On est d’accord. Mais ton discours ici est fort différent du précédent. Et beaucoup plus facile à entendre.
Globalement il faut connaître les règles et faire au mieux pour préserver la discipline.
Mieux : les jours de neige tu devrais mettre un ptit coup de dameuse histoire d’entretenir la confusion et dés qu’un blaireau tombe dans le piège tu viens lui écraser sa caisse en posant une roue de ton monster truck sur le capot. Après tu sors fièrement de ton gros engin, tu le regardes dans les yeux et d’un ton menaçant tu lui sors ‘dégage pov con’ ici c’est Mon terrain. Tu auras toute la compassion du forum de ton côté.
4 pages de messages et on ne sait pas du tout si tu as posé sur son terrain vu qu’il te reproche de voler et non de poser !
Tu as les coordonnés Google du point ou tu as posé ?
Sinon un point qui m’amuse :
La neige est-elle en infraction quant elle pose sur un terrain ? :mdr:
Si on pose sur la neige, on ne pose pas sur un terrain…la neige appartient à qui ?
Je me demande si parmi toutes les réponses bienpensantes affirmant le bon droit de ce pauvre paysan harcelé par les parapentistes, il y en a beaucoup qui connaissent exactement l’atterro en question à fortiori en hiver. Si c’est celui auquel je pense et que j’a utilisé plusieurs fois, il est entre un parking et des pistes de fond, traversé continuellement par les piétons et les enfants qui font de la luge. Il est recouvert de neige même en ces temps de disette et se poser dessus à ski n’occasionne évidemment absolument aucun dégât. Inutile de dire qu’en hiver les skieurs/parapentistes ne sont pas légion et à la louche on doit avoir un parapentiste qui se pose pour 100 piétons et 100 lugeurs et absolument aucun panneau d’interdiction, aucune clôture (en tout cas la dernière fois que j’y suis allé).
Autant si un gars vient discuter et argumenter et expliquer en quoi c’est interdit de poser et de parcourir 10 m à ski sur un terrain alors qu’il est ravagé dans tous les sens par des traces de pas, on peut accepter, autant la seule réponse à un gars qui vient rouler sciemment sur une aile, posée sur la route de surcroît donc hors du terrain susmentionné, c’est un coup de ski dans le pare-brise pour lui apprendre à vivre. Si on est pacifique et qu’on a réussi à garder son calme face à une telle agression, on peut préférer une photo de la voiture sur le parapente avec la plaque d’immatriculation, à minima, même si l’intention délibérée ne peut être prouvée, en terme de responsabilité civile et d’obligation à dédomager, ça ne fait guère de doute.
sauf que dans le cas de l’histoire de l’aérostier plus haut : “Après un rappel à la loi, le procureur de la République de Lons-le-Saunier a décidé de classer sans suite cette affaire.”
C’est pas clair du tout dans l’article, mais je crois que c’est la plainte des touristes (passagers de la mongolfière) pour violences et menaces, qui a été classée sans suite, et non celle de l’aérostier pour le vol de son ballon (qu’il a été contraint de laisser sur place pour calmer l’affaire, et n’a pas retrouvé de suite quand il est venu le reprendre)?
Pas clair que l’agriculteur ait porté plainte pour quoi que ce soit.
Concernant la présente histoire il faudrait quelques précisions, la localisation exacte de l’atterro, et celle de la route où la voiture a roulé sur l’aile. En principe un conducteur doit rester maître en toute circonstance de son véhicule et s’il endommage même sans intention délibérée, avec son véhicule en mouvement un bien immobile il est fautif. Bon après, le paysan en question peut raconter que le parapente lui est tombé dessus en cours d’atterrissage, sans témoin et en cas de parole contre parole, ça se termine sans suite.
Pour ce cas, je suis sur le principe d’accord, sauf pour la partie risquant fortement de provoquer une escalade de violence.
Après pour ce qui est du droit de vouloir virer qui que ce soit de chez soi, là aussi les recours acceptables ne peuvent être que celui de signifier son droit ou de faire intervenir le forces de l’ordre, mais aucunement de rouler délibérément sur quelque équipement que ce soit (parapente, luge ou skis).
Ce n’est pas un champ cultivé à proprement parler pour passer à côté par toutes les saisons. Le gars qui m’a écrasé la voile n’est certainement pas un propriétaire mais un vieux rageux comme ce Mr de Monti à la Palmyre qui m’a déjà causé du tort! Le gars fait chier les gens comme il va acheter sa baguette tous les mardis. Pour les coordonnées du point d’atterissage: 45°55’21.0"N 6°28’56.7"E. La route est la route des confins. Il n’y avait pas d’endroit plus adapté pour poser si ce n’est de prendre un peu de marge au cas ou un petit coup de vent fasse dépasser ma voile de 1m50 à peine sur la route.
J’ai écrit ce post non pour recevoir des appuis mais plus pour faire part d’un coup de gueule!
Pour aller un peu plus loin:
Cela fait plus d’un an que je sillonne les alpes en mono et je me rends compte qu’il existe une réelle innimitié à l’égard des volants. Je dois aussi notifier (je ne veux pas polémiquer) parfois certains regards et commentaires chuchotés des parapentistes sur la monosurface quand je vais sur des sites officiels (“moi, je vole pas avec un sac plastique”, “c’est pas safe” “c’est pas ci c’est pas ca”). Je n’ai demandé qu’à ploufer et à kiffer et cet espèce de marasme est tout à fait consternant. Je ne connais pas d’autres disciplines où tout le monde se regarde de la sorte (peut être le surf…).Il apparaît vraiment que “la France est un paradis ou les gens se croient en enfer” pour reprendre un auteur de notre temps.
Ceci ne m’empêchera pas pour autant de continuer à pratiquer le plouf en moyenne/haute montagne parce que c’est kiffant!!!
Et heureusement, certains ne ségrégent pas les parapentiste et les monosurfaceurs et mélangent les genres. C’était notamment le cas lors de la #gofrête ou tout le monde était relax.
Un truc me turlupine… tu vois le gars arriver en voiture et tu n’as pas le tps de retirer ta voile de la route??? je pense pas que le gars devait rouler fort connaissant le secteur. Il t’a tant impressionné le gars de la Yaute?
Pour y avoir vécu quelques années, dans des zones “denses”, c’est plutôt un état d’esprit et une culture qui font que le allemansräten fonctionne. Mes gamins allaient dans les bois dès la crèche pour apprendre ce que c’était, ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas faire dans les espaces naturels, ce qu’on doit et qu’on ne doit pas y faire. Et tu grandis avec ça, que tu sois utilisateur ou propriétaire.
Le mec l’a vu tomber de loin il ne roulait pas vite. j’ai attendu que toute l’aile soit au sol pour maîtriser son déplacement et assurer une visibilité au conducteur.
J’étais certain qu’il allait s’arrêter ca me semblait plus qu’évident.
Il s’est déporté sur l’autre côté de la route et a écrasé ma voile au ralenti.
@Matteo: merci pour la précision, c’est effectivement exactement le champ auquel je pensais et que j’ai utilisé plusieurs fois en hiver.
Alors à tous ceux qui parlent de respect de la propriété privée, d’habitants qui n’en peuvent plus des incivilités des parapentistes, qui viennent avec leurs grandes théories sur l’obligation de demander l’autorisation des propriétaires, on est dans un endroit hyper touristique où comme je l’ai mentionné tous les terrains sont parcourus dans tous les sens chaque jour de congé en hiver par des centaines voire des milliers de randonneurs, de raquetteurs, de lugeurs, de skirandonneurs, de skieurs de fond. Il n’est même pas imaginable que l’accès à ce terrain puisse être interdit. La seule chose qui pourrait éventuellement être envisageable, ce serait une interdiction spécifique de se poser aux Confins pour raison de sécurité compte tenu de la fréquentation, mais jamais entendu parler et si tel était le cas en aucune façon ce ne serait à un privé de faire respecter cette interdiction. On est bien dans le cas d’un pur mauvais coucheur absolument pas dans son droit que rien ne peut excuser.
Dommage qu’il n’ait pas été possible de prendre des photos et d’avoir des témoins parce que tu aurais sans aucun doute pu te faire rembourser la réparation de ton aile et fort probablement pouvoir porter plainte contre ce type.
Le mauvais coucheur est peut-être un local qui en a peut être ras le bol de voir débouler dans “son” environnement des hordes de touristes qui viennent consommer “sa” montagne, en y oubliant parfois leurs déchets, en se garant parfois n’importe où, en roulant sans équipement adapté, etc. C’est tombé sur Matteo, c’est dommage … mais ça fait deux fois Matteo Tu cumules ! Pour être sûr que tu ne sois pas un chat noir, va voler chez Piment, et racontes nous comment tu auras été accueilli
Dans ce genre de cas, le mieux et le plus moral est que ce soit le responsable qui paie. Et si on arrive à démontrer l’acte intentionnel, son assurance multirisque habitation (à supposer que ce genre d’arriéré en ait une) ne paiera pas et c’est lui qui devra payer.