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:mrgreen:
le libéralisme
J’avais raté ça. Tu n’as pas compris ce que je voulais dire. Évidemment que tout le monde est capable de faire son propre purin d’orties. Mais certains n’ont pas forcément envie de le faire eux-même. Ils ont déjà un boulot prenant, un hobby prenant et une vie de famille prenante. Ils seraient très contents de simplement acheter un bidon à Jardi-marché ou Brico-jardin.
Jusqu’à très récemment c’était interdit de produire ces substances pour les revendre.
Depuis peu, c’est toléré, mais ça reste interdit de dire à quoi ça sert, sous des prétextes creux de protection du consommateur. Tu peux écrire “extrait fermenté d’orties” sur le bidon avant de le mettre en rayon, mais tu n’as pas le droit de rajouter en sous-titre “engrais biologique d’origine végétale”, ni “répulsif à pucerons”.
Du coup, imagine Madame Michu qui se balade dans les rayons de Brico-jardi-marché, et elle cherche un produit contre les pucerons et un engrais. Elle préfèrerait évidemment un produit naturel, mais elle n’en trouve pas. Il n’y a que des bidons blancs bizarres d’ “extrait fermenté d’orties” qui ne précisent pas à quoi ça sert. Du coup elle se rabat sur la boîte colorée de marque Bayer où c’est écrit clairement traitement “anti-puceron”, parceque Bayer n’a aucune difficulté financière à faire tous les tests réglementaires obligatoires pour prouver l’efficacité de son poison.
Vous commencez à voir comment la “protection du consommateur” favorise les gros poissons ? Vous commencez à comprendre que M. Bayer n’a pas du tout du tout envie de libéralisme, maintenant qu’il est le plus gros producteur sur son marché ?
Ben non on commence pas, on le voit depuis longtemps. On dit pareil mais on j’interprète pas les choses de la même façon. Nous ce qu’on observe c’est que la toute puissance mondiale de boites comme bayer n’a été possible que grâce à l’imposition du liberalisme au monde entier.
Tu veux niquer ce système ? Oublie le fric et reviens à des échanges plus humains : c’est non imposable.
Comme le particulier ne trouve pas facilement de client c’est monsieur UBER qui gagne de l’argent sur le dos de conducteurs mal rémunérés sans couverture sociale. Un joli pas en arrière dans le droit du travail ! Aucune protection ni contrôle pour l’utilisateur contre les abus tarifaires.
[quote]- pouvoir mettre son appartement en location, sous-location… n’importe quand, n’importe où, à n’importe quel prix (contrairement à la situation actuel où les municipalités peuvent interdire ça, pour favoriser les hôtels et les promoteurs immobiliers)
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Idem c’est Airbnb qui tire les marrons du feux sur des locations faites au black. Les municipalités ne touchent pas les taxes de séjour et le poids de la fiscalité locale retombe sur les habitants. Chez nous, c’est plus de la moitié du parc locatif qui travaille au black et crois moi que ce ne sont pas des prolétaires qui investissent dans des chalets à 800 000 € !
[quote]- pouvoir produire et vendre des purins de plante en écrivant ce que tu veux sur l’étiquette du moment que tu ne ment pas sur la composition (google “guerre de l’ortie” si vous ne voyez pas la référence)
- pouvoir acheter la production alimentaire des voisins (fruits, œufs, viande, légumes…) sans que ces derniers ne doivent passer par des formalités kafkaïennes ni acheter du matériel homologué hors de prix
Je veux bien qu’on m’explique en quoi cette situation favoriserait l’enrichissement personnel de Bernard Arnault au détriment des prolétaires.
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Qui sont les malins qui ont les connaissances, les multiples conseillers et le pouvoir d’investissement pour profiter des opportunités ouvertes par une déréglementation ? 
Je ne peux plus lire PIRK, ce n’est pas possible d’être aveugle à ce point-là, ce n’est pas possible de montrer le fond de sa culotte avec autant de naïveté, ou de cynisme, voire même d’indécence intellectuelle.
Il ne me contre pas en réfutant mon argumentation appuyée sur l’Histoire et la mise en relation des crises terribles du monde avec ce qu’il est convenu d’appeler, chez ceux qui y comprennent quelque chose, l’impérialisme américain.
Il balaye tout ça d’un revers méprisant d’une main hautaine, comme si je venais pisser sur ses plates-bandes, mais le mépris de gens de ce calibre m’honore, tant qu’ils n’ont pas tourné vers moi les flingues de leurs mercenaires.
La démagogie mensongère d’un PIRK ne pourrait être efficace - à la rigueur - que s’il y avait dedans des éléments de vérité, à condition de la vomir à des gens incultes et ignorants, et ce n’est pas la généralité ici.
Je préférerai toujours la vertu, l’honnêteté, la droiture et le désintéressement de Che Guevara à la pourriture, la vénalité, le vice et la cupidité d’un Trump. L’un rêvait de libérer l’Amérique Latine de l’oppression des dictatures au service des multinationales US, l’autre rêve de mettre le monde à sa botte pour lui piquer ses richesses.
L’un, au visage d’archange, dut se battre pour survivre, jusqu’à la dernière balle qui mit fin à son rêve romantique, l’autre au visage de monstre pourri est capable de mettre le monde à feu et à sang pour ses seuls intérêts à lui et à la clique de ploutocrates qui s’en servent et qu’il sert.
L’un est entré vivant dans l’Histoire et est devenu une icône pour ceux qui voudraient un monde juste, propre et fraternel, l’autre finira dans la poubelle de l’Histoire (pour reprendre une expression sinistre de l’ancienne propagande chinoise) en affirmant haut et fort, au prix d’un mensonge permanent et grossier, qu’il n’y a pas d’autre voie que la manière US.
L’Amérique ne pesait rien avant la Grande Guerre, il fallait changer ça et ils nous envoyèrent du monde et du matériel à partir de 1917, ce qui nous sauva lors de l’offensive de Ludendorff en mars 1918, avec le renfort des divisions retirées du front de l’Est suite à la paix de Brest-Litovsk.
L’imbécillité chronique des Américains n’était pas encore connue, elle n’avait pas encore ravagé le monde, il fallait changer ça en mettant l’Europe sous la domination US et Wilson poussa tant ses pions que cela aboutit à l’ignoble traité de Versailles, à une crise économique effroyable dans l’Allemagne déjà ruinée et dont les armées n’avaient pas été vaincues sur le plan militaire.
On connaît la suite.
Si les Japonais n’avaient pas attaqué à Pearl Harbor en décembre 41, les Américains seraient quand même entrés dans le conflit pour ne pas laisser les Russes prendre le contrôle de toute l’Europe et la staliniser. Les Japonais fournirent le prétexte qui manquait à Roosevelt.
Les Américains lambda n’en avaient rien à foutre de l’Europe, mais les financiers s’y intéressaient, c’était un vaste marché pour leurs produits et un marché encore plus vaste pour leurs idées.
Aux 18e et 19e siècles, les Anglais et les Français développèrent de vastes empires coloniaux, à grand renfort de soldatesque. Les Anglais dominant les mers chassèrent les Français de leurs positions de l’Inde et surtout du Canada, toujours par des opérations militaires, et quand les populations rouscaillaient contre cette pesante exploitation ils leur envoyaient des troupes qui massacraient allègrement les insurgés.
L’impérialisme anglais se déployait à coups de canons.
L’impérialisme français s’avéra moins brutal et moins criminel, non par philanthropie mais parce que transporter des troupes par mer était très risqué à cause de l’état permanent de guerre avec les Anglais. On se rappelle l’échec de la mission Marchand qui buta à Fachoda sur les troupes de Kitchener.
Quand Napoléon - ce salaud - rétablit l’esclavage aux Antilles (il avait été aboli par la Convention), Haïti se souleva, sous la conduite de Toussaint Louverture. Napoléon demanda un laissez-passer aux Anglais pour pouvoir y envoyer une flotte et des troupes (40 000 hommes) et les Anglais furent ravis, cela faisait du monde en moins sur le continent et un chancre de plus pour Napoléon. Toussaint Louverture fut capturé et finit ses jours dans une prison des Alpes mais les maladies tropicales décimèrent le corps expéditionnaire, moins de 8000 hommes rentrèrent en France, malades et épuisés.
C’en était fini de l’impérialisme français outre-mer et nos colonisateurs se tournèrent vers l’Algérie et de là vers l’Afrique sub-saharienne.
La jeune Allemagne, à la fin du 19e siècle, voulut aussi se tailler un empire colonial, avec la même brutalité sanguinaire que les Anglais parce que le temps manquait. Il fallut pour ça construire une flotte et les Anglais ne pouvaient pas plus admettre ça en mer du Nord qu’ils n’avait admis les Français en Flandre.
Le choc des impérialismes fut la principale cause de la guerre de 14-18.
L’aventure militaire d’hitler enfonça le clou en démontrant de façon évidente qu’il ne fallait pas faire la guerre pour se tailler un empire, ce que l’Histoire avait déjà bien établi depuis 3000 ans, donc que Hayek avait raison : c’est moins hasardeux, plus subtil et plus juteux d’utiliser l’économie, en s’y prenant bien.
Au sortir de la guerre de Cent-Ans, Louis XI avait parfaitement compris qu’il ne fallait pas se lancer dans des aventures militaires, toujours aléatoires, et il utilisa la diplomatie, la ruse, la désinformation, la manipulation, la roublardise, écrasant le pays sous les impôts pour arriver à ses fins. Il avait très bien éduqué sa fille Anne (de Beaujeu) mais pas eu le temps d’éduquer son fils Charles (VIII) qui se lança dans les stupides aventures d’Italie, Louis XII et François 1er idem… jusqu’à la défaite de Pavie.
Faire l’unité de la France devint plus important que la domination provisoire de provinces lointaines à la manière romaine, c’est à dire en pillant et en se faisant des ennemis.
Les Américains ont parfaitement compris ce que Hayek enseigna à Chicago, relayé par Friedman : l’arme économique, si elle est bien pensée et bien employée, est indolore au début et impossible à enrayer une fois installée.
Mais un dévôt comme PIRK ne comprendra pas ça, et s’il le comprenait il y en a bien d’autres qui sont assez naîfs, pervers ou salauds pour faire semblant de ne pas le comprendre, et bien d’autres qui sont trop cons et désinformés pour pouvoir le comprendre.
L’impérialisme américain, c’est ça, c’est un bain pollué et toxique dans lequel le monde entier est englué. Ce n’est pas ce que martelait la propagande communiste de ma jeunesse, dans sa langue de bois insupportable, c’est beaucoup plus insidieux et trop subtil pour que des primaires puissent se rendre compte de ce qui leur arrive.
Il est maintenant trop tard pour espérer se débarrasser du capitalisme sauvage et brutal qui va avec mais il n’est pas trop tard pour le combattre et s’en défendre pied à pied.
Dans ce combat, les PIRK et Cie ne sont pas des ennemis mais des adversaires aussi redoutables que des espions renommés “agents d’influence”.

On se calme, j’en connais d’autres qui ne reconnaissent pas leurs erreurs (pourtant grossières pour une ex prof de physique!) alors un peu moins de fanfaronnade serait le bienvenu, merci!
http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/parapente-a-130kmh-t54015.0.html;msg683071#msg683071
(Même si sur le fond, pour une des rares fois et j’ai presque honte de le dire, je suis plus d’accord avec Sagarmatha qu’avec Pirk)
et
nos amis du fisc ont déjà pondu cette règle. Certes il existe quelques tolérances (si tu reçois 2 oeufs ou que tu vends un marteau sur leboncoin)…
Connaissez-vous le niveau de ces tolérance pour savoir si vous êtes encore dans les clous ou bien si vous faites déjà de la fraude fiscale à la TVA et aux prestations sociales (dite "travail au noir) et de la fraude fiscal à l’IRPP ?
Je lisais récemment un article au sujet des nouvelles “banques” dématérialisées parfois implantées à l’étranger. On est obligé de dire au fisc les comptes que l’on possède à l’étranger (là aussi il y a quelques tolérances). Combien le savent ? Combien regardent s’ils sont dans la tolérance avant de ne pas déclarer leur compte paypal, N26 … (et combien savent le montant des amendes qu’ils encourent à ignorer ces lois ? - là c’est facile c’est 100% des précédents).
tout ça pour mettre 100 balles dans le bastraing, coté PiRK : il y a beaucoup plein de lois dont énormément sont inconnues du public… souvent ça passe (tant que ça ne rapporte pas assez à l’état).
Le problème c’est que des gens capable de faire le bien dans la durée sans en tirer profit, des abbé Pierre et des Sœur Emmanuelle, il n’y en a pas des masses.
Si on connaît des manières profitables d’améliorer le monde, des choses qu’on peut faire dans la durée et avec plaisir, en nourrissant sa famille au passage, c’est pas très malin de ne pas abandonner sson travail dans le système pour se lancer dans le positif.
L’argent est juste un outil, une mesure d’énergie et de valeur, pas foncièrement mauvais ou bien.
sérieux, tu dois vraiment vivre dans un coin merdique, parce que par chez moi (je parle de là où je suis né, Charente, dans le Var je vis reclus et ça me va bien), des petits vieux qui t’apprennent à aiguiser une faux, un couteau, à tuer une poule…il y en a encore plein, IRL, pas sur FB ou Youtube, et le coup de main ou l’apprentissage, ils le font pour pas un rond, si tant est qu’on soit poli et qu’on les respectent. Je ne vois pas en quoi il faudrait foutre des histoires de pognon dans ces relations, un peu de contact humain suffit.
J’ai tout appris à la campagne, sans jamais débourser un radis (faire les foins, couper du bois, refaire une toiture…)
:shock: tout de suite les grands mots, soeur Emmanuel, le fisc, le black…
Piwaille aurait voulu fair peur à la populasse qu’il ne s’ y serait pris autrement. Mais si, paniquez pas les gars, on va pas vous mettre à l’amende si vous donnez votre vieille machine à laver ou vos pompes nike que vous avez acheté trop grandes… la liste est sans fin.
Vivre dans une région à l’économie ruinée permet de voir que les groupes humains peuvent vivre autrement que par des échanges systématiquement monétisés. C’est trop long, j’ai un pote pizzaiolo qui vient de nous inviter à bouffer une pizz (y risque gros le contrebandier).
Toute attaque personnelle est méprisable, c’est le degré zéro du débat politique.
Les deux principaux vices qui vérolent les sociétés humaines, et ce depuis la Nuit des Temps, sont le fric et le pouvoir.
Le pouvoir procure du fric qui permet d’accroître le pouvoir.
Le fric donne du pouvoir, qui permet de faire du fric.
Il y a aussi la sexualité qui entre parfois en jeu et il y a presque toujours une femme de caractère avec un homme qui a “réussi”.
Avant la prééminence du fric, le pouvoir était lié au foncier et à la religion, ce n’est pas un hasard si le christianisme des temps anciens fustigeait l’argent (donc le commerce) laissant aux Juifs ces activités décrétées viles, lesquels Juifs n’avaient pas le droit d’exercer les professions nobles comme l’artisanat et l’agriculture.
Les pogroms permettaient alors de les trucider pour leur faucher leur fric.
On peut corrompre quelqu’un avec du fric ou avec des honneurs, les hochets ridicules que sont les “décorations” sont faits pour éviter de dépenser du fric en jouant sur la vanité des gens.
Dans toute ma carrière, je n’ai été qu’une seule fois l’objet d’une tentative de corruption et ma réaction fut immédiate : j’ai planté là la personne pour foncer en avertir mon chef d’établissement, histoire de parer toute éventuelle tentative ultérieure de calomnie.
Dans le monde hyper-vérolé de la politique, il n’y a quasiment que des ripoux tant il est difficile de tenir quand on est incorruptible. De Gaulle payait ses communications téléphoniques privées mais autour de lui il n’y eut quasiment que des ripoux. Les gens intègres qui ont eu des responsabilités élevées se comptent sur les doigts de la main : à droite il y eut Edmond Michelet, Robert Boulin et JF Deniau, à gauche il y eut Pierre Mendès-France, Lionel Jospin et Pierre Bérégovoy, ce dernier ayant été poussé au suicide par une campagne de calomnies, comme avant lui Roger Salengro. Son problème, très cornélien, était qu’il ne pouvait pas admettre le détournement par Mitterrand d’une forte somme d’argent venant des Emirats suite à la guerre du Golfe, non pour lui-même mais pour renflouer le parti socialiste malmené et ruiné par l’affaire 'Urba", mais qu’il ne pouvait pas non plus trahir Mitterrand en révélant ce qu’il savait.
J’avais un vieil oncle, le frère de mon grand-père, qui avait été maire adjoint à la Libération, et qui n’avait pas rempilé lors de la mandature suivante. J’avais 15 ans et je l’entends encore me dire : “ce n’est pas beau la politique, personne ne peut rester propre, tu n’imagines pas ce que j’ai pu souffrir”. Et ce n’était qu’à l’échelon municipal d’une banlieue de Paris. Plus on monte, plus c’est pourri.
Tout petit ripou veut être calife à la place du calife, chacun dépassera son niveau d’incompétence et la bureaucratie finit par paralyser complètement le fonctionnement d’un pays ou d’une entreprise. Au niveau plus élevé, les corrupteurs qui tirent les ficelles sont les “groupes de pression” qu’on appelle lobbys. Ces gens-là savent comment manipuler des décideurs, qui ne sont en place que pour un temps limité, lesquels en profitent pour faire fortune, et ce sont les citoyens, amplement cocus, qui payent la note.
L’ennemi du progrès social et du bonheur des peuples est depuis deux siècles le monde de la finance, qu’on appelle la ploutocratie. On a pu jadis passer quelques uns de leurs féaux au “rasoir national”, ailleurs on en a pendu, mais les vrais ennemis du monde, bien au-delà des ennemis de classe que fustigeaient Marx et Lénine, ce ne sont pas les bourgeois enrichis dans l’industrie ou le commerce, ce sont les financiers, ceux qui “gèrent” le fric des autres et se sucrent au passage.
Les dollars du plan Marshall ont servi à mettre en place toute une oligarchie de ploutocrates, et ils circulent toujours, renforcés par les dollars du pétrole, du trafic de drogue et du trafic d’armes.
Il n’y a aucune morale chez ces gens-là, tous d’extrême droite, ils ont toujours financé les dictatures les plus féroces et les plus criminelles parce qu’ils y trouvaient matière à faire du fric.
Et ce sont ces gens-là qui déclenchent les guerres : ils y trouvent leur intérêt à court terme en faisant des affaires avec les belligérants, puis plus tard la paix revenue en exploitant la réorganisation - à leur profit - des pays ruinés par la guerre.
L’Empire romain fonctionnait déjà comme ça, il faisait payer par le monde de l’époque leur gigantesque déficit, à coups de soldatesque. A notre époque, ce sont les Américains qui font la même chose en manipulant le dollar, le monde entier paye leur déficit abyssal… et c’est là la cause de la mauvaise humeur des Chinois, qui en ont marre de payer pour ces exploiteurs / gaspilleurs orgueilleux et stupides.
Mon pauvre PIRK, comme ta réflexion est dérisoire ! Si j’étais chrétienne, je te plaindrais.
(une petite bière pour faire passer la pilule de ma péroraison ?)
C’est marrant, Sagarmantha, je suis à peu près d’accord avec tout ce que tu dis, sauf tes conclusions. Rien ne prouve que le fric est la cause des problèmes. C’est une manifestation du problème. Enlever le fric, sans enlever la hiérarchie, ne résoudra rien. La nature humaine s’exprimera d’autres façons, probablement pires que l’accumulation de richesse.
Avant, c’était les coquillages ou les cailloux.
Je ne sais plus qui (plumocum ?) me disait que j’exagère la difficulté de s’inscrire comme auto-entrepreneur, que c’est jute une inscription sur un site web.
Je me suis déjà inscrit sur le site guichet-entreprises.fr. C’est le site qui remonte en premier quand on tape comment devenir autoentrepreneur sur Google. Et c’est celui qui était également préconisé par des Youtubeurs professionnels.
Déjà c’est pas si simple que ça comme formulaire, mais soit. Si vraiment c’est tout ce que ça prend, tant pis.
Maintenant, une semaine plus tard, je reçois une lettre du Greffe du Tribunal de commerce me réclamant des renseignements supplémentaires : « Veuillez détailler votre activité. Est-ce que vous faites des actes de commerce? ». Sur le formulaire j’avais bien mis « publication de vidéos YouTube, revenus publicitaires ».
J’appelle le numéro du tribunal de commerce, je tombe sur mon interlocuteur qui n’a pas l’air de s’y connaitre. Elle me demande d’attendre, puis reprend le fil en me disant que je me suis inscrit sur le mauvais site :bang:
D’après eux, c’est l’URSAFF. Mais évidemment, aucune aide pour me dire comment mieux remplir le formulaire pour que ça ne soit pas renvoyé à nouveau chez eux la prochaine fois :bang:
Bref, pour moi tout ça c’est l’enfer. Je dois être le seul con qui doit vouloir régulariser son activité YouTube en Isère, parceque le tribunal de commerce me dit que c’est la première fois qu’ils ont le cas. Les autres doivent probablement préférer risquer les 700€ d’amende par mois de TVA intracommunautaire non-déclaré.
C’est qui qui disait déjà qu’on a trop de libéralisme ? C’est qui veut plus de réglementation, parce que soi-disant là c’est trop simple ?
Peut-être aussi qu’il ne faut pas confondre régulation et complexité administrative inutile ?
Effectivement c’est l’enfert ton truc :grat: ça à l’air d’être des sacrés glands par chez toi :clown:
Je ne sais pas où tu es allé t’inscrire : le site (formulaire) pour inscrire une autoentreprise, google me l’a donné en 1ere réponse https://www.portail-autoentrepreneur.fr/devenir-auto-entrepreneur?gclid=Cj0KCQjw6cHoBRDdARIsADiTTzZhOj52dokHYZkAvQSsPzbNZjEF3f_KxlcULFa7gdWZZ-8-S2hloaMaAtgbEALw_wcB
Autoentrepreneur c’est le même statut que microentreprise donc une fiscalité simplifiée et tu es franchisé de TVA jusqu’à un certain chiffre minimum (33000 euros) : https://www.auto-entrepreneur.fr/regime-fiscal/tva/index.html
L’URSSAF n’a rien à voir la dedans, tu vas dépendre de bien pire
Le RSI. Normalement c’est eux qui répartissent tes cotises vers l’urssaf, ton régime retraite etc…
Si le greffe te demande ton secteur d’activité c’est parcequ’il y a une différence de chiffre plafond auquel tu as le droit entre ‘la prestation de service’ et ‘le commerce (achat revente)’.
Mais comment tu contrôles le respect de la régulation sans complexité administrative ? Je pense que les deux sont des manifestations du même problème.
certes … mais (pour moi) cela prouve bien que la régulation ne profite qu’à ceux qui s’accaparent le pouvoir.
Effectivement le statu d’auto entrepreneur (qui en fait est un statut micro social où les déclarations sont simplifiées [à quand c’est plus simple pour tout le monde ?]) est un mode particulier, mais à la base il faut inscrire une entreprise et là, pour faire simple, il y a 3 régimes selon l’activité de ton entreprise
- les artisans sont sous la coupe des chambres des métiers
- les CCI ont capté les activités commerciales
- les URSSAF gèrent ce qui reste (les activités dites “libérales” par exemple - pour faire un clin d’oeil avec le titre)
il y a quelques règles simples (dès que ça a à voir de près ou de loin à l’artisanat, tu dois voir la chambre des métiers) et des limites plus floues
et après, il y a aussi des activités pour lesquels tu vas dépendre d’un organisme ou d’un autre selon la forme juridique (joli casse tête supplémentaire quand tu commences ton activité en tant que personne physique puis que tu évolues vers un exercice en personne morale)