[quote]Bon évidemment ce n’est qu’une idée qui peu faire sourire certain mais l’avantage de ce code couleur est que tu repères facilement les débutants dans la “grappe”
[/quote]
Tu veux dire “comme les juifs pendant la guerre” ? 
L'autonomie en parapente ???
:bang:
Pour revenir à l’origine de ce fil :
SPIRU@irLINE a écrit : « Allez LACHEZ VOUS !!! » alors je me lâche :
Je vois là une évolution globale de notre société, pas une particularité de notre activité.
Je ne sais plus qui a dit, et d’ailleurs je ne me rappelle plus non plus de la phrase exacte mais ça donnait à peu près ça :
Il est bon d’avoir des rêves. Il est encore meilleur d’en réaliser un de temps en temps.
Normalement, une personne qui décide de réaliser un rêve (par exemple voler), doit s’en donner les moyens. Si cette personne constate qu’elle ne peut pas ou ne veut pas se donner les moyens, elle devrait laisser tomber ce rêve qui en restera un.
Maintenant, nous voyons des consommateurs qui veulent tout, tout de suite sans efforts et en payant le moins possible. Ils veulent réaliser leur rêve sans en payer le prix ni financier, ni en effort.
Dans le parapente, nous voyons arriver de nouveaux pilotes qui veulent faire plus ou moins l’impasse sur la formation par manque de temps ou d’argent, qui font l’impasse sur le parachute de secours alors qu’ils en sont à voler en thermique sur des site sur fréquentés, qui ne font pas l’effort de passer du temps à faire du gonflage, qui ne connaissent pas les réglementations…
Mais nous voyons exactement les mêmes phénomènes dans toutes les activités.
Et nous voyons même de nouvelles activités arriver juste pour ce public. Je pense que c’est le cas des miniskis qui n’ont de raison d’être que parce qu’il existe des personnes qui ne veulent pas galérer à apprendre à skier, le cas des Quads qui permettent d’éviter l’apprentissage de la moto…
Dans les cabinets de kinés, il y a des patients qui veulent guérir puisque c’est remboursé par la sécu mais qui ne sont absolument pas prêts à faire le moindre effort.
Certains consommateurs cherchent systématiquement à acheter tout le moins cher possible, quitte à court-circuiter les modes de distributions classiques et après, ils se plaignent de la moindre qualité du produit et du SAV…
Je vois des ménages qui travaillent moitié moins que moi, qui gagnent la moitié ou le tiers de ce que je gagne mais qui ont 1 ou 2 voitures neuves, qui viennent d’acheter une maison avec une cuisine intégrée avec frigo américain et tout électroménager neuf, ordinateurs, home cinéma… bref, qui vivent sur un train de vie très largement supérieur au mien. Autrefois, les ménages épargnaient et grâce à cette épargne, pouvaient au fur et à mesure améliorer leur confort. Maintenant, les jeunes ménages veulent tout de suite même s’ils n’en ont pas les moyens.
M’enfin comme d’hab, je dis ça, je dis rien hein…
karma+
c’est exactement mon ressenti,et c’est ça que je voulais voir ecrit sur ce fil .
la société actuelle veut tout, et tout de suite en grillant certain aspect qui peuvent paraître peu important… et dans tous les domaines…
Dans le cas du parapente qui est un sport aérien accessible, mon ressenti c’est que les “jeunes pilotes” veulent du prêt à voler, et souvent grillent les étapes “importantes” de l’apprentissage…
société de merde!!!
consomme et tais-toi!!!
et si tu consommes pas, la crise et la récession te guette!
comment pensez vous envisageable de changer ou inverser cela!
je crois qu’on est malheureusement un certains nombre, d’une quarantaine à cinquantaine d’années voir après, pas trop ringard et qui avons observé et subit la mutation de la société et qui la prenons en pleine face!!! 
allez dire aux ados :lol: et jeunes adultes que c’est pas la consommation qui enrichi l’humain, les pauvres , ils ne connaissent que ce modèle et nous, les vieux on doit le subir, alors que nos enfants le vivent naturellement, puisque c’est leur référence!
quand je vais voler dés jours, que je fais des bornes en traversant des villages , ou l’on distingue encore des vestiges d’anciennes enseignes, voire des commerces et autres point de rassemblement qui donnaient aux villages leurs attraits 
j’imagine que les gus à l’époque , mais c’est encore dans mes souvenirs, donc pas si vieux, les gus, ils bossaient pour nourrir leurs famille, le pompiste, il faisait le plein et vendait de l’essence pour bouffer, l’épicier aussi…!
aujourd’hui, c’est pour BP, ELF… et shopi, carrefour que les gus se crèvent, histoire que les actionnaires se gavent un peu plus!!
monde de merde!
j’suis de moins en moins à l’aise dans cette société!
heureusement qu’on peux encore s’envoyer en l’air,sans qu’on nous taxe les molécules!!
5€ le thermiques , 10 € l’heure de dynamique!!
business, quand tu nous tiens! :bang:
La notion d’autonomie, c’est quand même très relatif. On peut être rapidement autonome décollage/posé sur site connu et en conditions calmes. Reste à être sûr que les conditions calmes sont réellement là, donc quelques compétences en météo/aérologie. On peut aussi se fier à l’analyse d’autres pilotes (du genre, les écoles font décoller leurs stagiaires donc ça doit le faire) mais on sort un peu du cadre de l’autonomie.
Après, y’a une autonomie “élargie”, qui permet d’aller voler sur site inconnu, et d’évaluer les conditions qui vont permettre ou non de décoller. Cette autonomie est à remettre en cause tout au long de sa carrière de pilote.
Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment la crédibilité pour venir causer par ici…
Mais l’autonomie en parapente, elle vient au bout de deux demi journées de gonflage et d’une paire de vols guidés à la radio (tout au plus 4-5 pour les moins dégourdis).
Voui, ça suffit largement à mon sens pour être “autonome”, à savoir n’avoir besoin de personne pour décoller (pas bien, mais la plupart du temps ce n’est pas grave), pour voler (honnêtement, deux ficelles à tirer et se pencher un peu à droite à gauche, c’est pas sorcier) et pour atterrir (un parapente est suffisamment stable pour arriver assez doucement par terre).
De la provoc’ ? du troll ?
Ouaip, j’avoue. Mais j’occupe mes heures comme je peux.
Cependant, parler d’autonomie en parapente me laisse rêveur.
Le loisir est tellement accessible, qu’on a pas vraiment besoin d’aide pour pratiquer. Quand je compare aux heures que j’ai pu passer avant de maitriser le patinage d’embrayage, à gérer toutes les pédales, les leviers, les cadrans et autres boutons en voiture, je me dis que le parapente est simple… …trop simple peut-être.
Vu de ma fenêtre, un parapente, ça vole avec un peu de technique (finalement, très peu) et énormément de feeling et de ressenti.
C’est pour ça que l’on vole moins bien lorsque l’on n’est pas en forme. C’est pour ça qu’objectivement certains djeunz’ d’à peine 40 vols pilotent comme des dieux sans rien comprendre à la mécavol et tous ces trucs bizarres qu’on raconte à propos d’aérologie. De l’autre côté du spectre, on trouve aussi de fameux pilotes “expérimentés” qui se mettent une cartouche (p’tet un peu qu’ils se forcent à voler pour en remontrer aux susdits djneunz léseurs de majesté).
J’aime pas parler d’autonomie, car pour moi ça ne prend pas de sens. Mon vécu me l’a montré,
A la fin de mon stage init, avec moins d’une dizaine de vols, je décollais propre et je savais construire un plan de vol simple et une approche pour voler dans les conditions cool sur les sites que je connaissais.
Mais j’ai écouté la grosse voix de tous les camarades volants, j’ai écouté la petite voix de la raison, j’ai écouté la cacophonie bien pensante des internautes. Et je me suis dit, “ce n’est pas raisonnable de se lancer tout seul”, je vais faire un autre stage.
Oh malheur! Je suis tombé sur une équipe pédagogique qui m’a proprement sapé toute confiance en moi. A la fin du stage avec une douzaine de vols de plus sur mon carnet, à savoir jouer de l’accélérateur, à avoir tâté du thermique, j’avais paumé toute confiance en moi.
Je ne me sentais plus du tout de voler seul en conditions calmes sur site connu.
Alors j’ai fait un troisième stage. C’était encore pire. Sauf que j’avais épuisé mes réserves financières à investir dans du matériel.
Alors du coup, j’ai volé tout seul. J’ai fait partie de ses inconscients qui récitent une leçon par coeur sans réfléchir pour décoller. Ca m’a valu un arbre.
C’était con ? ouaip !
Suicidaire ? pas vraiment vu que je volais dans des conditions calmissimes et qu’un instinct de conservation surdéveloppé m’empêchait d’additionner les inconnues…
Puis j’ai fini par retrouver un peu de cette confiance en moi et à redevenir zen sur un déco. Il m’aura fallu entre 40 et 60 ploufs quand même.
Rétrospectivement, je pense c’était du temps perdu (par rapport au niveau du stage init).
200 vols plus tard, j’ai bien sûr appris à gérer une fermeture, à temporiser une abattée puissante, à contrer une autorot’, à descendre à -15m/s.
Au final, j’étais autonome mais ça ne m’a jamais aidé à ne plus avoir peur, ni à prendre plaisir à voler.
Avec cette tranche peu glorieuse de l’histoire de ma vie, je ne veux pas me faire l’avocat d’une formule ou passé 3 jours de formation, on peut se prétendre “autonome”, ni que les stages ne servent à rien. Ce que j’essaie de souligner que l’autonomie elle vient surtout dans la tête.
Et ça, c’est un putain de défaut. Je suspecte que c’est la cause majeure d’accidentologie du parapente.
Dans beaucoup d’autres activités, le background technique est beaucoup plus long et difficile à acquérir. Sans ce background, on ne peut tout simplement pas pratiquer.
Mais par contre une fois intégré, l’acquis reste comme un matelas objectif de sécurité et garantit un niveau minimal.
Pour résumer mon avis parce que je sens que je m’embrouille les touches du clavier, j’ai l’impression qu’en parapente c’est la confiance en soi qui permet d’acquérir et de maitriser la technique, alors que ce serait nettement moins risqué si c’était la technique qui donnait la confiance en soi.
(NB: ça ferait p’tet moins d’abandons “à la thibaud”, pi ça permettrait aux écoles de parapente de vivre un peux mieux sans sacrifier à la mode du promène-couillons à prix d’or)
Ce que tu décris arrive à beaucoup de parapentistes.
On débute (peu importe dans quel cadre), on n’est pas trop sous-doué, on décolle et on pose facilement et à peu près bien en air calme, on trouve ça génial de voler, on est juste bien, on vole comme dans un rêve.
Ça dure ce que ça dure, parfois juste quelques vols, parfois des années.
Puis il se produit quelque chose.
C’est parfois un évènement identifiable et des fois c’est rien. Il n’est rien arrivé mais c’est advenu…
Et là on s’éveille et on a peur.
Là, on va se trouver face à soi et à ses désirs, car le cheminement pour accepter la réalité du vol va être long.
C’est pour ça que je pense qu’il vaut mieux avoir peur lors de ses premiers vols. Le plaisir contrebalance cette peur et on se rend vite compte que sa peur est un peu irrationnelle et qu’avec une bonne progression, tout va bien se passer.
Peur de rien et confiance en soi dès le départ au contraire s’écroulent car ils ne sont bâtis sur rien. Et on a besoin de bâtir la confiance en soi sur le bagage technique.
Maintenant il va falloir l’acquérir en assumant sa peur.
Ce sera long et difficile, faudra aimer le vol pour ne pas abandonner.
Je ne suis pas du tout d’accord avec Thibaud (les instructeurs, corrigez moi si je me trompe) mais il me semble que n’importe qui voulant commencer le parapente se dira “c’est facile, il suffit de tirer sur la ficelle du coté ou on veut aller” (de même en ski il suffit de glisser en bas, en tennis il suffit de taper dans la balle, etc.), et il est aussi normal après quelques ploufs où cela se passe bien de se croire autonome.
Mais je pense que c’est une illusion, une “sur-confiance” et c’est peut-être bien que tes stages suivants aient sappés ta confiance, parce-qu’elle t’aurait peut-être mené à un accident bien plus grave que l’arbre…
Salut,
Les 3-4 derniers messages en particulier (et d’autres dans le thread) illustre bien ma pensée.
Je pense qu’il faut vraiment faire un gros distinguo entre faire du parapente quand il y a des conditions thermiques (peu importe lesquelles), et faire du parapente en air calme sans aucun thermiques.
J’ai fais mon stage d’init fin octobre debut novembre de l’année dernière et étant pas manchot, j’ai effectivement rapidement su être autonome sur mon dernier grand vol (le 6ème) que j’avais répété déjà 2 fois. J’ai su décoller sans assistance, suivre mon plan de vol (perte d’altitude en S), et faire ma finale, et mon attéro sans assistance.
J’étais content de moi et je me suis dis que si j’avais eu à refaire ce vol seul j’aurai pu, non sans appréhension en effet.
J’ai repris pour un stage “perf”, ce mois-ci, et la j’ai pris une grande baffe. Décoller à 18h du soir, alors que la masse d’air est encore très thermique ca change complètement la donne.
A part le déco et mon posé qui était finalement réalisé en autonomie, le reste du vol a été assisté tout le temps !!
Moi qui m’attendais en effet à répeter le vol que j’avais fais quelques mois auparavant, j’ai été bien surpris en prenant 300m de gain au déco et en me retrouvant dans une situation complètement différente. Avec parfois des moments ou je me suis fait brasser.
J’étais nettement moins à l’aise, la peur était plus présente car les mouvements de l’aile très différent de ce que j’avais connu jusqu’alors. J’ai passé le vol à me dire “ca bouge pas mal, quelle est la limite du domaine de vol ? est-ce que je risque une fermeture ?” Evidemment non, les moniteurs nous aurait pas fait voler si les conditions risquait d’entrainer un incident de vol.
Bref, cela illustre bien le fait que l’autonomie dépend énormément du moment ou l’on fait le vol et des conditions de l’air.
Pour faire un parallèle avec la bagnole, c’est un peu comme la différence entre rouler seul sur une départementale toute droite, et rouler dans Paris… Pour être à l’aise sur la départemental 5-6h de conduite doivent suffire. Pour être à l’aise dans Paris, faut 10 ans de permis…
Il est vrai que le parapente change les repères par rapport au pas mal d’activités. En ski, c’est la capacité technique qui nous permet de voir si l’on va se mettre dans une pente difficile. La sanction pour un débutant qui se retrouve dans une pente raide ou une neige difficile est immédiate.
En VTT, le manque de technique ferra qu’on passera 90% des obstacles à pied.
En parapente, le fait de se mettre en l’air ou pas est conditionné par rien, à partir du moment ou on sais décoller. Le problème, c’est que c’est du ON/OFF. Les hostilités commencent par la mise en mouvement de l’aile au déco, et s’arretent quand on sors de la sellette. Pas de possibilité de freiner ou de s’arrêter pour reprendre son souffle ou ses esprits… ou même faire demi tour !
Les écoles savent très bien comment garder une élève en stage perf 2, 3, stage cross… Tu les fais simplement voler dans des conditions un peu plus dures à chaque vol ou à chaque stage. A chaque fois l’élève prend une claque, le mono lui dis qu’il est pas autonome et qu’un stage de plus serait profitable.
Dans l’absolue, savoir gérer de l’air turbulent permet à fortiori de gérer en air calme. Seulement, il faut bien voir ce qu’on recherche dans cette activité. Est-ce que voler en air turbulent est une fin en soi pour tout le monde ? Au même titre que est-ce que faire de la pente raide à ski ou du VTT en montagne est une fin en soi ? Ne peut-on pas prendre du plaisir en voler en montagne en automne, ou faire du vol sur site au soleil couchant quand la masse d’air se calme ?
[quote](de même en ski il suffit de glisser en bas, en tennis il suffit de taper dans la balle, etc.)
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Pas d’accord, l’apprentissage du geste technique est autrement plus long dans le ski, le tennis, le VTT que l’apprentissage du parapente. Je parle bien entendu du parapente de base, sans parler des manœuvres très techniques d’accro ou autre). Prenons tout simplement en exemple le niveau de technicité d’un parapentiste après quelques heures d’école comparé à un skieur après quelques heures d’école de ski…
[quote]En parapente, le fait de se mettre en l’air ou pas est conditionné par rien, à partir du moment ou on sais décoller. Le problème, c’est que c’est du ON/OFF.
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Tu as bien raison mais en fait quand tu te retrouves en l’air, tu es dans le même cas qu’en VTT devant un obstacle trop difficile pour ton niveau technique et tu ne peux pas freiner, descendre du vélo et passer à pied: tu dois y aller.
Pour cette raison àmha même pour voler dans des conditions très calmes il faut un minimum de bagage: d’une part théorique pour savoir que c’est des conditions calmes et qu’on ne se fout pas dans la m. et d’autre part pratique pour savoir survivre à un minimum de m.
Je trouve très bien que les écoles fassent voler dans des conditions un peu plus chaudes à chaque stage: ce n’est pas pour garder les élèves plus longtemps et se faire un max de pognon (ouh les vilains!!!) mais plutôt pour que les élèves n’aient pas de sur-confiance et n’aillent pas se foutre en l’air.
tout cela serait simplifié àmha avec un brevet qui oblige à avoir lesdits bagages théorique et pratique…
[quote]Pas d’accord, l’apprentissage du geste technique est autrement plus long dans le ski, le tennis, le VTT que l’apprentissage du parapente. Je parle bien entendu du parapente de base, sans parler des manœuvres très techniques d’accro ou autre). Prenons tout simplement en exemple le niveau de technicité d’un parapentiste après quelques heures d’école comparé à un skieur après quelques heures d’école de ski…
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Pas d’accord non plus:
le parapente n’est pas juste tirer sur des ficelles et acquérir un bon pilotage (ne serait-ce que déco, vol attéro) prend quand même àmha au moins une cinquantaine de vols.
En ski par exemple (expérience faite, je suis prof de ski), ça prend 3 heures de cours à tout casser pour savoir monter un babylift et redescendre vaguement en chasse neige. Donc à peu près pareil que pour savoir vaguement décoler, voler droit et poser
Finalement je maintiens: la difficulté du parapente est que notre terrain de jeu est invisible, il faut donc un plus long apprentissage que dans d’autres disciplines pour savoir si l’on peut ou non faire un vol.
Ma petite pierre à l’édifice…
Je me suis senti autonome le jours ou de plus anciens que moi m’ont demandé des conseils et on commencé à me coller aux basques quant j’annonçais en radio “je sort”… voilà le moment ou je me suis senti autonome… c’est un ressenti, pas une vérité…
gros flood, pardon d’avance, mais je voulais souligner que si la consommation n’enrichit pas l’humain, elle peut y contribuer 
le parapente est un pur produit de la consommation, au même titre que la télé, la playstation ou que l’Iphone
et pourtant, ca permet de rêver, de trouver du bonheur, et donc d’une certaine manière de nous enrichir 
après, c’est sur, la conso en elle-même ne suffit pas à faire de nous des hommes “riches”, notre vie ne doit pas se résumer à ca…
Cela dit, Martial, au cas ou tu subis le parapente, j’ai besoin d’une serpillère pour récurer mon 20m² avant l’état des lieux du mois prochain, ta bouse pourrait faire office. je fermerai les yeux sur la porosité!

c’est bien ce que je disais , des p’tits cons, tous, surtout lolive

[quote]Ma petite pierre à l’édifice…
Je me suis senti autonome le jours ou de plus anciens que moi m’ont demandé des conseils et on commencé à me coller aux basques quant j’annonçais en radio “je sort”… voilà le moment ou je me suis senti autonome… c’est un ressenti, pas une vérité…
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moi c’est quand j’ai reçu ton superbe vario GPS!!! 
comment vas tu vieux bandit 
on fait aller… pas de vols avant fin septembre après opération et rééduc… bref saison de cross 2010 raté… 
Profite bien de ce merveilleux engin… en cross de thermique bleu la fonction de cartographie de thermique te vaudra un paquet de bornes 
Ah bon ? Concrêtement, mis à part un gigotage correctement coordonné dans la sellette il y a quoi d’autre ? 
Plus sérieusement, moi je regrette qu’en France on aie des trucs qui s’appelle Brevet Initial - Brevet - Brevet confirmé qui ne soient que des vastes fumisteries (j’sens que je vais avoir tous les monit’ francophones chantduvariotiens qui vont me tomber dessus).
Alors que quand on regarde le petit carnet ou sont tamponnés lesdits brevets, on trouve un découpage en modules qui prennent du sens.
Ah, si on utilisait le “Brevet Initial” pour attester vraiment d’un niveau pour voler seul en conditions calmes sur site connu. Si on ne délivrait le brevet qu’à des pratiquants sachant gérer une fermeture, cadencer correctement des wings, capable d’effectuer une vraie analyse d’un site et des conditions observables du jour. Si le brevet confirmé n’était réservé qu’au pilotes sachant gérer les sorties du domaine de vol…
Je rêve d’un stage “obligatoire” (après les monit’ je vais me faire lyncher par les libéristes de la fumette maintenant) pour valider chacun desdits brevets avec notamment des biplaces de contrôle.
Bon ce serait toujours pas la panacée, le parapente resterait toujours un engin trop simple et trop tolérant à mon goût mais j’pense qu’il y aurait du mieux dans le niveau des pilotes.
Pfff conduire un avion aussi c’est super simple: il suffit d’appuyer sur des boutons!
Appart ça ton monde parfait (pour les brevets et modules et je sais pas quoi) il est juste de l’autre côté de la frontière: la Suisse :twisted: :taupe:
[quote]Tu as bien raison mais en fait quand tu te retrouves en l’air, tu es dans le même cas qu’en VTT devant un obstacle trop difficile pour ton niveau technique et tu ne peux pas freiner, descendre du vélo et passer à pied: tu dois y aller.
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A la différence entre le fait que le passage ou obstacle difficile, tu le vois directement et que donc tu peux facilement t’arrêter et passer à pied.
La masse d’air ne se voit pas, au mieux on peux sentir du vent au déco. On croit que c’est bon, l’air est calme, mais devant ca bastonne… Impossible de le voir, c’est juste l’experience et la connaissance de l’aérologie qui permet de le savoir !
C’est pour moi fondamentalement différent d’un sport ou la difficulté est palpable directement.
Quand à un brevet obligatoire, pourquoi pas, mais faut que ce soit cohérent. Se poser à St Hilaire ou à l’attéro d’uriage, c’est pas la même chose ! Faire ses grands vols en novembre ou en juin, c’est pas la même chose. Bref, difficile d’harmoniser la formation quand même…
p’tin les gars vous regardez jamais en l’air?? quand on débute ou que l’on est peu expérimenté on regarde les mecs en l’air avant de voler!
le mecs qui a une aile compet et qui se fait tarter c’est sur vaut mieux pas y aller, les mecs en dhv 1:2 qui bouge pas qui a l’air a l’aise(plusieurs si possible) ca donne des infos!
regarder les oiseaux, voir ses les balises augmentent ou faiblissent, calculer la différence entre vent moyen et le maxi(en gro ca donne un idée des thermos en l’air!) bref avant de se jetter comme des cons y a un tas de choses a regarder et écouter.
comme quoi il y a peu d’aléas, meme en parapente, si tu es ok niveau météo(de base, regarder les prévis), regarder en l’air, écouter la radio(si tout le monde dis: putin c’est chaud, ou j’avance pas!) avec recul biensur. si les mecs posent assez vite alors que ca tiens.