Les pratiques improbables

Une photo de Mme Barish jeune :

http://blog.provokat.ca/uploads/blog_better.jpg

NB j’arrête sur ce sujet car je sens que cela ne va pas plaire à tout le monde :grrr:


L’idée de la selette-vélo couchée pour les randonneurs en parapente me semble génial !!!

http://agirici.free.fr/IMG/jpg/velo_couche_erwan.jpg

Sinon, je pensais aussi, qu’une tente comme celle ci-dessous serait top :

http://www.w3sh.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/06/voiture-tente-01-450x674.jpg

NB pas sur néanmoins que cela facilite leurs récup ?

Cela irait bien dans le sens des sellettes cocon. :wink:

c’est surtout qu’il ne reste plus qu’a relier le pédalier a une hélice
et on a un paramoteur sans moteur
fini les lourdes et couteuses batteries électriques
ou le bruit du moteur a explosion

je propose même un nouveau nom
le paravélo ou paracyclette

les futurs constructeurs prévoient de le livrer avec un grosse boite d’ EPO

Bientôt des dérailleurs et des poignées de frein Magura dans les parapente-shop. :+1:

bien sur, de bon freins te permettrai de stoper un déco qui par en couille
et le dérailleur te permet de lancer l’hélice puis de la faire tourner de plus en plus vite

finalement, après réflexion, je préfère Paracyclo

Pourquoi la voile ne monte-t-elle pas ?

Il y a les grands classiques que vous connaissez tous et que vous aurez certainement déjà eu soin de vérifier : l’orientation et la force du vent, que les suspentes ne sont pas prises dans des pierres ou des racines au sol. Si l’extrados de la voile, que nous ne voyez pas, est accroché dans le barbelé de la clôture ou dans des épineux de la végétation luxuriante de votre site favoris.

Plus rare, car malveillant, mais jamais impossible : « Max la grande gueule » du club qui n’en a jamais fini de raconter ses aventures extraordinaires et de prodiguer ses conseils sous les regards ébahis d’une assistance toujours médusée… a le pied posé sur votre voile. Il n’aime qu’on vole pendant qu’il raconte, ça détourne l’attention qui doit lui être réservée !

Il arrive aussi parfois que dans l’excitation du moment, quelques maladresses aient été commises et pas immédiatement identifiées : C’est le bord d’attaque qui est en bas et le bord de fuite en haut, vous tentez de gonfler en tirant sur les élévateurs D, ce ne sont pas les élévateurs votre voile que vous avez accroché à votre sellette, mais ceux de la voile du pote à qui vous avez grillé la place au déco…

Jusque là, rien que du déjà vu et revu, situations que tout débutant aura rapidement identifiée et corrigée. Passons maintenant aux autres cas, moins évidents, ou le gonflage et la montée en forme de la voile restent difficiles, voir impossibles.

Tout à l’heure vous avez cru bon de remplir les caissons de pierres pour ne pas que le vent emporte la voile pendant que vous l’étaliez au sol et faisiez votre démêlage des suspentes l’esprit serein. C’était une riche idée. Il est tant maintenant d’ouvrir les velcros en bout d’aile ! Assurez-vous que les plus grosses pierres passent bien… si en raison de leur taille elles devaient ne pouvoir sortir que par les écopes du bord d’attaque, portez bien un casque dument homologué par votre assureur !

En face voile, vous voyez bien la voile écoper, gonfler, mais elle ne monte pas : retirez vos pieds des poignées de frein et prenez les en main. C’est plus sur.

En dos voile, elle écope bien, gonfle, vous la sentez se mettre en tension, mais à chaque tentative de montée de celle-ci, vous finissez immanquablement par terre, sur le nez, au moment de la prise d’élan. Là encore, vous vous êtes pris les pieds ou les chevilles dans les poignées de frein. Celles-ci ne doivent être tenues QUE PAR LES MAINS.

Autre version possible, en croyant avoir bien noué vos lacets de chaussures, il s’agissait de vos suspentes de frein. Assurez-vous de la bonne différentiation des couleurs des deux cordelettes.

En cas difficultés, avec l’application Windows 7 pour monter la voile dans la fenêtre, fermez la voile puis la fenêtre selon la procédure standard, attendez quelques minutes, puis rouvrez là à nouveau. Le plus souvent cela remarche après plusieurs essais sans que l’on sache exactement ce qui ne fonctionnait pas. Application non disponible pour Mac.

L’aile ne monte pas symétriquement et pas par son centre. C’est l’un des bouts d’aile qui monte en premier en ondulant. Pas de panique. Vous avez acheté une aile de fabrication indienne qui ne monte que selon la technique dite du Cobra. Accessoirement demandez à « Max la grande gueule » d’arrêter de jouer du pipeau aux spectatrices, cela peut aider.

Si la voile s’est parfaitement gonflée toute seule mais refuse obstinément de décoller du sol, n’insistez pas : c’est une tente 2 secondes’ de Décathlon dont les piquets sont solidement ancrés au sol. Cherchez qui s’est endormi dans votre voile.

Bonne séance de gonflage !

déja fait :
http://www.youtube.com/watch?v=0nCdvNVEu9I

:mdr: comme quoi l’improbable nous guette au coin du bois

… le ridicule aussi ROTFL ROTFL ROTFL ROTFL

Ne jamais oublier que tous les grands précurseurs ont souvent commencés par avoir des idées improbables, puis perçues comme ridicules, avant, parfois, de parvenir à s’imposer. :wink: :mrgreen:

Par chance la probabilité d’en rester au stade du ridicule est la plus forte et je serais toujours là pour les encourager ! :pouce:

Quand tu passe du coté de Buis, arrête toi à la maison.
Tu viens probablement de gagner une invite à La-Berlue
:dent:

Merci Seigneur de la Berlue ! :trinq:

Résultat d’un sondage Sixfesses commandité par le magazine Point à la ligne et la FFVL, mené du 12 décembre 1984 au 26 janvier 2010 à 13h47, sur un échantillon 1722 bucherons représentatif de la population vélivole. La question qui leur a été posée par texto était la suivante :

« Pourquoi les pilotes qui abandonnent le parapente, abandonnent-ils l’activité ? »

  • 96.7%. N’ont pas répondu.

Sur les 3.3% ayant répondu :

  • 9.2%. Ce n’est pas eux qui ont abandonnées le parapente, c’est le parapente qui les a abandonnés un jour qu’ils étaient en plein dans une transition délicate au dessus d’un vilain pierrier sous le vent d’une falaise de 1200m de haut au contact d’une ligne THT.

  • 8.5%. La pratique de l’activité est trop aléatoire : « Des fois on raconte tellement de conneries ou d’idées reçues sur les décollages, on passe tellement de temps à se foutre de la gueule des autres qu’on en oublie souvent de voler ».

  • 7.8%. Apprentissage trop long : Le téléchargement de l’expérience en ligne, sans le haut débit, prend un temps fou !

  • 13%. Du matériel trop encombrant : Au moment d’aller voler, c’est moi ou le matériel dans la Panda. Du coup le matos partait voler tout seul pendant que je gardais la place de parking en bas de l’immeuble pour la Panda.

  • 8%. Les retours en stop trop difficiles : Avec ma tronche et la montée du sentiment d’insécurité dans les masses populaires circulant sur les voies secondaires à la tombée du jour, je ne trouvais jamais personne pour me prendre un bout de chemin, sauf peut-être deux fois…. Où j’ai passé 72h au poste pour « vagabondage nocturne sur la voie publique ».

  • 7%. A cause des donneurs de leçon : Il y a toujours quelques lascars pour te filer des bons conseils avisés, mais qui généralement ne les mettent pas en pratique… Du coup j’ai trop peur d’en faire autant, je ne sais jamais s’ils se sont foutus de ma gueule ou non.

  • 19%. Le coût de l’activité : Formation, Achat de matériel de couleurs vives sur les conseils avisés des copains, faire des kilomètres pour aller sur le site qui va bien d’après un copain, s’apercevoir que c’est mal orienté, partir pour un autre site avec un autre copain, changer de matériel pour un mieux adapté aux conditions de vol du nouveau site selon les conseils des copains, faire des stages avec les copains pour apprendre à utiliser le matériel neuf, découvrir lors du stage qu’il vient sortir du matos encore bien mieux adapté d’après d’autres copains, changer de matériel pour racheter celui d’un copain…

  • 11%. C’est une activité de vieux : elle est pratiquée par une majorité de Séniors qui papotent après la sieste assis sur un banc au soleil prés du déco toute l’après midi. Alors du coup je préfère arrêter avant de devenir moi-même un Sénior.

  • 7%. Y’a pas assez de filles, et puis quand on les voit depuis là haut, le temps de poser et de replier le matos, elles ont déjà été embarquées par un autre gars plus rapide en scooter.

  • 23%. A cause de DSK et de Marine Le Pen : Parce qu’en ce moment, un bon sondage doit impérativement tenir compte de la candidature envisageable de DSK et de la percée possible de Marine Le Pen.

  • 42%. Parce qu’ils ont fait le tour de l’activité : ils ont débuté à Mieussy en 82, fait le plaf à Planfait, ont matés les thermiques de printemps d’Ager, ont posé sur l’arrête sud du K2 en hiver, ils ont décollés de la face nord du Cervin le jour de l’an, se sont fait et soarés au Pyla par force 7, ont speed-flyé à St Hil à deux sous une 8m2, et speed-ridé des avalanches en 3m2 dans la vallée Blanche…. Alors, what else, Georges ?!.. Le cap Horn ? En wingsuit et kite ! Pfff……As been.

  • 5.2%. Parce que c’est plus comme avant : avant le vent de soufflait mieux que maintenant, les thermiques de maintenant y s’enroulent plus non plus, à l’époque nos mère nous tricotaient elle-même des voiles 100% pure laine de pays sans colorant, et puis les jeunes…. C’est plus les mêmes non plus ; ils sont tous devenus vieux les jeunes d’avant. Ceux d’aujourd’hui, c’est plus que des gamins.

  • 3%. Sans opinion favorable.

  • 5%. Ont une opinion, mais ils préfèrent la garder pour eux tant que Kadhafi est encore au pouvoir.

  • 0.5%. Comme Chantal Brunel : Auraient mieux fait de garder leur opinion pour eux.

  • 0.5%. Comme MAM : regrettent de s’être fait prêter un Jet privée par un ami.

  • 0.5%. Comme Fillon : ne regrettent pas de se faire payer des voyages en Jet par le contribuable. C’est beaucoup moins risqué.

  • 0.5%. Est suisse : demeure resté neutre.

  • 7.7%. Sont japonais : Donc encore trop secoués pour en parler maintenant.

Ces chiffres et leur analyse sont édifiants, ils parlent d’eux même : les bucherons ne savent majoritairement pas répondre à des SMS. Nous nous abstiendrons donc de tout commentaire et par respect, nous observerons respectueusement une minute de silence, tous les portables en mode « silence » SVP. (0.83 € la minute TTC, hors frais de connexion selon les opérateurs)

CQFD

Je vois pas trop ce que vous pouvez trouver de ridicule dans le pédalair :oops:

Moi j’adore ce genre de géo trouvetout

http://media.paperblog.fr/i/215/2152639/geo-trouvetout-fait-reflechir-ecussons-L-1.jpeg

Je crois savoir qu’un cycliste balaise développe un peu plus de 400 watts, c’est pas assez pour un paramoteur ? c’est ça le ridicule ?

Pas si sur, si je me souviens bien, y a bien un mec qui avait traversé la manche avec un avion à pédale en 1979 :

http://www.achievement.org/achievers/mac0/large/mac0-047.jpg

Et plus récemment, en 2008, un autre sous un dirigeable à pédale :

http://static.skynetblogs.be/media/63945/dyn004_original_595_397_jpeg_2582928_d82ed609a334b864a808ec79ce54102b.jpg

Moi je dis bravo au pédalair :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

Peut-etre aussi que les bûcherons sont triste de voir tous ces arbres de leurs belles forets abatus pour décrocher des bouts de chiffons synthétiques, ou pour favoriser des décos malgrès cela toujours bien aléatoires ?

http://compagnon.fidele.free.fr/images/gif/banniere-logo/Idefix.jpg

ceux-cis ont d’ailleurs dû envoyer 5 textos pour repondre. :slight_smile:

Avez-vous déjà vu ce panneau à côté d’un attéro labélisé FFVL ? ? ?

http://farm5.static.flickr.com/4029/5126156345_9f356aaa6b.jpg

Je me demandais ce qu’il était censé indiquer, quand j’ai croisé l’équipe des pilotes d’essai Zozone, et leur maintenant célèbre Renault R10 :

http://3.bp.blogspot.com/_MQZ7AVcMy9s/TMwAs7Q1UtI/AAAAAAAABoI/z1AOxrdko8Y/s1600/Gotlib.jpg

La vraie question est sans doute : pourquoi un type qui pédalerait en l’air aurait l’air plus con qu’un gars assis sous un chiffon multicolor avec une méga-couche-culotte de 110 litres ? :grat:

Vue du point de vue du touriste en Clio climatisée ou de celui d’un Gypaète en vol plané… c’est toujours aussi incongrue. :forum:

:prof: Toujours relative est ta vérité, jeune Padawan ! :mrgreen:

[quote=“Thierry,post:196,topic:33633”]
Avez-vous déjà vu ce panneau à côté d’un attéro labélisé FFVL ? ? ?

http://farm5.static.flickr.com/4029/5126156345_9f356aaa6b.jpg

:pouce:
En fait c’est surtout la patrouille de France qui célèbre pour ses formations :sors:

Nous on :taupe: … parfois en formation aussi !

Attention pour le WE, tous ceux qui sont privés de vol par la météo, vont devoir apprendre par coeur et réfléchir grâve, c’est du complexe : de la physique ! :prof:

Dixit Wikipédia :

La force de Coriolis est une force inertielle agissant perpendiculairement à la direction du mouvement d’un corps en déplacement dans un milieu (un référentiel) lui-même en rotation uniforme, tel que vu par un observateur partageant le même référentiel. Cette force est nommée en l’honneur de l’ingénieur français Gaspard-Gustave Coriolis.
Elle n’est pas en fait une force au sens strict, soit l’action d’un corps sur un autre, mais plutôt une force fictive résultant du mouvement non linéaire du référentiel lui-même. C’est l’observateur qui change de position par l’action de l’accélération centripète du référentiel et qui interprète tout changement de direction de ce qui l’entoure comme une force inverse. L’introduction de cette force permet de simplifier les équations du mouvement dans ce genre de repère, au même titre que celui de la force centrifuge.

Voila une définition succincte, concentrée et pourtant bien complexe datant du XIXème siècle, pour nous dire en substance que dans l’hémisphère nord de notre bonne vieille terre les grands mouvements sont déviés par la droite, et dans l’hémisphère sur par la gauche.
Aujourd’hui, ou nous en sommes dans un XXIème siècle déjà très largement engagé, où on envoi des fusées sur Mars, ou les femmes réclament des salaires égaux à ceux des hommes, la fin des discriminations raciales ou religieuses, alors que tout le monde à pris conscience qu’il faut une meilleure répartition des richesses entre les pays riches du nord et ceux pauvres ou en devenir du sud, il me semble largement temps de remettre tout cela à plat. De telles différences de traitement entre le sud et le nord de la planète ne sont plus admissibles.
Au nom de l’égalité et du pluralisme, il n’est plus question qu’à l’avenir des mouvements soient orientés de manière différente en Angleterre qu’en Namibie. Nous ne devons plus accepter que les forces américaines puissent subir des déviations différentes des forces péruviennes !
Un peu moins de déviationnisme dans notre monde au profit de plus de droiture dans nos comportements au quotidien ne ferait de mal à personne. Nous y gagnerions en tous en fierté et en efficacité au plus grand bénéfice de l’humanité toute entière.
Alors certes, je sais que vous aller me prendre pour un doux rêveur, un utopiste, si ce n’est pire. Mais je dis stop ! Chacun d’entre nous peut à son niveau contribuer à changer cela : à réduire progressivement les effets néfastes de la force de Coriolis, afin qu’un jour, celle-ci ne soit plus qu’un lointain souvenir !
Pour ce faire, chacun d’entre nous doit utiliser les armes dont il dispose : son parapente, même les mini-voiles et par vent faibles sont les bienvenues ! Il nous suffit, pour cela de toujours partir face au vent, comme nous l’avons appris lors de notre initiation, mais ensuite d’enrouler très légèrement sur la droite (dans l’hémisphère Nord et sur la Gauche au Sud du Cap Corse). Ainsi, si nous procédons tous de la sorte, grâce aux trainées cumulées de l’ensemble de nos voile, et avec l’aide des Deltistes, nous devrions progressivement parvenir à freiner la déviation des vents, afin qu’au fur et a mesure, ils se redressent, pour finir droits comme des I.
Autres points positifs à notre action : le fait que les vents ne tournent plus, devrait considérablement faciliter le travail des météorologistes, et des clubs en charge faire homologuer à la FFVL des sites aux orientations parfois inadéquat ou fantaisistes. Donc tout le monde y gagne, et pour le coup ça rigole moins dans les chaumières !

Sécurité :

Parce que là , faut plus rigoler.

L’étude des statistiques tend à démontrer une certaine augmentation du nombre des accidents de parapente ces dernières années. Une réflexion de fond doit donc être menée et des mesures radicales doivent être prises rapidement. Deux pistes de réflexion en fonction de la manière dont on interprète les statistiques. Et c’est là le plus grand intérêt des statistiques et des démonstrations scientifiques : avec une pincée de mauvaise foi, un soupçon de pseudo-garantie-de sérieux-propre-aux-expert-autorisés, et une certaine aisance à manier la rhétorique, on peut démontrer à peu prés n’importe quoi de manière logique et acceptable. Ce qui n’est pas le moindre apport vertueux de la science à la sécurité.

Nous allons voir ici les deux volets classiquement utilisés par tout législateurs, conseillés technique, où experts de comptoir digne de ce nom : La formation et la répression.

La formation : sachant qu’une majorité des accidents graves surviennent à des pratiquants expérimentés ou lors de pratiques sportives nécessitant un niveau de formation plutôt dans la moyenne supérieur (Cross, Speed-flying, vol en groupe, acrobatie,…) nous pouvons donc affirmer, avec toutes les preuves à l’appuis et en toute connaissance de cause que la pratique du parapente et de ses dérivés doivent être formellement interdit à tous les pilotes confirmés ou ayant plus de 200 heures de vol à leur actif.
Dans un même ordre d’idée, et afin de repousser au maximum les risques d’accident grave et l’atteinte du seuil de dangerosité des pratiquants, les écoles de Parapente ne seront plus autorisées à former les pilotes. Cette pratique conduisant les débutants à devenir à terme des populations à risque.
Les pratiques dérivées pourront-être maintenue dans le stricte cadre du plus absolue manque de formation et hors du domaine de vol privilégié. Des inspecteurs de site désignés par les commissions techniques de la FFVL auront en charge de contrôler sur place que le seuil de compétence et maîtrise minimal n’est pas encore atteint par les pratiquants. Une fois ce seuil atteint, l’autorisation de pratique sera définitivement retirée. Nous pourrons ainsi assurer avec la création de ces postes, un reclassement des BE au chômage.

La répression : Afin d’éviter que des pilotes débutants, encouragés dans la discipline par un faible taux d’accidents bénins, ne se sentent à l’abri de tout danger important et naturellement poussés à continuer à prendre des risques inconsidérés et ne deviennent des pilotes expérimentés – la catégorie à risque, il est tout à fait logique d’interdire de vol tous les pilotes et apprentis pilotes, débutant ou non, n’ayant pas au moins la qualification de Pilote confirmé et 200 heures de vol dans l’année civil en cours.
Et cela sera de même dans le cadre de formations encadrées par des écoles labélisées : interdiction de voler.
Par ailleurs dans la mesure où l’on constate aussi que le nombre d’accident augmente de manière significative à mesure que le nombre de pratiquant croit – pour mémoire aucun accident de parapente n’a été déclaré en France en 1965 ! – En interdisant l’afflux de nouveaux pratiquants, une fois le gros des bataillons de pilotes confirmés disparus dans de tragiques accidents divers et variés, on devrait progressivement voir une régression du nombre d’accident. Ce qui prouvera, alors, le bien fondé à long terme de cette politique sécuritaire volontariste.

Nous préconisons donc dans l’ordre :

1° Interdiction de vol des pilotes expérimentés, qui sont la première source d’accidents graves.
2° Arrêt immédiat de la formation des pilotes débutants, afin d’éviter une augmentation de la gravité des accidents.
3° Interdiction de vol des pilotes débutants, qui sont la source principale des seuls accidents bénins qui seront encore constatés.
4° Fermeture définitive et complètes de nos frontière aérienne afin d’éviter que les pilotes Suisses qui n’ont plus le droit d’avoir d’accident chez eux, ne viennent en vol, les avoir chez nous.