Avec les Guns de compétition modernes, descendre est devenu un véritable problème. Or en lisant un post de l’un de nos distingués collègues et néanmoins ami pilote, que ne vois-je pas ? De quoi ne m’apercevais-je ? (ne pas confondre avec «ma perce verge » qui est un outil de pierceur… mais qui n’aurait rien à faire ici). :affraid: Dans les fonds de sac de nos honorables amis vélivoles, point n’est de moyens de s’assurer une descente au sol à la fois fiable et sans risque à tout moment choisi !
Diantre, il nous faut y remédier de ce pas.
J’ai bien lu, qui n’est pas forcément un petit beurre, de-ci de-là dans des revues spécialisées qu’il fallait maîtriser, tantôt le 360 engagé, tantôt les oreilles accélérées… enfin, toutes sortes de manœuvres risquées afin de regagner en hâte la planète, lorsque les nimbes vous aspiraient la tête.
Toutes ces manœuvres sont forts délicates à maitriser avec des ailes de compétiteurs qui partent en gambas, et dont l’allongement est digne des divines gambettes d’Adriana Karembeu. Quand aux pilotes de moindre niveau, l’essoreuse ou la prise de ris dans la voilure, sont pour eux des prises de risques à finir dans les toitures.
Pourquoi donc toujours chercher des manœuvres compliquées et parfois dangereuses, alors que les esprits les plus pratiques et non moins performants d’entre vous ont déjà mis au point une technique sure pour redescendre, par exemple, en cas d’arbrissage impromptu. Nombreux sont ceux qui se munissent de quelques mètres de corde ou de suspente afin de s’assurer un retour au sol plus aisé en cas d’arrivée dans un arbre. Les plus prévoyants ont même le soin de se prendre un descendeur !
Il suffit de mener cette excellente logique pratique à son terme pour en extraire la substantielle moelle : une corde de la longueur du plafond prévu par Météo France, un descendeur, un baudrier qui peut aussi faire office de sellette string, pour ne pas s’alourdir inconsidérément, et un grappin en fonte… tout de même.
En cas d’aspiration par un gros, cum, ou plus simplement envie de descendre faire un petit pipi sur un beau tronc de chêne massif sans interrompre LE cross d’anthologie, voir, de vous prendre photo depuis le sol pour ramener des souvenirs à tata Fernande ? Rien de plus facile : vous larguer le cordage lové dans l’airbag que vous aurez préalablement et soigneusement fixé sous la sellette lors de votre prévol. Afin d’être certain que le cordage descende bien, parce qu’avec du +12 au vario, le cordage est des fois aussi facétieux qu’un naja émoustillé par le doux son du pipeau d’un mélomane oriental, à l’autre extrémité du cordage, le grappin de fonte se doit d’être très fermement arrimé.
Ne vous reste alors plus qu’a vous laisser glisser le long de la corde en contrôlant votre vitesse au moyen du descendeur. En général, vous aurez toujours un peu de marge en longueur de corde par rapport au plafond, en effet, la plus part du temps on ne reste pas bien longtemps sans croiser quelques reliefs, arbres, falaises, pylône électrique ou château-fort à même de remonter fort à propos le niveau du sol.
Un moyen sur pour les plus anxieux d’éviter les mauvaises surprises en bout de corde, des fois que… Sait-on jamais ? Faites un nœud tous les 10m environs, ainsi à chaque blocage du descendeur, vous pourrez compter ce qu’il vous reste en dessous, et par la même en profiter pour étalonner une bonne fois pour toute ce foutu vario. Les nœuds seront aussi utiles dans l’autre sens à ceux qui souhaiteraient ensuite remonter à la main, pour savoir ou ils en sont et faire des pauses photo pour tata Fernande.
Une fois arrivés au sol, assurez bien le grappin dans une anfractuosité de la roche ou dans une végétation touffue. Cela évitera, une fois la photo prise ou après avoir pissé, car personne n’aime, de devoir courir sitôt après s’être soulagé la vessie. Pour éviter les incontinences gériatriques, il importe de toujours prendre son temps pour bien se vider la vessie, prenons l’habitude dés maintenant. L’incontinence et la diarrhée du pilote étant des maladies professionnelles des plus courantes…. Simple à constater : voyez le nombre de gens que se rendent aux toilettes en courant et en repartent en marchant délicatement, le geste large.
Pour ceux qui ne souhaitent pas remonter de suite, il n’y à plus qu’à attendre la fin de l’orage et la tombée de la nuit en admirant dame nature, le temps que la voile de compétition ne redescende toute seule.
CQFD
) pour vous proposer une énième élucubration pour révolutionner la pratique du parapente.


:mrgreen: