Dans un sport ou chaque accident (voir incident) fini en première page des journaux, tu n’engage pas que tes fesses quand tu prend des risques. 
Tu es effectivement libre de croire que ton expérience de pilote planeur peut te faire éviter les pièges aérologiques. Malheureusement l’expérience démontre que les “vrais pilotes” sont de piètres parapentistes si il n’ont pas l’humilité de remettre leur acquis en question. Un chiffon qui se traine à 40 km/h et qui se met en boule dans les turbulences n’a pas les mêmes limites qu’un delta, un planeur ou un avion.
Il est regrettable que celui qui se met en danger par excès de confiance ne puisse pas entendre les avertissements et qu’il faille un accident pour que la leçon porte ses fruits. J’en ai fait la douloureuse expérience au début du parapente où mon expérience de deltiste m’a trop rapidement permis de voler en thermique et en conditions fortes. Cela s’est terminé sur le dos à Serre après un gros vrac devant les 100 compétiteurs des premiers championnats d’Europe. Tous les potes m’avaient averti que je prenais des risques, mais je ne pouvais simplement pas les entendre.
En espérant que l’incident inéluctable ne se termine que par une bonne trouille.



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