La cage

avec la généralisation des 2 lignes, il me semblerait que la tache de cager une aile puisse devenir bien plus facile. il suffit d’appliquer de thalès pour obtenir une industrialisation du processus de mise en cage Exclamation non Question
quels sont les difficultés à encager une aile ?[/font][/i][/i][/color]

Je ne sais pas si les ailes deux lignes sont propices à la mise sur la cage, je crains que non, mais je ne suis pas compétant pour le dire.

Pour cager une aile de parapente, il vaut mieux avoir les fichiers de conception du suspentage en 3D, ce que Gin a bien voulu nous fournir pour les Sprint.
Ensuite, on prend le fichier Autocad, on y place la cage modélisée à une hauteur telle que la suspente extérieure se place là où on doit l’attacher sur la cage. Ensuite, on déplace les suspentes sur leur point d’attache et on refait le suspentage en ne changeant rien au profil de l’aile. Il faut quasiment tout reprendre. On peut réutiliser les suspentes trop longues, mais pour les suspentes hautes plus fines, c’est plus délicat, il vaut mieux les changer. Bien entendu, il faut savoir comment caler la cage par rapport à l’aile, et où frapper les suspentes, et comment. C’est faisable puisqu’on en est à une bonne dizaine d’ailes de parapente cagées.
Ensuite, il faut jouer un peu au pilote d’essai. Eventuellement modifier le centrage ou le calage, mais l’expérience montre que c’est quasiment bon du premier coup.
Voilà ce que je peux dire sur le sujet en espérant ne pas avoir dit trop de bêtises…

René

Ainsi va la vie, Patrick ! :coucou:

Parfois on a de vrai biplaceurs sous la main, on espére pleins de réponses aux questions :grat: que l’on se pose et … :dodo: pour l’instant on continue à avoir envie de progresser en Bi, en solo aussi d’ailleurs et pourquoi pas essayer la “cage” un jour … en conditions gentilles. :canape:

Bonne après-midi à tous, :sors:

Ne soit pas rancunier, j’ai mis un certain temps mais je me suis exprimé sur ton sujet. :wink:

Essayer la cega en conditions calmes ?

Bien sur, je suis partant. Je suis deltiste à la base, j’ai commencé le parapente avec des sellettes de pilotage, un parapente qui se pilote par modification d’assiette me plait beaucoup dans le principe. Mais je serais frustré de ne pouvoir voler qu’en conditions calmes.

Comme je ne vois pas de cagistes voler en thermique, je me pose des questions. Je suis comme saint Thomas, tant que je n’ai pas vu j’ai un doute. Les explications de rené me donne un peu plus l’envie de tester.

Moi je suis vraiment heureux de l’intervention de plusieurs cagistes sur ce sujet !
Tout le monde ne vous regarde pas avec un oeil dubitatif. Certains comme moi sont curieux, d’une curiosité absolument pas malsaine mais au contraire envie d’apprendre de votre pratique, de vos expériences pour progresser dans ma connaissance de tout ce qui vole. Tout ça me permet aussi de faire évoluer la perception plutôt négative de cet engin que je me suis faite malgré moi suite à une démonstration qui a mal tournée.

N’hésitez donc pas à intervenir, à parler de vos vols, de ce qui se fait maintenant et des évolutions possibles. C’est passionnant.

Quand en plus un gars comme Gibus montre de l’intérêt sur le concept, c’est forcément qu’il est bon et qu’il pourrait apporter quelque chose au vol libre.

  1. ça serait pas plus simple de fabriquer une cage avec les cotes des suspentes à une certaine hauteur de coupe ?
  2. Vous pourriez fabriquer une cage avec des accrochages de suspente style rail de rideau, ça permettrait de s’adapter à plusieurs voiles de suite au fur et à mesure de l’évolution du pilote.

http://www.uship.fr/images/rep_articles/grandes/22601_02_03_04.jpg

@ Patrick, je suis bien content que tu ais saisi le coté taquin de mon post à ton encontre. :trinq:

Pour le reste je suis d’accord à 100% avec toi. En fait, je ne me suis jamais avant posé la question de la gestion des sorties du domaine de vol avec une cage. Il y + de 10 ans, à mes débuts parapentesques, le principe de la cage m’attirait. Évidemment, à l’époque voler en thermique et éventuellement me prendre frontale et autres asymétriques me semblait encore du domaine du “jamais”. :affraid:

Maintenant j’ai une autre vision de ma pratique ou cela fait partie du souhaité, au moins pour ce qui concerne les thermiques.

N’existe t’il pas des formations à la pratique de la cage ? Ca me déplairait pas, tout comme essayer le delta ou un perf-Bi. Et au moins, comparé à un stage delta c’est sans doute moins physique à remonter sur la pente école.

Bonne nuit à tous,

Et quid de l’aspect financier? Ne revient-ce pas nettement plus cher qu’un parapente? Acheter une aile récente? La faire cager (et donc racheter des suspentes, et éventuellement payer le cageur)? Acheter une sellette et la faire modifier? Avec de plus un marché de l’occasion quasi-inexistant?

Le principe est séduisant. Mais quand tu dis “je vole en cage”, ça enlève toute poésie !

C’est vrai que le mot “Cage” pour du vol “Libre” n’était peut-être pas la meilleure idée sur le plan commercial :pouce:

Marc Lassalle

[quote=“Limonade67,post:45,topic:42620”]

Bonsoir,

1)L’idée semble bonne, mais ne correspond pas à ce qu’il faut faire. C’est un peu trop compliqué ici, mais on est obligé de déplacer les points d’accrochage des suspentes par rapport à l’endroit où elles se trouvent si on les laisse arriver sur les élévateurs. par exemple, on place les suspentes en “chasse neige” sur la cage, ce qui provoque une mise en lacet direct quand on incline la cage en provoquant un vrillage de chaque demi aile. Le virage s’en trouve amélioré. Comme le suspentage est à deux ou trois étages, tout déplacement provoque une déformation du profil qu’il faut corriger en modifiant la longueur des suspentes de telle sorte que le profil ne soit pas affecté par le déplacement des suspentes basses.
2) Les impératifs de la réponse au 1) rend impossible ce type de solution, chaque aile ayant sons architecture propre.

René

Hélas, ce sujet est devenu un fardeau que l’on traine depuis …

Si un jour, quelqu’un réinvente un engin sur ce concept, il devra sans doute l’appeler SkySurfingGlider pour que ça ait du succès.
A quoi, ça tient, quand même…

Ceci dit, jamais personne n’a baptisé l’engin “cage”. Il s’agit seulement du terme qui se trouvait dans la description que Jean-Louis en a fait dans le brevet et qui disait en gros (j’espère ne pas trop déformer la réalité) que l’engin est piloté “à l’aide d’une cage de pilotage”. C’est le terme consacré utilisé en aéronautique. L’histoire n’a retenu que le mot cage qui est vite devenu un boulet et l’objet de sarcasmes incessants.

René

Je propose sèche linge. Sèche linge de pilotage.

Stance glider ou “Stance glide” (position de glisse) STG paragliding attitude …

en espérant que la magnifique revue “Stance” n’ai pas déposé le nom avec une particularité associée …

http://www.stanceplanet.com/fr/

la glisse avec miss Stance çà va plaire :mdr:


http://imageshack.us/a/img593/3509/capture1uh.jpg

Puuuuuuuuutain ! C’est parce que j’écris souvent des conneries que tu ne me prends pas au sérieux, Patrick ?

En 2003, t’sais l’été ou pour la première fois ils ont posé au mont blanc, l’année ou vous avez sacrifié vos vieux là et ou la bande à Bouilloux tournait les traingles de fou en Tarentaise, c’était pas une année de tapette, hein, et bin cet été là j’étais en Tarentaise aussi.

Je volais avec une petite bande de potes : y avait mon pote Tintin qui avait fait le voyage avec moi depuis la Belgique, puis Jean-Claude, un plombier moustachu qui fait maintenant président de fédé à ce que j’ai lu depuis qu’il a viré la moustache, Sergio un mono de ski qui faisait aussi guide et mono de parapente, Régis Blanc, un enseignant albertvillois qui est régulièrement bien classé à la CFD, puis aussi un kiné d’Annecy, un autre gars qui était sur la liste ff-vl à Cricri aussi, j’me souviens plus de son nom … Pascal je crois, bref des mecs pas vraiement intéressés par la restite quoi.

On décolait du Mont Jovet le matin (vu qu’on pouvait pas décoller à 3.000 au-dessus de Pralo ou seule la bande à Bouilloux avait une autorisation) et puis on basculait sur la Roche à Jonathan pour remonter jusqu’au Dzonfié et traverser le Beaufortain au plus court … fin tu vois le bled quoi. C’est tout sympa par là-bas, y fait écrit “EDF” un peu partout, il y a la brise de vallé qui vient de Moutiers et va vers la gauche avec les premiers thermiques en Est qui trraversent pour venir te friser les moustaches en fin de matinée, bref pas vraiment une ambiance de restite quoi.

Donc un jour avec le Tintin on se dit qu’on va leur mettre une plombe dans les dents aux maudits français et qu’on va décoller directement du Lac d’Arcachat. Pas cons les p’tits belges, hein. Sauf que ce jour là comme d’hab je décolle le premier et je trouve un +4 un peu à gauche de l’antenne, qui à chaque tour prenait un chiffre. A 3.000 comme le vario me faisait de la musique que j’avais jamais entendu et que la base me semblait facilement encore 1.000 m plus haut, j’me dit “faut que tu te barres de là”. Bon d’abord il voulait pas me lacher le salaud, j’avais l’impression de revenir en arrière chaque fois que j’essayais de mettre les bouts. J’ai tiré la poignée d’oreilles, ce qui m’a remis à un +8 plus raisonable, et les mains sur les coudes des lyres (tout en bas) j’ai piqué à fond et cet espèce de monstre a bien voulu me lacher la grappe dans une monstre abattée, j’me suis barré fissa un peu plus loin ou un +3 peinard m’attendait.

Juste le temps de faire un tour et de voir le Tintin rentrer dans le thermique autiste là, enrouler sur la tranche de sa Nomad, et passer à coté de moi comme si c’était moi qui plombait. Pareil, y a un moment il a voulu se barrer avant de se faire bouffer par le nuage qui noirçissait un peu plus haut, je l’ai vu rebondir trois ou quatre fois en brodure de thermique, puis bouger les jambes pour attrapper l’accéléro, faire un tout droit qui s’est terminé en amorce de maousse frontale et ensuite tirer tout droit sur l’atterro des Ilettes.

Un autre jour je décolle (toujours prem’ comme d’hab’) du mont Jovet et comme ça seccouait un peu trop dans ce coin là, je file vers le mont de la Guerre, la Grande Rochette, à gauche quoi. Mais comme ça suivait pas derrière (personne ne décollait), je reviens vers déco par les crêtes des fois qu’on sait jamais et là je vois mes gusses enroulés dans leurs ailes ou en train de se battre pour pas se faire trainer au sol et à la radio y a un “Ben barre toi de là, y a des dusts” qui fuse. Faut toujours écouter Tintin, donc je reparts vers Champagny. Mais bon ça seccouait quan dmême bien et ma Lagon faisait du muzette (ça accordéonnait sur toute l’envergure) et dans ce cas là en Cage, tu fais quoi ? Poignée d’oreilles, tu tournes la drisse autour de la lyre pour les grandes oreilles, et ensuite tu balances la cage sur le coté en la piquant franchement. Ce jour là ça descendait à -21. Je me rapelle avoir vu une aile plus bas que moi. Ce qui a de bien en 36 avec la Cage, c’est que tu pilotes ça simplemet comme si tu volais verticalement vers le bas, je suis passé pas loin du gars qui en fait était un élève qui avait décollé plus bas, des prés, pour un vol du matin, guidé en radio par son mono. Après s’être posés tout les deux, le gars m’a dit qu’il n’avait pas bien compris ce qui c’était passé, il avait vu un truc tomber à coté de lui, et qu’un peu plus bas ça s’était transformé en parapente.

Bref tout ça pour dire : ouais, on a déjà volé en Cage dans des vraies conditions (et pas que moi). Demande à Jean-Claude ou à Régis quand tu les croises, c’était un chouette été … je me souviens de Jean-Claude engueulant Régis à la radio parce qu’il voulait absolument passer devant Cime Caron avec un gros joufflu qui noirçissait juste au-dessus, Jean-Claude et moi enroulions à la Pointe de la Masse et la trango orange de Régis contrastait un peu trop avec le nuage.

Mais non… c’est un oximore
un truc vachement utilisé en poésie justement :slight_smile:

François, tancarvilliste impénitent. :slight_smile:

Ca m’étonnerait !

Oxymore peut-être ? Concept grec, i grec aussi !

Qui fait le malin, tombe dans le ravin.

http://www.thang-ka.com/ecole-parapente/IMG/jpg/Open_system_cage1.jpg

Mouais, j’ai plus que de gros doutes sur le côté perf’ du truc.
A mon avis, à aile égale la cage est moins perfo que le parapente.

Les tubes doivent faire encore plus de trainée qu’une cage de paramoteur.
Les pilotes sont en position assise, jambes tendues dans des harnais pas optimisés, ce qui génère là-aussi plus de trainée qu’un parapentiste regroupé dans une sellette ouverte mais simplement correctement profilée.
Et l’engin tend à mettre pour son pilotage les bras avec les coudes bien écartés, ce qui est très pénalisant en trainée, une fois de plus.
Le bilan doit être défavorable, d’autant plus qu’on accélère.

Enfin, si un dispositif apportait vraiment de la perf en plus à un parapente, genre +3 km/h bras hauts/ +5 km/h à fond et +1 de finesse, il y a suffisamment de crosseurs fous avides de performances qui s’en seraient aperçus depuis longtemps. Faut peut-être pas rêver et arrêter de s’épuiser sur des solutions certes élégantes mais qui induisent un surplus de trainée.

:coucou:
à mon avis, ce qui se rapproche le plus du pilotage de la cage aujourd’hui, c’est le pilotage aux arrières des ailes deux lignes qui a des avantages (pas de cage, donc pas de traînée résiduelle) et des inconvénients (moins amorti que la cage, risque de twists…) mais dans les deux cas (cage ou 2 lignes) peu de déformation du profil et de traînée induite par l’aile.
Je me demande si on ne pourrait pas imaginer, à l’instar de la barre de pilotage d’Andrea Kuhn (inventée il y a des dizaines d’années), une deux lignes attachée sur une sorte de petit cadre (une cage minimaliste la moins large possible de manière à limiter la trainée induite), lui-même attaché à un point fixe sur la sellette à la manière de la cage. On pourrait alors supprimer complètement les lignes de freins et gagner énormément en traînée comme le souligne Gibus, et peut-être aussi gagner en sécurité puisqu’on élimine le risque de twist.
Il me semble que Paul Amiell avait démarré des travaux dans ce style (du moins sur la réduction du volume de la cage), mais c’était bien avant l’avènement des deux lignes.

crac badaboum…
croïnc (mon genou gauche ), je me relève…
pof, pof, pof (j’époussette)
ouf… même pas mal, mais t’as bien raison quand même!
Salut Ben !

pof, pof po

cela me fait penser au prisonnier qui passe un examen en candidat libre