Oui, tout le temps: Sellette légère + secours léger.
Le secours et vous
Je vole toujours avec (En ventral), mais faut m’excuser: Je suis psychorigide: je me retourne toujours du même côté aussi :lol:
Décider d’avoir toujours le secours ça évite de se demander si on le met ou pas et aussi de ne pas l’oublier quand on aurait décidé de l’avoir (Je le confesse je suis psychorigide étourdi; c’est pas impossible)
Et puis en vol une nouveauté à chaque fois: Et comme déjà chaque vol est en soi une nouveauté…
Bon, d’un autre côté, je fait pas de vol rando…
je volais tout le temps avec au début (même en mini) … maintenant, je ne le prends que pour les thermiques velus et le pilotage ; jamais en rando, ni en bi-rando (ma passagère est consentante et consciente, elle vole aussi en solo).
Le secours :
soit le jour ou tu en as vriament besoin il peut te servir , soit tu n auras plus jamais besoin :vrac:
@Benoit2r ; ou as tu passé ta qbi handi ?
Aiguebelette, mais je n’ai pas terminé cause mto capricieuse, j’y retournerai. Super intéressant en tout cas.
Salut
Moi je vole toujours avec. Ca n’a pas toujours été le cas. En fait c’est arrivé en juillet 2001. Date de la naissance de mon premier enfant.
Aujourd’hui il me paraît évident que je ne peux plus m’en passer que par obligation. Et quand ça arrive, je suis pas à l’aise du tout.
A+
Laurent
@ benoit 2R pour moi juin a Arette dans le pyrénées en espérant pourvoir faire les 3 jours
Contradiction votre honneur !!!
:mrgreen:
le problème c’est que la meilleur analyse météo et aérologique qui soit ne peut contrecarrer le facétieux murphy,
et que sur la longueur d’un vol quelqu’il soit on ne peut être sur qu’a aucun moment on aura besoin du secours
il suffit de demander a notre fameux slave vidéogénique, s’il lavait pas eu lors de son exploration de la faune avicole associée a ses études minéralogiste depuis la canopée himalayenne, si au début de son vol son analyse de la météo lui avait laisser soupçonner ses condition d’attérissage.
en gros un secours c’est comme une assurance, ça pèse pas lourd, le prix est le même, et on l’achète pour ne pas s’en servir,
par contre une fois acheté on l’a a vie ou presque, son action est efficace, et il ne passe pas en commission avant de décider de te sortir de la merde
karma+

Mon secours est vieux et lourd. (pas moi :mrgreen: ).je monte souvent à pied au déco (Alpes du sud). Je pèse 68kg à poil et mon ptv est généralement proche de 92kg. Je ne partirai jamais sans 1.5l d’eau , mon secours, une radio et mon casque (j’ai aussi une enclume et un marteau pour réparer un maillon, au cas ou?).
Le Parapente est une activité sportive: faut rester en forme…
Toujours le secours même en rando et rando-biplace.
Les rares fois où je laisse le secours à la maison c’est en alpi ou en escalade.
J’adore pouvoir partir en cross depuis un sommet, c’est génial de thermiquer depuis la Dent pas ex alors que tt le monde est bloqué par la stabilité en bas, de se promener, de faire des gros wings. Les deux secours étant ultra-light, cela ne fait pas un gros écart.
Ouaip, c’est là une limite que je m’impose quand je suis en vol rando avec la Diamir et que les conditions sont parfaites pour partir en cross… mais je ne partirai jamais en cross avec une sellette-string peu confortable et sans secours, alors je fais un plouf amélioré en me traitant de vieille conne.
Dire qu’il y en a pour prétendre que je ne suis pas réaliste ! :mrgreen:
D’où la tentation (et l’essai) de la sellette Fusion.
J’en essaierai d’autres mais je ne suis pas au niveau pour voler avec une sellette Delight.
C’est toujours une question de choix quand on n’a plus les moyens physiques pour porter quelques kilos supplémentaires. A 25 ans, jeune mec léger et sportif, je m’en foutais ; à 55 ans, vieux mec léger et sportif, je m’en foutais encore ; mais à 65 ans en étant devenue une vieille dame poussive et dodue je ne m’en fous plus du tout.
A chacun sa vérité, je n’imposerai jamais la mienne.
Salut et fraternité*
La tendance est maintenant en place, c’est à dire 60% des volants qui ont un secours volent toujours avec. Les 40% autres font le choix de voler en laissant leur secours à la maison.
Certains avancent des arguments discutables, mais qui sont les leurs (trop lourd, encombrant, pas besoin etc…). Personnellement, je ne pense pas qu’il y ait des circonstances qui méritent qu’on se prive de cette chance supplémentaire.
Faire du soaring, pourquoi un secours, le temps qu’il s’ouvre j’ai percuté la planète etc…oui, et non, il y a eu un récit dans ce sondage qui montre que même à 50m sol, un secours déployé peut porter et éviter des lésions sévères.
En rando vol, l’argument c’est souvent "je ne fais qu’un plouf!!!"Donc, c’est sûr il ne se passera rien ?
Ce sont essentiellement c’est deux types de pratique pour lesquelles vous vous autorisés à supprimer votre secours. Pour les autres disciplines, l’évidence fait qu’on s’arme d’une cartouche de plus en cas de pépin.
La réflexion est peut-être de se dire, si j’ai un secours, je vole toujours avec. Car comme souvent, les accidents arrivent quand ils ne doivent pas, c’est sûr ce sera quand je n’ai pas le secours.
Par ailleurs, il me semble que cela nous apporte une certaine sérénité en vol (pas pour envoyer plus), mais être plus confiant.
Enfin, 1 à 3kg me paraissent bien maigre à porter face poids d’une vie.
Et surtout, en cas de crash (si un secours aurait été la providence), quelle sera la réactions des proches et amis quand ils apprendront que le secours était resté à la maison?
Je ne veux pas être moralisateur, ni même juge des comportements des un et des autres, mais simplement poser ce questionnement.
Quelqu’un à écrit au cours du sondage quelque chose comme ça: “le secours soit tu en as besoin, soit tu n’en as plus besoin”, je trouve cette phrase très profonde.
Sportivement,
Christophe
chacun a ses idees et ca se discute… en huit ans de vol, la seule fois que j’ai vu tirer le secours, c’etait lors d’une collision, situation principale ou le secours est obligatoire a mon avis, pour ma part avec une voile pas trop pointue, et lors de gros sketch soit j’ai la hauteur pour remettre l’aile en vol, soit c’est les arbres.
un pilote un poil experimenté va plutot avoir le reflexe de continuer a piloter sa voile pour sortir de son sketch plutot que de tirer son secours.
quand je vois certaines videos sur internet ou le secours est tiré rapidement apres une banale fermeture, et bien je n’envie pas le pilote qui doit gerer l’effet miroir … et quelquefois ca tape pas mal fort…
j’ai aussi l’exemple d’un pote qui en faisant de l’acro et apres un sketch n’a meme pas pensé a tirer son secours alors qu’il avait la hauteur d’apres ses dires et s’est scratché heureusement sans consequence grave…
pour moi comme disait marc boyer “il vaut mieux investir dans un stage de pilotage que dans un secours”.
donc pour ma part vol rando, vol en paramoteur, pas de secours, neammoins je le prends en vol sur site frequenté et en vol thermique pour le “on ne sait jamais” en cas de fortes turbulences, et puis il me sert de porte instruments…
bon vol a tous avec ou sans secours…
Il faut aussi voir la sécurité comme un ensemble. J’ai par exemple vu un pote se mettre dans le rouge à la monté en vol rando avec son matos de vol sur site. (grosse sellette + secours)
Arrivé en haut il était prêt à décoller coute que coute, quelques soit les conditions en disant qu’il n’avait plus la force de redescendre. On à finalement réussis à trouvé un compromis pour faire un plouf en sécurité.
Dans ce cas je suis sur que le surplus de poid augmente le risque : risque de foiré sont déco ou de nous inffluencer dans nos choix de façon négative.
Je vol avec secours chaque fois que le poids n’est pas handicapant et lorsque que je n’ai pas le secours je fais plus attention aux condition aerologique.
En plouf, en aerologie calme avec un pilote un minimum expérimenté, les chances de faire secour sont quand même relativement faible et largement acceptable pour moi.
Une synthèse partisane n’est pas une synthèse :
1- Il y a soaring et soaring, ce n’est pas la même chose devant les falaises de St Hil ou à 3m au-dessus d’une plage ou d’un champ de betteraves.
2- Il peut se passer plein de choses en vol rando et ce n’est pas forcément du plouf, c’est d’ailleurs même assez rarement du plouf en ce qui me concerne, et le vol rando est une de mes pratiques courantes.
3- Il faudrait se relire mais on devine le sens. Le choix de la légèreté est aussi valable que celui de la charge lourde qui fatigue le marcheur et ralentit son allure. En montagne, la vitesse est un facteur de sécurité important et la lenteur est un facteur de risque.
4- Réflexion d’un pilote qui ne vole pas en rando. Quel crash peut-on redouter le matin en air calme ? Ou en fin de matinée quand l’activité thermique se met en place ? Les risques ce sont les autres, les aérologies malsaines, la météo moisie, on ne court pas de risques de ce genre en vol rando.
5- Le secours c’est comme les bretelles en voiture, cela peut sauver la vie dans certains cas mais cela ne remplace pas un pilotage propre.
Les posts qui ont suivi sont réalistes, cela fait plaisir à lire.
Je ne vole pas depuis très longtemps (2007) et je n’ai pas une grande expérience (voir ci-contre) mais je ne suis pas pour autant prisonnière de stéréotypes et je n’ai pas la tête trop près du bonnet.
C’est vrai que je pourrais monter voler à l’Aiguille du Midi (par le téléphérique) avec mon matos ordinaire, grosse sellette lourde + secours + instruments, mais où mettrais-je le piolet pour voler ? Problème insoluble… et une évidence s’impose : le piolet est indispensable pour aller au déco alors que le secours ne servira à rien. Le vol ne durant “que” 40-45 minutes selon qu’on prend ou non des ascendances et selon la voile, une sellette-string (sans protections mais elles serviraient à quoi ?) sera supportable.
Le sac de montagne avec sellette-string est donc une obligation. Comme on ne fait pas ce vol en conditions moisies et qu’il n’y a pas de risque de collision avec un gugusse, à quoi servirait un secours ?
On va plus haut, Mt Blanc du Tacul ou carrément le Mont Blanc.
Qui irait là-haut avec plus de 20kg sur le dos (matériel de vol sur site + casque + piolet + crampons + corde + broches à glace + bouffe + fourbis divers) ? On peut tenter l’épreuve, c’est certain, mais la probabilité de marquer un but est énorme, la probabilité de se fatiguer excessivement est encore plus grande et les conditions changeant très vite il est évident qu’on se mettra en danger. A tout hasard der pour tenter cette aventure imbécile.
D’accord, ce n’est plus tout à fait du vol rando, cela s’adresse à des pilotes un peu aguerris.
Il y a d’autres considérations qui me sont personnelles :
En saison je monte tous les matins au col des Frêtes (Dents de Lanfon) et je ne pourrais pas le faire si j’étais cuite en arrivant en haut, outre que voler fatiguée ne serait pas bon pour la vigilance et la sécurité… et que dire du vol de l’après-midi avec des crampes ? Et le lendemain, serait-il possible de monter à nouveau les 1050m bien raides, d’une raideur soutenue ?
Je suis une adepte du matériel très léger et de l’équipement minimaliste, en rando, et j’ai des tas de raisons pour ça. Si un contradicteur veut tenter l’aventure, avec sa grosse sellette, son secours et tout le toutim, je suis OK pour l’emmener aux Frêtes tous les matins. Même s’il a 25 ans de moins que moi et des gros mollets, il sera le premier à jeter l’éponge.
La sécurité en montagne, en mer ou en l’air, c’est un ensemble. Mettre un gilet de sauvetage quand on s’embarque sur un voilier est une nécessité, mais qui est systématiquement attaché pour ne pas aller au bouillon à la moindre risée ? Ah oui, je sais, si Tabarly s’était attaché il serait encore de ce monde.
Avec un gros sac lourd, on ne peut pas bien grimper et il faut parfois tirer les sacs, on perd un temps pas possible et on se met en danger. On se servira alors de la tente de paroi, du sac de couchage, des popotes, du réchaud, de tas de fourbis dont on n’aurait pas eu besoin si on n’avait pas été aussi lents, et qui sait ce que sera le bivouac ? Et le lendemain ?
La sécurité passe par la vitesse, donc par la légèreté. La réussite aussi.
Quand j’étais jeune, je ne prenais un sac de couchage (très léger) que pour des ascensions devant durer au moins 8h. Je n’ai bivouaqué que 11 fois dont 2 sans équipement. La tente de paroi, je ne la prenais que pour les grandes voies du Mont Blanc. Je n’ai jamais eu à m’en servir mais si elle avait dû servir elle m’aurait sauvé la vie.
Un parachute de secours pour un parapentiste c’est un peu comme une tente de paroi pour un alpiniste. C’est un élément de sécurité dans certains cas mais il est des cas où cela ne sert à rien, il est alors inutile de s’encombrer avec.
Qui prend une bouée avant de passer sur un pont ?
Qui s’équipe d’un parachute pour prendre l’avion ?
Qui s’encorde dans un escalier ?
Salut et fraternité*
peut tu réellement affirmer que sans le secours il ne se serait pas mis dans le rouge
peut tu affirmer que sans le secours il n’aurait pas chercher a décoller coute que coute
dans le parapente comme dans la plupart des activité de pleine nature et donc de montagne, il faut toujours partir en ce donnant la capacité de renoncer
même si tu a fait 200 bornes pour venir sur le site, ou si tu t’est tapé 3 heure de marche là ou généralement il n’en faut pas plus d’1, pour voler de se site mythique qui d’ailleurs sera encore là quand toi tu n’y sera plus.
a mon sens on se retrouve là dans une sorte de syndrome nicolas hulot,
si un journaleux taillé comme une allumette qui ne se distingue en rien du trader de base est capable chaque semaine d’enchainer plongée, escalade, parapente, chute libre, et canyoning,
moi employé de bureau de base capable de traverser Pigalle sans courir, avec malgré tout la main sur la bombe au poivre, devrais pouvoir y arriver,
d’ailleurs, qu’est ce qu’un espace naturel arriéré et domestiqué depuis des lustres peut représenter comme dangers pour un fier et noble représentant de la civilisation citadine.
mais tout le monde n’est pas comme nicolas hulot entouré par une nuée de spécialistes qui sont là pour que son aventure ne soit pas plus risquée que d’aller se chercher une bière au frigo “image et assurance oblige”
si le gars décide de faire pas mal de vol rando, qu’il s’équipe et se prépare en conséquence, s’il ne peut ou ne veut, il n’y a pas de honte a se restreindre a des objectifs atteignables,
le simple fait de passer sur du matériel plus léger te fera gagner plus que de laisser le secours a la maison, mais même comme ça si le secours te parait superflu il te semblera toujours trop lourd,
au même titre que la bouteille d’eau “pas besoin de boire je ne part que 2 heures”, les vêtements chauds “le soleil brille a quoi servira un pull ou un pantalon”, des barres énergétiques, et j’en passe de toute manière je suis préparé, et l’hélico est là si je fatigue trop et comme ça je pourrait vendre mes mémoires a vsd et a voici.
je ne fait pas de la surenchère sécuritaire, mais il est souvent utile de se poser la question d’où on veut poser le curseur, et si on en est a 2 kilo près, plutôt que de se demander ce que l’on peut laisser d’autre il vaudrais mieux se demander si on a réellement les moyens de ses ambitions.
perso, je connais ma forme et mes capacités, il m’est arrivé de renoncer a des vols nécessitant une bonne marche d’approche sachant que je n’en avais pas le niveau “de la marche”, il m’est arrivé après une marche d’approche d’attendre que les conditions soit correctes, pour finalement renoncer, et sur le chemin du retour, semblant apercevoir une accalmie j’ai continué a descendre a pied, ma décision étant prise il n’y avait pas de raison de faire demi tour.
A ceux qui volent sans secours, gaffe à ne pas occulter trop rapidement les risques “improbables” :
Voler sans secours en parapente c’est comme rouler en moto en short/Tshirt/tongs, certains acceptent la prise de risque voire ne se rendent même pas compte des risques encourus quand d’autres verront ça comme jouer à la roulette russe et s’équiperont façon moto GP pour aller chercher le pain à 500m de la maison. Qui a raison et qui a tort ? A chacun de placer le curseur où il le souhaite tant qu’on nous laisse encore le choix.

de toute facon, moi je vole avec secours mais sans cerveau, c’est pas que ca pèse lourd, mais au moins comme ça, j’ai pas de problème de conscience en cas de pépins :clown: