Est ce qu’il existe en version physique achetable ?
Entre l’imprimer chez soi ou l’acheter tout imprimé, je pense que la 2ième solution est plus rentable.
On peut le commander quelque part ?
Amha, ce document est très bien écrit en ce qui concerne les réponses aux questions, mais est dans sa forme actuelle totalement contre-productif par rapport au but recherché du brevet de pilote confirmé.
Le BPC tel que je l’imagine serait conçu pour sanctionner une connaissance poussée mais surtout une compréhension des phénomènes et règlementations qui nous permettent de voler en autonomie de manière à justifier un statut de commandant de bord responsable. Il s’adresserait à des pilotes curieux, qui aimeraient comprendre pourquoi on vole plutôt que d’admettre que c’est “parce que Dieu le veut”.
Le BPC ne serait pas vu par les pratiquants comme une “punition” empêchant certains d’accéder à la qualification biplace et à la compétition, mais un filtre sensé garantir que les personnes qu’on croisera en l’air dans des situations complexes sont au fait de leur situation.
Aujourd’hui, ce document fournit des réponses “crachées” sans aucune explication et favorise le bachotage sans réflexion. Il y a bien une partie “mise à jour des connaissances”, mais celle-ci n’est malheureusement pas connectée aux questions.
En tant qu’aspirant au BPC, j’aurais par exemple aimé trouver dans cet ouvrage une explication détaillée de la raison qui force le front polaire à former des poches génératrices de perturbations, et pourquoi celles-ci se forment toujours au même endroit par rapport au globe terrestre. Ou bien découvrir comment diable un vent de 15km/h est capable d’affecter le déplacement d’un son de cloche voyageant dans l’air à approximativement 1224km/h au point de ne pas entendre cette cloche en étant à 1 000m au vent d’une église, et d’entendre ce même son à plus de 10 000m lorsque je me place sous son vent?
Au lieu de ça, j’apprends violemment que par exemple Pz/P0=[Tz/T0]^5.255 où P0 (1.013) et T0 (288°) sont les standards OACI, en hPa et °K et z un point à une altitude z donnée. Cette formule facile à lire (sic.) est sensée d’après ce recueil m’éclairer sur la construction d’un émagramme. Excusez du peu!
Et encore, j’ai de la chance en choisissant au hasard cette formule: la plupart du temps je n’ai même pas droit aux unités des variables.
Bref, si je ne suis pas opposé à l’idée d’avoir à disposition quelques exemples de questions ouvertes pour se préparer à l’examen, je suis farouchement opposé à ce que la liste complète soit fournie aux postulants car son caractère fini limite par définition le champ de connaissances de celui qui veut le passer facilement.
Je suis encore plus violemment opposé à la diffusion de réponses toutes faites sans aucune explication, car non content de limiter le champ de recherche du postulant, elles annihilent sa capacité de réflexion.
Je ne parle même pas de sa curiosité, un candidat qui bachote n’en a pas, et c’est dramatique dans notre milieu.
A l’adresse des auteurs: si votre but est de fournir de la connaissance aux aspirants au BPC, il reste à fournir un titanesque travail de vulgarisation et de liaison avec les explications. Votre ouvrage n’est malheureusement compréhensible que pour une population d’initiés qui maîtrise déjà le sujet. Il ne s’adresse pas non plus à un expert dans le domaine car il manque cruellement de précision.
Je sais que la critique est dure, mais il n’y a rien de personnel, et j’espère que passé le coup de chaud elle vous aidera à faire quelque chose de bien à partir de cette ébauche qui ma foi contient déjà de bonnes choses. Il faudrait recentrer sur l’essentiel et l’approfondir, surtout pour la partie mécavol et météorologie où beaucoup d’informations, très utiles à la compréhension de l’univers qui nous entoure, vont peut-être un peu trop loin dans l’abstraction par rapport à notre pratique de libéristes.
P.S.: Dans ma région, quand un candidat passe le BPC, l’examinateur donne la copie en deuxième révision au moniteur qui a suivi la progression de l’élève. Si le moniteur estime que les réponses sont disproportionnées par rapport à ce qu’il connaît de l’élève, celui-ci peut suivre une solution personnalisée, mais ne valide pas l’examen. Ce n’est malheureusement possible que parce qu’on a presque que des clubs-écoles, mais ça a le mérite d’aider les élèves à identifier et à traiter leurs lacunes.
Etienne , si tu ouvres ce document avant d’avoir lu des cours, je comprends ta réaction
c’est comme un étudiant qui ouvrirait un annabac et qui se plaignent qu’il n’y ai pas les cours dedans ou dire qu’ils suffit aux prétendants au bac de bachoter les annabacs avec corrigés, pour l’avoir.
Héhé, pas facile comme question, même à expliciter :lol:
Tu as sans doute déjà remarqué que le vent “porte” le son. Par exemple chez moi il y a une autoroute à 5km à l’ouest et un clocher à 4km à l’est. Quand il y a du vent d’ouest, j’entends très nettement l’autoroute, mais pas les cloches de l’église. Par vent d’est, j’entends très bien le clocher, et pas du tout l’autoroute. Par vent du nord ou de sud, j’entends légèrement les deux.
Je me suis très longtemps demandé comment il était possible qu’un vent de seulement quelques dizaines de km/h puisse affecter un son se déplaçant à plus d’un millier de km/h. J’ai envoyé cette question à plusieurs magazines scientifiques pendant près de 8 ans en espérant voir la réponse à ce sujet dans le courrier des lecteurs, mais jamais de réponse. Internet est muet à ce sujet.
Eh bien figure toi que j’ai trouvé la réponse en potassant des bouquins de parapente. La réponse se nomme “gradient de vent”! Si ça t’intéresse je te ferais un schéma
Par contre pour ça, … je suis persuadé que si le bac comprenait 53 questions comme c’est le cas dans le BPC, tout le monde l’aurait sans fréquenter l’école rien qu’en recopiant les réponses de l’annale.
J’ai le BPC depuis pas mal d’années, je pense maîtriser le sujet et j’adore essayer d’aller plus loin. J’achète tous types d’ouvrages par simple curiosité scientifique. J’aide les petits nouveaux du parapente à comprendre la complexité du milieu et je suis malheureux quand je les vois venir avec des annales pour un examen qui ne devrait en nécessiter aucune. C’est par eux que j’ai trouvé cet ouvrage.
[i]A eux se pose une question plus profonde: pourquoi passer le BPC?
Si c’est pour le biplace, ils devraient par acquis de conscience refuser les réponses toutes faites et apprendre, apprendre, apprendre, sans jamais étancher leur soif. Notre pratique est trop dangereuse pour prendre à la légère la vie d’autrui en faisant l’impasse sur un sujet. Rien ne doit pas être appris, tout doit être compris.
Si c’est pour la compétition, c’est très grave aussi. L’instinct grégaire fait des ravages en compétition. Si en plus le pilote n’est pas capable de faire sa propre analyse par manque d’outils, il court à la catastrophe. Au temps révolu des VNH, pas mal de pilotes de la PWC disaient que certains n’avaient pas le niveau de leur engin, ou même pour la compétition. Quid du BPC dans tout ça? pas compris ou pas passé du tout via certains pays?
Si c’est pour le monitorat, je me passe de commentaire. Je n’imagine pas un professeur tenter de faire apprendre à d’autres quelque chose qu’il n’a pas compris.
Si c’est pour parfaire sa pratique, idem.
Si c’est pour dire “je l’ai”, passez votre chemin. On a pas besoin du BPC pour voler, ça ne réduit pas les primes à l’assurance, alors inutile de tenter de réduire la valeur du BPC comme on réduit celle du bac aujourd’hui. Il y a assez de vantards sur les décos pour qu’on cautionne ce genre de masturbation intellectuelle.[/i]
Le travail fait par les auteurs est considérable. C’est, comme son nom l’indique un référentiel. Il est donc fait pour que les réponses aux questions soient les même pour tous. Tu dis toi même ne pas comprendre certaines choses. C’est la preuve que le bachotage n’est pas possible.
Moi je remercie les auteurs. Et quand une question “m’empêche de dormir”, je vais à la recherche de la réponse.
Pour tout connaître du BPC, un seul bouquin ne suffit pas.
Je n’ai pour le moment pas l’impression de bachoter, mais au contraire de réviser, voire viser pour les trucs pas encore lus dans le manuel du vol libre de base qu’il faut d’ailleurs que je retrouve car ca fait 6 ans que je ne l’ai plus lu et que j’envisage le BI/BP/BPC pour l’année prochaine avant ma qbi dans 2 ans.
Le truc en ligne de la FFVL, j’ai eu les 2 niveaux visés sans aucune préparation ni relecture donc ca me rassure pour quand je le passerai pour de vrai après avoir visé/révisé. Je vois çà plutôt comme un guide de révision, un support de cours plus que comme du bachotage intense.
C’est tout à fait normal.
Je suis prof (d’informatique, mais peu importe la matière). Lorsque j’évalue des copies d’étudiants, j’évalue leurs compétences dans la matière que j’enseigne. Faut pas tout mélanger. C’est parfois difficile, tant l’orthographe est souvent martyrisée, mais on doit être au clair sur les compétences que l’on évalue.
Jusqu’à preuve du contraire, pas besoin d’être grammairien pour être un pilote confirmé.
Page 54 : je cite :
petit e-Les 360 et spirales engagés
“l’aile peut entrer en neutralité spirale : sans actions adéquates du pilote, l’aile accentue la spirale.”
si je ne m’abuse, ce n’est pas la définition de la neutralité spirale mais bien de l’instabilité spirale…CF P.95 du manuel du vol libre (edition 2008)
je déterre ce fil car la nouvelle version oct 2015 est sortie et je ne crois pas que ce soit paru ds le forum
(je ne sais si les modifs rapport à oct 2014 sont importantes?) Qui le sait?
En première réaction j’aurais eu l’opinion de etienneB (pas mal d’approximations, des maladresses et des infos peut être pas utile pour bien voler ) mais c’est tellement plus facile de critiquer que de faire. La vulgarisation est un art très difficile et cet ouvrage a le grand mérite d’exister
Comme dans tout examen de ce type le bachotage est inévitable (pourtant moins ici que pour le brevet d’antan! que je n’ai pas eu en 96 pour n’avoir pas su qu’il fallait apprendre par coeur la bible de l’époque)
Plus techniquement une question aux pros: en Annexe bas p26 il est dit
(en cas de rafale descendante): “une vitesse plus grande nous écarte du risque de fermeture”
Je trouve cette affirmation ambigüe (et dangereuse à mettre en oeuvre) car un pilote donné avec une aile donnée n’augmentera sa vitesse qu’en diminuant son incidence et donc risquera plus la sous incidence et la fermeture
J’ai faux?