Oui.
Non.
Oui.
Non.
Oui
Non.
Peu importe, j’aime pas gâcher.
"LA" connerie
Dans la mesure où il me semble que j’aurais fait les même réponses, ma conclusion me gène un peu mais elle est :
Pour plus de sécurité, préférer monter décoller sans casque si c’est dans une pente dangereuse… 
(paradoxe emis par temps trop chaud, parce-que sinon : monter avec le casque fixé sur la tête à la rigueur)
Ah ! Il y avait une question supplémentaire :
- Un casque t’a-il déjà évité ou amoindri un traumatisme, une blessure ?
A moi, non.
La fois où j’en aurais eu besoin, je n’en avais pas (gonflages face voile sans casque sur le plat, soulevé par une rafale, retourné comme une crêpe et retombé au sol sur la tête… un peu sonné… sol “souple” heureusement"… s’il y avait eu une pierre à cet endroit…).
Pour info, ce qui m’avait décidé il y a des années à passer à l’intégral :
- ventriglissade au décollage, se terminant menton en avant à quelques cm d’un rocher
- accident en neutralité spirale d’un copain qui explose son intégral (mais pas sa face) dans la façade d’une maison
- passage de la Qbi et marre de me prendre des coups de casque des passagers dans les dents.
Il y a quelques années, on pouvait lire je ne sais plus où sur Internet, le récit glaçant d’un pauvre hère à qui c’est l’inverse qui s’est produit : il n’avait pas d’intégral lors d’un impact, et ce sont ses genoux (!) qui lui ont percuté (et défiguré) le visage. A l’époque, ça m’avait décidé à passer à l’intégral, je suis revenu au non intégral quelques années plus tard, plus léger et moins encombrant.
Plus récemment, un copain d’un copain a un lui aussi un très grave accident suite à un vrac et lancer de secours en zone montagneuse, lui laissant de grosses séquelles au visage (entre autres) nécessitant de la chirurgie esthétique sérieuse (comme pour le premier cas d’ailleurs). Mon copain est passé à l’intégral suite à ça, et en me relisant, je crois que je vais ressortir le mien…
Ben ouais, l’intégral c’est un peu pénible. Ça prend une place dingue dans le sac et c’est trop chaud pour faire le moindre gonflage.
Mais d’une la protection est accrue dans une zone sensible (visage, dents…).
(Au fait si ! En relisant ça je me souviens que mon intégral m’a sauvé la mâchoire il y a deux ans à Aiguebelette où un “pilote” en perdition au gonflage est venu me placer un coup de genou à la tête du haut de ses 85 kg et de sa trajectoire parabolique involontaire ! C’est vrai, je ne pouvais pas abandonner ce brave intégral !)
De plus le mien a une visière fumée qui me permet de me passer de lunettes de soleil.
Et quand je suis glacé aux barbulles, je ferme tout et ça me réchauffe très vite. Ça épargne aussi mes sinus.
Sinon, j’ai aussi un casque léger pour les sessions de gonflage.
Bon, je sens qu’on est parti dans un “pour ou contre l’intégral”.

Merci ALPYR pour ton récit plein de rebondissements. :mdr:
J’avais l’impression de lire le script de la dernière animation des studios PIXAR :VICE VERSA.
Que les concepteurs fassent des casques carrés pour les parapentistes
Pour en revenir à la question concernant l’attache dans la sellette (pour ce qui est du casque intégral ses partisans ont raison sur le plan de l’étiologie lésionnelle mais j’avoue que par temps chaud je préfère le confort de mon plusmax mais je ne prétends pas avoir raison…) quand j’avais commencé le vol à voile mon instructeur m’avait obligé dès le premier vol à énoncer à voix haute la check list (la fameuse C.R.I.S pour ceux qui l’ont aussi vécu) tout en la mettant en œuvre en même temps que moi, et par la suite il était hors de question que je déroge à cette obligation dès que nous étions sanglés dans le cockpit et que la remorque était crochée.
Maintenant que je suis passé au parapente je me suis concocté ma petite checklist “minimale” (vérification des cuissardes accrochées,puis de l’accroche de la ventrale sur l’anti-oubli,vérif des maillons de liaison élévateurs/sellette et enfin vérification “tactile” que la poignée du secours est bien à sa place) que je réalise TOUJOURS avant d’aller chercher mes commandes de freins, le tout me prenant environ une dizaine de secondes.
Il est certainement important que les constructeurs réfléchissent à améliorer la sécurité de leur matériel mais je pense qu’il est aussi important que le pilote prenne en charge sa propre sécurité,sans qu’il soit nécessaire d’accrocher des pense-bêtes un peu partout mais tout simplement en adoptant une routine pré-décollage qu’il fera sienne et qu’il réalisera systématiquement.
bien d’accord xav,un avion de ligne n’est pas rempli de post it,alors sérieux et rigueur sont de mise dans tous les aéronefs,j’espère garder la mienne ! (je ne met pas ma main a couper quand même) :lol:
C’est vrai qu’il n’y a pas de post-it dans un avion de ligne, les check-lists ne comptent pas.
Même les + rigoureux se feront avoir lorsqu’ils seront perturbés dans leur préparation, mais certainement beaucoup moins fréquemment qu’un autre!
j’en ai parlé dans plusieurs post depuis pas mal d’année !
le C.R.I.S peut etre appliqué en parapente sans pb !
pour rappel
C commande
R radio
I instrument
S securité
Hélas, le problème d’oubli d’attache n’est pas spécifique au parapente, en escalade il y a malheureusement aussi des accidents causés par des problèmes d’attache. Une perturbation dans la préparation, un noeud de 8 mal fait ou pas fermé ou une sangle de serrage du baudrier mal fermée, une voie montée sans encombre et une fois au relais… « sec!! » et hop on se jette dans le confort du baudar… et ça se fini 20m plus bas.
Pour moi, en escalade comme en parapente, la routine d’une procédure stricte réalisée avec rigueur, potentiellement répétée de zéro en cas d’interruption est la meilleure solution à l’oubli d’attache ou à la mauvaise attache. Mais cela ne mettra jamais à l’abris de l’erreur à la con (genre se speeder pour décoller), qui même si elle arrive très rarement sera payable cash.
Ouep mais en escalade on est deux et on se check mutuellement… parapente on est rapidement seul dans notre oubli
Oui en escalade on se check mutuellement, et pourtant il y a quand même des accidents de ce type. En tout cas il y a 2 ans quand je grimpais il y en avait, pas certain que ça ait évolué depuis mais je n’ai pas d’idées des stats.
karma+ Vincent, super retour de ton aventure “à la poursuite du casque…”.
Et aussi pour la solution au problème que tu livre avec ; “Le casque pour ne pas le perdre, c’est sanglé sur la tête qu’il est le mieux”. Surtout si on doit se préparer dans une pente suffisamment raide pour qu’un objet +/- rond une fois en mouvement ne trouvera plus à s’arrêter.
Pour ton réflexe de plonger pour lui eviter “à lui” la chute fatale, cela m’amène deux réflexion :
La 1ère, c’est que nos actions conditionnées par nos réflexes et/ou notre instinct ne sont pas forcément toujours les plus adéquates au solutionnement d’une situation problématique. Là je fais le lien avec un autre fil de discussion récent ou il était question de “réactions réfléchies vs réactions instinctives (conditionnées par la pratique du SIV) en réponses à un incident de vol type fermeture”
La 2ème, c’est une présentation de J-J. Dousset (CTN à la FFVL) très intéressante que j’ai eu l’occasion de suivre à Millau grâce la Ligue d’Occitanie et le CDVL de l’Aveyron. Présentation qui s’intitulait "Trois cerveaux, un accident" et qui mettait bien en lien les divers mécanismes intelectuels qui peuvent, malgré nos compétences et notre souci de bien faire, nous conduire à l’accident dès que nos “envies” à notre “raison”. Dès que nous prenons des largesses avec la rigueur que nous savons pertinemment nécessaire pour notre sécurité pour laisser plus de place à notre besoin animal de satisfaction rapide.
Il me semble que cette présentation devrait être faite au plus grand nombre tant il y a à en tirer bénéfice pour la sécurité dans notre pratique.
Enfin pour en revenir au sujet et en faisant un peu la synthèse des dernieres interventions ;
Ni les harnais à enfiler, ni les “chek my” donnent une garantie totale en escalade par exemple et que quand meme des voix existent pour penser affirmer que seule la rigeur dans la pratique donne de bonnes chances de ne pas faire d’erreurs avec évidemment le fait indéniable que “bonnes chances” ne signifie pas certitude à 100%.
Voler prudent, voler longtemps,

Meilleure solution, il y a un concept : on peut le planter.
https://images.maskworld.com/is/image/maskworld/bigview/casque-a-pointe-allemand--mw-120459-1.jpg
En mettant une tige filetée au sommet de la pointe, tu peut aussi fixer facilement la go pro…
Et avec ça, une classe certaine sur les déco :D.
Juste une réflexion personnelle sur les oublis d’accrochage.
On peut comprendre (sans le justifier bien sûr) qu’en vol solo un pilote peut éventuellement oublier de boucler ses cuissardes :
- s’il est pressé de retrouver ses copains qui ont décollé avant lui ;
- s’il veut vite libérer la place car des pilotes attendent derrière lui pour décoller ;
- s’il a raté un déco, s’est dégrafé, a réétalé sa voile et est reparti sans faire à nouveau une prévol soigneuse ;
- s’il est dérangé au décollage par des commentaires d’autres pilotes ;
- etc.
Mais ce qui me pose vraiment question, c’est d’essayer de comprendre comment il peut y avoir 1 à 2 fois par an des pilotes en biplace (que ce soit dans un cadre associatif ou professionnel) qui ont des problèmes d’accrochage, soit du passager, soit du pilote lui-même (avec en général un accrochage d’un seul côté).
Un pilote biplace sait qu’il engage plus que lui-même et qu’il prend en charge une personne qui lui fait totalement confiance.
Comment expliquer qu’une prévol en biplace puisse être incomplète et non vérifiée ? :grat:
De tels accidents sont rares, mais il y en a quand même en moyenne 1 ou 2 par an avec des conséquences souvent très graves, voire dramatiques.
Il y a un an ou deux : passagère accrochée d’un côté seulement, décollage du biplace, voile impilotable, retour immédiat et très violent à la pente avec décès du pilote et de la passagère.
Comment peut-on expliquer ce qui peut causer de tels accidents qui pourraient être évités facilement ?
Marc
Salut Marc
Quand je fais un bi j’attache, bien sur, moi même mon passager dans sa sellette en m’agenouillant devant lui et en disant à haute voix, autant pour lui que pour moi, cuissarde gauche, cuissarde droite, ventrale. Ensuite je lui dis en tirant sur les sangles, tu es attaché ici, ici et ici.
Ensuite lorsque nous sommes prêts à décoller je refais un tour de tous les points d’attache, sellette passager, sellette pilote, écarteurs + vérif. poignée secours.
Comme dit précédemment cela ne ma pas empêcher de mettre un bout de sangle rouge sur une cuissarde de mes sellettes pour obliger à enfiler une cuissarde.
Concernant l’accrochage d’un seul coté c’est un point qui me turlupine encore car hormis être concentré (en se coupant des copains, des amis du passager, des oiseaux qui chantent ou de la belle blonde qui vient d’arriver au déco) au moment de l’attache et la vérif avant le décollage je n’ai pas trouvé un moyen matériel de sécuriser ce point.
On peut s’étonner de telles erreurs mais qui aujourd’hui peut se prétendre totalement infaillible ??
Merci pour ton message.
Je ne porte bien sûr aucun jugement envers quiconque.
Je ne me sens d’ailleurs pas concerné directement puisque je ne fais pas de biplace (je n’ai ni les compétences, ni la pratique suffisante du vol, ni la motivation pour cela).
Mais je m’interroge quand même sur les causes possibles de ces accidents qui s’ajoutent à une trop longue liste annuelle des accidents en biplace.

Marc