J'ai failli y rester ...

Exact et vérifié … mais ça sème le trouble, avouons-le :dodo:

Je voulais dire: totalement de ton avis. les bases de “l’acro” permettent de connaitre Ces situations et de pouvoir mieux y répondre.
desolé marc! :canape: je suis tjs aussi bon en relecture.

Merci des conseils, d’ailleurs on se verra surrement un de ces jours de printemps au Treh…peut être sans le savoir :wink:

Ce que j’ai aimé sur ce fil c’est les conseils techniques (dont on pourrait d’ailleur peut être faire un bref résumé à la fin):

  • Erreur de placement (sous le vent)
  • Mauvais réaction, il aurait pu contrer sellette malgré nombreux SIV
  • Surtoilé
  • Faire secours ou pas et pourquoi ?
  • Etc…

Être surtoilé à certainement contribué au départ du sketch, mais c’est certainement ce qui lui a sauvé la vie aussi… Par ce que mieux placé dans le PTV l’aile aurait réagi bcp plus vivement et il se la serait certainement prise dans la tronche voir il y serait peut être tombé dedans lors de la grosse abatée…

Bref l’arrachage de commande lui a sauvé la vie (pour cette fois) mais apparemment (au vu de ses commentaires) l’Ego n’a rien compris…

J’aurais envie de dire au vu de son parcours, que selon moi, il fait parti de ses personnes qui n’ont rien à faire sous un parapente.

et les nuances tu connais?

M@t heureux que tu n’aies rien!

Autant, je faisais parti des critiques à ses débuts, autant je lui dis régulièrement qu’il y a des moments où il déconne des choses qui devraient être acquises à son niveau de pratique, autant je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il n’a rien compris…

Venant déposer sa vidéo ici, il savait qu’il allait s’attirer des critiques, et s’il le fait c’est justement par ce que c’est sa façon de progresser (certes pas la mienne et pas celle de la majorité des gens qui écrivent ici), mais c’est la sienne.

Dès le début on disait qu’il faisait que des conneries, qu’il n’arriverait à rien et qu’il allait se tuer et pourtant il a bientôt 700 vols derrière lui, donc rien a faire sous un parapente NON, il a autant a faire que n’importe qui ici.

Après pour ce qui est de ne rien comprendre, c’est pareil… OK il ne se remet pas en question de la “bonne façon*”, mais il le fait quand même. Ceux qui suivent de près ou de loin son blog, auront bien noté la remise en question et la progression indéniable de son discours depuis qu’il a eu le temps de réfléchir en compagnie des infirmières pour son tassement de vertèbre. Suite à cette histoire il le fera aussi… Peu-être qu’il ne prendra pas complètement la juste mesure de l’infime chance qui lui a permis d’être encore en vie et qu’il n’en tirera pas tous les enseignements qu’un autre pilote tirerait de cette histoire, mais il évoluera.

Je pense que sur ce genre de chose la meilleure contribution qu’on puisse avoir est une contribution constructive, à l’image de celle qu’aurait un enseignant face à un élève qui progresse difficilement… Lui dire qu’il est nul, qu’il n’arrivera jamais a rien et qu’il n’a rien a faire à l’école n’est certainement pas la meilleure des choses a faire, par contre lui montrer la voie, lui expliquer ses moyens de progression est certainement plus constructif.

M@tthieu… Tu es un petit enfant turbulent qui n’écoute pas bien à l’école** :grrr: :prof: :mdr:

  • : “bonne” car c’est celle de la majorité des gens qui écrivent ici… :roll:
    ** : bon ok là c’est pas complètement comparable car il joue avec sa viande et parfois celle des autres… Mais le principe est là.

:+1:

L’acro c’est idéal pour affiner son pilotage.
Même si ça ne donne pas des pouvoirs de superhéros : y’a toujours une limite où l’aérologie sort victorieuse.

Le surtoilage n’est pas LA cause, c’est plutôt un facteur aggravant.
Pour voler chargé, oui ça ferme aussi, mais moins souvent je pense, plus violemment peut être aussi mais ça se retends généralement plus vite. Après la vitesse et l’amplitude des shoots augmentent…suffit de temporiser plus fort dans une fenêtre de temps plus réduite, sinon la “technique” est toujours la même.
De l’entrainement,
C’est bien de s’habituer à tout ça, pas forcément en allant jusqu’au décro ou à la frontale, mais “connaitre” ses voiles vers les “limites” par des jeux au sol et en l’air, moi ça m’aide clairement à ! et je ne comprends pas que je ne vois pas plus de pilote le faire.
Souvent je vois certains faire du gonflage…je ne les voit pas pour autant “jouer”… tout le monde (ou presque et hors pilote acro) cherche très vite à aller loin, à péter la CFD, à voler longtemps, à suivre tél cadors, alors on fait des SIV, on paye du stage cross, on achète la voile à la mode EN B+ ou EN C vendu comme telle (S9, Delta2, Carerra,…). “Voile de performance à haut niveau de sécurité passive” : ca existe vraiment ça la sécurité passive ???
… combien de pilote dans le “profil” de m@tthieu font des tanguages, des wing, des 360, des poignées contacts,…trop peu je trouve :frowning:
et en plus c’est vrai c’est dangereux et ça abimerait leurs voiles toutes neuves “faites pour la perf”

ceci est très juste :

:+1:

Selon toi, qu’a-t-on à faire sous un parapente ?

Et qui décide de ce que chacun doit ou peut faire de sa vie ?
Dieu (qui a apparemment répondu favorablement à Matthieu) ou Manuel Valls ?

Toi, tu aimes les films catastrophe et les scénarios hollywoodiens, non ?..

Alors M@tthieu,

Pourquoi ne pas te fixer comme objectif de pilotage de reproduire ton sketch ?

Tu fais un départ en Autorotation à droite, tu décroches, tu relaisses voler et dans l’abatée tu maintiens ta tempo jusqu’à ce que ça redécroche.

Si c’est ce qui peux arriver ce ne devrait pas faire peur de le reproduire en milieu sécurisé, non ?

Thomas.

Intéressant, ce cri du désespoir au moment où il perd sa commande…qui lui sauve la vie. Symboliquement, ça pourrait vouloir dire: ne touche plus à un parapente.
Dans la pratique, on est dans un cas flagrant et énorme de surpilotage dont les conséquences allaient être tragiques si la main de Dieu qui lui est cher ne lui avait pas retiré le “contrôle” de son parapente.
A ce stade, il faut tout reprendre du début, de la manière la plus tranquille qui soit pour savoir enfin un jour respirer avec la voile.

je vole souvent dans des conditions très tonique , avec une charge alaire faible et avec des passages sous le vent autrement plus hard que sur cette vidéo ma C ne ma jamais prit en défaut et c’est autre chose que cette S9 en terme de vivacité , vitesse , sauf la finesse qui est de 9 , cette voile est vicieuse … une P… vicieuse …

Je viens de retrouver une vidéo sur la cravate et le contrôle du cap (et tentatives de décravatage par décro et tirage de stabilo). Avec Antoine Montant qui s’entraînait au Salève. A partir de 4’53 s

https://youtu.be/Cn9i0ghl4sM

très intéressant car en regardant bien à 6’27", on entrevois ce qui nous attends si la cravate est à gauche (ou si vous préféré du côté opposé à la poignée du secours). Antoine cherche à envoyé son secours mais dès qu’il lâche sa commande l’aile part du côté fermé. On le vois à peine car c’est du pilote mais c’est un bon exemple de prise de décision. Tanpis pour le secours , il garde son cap et basta !

C’est vraiment un bel exemple de maîtrise de pilotage ET de son stress. Bon après il sagit d’Antoine Montant et non monsieur Pilote Lambda.

Au risque de depart en auto-rotation pour faire secours, il choisi finalement un arbrissage volontaire en y pilotant son aile.

A le voir faire, on pourrait s’imaginer quil n’y a qu’à…

Et l’autorotation c’est la situation ou le secours a le plus de risque de merder. Donc si c’est possible de l’éviter…
un bel exemple ici https://www.youtube.com/watch?v=Qyh3_Pvr5_E

http://www.youtube.com/watch?v=Qyh3_Pvr5_E

C’est le week-end, un peu de temps pour digérer vos commentaires et affiner mes réponses. Donc un peu aléatoirement j’essaie d’y répondre.

Aurais-je passé sous silence ce sketch qui aurait pu très mal se terminer ? On me l’a conseillé “tu vas te faire descendre sur le forum alors déjà que t’as pas une bonne réputation…” :grat: Pourquoi l’ai-je publié ? Pas par fanfaronnade (le zéro absolu du pilotage sur cette vidéo) ou pour dire que je suis un chanceux bordé de nouilles ou pour placer une allusion à mes croyances.

Non je savais que j’allais devoir affronter une volée de bois vert (méritée). Mais vu que vous me connaissez (d’ailleurs choisissez mieux votre mascotte !! une mascotte c’est quelqu’un de rigolo, avec une bonne bouille qui est là pour amuser…), je suis - vu que je suis encore en vie pour en parler - pour tirer profit de mes expériences (plus ou moins douloureuses),je suis pour l’apprentissage par l’expérience (qui aurait pu être la dernière) mais aussi que certains en profitent (les cagades des autres peuvent servir…) et donc mon but est atteint.
Qu’est-ce que j’ai à faire sous un parapente ? je n’en sais rien… et vous ? :wink:

Je ne veux pas me référer à un volume de vols mais à une passion, celle qui nous est commune. J’ai été motard, je n’ai jamais pris une gamelle sérieuse (hors piste). Etais-je bon motard pour autant ? A part éviter un tracteur à 180, ou glisser de l’arrière sur des mottes de terre alors que je suis en train de bastonner avec des potes, genou par terre ou encore me faire surprendre par une bosse cachée à 220 et décoller des deux roues, j’ai peut-être eu de la chance, beaucoup de chance. Etait-ce de la maîtrise ou de la bêtise ? Il y a des potes qui ont eu des accidents graves pour moins que ça, qui sont décédés pour moins que ça. Etaient-ce des mauvais motards ?

Revenons au parapente : combien de parapentistes ne connaissent aucune frayeur de leur vie entière de parapente ? combien tirent le secours ? combien ont eu de la chance ? combien ont pu filmer leur incident ou accident ? combien s’en sortis indemne ou paraplégiques ? combien ont eu des séquelles pour moins que ce que j’ai fait ? peut-on alors dire qu’un tel n’a rien à faire sous un parapente ? ou que c’est un très bon parapentiste ?
J’aimerais maintenant amener une réflexion lue ici et là. Evidemment quand vous passez près de la bouillie d’os, vous réfléchissez à votre condition, à votre avenir, à vos erreurs, à vos motivations, à vos envies.
Ce ne sera pas une surprise si je vous dis qu’étant donné les possibilités d’heures de vol que j’ai, j’en profite, j’en ai profité. Boulimie a été un des mots employés par certains. Passion, je préfère. Quand vous accumulez autant d’heures, vous ne vous arrêtez pas à des ploufs, des longs glides, des vols ou soarings tranquilles. Vous en voulez plus. En tout cas c’est dans ma nature. Donc - sans parler compétition - je suis passé d’une A à B puis C rapidement. Avec les mises en garde de quelques-uns. Je m’ennuyais sous la B (je ne dis pas que j’étais à son niveau quoique la lessiveuse dans la couche de cisaillement d’Organya restera un grand moment de solitude. Je partais dans n’importe quelle condition , faisais le fusible avec 100h de vols. Aucun sketch, le marketing, l’envie, la CFD, le caractère combatif et le nombre d’heures aidant, je suis passé à la Sigma 9 puis l’Artik 4. J’ai été tenté par une Mantra M6. Le sketch est venu au très bon moment.

Je ne regrette pas ce choix. Même sur une chaise roulante, je n’aurais pas regretté ce choix de matos; car c’était logique. Manquaient la réflexion et la maturité. Mais il faut parfois se secouer pour se rendre compte que… En tout cas c’est (malheureusement) comme ça que je marche. J’aurais beau savoir sur le papier ce qu’est une fermeture, une grande ou petite incidence - et même si j’emploie toujours des mauvais mots à la place des bons - tant que l’expérience… J’ai eu des fermetures et gérées (cet été). Là à Ténérife, c’était encore autre chose.

Ce que je dois retenir de ma chance extraordinaire, c’est déjà ne pas sous-estimer mère nature même en conditions tranquilles; ne pas me mettre sous le vent de quoi que ce soit, ne pas croire que c’est pas parce que c’est passé 9 fois, ça passera une dixième. Ne pas jouer trop près du relief. Les thermiques ne sont pas que là. Réfléchir à l’aérologie et à la relation relief - micro-aérologie. En cas de fermeture, contre et direction loin du relief, en cas d’incident, évaluer la situation à sa juste valeur et avoir des gestes plus ordonnés et plus tranchants, pas des gestes approximatifs.
On m’a proposé et je vais le faire bien volontiers (plutôt que partir voler a Maroc en février) de me rapprocher un peu de l’acro pour sa gestuelle précise et efficace. Non pas pour passer des figures, mais pour mieux connaître ma voile, ses réactions et les miennes. Afin que cette tambouille ne se reproduise pas.
Réflexion, précision, action.
J’ai conscience de ne pas pouvoir continuer ainsi, parce que sans le reconnaître, je repousse les limites et un jour ça ne passe pas, ou ça ne passera plus.
Je pourrais me contenter de vols contemplatifs et de soarings doux (mais pour moi il manquerait quelque chose à ce que j’ai envie de faire en parapente). A moi de pérenniser ma pratique avec les bonnes décisions.

L’accident vertébral m’avait déjà donné du plomb dans la la tête; je sais renoncer à un vol. Je lai fait.

Plusieurs questions cependant demeurent : comment font les milliers de parapentistes qui n’ont jamais rien subi ? doués ? intelligents ? clairvoyants ? ils ont laissé du temps mais pour faire quoi ? comment après un SIV (ou même pas de SIV) font-ils les bonnes actions au bon moment ? doués ?

J’ai peut-être pensé que je pouvais être doué à un moment (pour certaines choses) parce que je m’en suis sorti. Vous savez, les trucs du genre “il a une C depuis un an et il a déjà fait plein de cross et il n’a jamais eu de problèmes” (même si tout est relatif). Et puis non, je sais bien que je ne suis pas doué pour le gonflage (faut déjà en faire), pour l’atterrissage (ce n’est pas parfait tout le temps) et là pour le vol…on a vu sur la vidéo.

Et pourtant je persiste à croire que j’aime le vol, j’aime le parapente et à moins de tomber sur LA femme de mes rêves qui m’enlèvera toute envie de voler, je continuerai à voler (différemment).

Quand j’ai recommencé à voler (le soir-même soit deux heures après), je n’ai eu aucune appréhension, je n’ai pas pensé au pire. Je n’ai pas eu le dégoût ou l’appréhension que quelque chose m’arrive. J’ai juste pris les jours suivants une marge plus grande et même refusé de suivre une Artik 3 au-dessus de cette fameuse combe car j’estimais que je n’avais pas assez de hauteur. J’ai déplié l’aile sur un déco thermique, conditions trop fortes pour moi, j’ai replié l’aile. Mais j’ai toujours cet esprit bagarreur quand même, je ne l’ai pas perdu, sauf que ce côté mental que j’ai, je veux le mettre pour la bonne cause et non pas pour repousser des limites…

Reste dans cette réflexion, l’histoire du secours et là c’est un grand mystère. Humblement, je crois que je me serais battu jusqu’au bout, jusqu’à me crasher et là fauddra que je fasse peut-être une psycho-thérapie. Je ne baisse pas les bras, je ne baisse jamais les bras et peut-être qu’au fond de moi, tirer le secours cela aurait été avouer un échec, une limite. Stupide non ? Je le sais. Alors j’aurais tiré le secours si centrifugé de suite, ou si twisté, bref un truc que je ne connaissais pas vraiment. Là j’ai vu la cravate et ai cru que… Si j’avais tiré le secours, je me serais fait mal certainement, vue l’inhospitalité des lieux. mais c’est vrai que quad on est en école, on a une leçon sur le secours. Comment le déployer etc… On nous enseigne pourquoi le faire. Mais honnêtement, ce n’est pas dans ma nature humaine; d’autant plus que vous entendez souvent des choses dans le
parapente du genre “en 10 ans de parapente, jamais tiré le secours” = celui qui tire le secours est un nul. Evidemment c’est nul de dire ça, mais certains le pensent ou le font sentir. Récemment j’ai entendu dire de quelqu’un “iL a deux ans de parapente, il a tiré deux fois le secours”. Mentalités à changer ? Trop d’égo ? chacun sait au fond de lui…

Tout à fait mais tout excellent pilote qu’il était cette vidéo peut-elle être prise comme exemple à faire ?

N’aurait-il pas pu simplement faire secours plus tôt, plutot qu’essayer de récupérer la cravatte et se retrouver dans une situation où il est prés du relief avec un départ en autorotation au moindre relâchement de commande.
Ensuite, lui pouvait se permettre de maintenir sa voile cravatée à la commande extérieure car il savait sans doute exactement, du moins plus qu’un pilote lambda, où se trouvait son point de décrochage.

Au passage, aujourd’hui en acro on passe rapidement à deux secours : un pour chaque main.

Enfin il me semble que ce type de sketch quand on s’essaie au sat rythmique arrive souvent… du coup psychologiquement il est certain qu’il est déjà prés à se prendre une fermeture et il sait aussi que si il manque sa rythmique elle arrivera de ce coté ci. Il a sans doute déjà analysé la hauteur sol qu’il a et à déjà prévu le scénario du secours dans sa tête. (…enfin…avec la dérive sous l’hémisphérique pour le coup pas sûr qu’il ait bien prévu).
Alors que dans son sketch, M@tthieu lui ne sais pas qu’il va se prendre une frontale et ne sais pas que ça va cravaté du coté droit.

Thomas.