C’est certain, mais il faut aussi reconnaître que 777 propose ce tuning au 1/3 du prix de ce que demande une autre marque pour le même accessoire.
Que de plus, au vu des images la modif semble plus fignolée et expliquée que chez le concurrent.
Qu’enfin rien n’empêche comme l’avait fait Vincent de se bricoler soi même cette modification surtout que la documentation 777 ne cache rien (merci pour leur ouverture d’esprit) sur comment la réaliser.
Histoire de tester avant d’investir car il est clair que si on veut que cela aie de la gueule sur nos voiles à plus de 4000 € faut pas non plus ergotter sur moins de 90 €.
Dans le dernier n° de Thermik, l’un des frères Valic donne son avis sur le pilotage aux arrieres en vol accéléré et même s’il n’en parle pas directement, ses commentaires donnent des pistes d’explications sur l’intérêt d’une telle modif des élévateurs sur des voiles telles la King (et non pas sur toutes les voiles en général, idem d’ailleurs pour ce qui est de piloter aux arrières)
J’en parle un peu plus détaillé sur le fil consacré au pilotage aux arrières initié par Marc L.
Bravo au frangin Valic (je me rappelle pas duquel des deux il s’agit) pour son intervention dans Thermik. Car elle me semble vraiment faire fi de toute tentative marketing et n’être qu’une très honnête clarification sur le sujet du vol accéléré piloté au-travers des arrières.
C’est vrai que 7,77 serait plus réaliste
Y aurait-il une bonne âme qui pourrait nous communiquer la longueur précise de la cordelette ?
Notre distributeur 777 peut-être ?
Je suis d’un avis totalement contraire. Il me semble hallucinant de demander 90 € pour deux bout de sangle et deux anneaux. Quand on vend une voile à plus de 4000 € il me semblerait normal d’offrir la modification aux clients.
A force de nous prendre pour des américains, les constructeurs (je pense que l’augmentation exagérée du cout du matériel est générale) ne vont ils pas scier la branche sur laquelle ils sont assis ?
Sur la photo 1 de Norby on voit les élévateurs en config accélérée avec les A bien profond, les B en inter et les C en haut
Sur la photo 2 avec le kit on voit les 3 lignes quasi au même niveau (en gros, presque comme ci la voile n’était plus accélérée quoi)
Alors : ça serait y pas la même chose que de lever un peu le pied c’t’histoire?
Si bien sûr que ça remet l’aile au neutre, mais c’est pour être une action plus rapide et précise qu’avec les pieds et plus facilement asymétrique aussi… Tout le monde n’est pas Seiko pour savoir gérer le pilotage les bras croisés en jouant aussi sur l’asymétrie de l’accélérateur.
Bon.
Fort heureusement, il ne faut pas non plus s’appeler Seiko pour y arriver hein (je parle pas des bras croisés je vois pas à quoi ça sert :dodo:)
Si un jour je me paye une King, j’aurais au moins fait l’économie du Kit pour gars qui sait pas piloter au barreau
Si tu ne voles pas sous une King (et de la même taille si la longueur des élévateurs est en fonction de…) cela n’a pas beaucoup d’intérêt de connaître la tailles de ces sangles là en particulier.
Si on observe le système sur les photo mises en ligne par Norby et qui proviennent du mode opératoire d’installation que l’on peut telecharger sur le site de 777. On peut deduire que la longueur de la sangle doit être au minimum égale à la distance qui va de la fixation à la base de l’élévateur B jusqu’au maillon de l’élévateur C en position accéléré à fond en passant par le point de contournement que représente l’anneau fixé avec une sanglette au niveau du maillon de l’élévateur B.
Il ne faut évidemment pas que le fait d’accélérer jusqu’à fond de barreau puisse au travers d’une sangle trop courte ou/et qui relierait directement les maillons des élévateurs B aux C empecher la modification du calage à piquer telle quelle prevue au départ par le constructeur quand il s’agit d’accélérer.
Le montage avec cet anneau crée aussi un mouflage qui tout en réduisant de moitié la force neccessaire pour tractionner les B, réduit aussi à la moitié la longueur de B tiré par rapport aux A. Ce qui est certainement un compromis et non forcément l’absolue juste valeur (je fais dans la supposition là) mais comme de toute façon avec un système aussi simple que choisir d les rapports de 1/1, 1/2 ou 1/3, etc.
En fait plus j’y regarde et y réfléchi, plus cela me semble être, comme le dit Chamalo, un “contre-accélérateur”
Mon anglais étant mauvais je ne suis pas certain d’avoir saisi toutes les subtilités du message qui accompagne d’une part ce mode d’emploi et d’autre part la présentation de ce produit, si l’un de vous qui maîtrise la langue de Shakespeare pouvait nous faire une traduction que au travers de l’ami Google.
[i]BC system
We have been a strong opponent to the C riser steering on the three liners for a long time now. We can all agree that it is impossible to properly correct pitch movements on the bar with this kind of glider concept as it deforms the gliders shape. We aim to have the best performance at all time, giving a chance to our customers to really use the potential of it with efficient wings that are coming from the line of Triple Seven products.
With that in mind, we have been able to construct an add-on to the King glider. A special set, that will be possible to be purchased separately and added to existing risers. With that setup, pilots will be able to fly their King glider at a full bar and make pitch corrections as efficiently as on the two liners.[/i]
Tu n’as évidemment pas tort Patrick mais admets quand même que les ~90 € ici sont loin des ~230 € ailleurs.
Une barre rigide qui relierait les branches d’élévateurs au niveau des maillons sangle/suspentes, terminée par une boule/poignée.
En tirant sur la boule au niveau des arrières, l’action se répercuterais aussi sur les B voir C pour une 4 lignes, les A étant le point de pivot.
Le profil serait conservé. Un peu comme une mini cage.
Allez pour faire plaisir à Wowo, je vais adapter mon profil, j’ai bien une King :mrgreen:
Ce kit me parait très simple à bricoler d’où la question concernant la longueur … qui peut répondre ?
Du fait des mouflage existant entre élévateurs (je ne parle pas de celui créer par les poulies d’accélérateur sur les élévateurs A) Du fait de ces mouflage le racourcissement qui s’opère sur les elevateurs lorsque l’on accélère n’est pas le même entre A et B, entre B et C et voire entre C et B (si on parlait d’une 4 lignes) Et cette différenciation est calculé pour modifier le calage à piquer dans les juste proportion. Cela implique de fait que la distance qui sépare les maillons au sommet des elevateurs entre chaque ligne n’est pas une distance fixe mais qu’elles évoluent en fonction de la quantité d’accélérateur que l’on met. Une barre rigide entre les maillons ne peut évidemment pas permetre cela.
De plus la voile à besoin d’une certaine souplesse à ce niveau pour laisser travailer la voute (sinon on pourrait ne mettre qu’un élévateur de chaque côté avec toutes les lignes qui viennent chercher dessus) Alors que justement on sépare par exemple les avants en A et A’ et pas seulement pour faire plus facilement les oreilles mais bien plus pour différencier la modification du calage en accélérant entre le centre de l’aile et les plumes.
Puis après imagine le résultat que cela peut donner sur une détente.
C’est quand même sacrément compliqué une aile de parapente même et peut-être surtout parce que c’est avant tout une sacree histoire de compromis.
Bonne nuit,
Edit ; @ Philippepara, désolé et autant pour moi. Quelqu’un s’offrira certainement le kit (il vient visiblement que de sortir) et te transmettra l’info. Si on se le bricole soi même, il me semble qu’il vaut mieux la prevoir trop longue que trop juste. Pour déterminer la longueur à defaut d’avoir les éléments de conception. On peut en vol ou même sous portique, assez facilement mesurer cette longueur qui separe le maillon des C de celui des B (ou plutot l’anneau de déviation fixé aux B) et cela en position full-barreau. À cette longueur il faut rajouter celle allant du même anneau de deviation fixé aux B jusqu’à la base des B.
Je trouve a ce propos la démarche de Triple Seven très honnête de mettre en ligne un document de présentation aussi documenté.
Bien que faisant encore partie des non-convaincus de l’utilisation du pilotage aux arrières en vol accéléré avec ma Sigma 9 au vu e mon niveau de pilotage et dzs vols que je realises (voir ma façon de l’aborder sur le fil dédié au pilotage aux arrieres) Je pense me bricoler un tel systeme sur ma Sigma, histoire den voir et ressentir l’effet rapport aux pilotage classique aux arrières sur cette aile qui ne m’a pas convaincu pour le moment.
Vaguement le souvenir d’avoir vu des barres en métal à ce niveau sur des vieilles ailes de compet c’est vrai (avec je crois les élévateurs en cable!). En acro un gars avait bricolé des écarteurs d’élévateurs mais c’était pour améliorer la tenue dans la corde en parachutale.
Je sais bien que sur les ailes haut de gamme l’accélérateur peut modifier le profil voire le vrillage mais sur beaucoup d’ailes moins pointues, justement celles avec le plus d’élévateurs, j’ai l’impression qu’il modifie uniquement le calage (les maillons restent alignés).
Une barre rigide mais articulée au niveau des maillons permettrait sans problème de moduler les raccourcissement proportionnellement entre les élévateurs.
Ça serait même beaucoup plus simple que les mouflages mais je pense que si les concepteurs se font chier avec ces derniers c’est surtout pour réduire les efforts.
En fait, en y réfléchissant un peu plus. En essayant d’imager le système 777 (je n’ai rien pour me faire des beaux schémas) L’anneau ne crée pas de mouflage mais uniquement un point de déviation qui permet le coulissement de la sangle de traction. Cela induit que suivant comment on tire sur les C, on va tirer plus tôt ou plus tard sur les B. Exemple ; On tire très verticalement, on retarde la traction sur les B. Par contre avec une traction plus horizontale vers l’arrière, on arrivé à tirer plus tôt sur les B. Le système ne “moufle” pas et donc ne démultiplie pas ainsi la force exercée et ne divisé pas plus la longueur tirée sur les B. Mais il permet néanmoins d’influer sur la longueur de B tractionnée en fonction de la façon que l’on tire sur les C. Il y a donc un véritable apprentissage à envisager pour comprendre et maîtriser l’effet souhaitable.
L’autre point ou je me dis que j’ai été trop rapide dans ma réflexion, c’est quand j’affirme que l’on peut mesurer la juste longueur de cette sangle sous portique. En fait sous portique les élévateurs ne font pas l’angle entre eux qui est lié à l’implantation des lignes au niveau de la voute. Cet angle rajouté un peu de longueur à celle que l’on déterminerait full barreau sous portique avec tous les élévateurs dans le même axe vertical. On peut évidemment déterminer ce rajout nécessaire par un calcul trigo avec les longueurs des lignes et l’écart existant entre elles au niveau de leurs attaches à la voile (sur les centraux ?) Mais il me semble plus simple de réaliser cette mesure entre maillon des B et C full barreau lors d’un vol en atmosphère calme. Et comme dit, avoir du mou lors des 1ers essais et certainement moins pénalisant que d’avoir vu trop court. De la drisse est probablement plus simple d’usage pour expérimenter que la sangle. Question de faire des noeuds par ex. Mais aussi en utilisant des crocs fendus d’accélérateur dont au moins d’un côté les modèles à 3 trous, de réaliser des modifications de réglages en vol.
J’ai l’impression de revivre mes folles années 2 temps ou l’on expérimenté le limage et glaçage des transferts et lumières d’admission et d’échappement pour espérer tirer un pouet de pèche en plus que le copains. Souvent le résultat n’était pas celui escompté (surtout dans les 1eres tentatives) mais on avait tellement l’impression d’être de vrais pilotes (moto) que cela était secondaire.