j’en met un de plus car pour ceux qui veulent bien l’entendre (nombreux sur ce forum je pense) vol libre = vol sans moteur il est peut etre là "L’énorme malentendu du parapente "
Des déclarations d’accidents faites à la FFVL, on pouvait faire ressortir que beaucoup des accidentés avaient jugés la journée comme pas terrible ou intéressante. Pourtant une bonne proportion de ceux-ci sont des pilotes expérimentés. Qu’est-ce qui les poussent à voler dans des conditions pas très enthousiasmantes, confortables,…? Et, oui comme le rappelle Meier nous sommes faillibles, et ce d’autant plus que nous sommes en dehors de notre domaine de connaissance!
Cette année carton sur carton sur un site proche de chez moi et à CHAQUE fois, conditions inadéquates ou plus que limite. Et pourtant on super servis question informations meteo et aérologique sur ce site. Que faire ? Il n’y a pas un pilote sur deux qui refuse de voler lors de prévisions pourtant avérées douteuses ou pire. La plupart ne les consulte même pas, ils ont tout bêtement décidé d’aller voler sur ce site car l’accès y est facile.
“Le facteur le plus déterminant dans la sécurité d’un pilote est la qualité de ces décisions. La compétence, l’expérience, le matériel, tous ces éléments donnent seulement notre limite maximale. Avec + de compétence on repousse sa limite, tout comme avec plus d’expérience ou un meilleur matériel.”
Et j’ajouterai : le problème reste d’évaluer notre position par rapport à notre limite globale.
libre = sans moteur = aussi sans permis dans la tête de 60000 volant , de la dgac et de la ffvl , admettre cette suite logique déterminée par le fait que l’on ne mets personne d’autre en danger , comme en vélo de montagne en gros , c’est bien aussi
après comme en vtt , tu croise une route , tu respecte le code de la route , pour nous tu rentre pas dans les zones interdites et tu respecte les priorités
faudrait pas trop vouloir supprimer ce sens admis par tous , non pas comme sens premier ni second , mais comme une conséquence ne la non dangerosité pour autrui !
:lol: :lol: :lol: … … :fume: Voilà ce qu’il m’inspire cet article…
Pour moi les raccourcis faits dans l’article ne valent pas mieux que les articles dans le daubé sur les accidents de parapentes du W-E (Haaa… les voiles en torche, ça me fait toujours rire et ça me désespère)… Lire de la part de quelqu’un qui se fait passer pour un exemple de la formation que s’il y a des accidents c’est la faute des pros qui forment mal les jeunes, ça me désespère car c’est exactement le même type de raisonnement qui aboutit à 1 accident = 1 loi (comme ça a été le cas il y a quelques temps avec les chiens dangereux par exemple).
Je ne suis très certainement pas quelqu’un pouvant prétendre à donner des leçons en tout cas certainement pas en ce qui concerne le parapente, vu que je pratique seulement depuis à peine un peu plus d’un an, mais en un an j’ai suivi Init, P1, P2 et P3 et ce dont je me suis rendu compte au cours de toutes ces journées de stage, c’est que les généralités cela ne marche pas (certains comprennent très vite, certains ont besoin d’être dans le cambouis pour comprendre, certains oublient tout dès qu’ils sont sur un déco, certains ont besoins de kilomètres carrés pour poser propre, d’autres n’y arrivent que s’ils doivent se poser sur un timbre poste, certains jours ça marche, d’autres jours non… Bref, le facteur humain!!..). La seule généralité qui soit applicable, c’est qu’il est impossible de généraliser.
Donc non, je ne crois pas que les accidents soient le fait “des jeunes mal formés par les pros”, ni “des vieux qui volent en automatique”, mais avant tout "des cons qui savent tout et ne veulent pas se remettre en question, mais aussi bien souvent de la fatalité (le rouleau imprévisible, les conditions qui se renforcent d’un coup contre toute attente ou toute prévision, le con qui te rentre dedans…) et surtout au facteur humain (l’oubli, l’humeur, les éternels peureux, les plus forts que les autres…).
Alors OK, mettre un cadre légal ça pourrait peut-être faire quelque chose, un BI obligatoire pour accéder à l’autonomie, pourquoi pas, mais en même temps les lois, les cadres c’est bien beau, mais ça n’a pas empêché le dernier groupe d’Allemands que j’ai vu en Juillet à St. Hil, qui étaient très cadrés et très encadrés, de décoller comme des porcs et de me faire avoir peur pour eux… Alors à la vue de ça que faire? Généraliser : ils sont tous comme ça c’est des Allemands c’est normal… Bien sûr que non, ça serait débile… Mais juste se dire que les cadres ça n’empêche rien. Donc il faut laisser faire ?.. Non plus… Car laisser faire c’est laisser le pilote qui était tout speedé et submergé par l’émotivité à cause de 3 décos ratés, décoller tout seul dans son coin à coté du groupe d’Allemands sans aucun regard, et le laisser se crasher tout seul sans avoir été jeter un coup d’œil sur ses attaches en prétextant l’aider à remettre sa voile en place (en même temps cela ne m’a pas empêché de le laisser partir avec une clé qu’il avait depuis la veille aussi par ce que personne ne lui avait dit la veille et moi le premier…). Laisser faire c’est aussi ne pas proposer au pilote prêt a décoller et qui tremble des mains par ce qu’il va aller se balancer dans des conditions trop fortes pour lui alors qu’il a volé 3 fois dans l’année de le redescendre en voiture ou d’attendre une fenêtre un peu plus calme.
Ne pas généraliser et ne pas laisser faire c’est miser sur l’information (informer les autres ET s’informer) et sur l’autorégulation (se réguler sois même, mais aussi aider les autres à se réguler)… Alors les drapeaux, ce serait un bon mode d’information, mais qui va les mettre, qui va les changer, qui va payer (mats, drapeaux, déplacement, personnel), qui va être responsable (si pas changé à temps, si accident avec drapeau vert) et en plus c’est impossible d’en mettre partout. Donc je ne crois pas que ce soit la solution et de toute façon ça n’empêchera pas “les plus forts que les autres” d’aller se foutre en l’air (voir le nombre de noyades cet été sous drapeaux oranges ou rouges)…
Alors il faut faire comme pour la voiture, donner un permis et légiférer et réprimer à chaque infraction ? Ça créerait des emplois, mais adieu le “vol libre”, et bonjour le vol sans permis et les réductions des limitations de vitesses tous les 5 ans par ce qu’il y a encore trop d’accidents… Les cadres et les lois ça n’a jamais empêché les cons de se croire plus forts que les autres, de se mettre en danger, d’aller faire de l’accro après 20 vols et de se retrouver quelques temps plus tard avec une amnésie et une belle balafre par ce qu’ils ont été sucer la falaise de trop près, ça n’a jamais empêché la fatalité d’agir, ça n’a jamais empêché les gens d’oublier de regarder avant de tourner.
Alors où progresser ? Pour ma part je vois trois axes importants de progression.
Comme pour les voitures augmenter toujours et encore la sécurité passive. C’est ce qui fait que les parapentes d’avant ne sont plus que des chiffons impossible à piloter, c’est ce qui fait que les ailes modernes offrent beaucoup plus de possibilités, c’est ce qui fait qu’on a toujours envie d’avoir la dernière aile testée dans parapente mag, c’est ce qui fait que les B de dans 10 ans seront plus perfos que les D de il y a 10 ans et c’est en général très bien fait par les constructeurs.
Les pros qui nous enseignent très bien comment faire voler un parapente (en tout cas ceux à qui j’ai eu affaire), ont pour moi un devoir important et qui n’est peut-être parfois pas assez mis en œuvre (en tout cas ce n’était pas le cas de la majorité de ceux à qui j’ai eu affaire), il faudrait apporter une part plus importante au facteur humain. OK, on a pas forcément le temps de prendre 30 mins pour l’expliquer à un passager de biplace découverte, OK c’est pas toujours facile de résister aux appels d’élèves en pleine euphorie au cours de leur P1 qui veulent toujours plus voler et moins faire de théorie, OK expliquer au con qu’il est con et pourquoi il est con ne l’empêchera pas toujours de rester un con ; mais accorder plus de place au facteur humain dans la formation serait quelque chose qui irait dans le bon sens. Apprendre l’autorégulation en fonction de l’humeur, de l’envie, du site, de la météo, des gens autour, l’entre-aide, la bienveillance, ce n’est pas toujours facile et souvent nécessaire, c’est pourquoi je pense qu’il faudrait accorder plus de temps à ça lors des stages.
Comme ça a été évoqué plus haut, un petit peu de formation continue pourrait très certainement être quelque chose de pas mal, certainement difficile à mettre en place, mais qui pourrait être un bien (c’est tout aussi valable pour le permis de conduire d’ailleurs)… Par contre effectivement cela n’empêcherait pas les contrevenants (comme il y a des gens qui roulent sans permis), cela serait difficile à contrôler (peut être par la PAF ), cela impliquerait l’apparition d’un permis/licence obligatoire pour voler, bref c’est pas près d’être fait cette affaire (c’est pas pour rien que c’est pas encore fait pour le permis de conduire). Dans ces cas là, apporter cette notion aux pilotes pour essayer qu’il le fasse par eux même (ce qui est une douce utopie) serait un bon pas en avant.
… Et quoi qu’on fasse il y aura toujours des accidents et toujours ce débat sur comment les réduire, en espérant que la légifération galopante ne nous rattrape pas encore…
Si j’ai bien compris (corrige moi si c’est pas le cas, le débat est fait pour, et puis je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps), pour toi on ne mets pas en danger les autres quand on vole?
quid du quidam qui pose sur une route (ça m’est arrivé mais j’ai regardé à droite/gauche avant de traversé)
quid de la sur-fréquentation de certain sites (réputés faciles où sillage et priorité se mélangent au stress)
quid du financement des secours (un peu comme pour l’alpinisme, c’est gratuit mais il y a bien quelqu’un qui paie et eux ils prennent des risques pour sauver nos miches)
et pour le “fun” je rajoute: quid de la voile larguée par M. Rodriguez qui filerait droit sur le pare brise d’un bus scolaire (bon ça c’est vrai, j’abuse, c’est Raul et grâce à la “force” il dirige sa voile même quand il est pas dessous)
on ne mets pas en danger la ménagère de -50 ans ou l’enfant de -18 , et c’est ceux la qui font changer les lois
les parapentistes qui se rentrent dedans c’est leur problème pour l’état
sur les routes faut pas abuser c’est pas arrivé tous les jours de causer des accidents à cause d’un posé parapente
pour le financement des secours on est tranquille , vu le nombre de papy mamie randonneurs qu’il faut aller chercher sur une fracture de cheville , t’est tranquille , cela restera gratuit
par contre sur ce dernier point y a t il réciprocité avec les autres pays ? on va quand même pas payer pour ces ricains non :evil:
Je plussoie l’avis de Tequila, d’une manière générale, on ne met pas en danger les autres. En + 20ans de vol libre, les principaux accidents qui concernent des qui-dams arrivent aux décos, des touristes qui se mettent sur le déco, et qui sont percutés.
Concernant les collisions, ici, dans les Vosges, malgré des sites relativement fréquentés, les 2 collisions que je connais, sont arrivés des jours de faibles affluences, dont l’une a concerné les 2 seuls parapentes en l’air au Markstein-Treh ! Ces 2 incidents montrent bien l’influence de notre comportement, la vigilance concernant un risque de collision étant totalement abaissé dans le second accident (témoignage des 2 pilotes)!
S’il y avait une solution miracle pour éviter de souffrir, de mourir, tout en vivant heureux et libre je crois que le parapente n’aurait pas de raison d’être … mais bon, on vit avec !
Plutôt que de poser la question à tequila, tu devrais la poser à tous les parachustistes de la Terre qui n’ont pas attendu Raul pour larguer leur voile en cas de …pépin (sic) ; visiblement, tout le monde s’en accorde très bien !
“Le coût des secours et la mise en danger des secouristes” Vaste sujet …
En ce qui concerne le coût: un secours ne coûte rien! C’est la mise en place de l’infrastructure qui a un coût. Une fois cet investissement réalisé, de toutes manières, s’il n’y a pas d’interventions il faudra faire des entrainements et des manoeuvres pour péréniser la compétence dse secouristes.
Les secouristes: ils ne prennent pas de risques: c’est inscrit dans leur mission! Ce n’est plus “sauver ou périr”; mais c"ourage et dévouement". Ils sont passionnés par leur activité et pratiquent le plus souvent eux-mêmes des activités “à risque”.
La gratuité des secours est également une “stratégie commerciale” de notre pays qui attire ainsi beaucoup de touristes sportifs. C’est aussi dans les régions isolées de montagne un plus pour la population permanente qui peut bénéficier de cette infrastucture rassurante.
Maintenant il y a beaucoup de professinnels qui aimeraient bien se lancer dans l’aventure commerciale du secours et qui sont prêts avec le relais des médias à exploiter toutes les polémiques pour faire avancer leur noble cause!
c’est du flood
mais cela montre que l’on a 88% de bacheliers à caser , et même si ce sont des brèles , papa maman veulent les former à tout prix sans aucun contrôle
comme pour les écoles Ostéo … et maintenant ils veulent attaquer la santé “réglementé” et régulée
1- Résider en France de manière régulière
Il faut avoir la nationalité française ou être titulaire d’un titre de séjour ou avoir entamé des démarches pour obtenir un titre de séjour.
2- Résider en France de manière stable
Il faut vivre en France métropolitaine ou dans un département d’outre-mer de manière ininterrompue depuis au moins trois mois…
Donc, non tu ne peut pas avoir de CMU comme cela… :bang: