder et de défaire ? Le bât qui blesse est que j’ai voulu faire ça coûte que coûte…

Intéressante ton analyse car j’y trouve beaucoup de vrai… Au fond de moi, j’aime bien les soarings de 4 où il ne se passe rien. C’est le mode détente, je lâche les commandes je prends des photos et contemple le paysage qui défile. mais des fois il me faut autre chose et l’adrénaline…
A Ténérife, le jour du sketch, je n’avais pas nécessairement de grosses ambitions, voler d’un point A à un point B en passant par C. D’autres dans le ciel étaient plus hauts que moi, d’autres avaient certainement fait deux fois le tour du bocal. Mais si je ne me sers des autres voiles que comme points de repère, je n’étais pas là pour dire “je vais vous en mettre plein la vue”; juste essayer de faire aussi bien que l’an dernier avec la même voile. Certes les conditions n’étaient pas aussi fumantes d’où certainement des marges de sécurité réduites. Quand ça monte, tu te laisses monter et tu profites du gaz pour faire de belles transitions sans forcer. Là c’était beaucoup moins évident.
Ce que je veux dire par la dose d’adrénaline dont tu parles et dont j’ai parfois besoin, c’est que le jour de ce sketch, je n’étais pas en mode “je vais bouffer de l’Enzo 2” ROTFL (je dis ça parce que la veille, j’allais vers le Condé en venant de Taucho par la vallée dons sans survoler de relief et je vois une voile blanche et noire qui me double à fond la caisse. Je mets de l’accélérateur pour suivre sa trace (enfin essayer). Arrivé au Condé, elle prend un super thermique qui l’emmène au sommet. Je la suis mais légèrement plus bas et pas exactement au même endroit, je sens la voile qui commence à s’agiter bizarrement. Sous le vent, hop, je fais demi-tour, je retrouve un thermique devant le Condé, la voile blanche et noire est déjà très haut, je fais une autre tentative et j’abandonne car je trouve le lieu “malsain” (en tout cas je n’en n’avais pas envie ce jour-là). Je retrouverai la fameuse voile à l’atterrissage bien des minutes après avoir posé et là je vois Enzo 2. :mdr:
En moto, je me suis ennuyé avec un 1300 XJR que j’ai revendu au bout d’un mois, car les montées en régime étaient trop lymphatiques… acheté une Hayabusa du coup. Je m’ennuyais malgré les 115 chevaux. Et ne me suis jamais lassé des 198 chevaux de la… Buse. :pouce: alors mon passé de motard perturbe certainement ma démarche en parapente et ma façon de penser. Tu as vu juste. Je ne suis jamais arrivé à rouler à 90 plus de 10 minutes sans trépigner d’impatience. Cela m’était insupportable. Il me fallait au moins un 1 devant pour me sentir libre et vivre pleinement ! (les bons penseurs trouveront ça stupide, arrogant et dangereux, d’où l’Allemagne, d’où le circuit)

Comme j’ai le post de Christian-Luc sous les yeux, je voulais rajouter qu’il avait bien raison : le parapente est l’occasion d’en apprendre un peu pus sur la nature et sur soi. Et on se connait mal. Enfin on se connaît mais parfois on est de parfaits étrangers !

Pour terminer, pourquoi est-ce que je vole ? comme nous tous certainement. Pour la sensation de liberté que cela procure, pour les paysages fabuleux, les sensations hors du commun. Je n’ai plus cette envie dérisoire de défier la nature :bang: mais oui, glisser dans l’air, oublier le quotidien, vivre le moment présent intensément. Il n’y a pas de notion de défi (comme en escalade avec les cotations), juste le plaisir varié de s’adonner à une douce drogue

J’essaierai de répondre aux autres commentaires (positifs et négatifs) et je remercie ceux qui m’ont envoyé des messages d’encouragement, de conseils et mises en garde. Mine de rien, tout cela fait avancer :pouce:

Mathieu, je pense que tu as fait une petite faute de frappe ;). Je me permets de la corriger ci-dessous :o . Des B qui sont à 10 de finesse et qui vont à 52km/h accéléré - soit 3km/h de moins que ta sigma a fond de barreau - il y’en a un certain nombre.

Il fallait lire : Le passage de la B à la C a été du à une envie, un besoin dans mon plat pays de ne pas avoir à forcer contre le vent, à découvrir des zones inconnues (lieux et sensations) que le pilote que je suis sous une B ne me permettait pas de voir.

As-tu un exemple de cross que tu as fais sous sigma et qu’il t’aurait été impossible de faire avec ta Hook… ? Sérieusement ?
Je suis revenu sous une B, même en volant beaucoup en plaine, je vole aussi souvent que les copains en C ou D. Ce n’est qu’une norme d’homologation, et en plaine, peut-être même plus qu’en montagne, c’est le pilotage, la finesse et l’analyse qui importent. Tu compares souvent le parapente à la moto, ne penses-tu pas que ce qui fait la conduite sur route ou circuit c’est pas ce qu’il y a sous le châssis, mais bien sur la selle ? :wink:

Peut-être pourras-tu nous donner ton avis sur ce petit lien retrouvé sur un autre fil : http://www.voler.info/media/news300km.pdf.

En tous les cas, merci de ta sincérité avec nous et pour tous tes retours, c’est enrichissant pour tous je pense. :pouce: Il ne te reste plus qu’à être honnête avec toi-même et à tirer le maximum de ta remise en question pour atteindre la zenitude parapentesque… qui sait, peut-être sous une voile B du futur ? :bravo:

http://www.youtube.com/watch?v=kGlty9ir0b4

Avec du gaz et un bon pilote

Bonjour Foozzzy, je crois qu’il y a des jours où les conditions sont très bonnes voire fortes et là pas de souci toutes les voiles y compris les A peuvent crosser longtemps et loin. Et puis il y a les jours où c’est faible. Et là…tu cherches, tu zérotes, tu n’avances pas. Là une B (avec mon placement et expérience actuels), je serais aux pâquerettes. J’ai même la chance de pouvoir comparer la Sigma et l’Artik 4 et là en petites conditions, la Sigma se fait enterrer.

Après je suis d’accord avec toi, un pilote plus fin, plus analytique, plus réfléchi ferait n’importe quel beau cross avec une B voire A. Je n’en doute pas. Mais je débute dans l’activité. Et je sens mieux la masse d’air avec la C que la B que la A. j’ai plus de mordant dans le thermique et en vent contre. Quand j’aurais 10 ans d’expérience, je me ferai le plaisir de crosser avec des A+ (qui auront bien progressé) en volant plus longtemps que des C novices :wink:
Tu me parles de moto, mais voilà un bon exemple :wink: Circuit de Dijon ou Magny-Cours F1 : ce que je perdais en entrée de virage et dans le virage en vitesse de passage par rapport à une 600, je le regagnais sans effort avec l’Hayabusa juste en tournant la poignée en sortie et là c’est jubilatoire :wink: après c’est le pilote qui compte le plus.

Ah une question déjà débattue : la norme d’homologation n’est pas tout (voir la fameuse Carrera en B).
J’ai toujours été (maladroitement) sincère, et si ça peut servir…
Après la catégorie B+ avance à grands pas…

Ca secoue…

Avec du gaz soit ! :wink:

Il met quand même deux fois sa voile en amorce de décrochage, il perd un gant et se coupe les doigts avec la suspente de stabilo. Il y a surement moyen de faire un peu mieux en privilégiant encore plus l’appui sellette (je le trouve pas assez décentré malgré le fait qu’il ait le bon réflexe de sortir du cocon).

ps : Je ne critique pas, je commente et j’ai bien conscience que c’est très facile du fond de mon canapé. :wink:

Trop tôt la commande pour inverser. Il crame toute l’énergie.

Bizarre, j’aurai dit exactement l’inverse. Invertion beaucoup trop tard ce qui fait monter sa voile sans énergie. Quand on inverse tôt, la tendance est à plonger sans prendre d’amplitude.

Tu as raison, mais là il n’est pas en retard a la sellette. En mettant la commande aussi tôt, il ne privilégie pas une longue accélération, qui lui donnerait bien plus d’énergie pour passer loin au dessus…
Par contre sur la 2ème il est bien a la bourre à la sellette

Je vais me faire l’avocat du diable (même s’il ne faut pas flirter avec :mrgreen: ). Question sur la voile : si j’avais eu l’Artik et le cocon, je suis quasi sûr que je n’aurais pas eu à aller dans cette zone douteuse, car j’aurais été toujours plus haut tout le temps :wink: (taux de chute meilleur) ou me serais écrasé car au-dessus du PTV si même début de sketch ? :grat:
Soaring ou vol en bocal élargi (je ne connais pas nécessairement les pilotes), vous volez et puis tout d’un coup, ça s’éteint ou les conditions deviennent très faibles. Tout le monde va poser sauf les C et évidemment les D (statistiquement). Vous vous dites “normal”. Ou alors vous allez poser car mauvais placement, mauvais cycle etc… vous ne ragez pas ?
Alors pourquoi vole-t-on ? Pour se faire plaisir ! mais y a-t-il plaisir quand vous devez remonter à pied alors que les potes sont encore en l’air ou inversement, n’avez-vous pas ce petit sourire de voir les autres poser et vous d’être encore en l’air. Les deux situations me sont arrivées et il n’y a aucun concours de quéquette mais juste de la joie de ne pas poser ou cette frustration d’avoir posé trop tôt.
Ma réponse à l’atterro : si je suis resté en l’air, je dis que j’ai eu de la chance et que c’est grâce à ma voile. Si j’ai du poser, je m’en veux et je ne cherche pas d’excuse, j’ai fait une erreur de placement dans la masse d’air ou je ne l’ai pas vu changer etc…
Devant une :trinq: on se chambre, mais je peux vous assurer que ce n’est nullement pour se dire “on est le meilleur”. On sait bien à quel point il y a une petite part de chance dans le parapente.

Tu fais ressortir le problème de beaucoup de pilote, tu voles par comparaison et tu compenses tes lacunes par un équipement plus performant, c’est tellement plus rapide de sortir un chèque que de progresser.
ça ne serait pas grâve si ça ne tuais pas des gens.

La prochaine fois que tu remontes à pied , profites en pour réflechir à quelles actions de pilotages tu pourrais modifier plutôt que la prochaine voile que tu pourrais acheter