pour ce qui est de “l’ascenseur social”, ma fille a 10 ans, je me pose beaucoup de questions sur le financement éventuel de ses futures études, il me reste 7 ans pour préparer ça, avec un crédit qui me bouffe la moitié du salaire, les charges mensuelles (bouffe, assurances…je détaille pas, tout le monde connaît le truc), sur un seul salaire, il reste rien à la fin du mois sans faire d’écarts, du coup, je me dit que c’est pas gagné d’avance si elle décide de faire des études loin de la maison (appart’, transport…), et en partant du principe, pas gagné d’avance, que les frais de scolarité resteront dans la limite du raisonnable d’ici là. A noter que je ne fais pas partie des gens dans la merde, j’ai la chance d’avoir un boulot stable et assez bien payé.
Pour prendre cet ascenseur , il y a un paquet de mômes qui sont obligés de taffer à coté quitte à ne pas suivre convenablement, voire dans les pires des cas de faire des passes pour se le payer, ça fait cher la montée, non?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_étudiante#France
Donc non, l’ascenseur social n’est pas aussi simple qu’un clic sur le bouton de l’étage souhaité.
Pour étayer le propos sur l’injustice à la base, voici une étude de l’observatoire des inégalités, de cette année, qui nous apprend ou rappelle ceci:
Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs, seulement un sur dix a des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat.
http://www.inegalites.fr/Les-milieux-populaires-largement-sous-representes-dans-l-enseignement-superieur