
:grat: La réflexion est judicieuse, le propos osé, mais tout à fait défendable, la cause noble et juste ! C’est une véritable thèse… 
Allez-y développez ! Vous avez 24h et 3 pages. 

:grat: La réflexion est judicieuse, le propos osé, mais tout à fait défendable, la cause noble et juste ! C’est une véritable thèse… 
Allez-y développez ! Vous avez 24h et 3 pages. 
heuu prof , on développe sur quel sujet ?
Sylk, mon petit… je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier, l’homme de la pampa, parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à te le dire : ton prof’ là, commence à me les briser menu !
[quote=“FlyingBen,post:238,topic:33633”]
loin de moi l’idée de m’attirer les foudres de l’homme de la pampa
mais il me semble que les ouvertures a l’avant des caissons servent bien a quelques choses
entre autre à faire rentrer de l’air dans les caisson pour les gonfler avec la vitesse air
surtout au déco c’est évident
après en vol, les deux phénomène doivent être complémentaires
me trompje ? :grat:
:grat: L’airbag… cela peut être la voile a condition qu’elle reste gonflée… c’est osé, mais cela ce tient.
Alors développons la bombe à l’extérieur. Et ça c’est gonflé !
C’est étonnant chez les marins cette manie de faire des phrases.
:mrgreen:
Il est temps de se poser pour les bonnes questions :
Avec l’arrivée imminente du nuage de poussières radioactives en provenance du japon sur la patrie des droits de l’homme, de Dominique Voynet et d’Antoine Waechter, des questions fondamentales et existentielles se posent pour tout un chacun. Il m’a semblé bon de les formuler de manière aussi claires et synthétiques que possible, afin qu’ensemble, nous puissions leurs apporter les éléments de réponse que nous sommes tous légitimement en droit d’attendre, tant du gouvernement que des candidats d’oppositions divers et avariées, qu’ils soient encore en ballotage, ou déjà élus.
Qu’il soit bien clair : je ne porterais mon bulletin dans l’urne dimanche prochain qu’une fois toutes les réponses obtenues et formulées clairement sans langue de bois par les différents candidats encore en lice.
T’inquiètes, l’homme de la pampa ne faisait qu’un clin d’oeil à un autre adepte des tontons flingueurs.
Pour répondre à ta question : les trous de devant sur nos ailes, c’est plus pour laisser l’air librement entrer (ou sortir … elles ferment aussi les molles, comme le disait Gilles plus haut) dans les caissons, pas pour maintenir une pression dans l’aile à la force du vent soit-il météo ou relatif : essaie donc de maintenir un truc gonflé par pression interne avec des trous de cette taille là dans l’enveloppe.
Atchaooooo
Tonton Ben
[quote=“FlyingBen,post:247,topic:33633”]
Ben moi je connais des mecs qui sont vachement gonflés et pourtant ils ont toujours une grande gueule ouverte… comme quoi ça doit pas être une question pression interne. :grat:
D’ailleurs la pression ils la prennent aussi bien au comptoir qu’en terrasse… :mrgreen:
N’est-ce pas M’sieur Fernand ? 
ben ça marche quand même assez bien avec les sac de supermarché…
de là à dire que les dits sac ont disparu de la circulation suite à un lobbying des marchands de parapente(s) qui y trouvaient là une concurrence déloyale :sors:
PS … j’allais oublier l’essentiel … l’a comme un gout de pomme le sac … vous trouvez pas ?
PPs : avec la version audiard audio c’esst quand même hachement mieux

Mdr en écoutant Jean Lefebvre, pourtant il me fait pas souvent bidonner celui-là
J’aurais envie de répondre plein de trucs aux inerrogations de GillesF, mais j’ose pas, et puis ce serait pas aussi drôle 
J’ai failli vous proposer des nouveaux sites de parapentes avec ascendances à couillons garanties :
http://www.econologie.com/photo/carte_centrale_nucleaire_france.jpg
Ben au moins avec cette carte, le jour ou on mettra les cons sur orbite, on aura pas fini de noyauter ! Et puis les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait. :evil:
Alors les compète sponsorisées par Aréva, pourquoi pas aprés tout. 
:prof: Nous avons vu comment réparer proprement une déchirure, nous ne pouvions donc pas manquer d’aborder la seconde source de panne de nos engins : après le froid qui tend à voir les tissus se réduire comme peau de chagrin et finir tout fripés comme la peau de mes oranges au levé du jour, c’est [b]la rupture de suspente [/b] qui est le plus à redouter.
:oops: La comparaison avec mes agrumes personnels n’est pas fortuite : Tout comme pour les oranges, il y a des suspentes sanguines ! Des teigneuses, des caractérielles qui s’accrochent pour un oui ou un non avec tout ce qui se présente, prêtes à en découdre avec les renforts des bords d’attaque ! Des promptes à foncer dans le tas cailloux, à tailler dans le vif de tout ce qui bouge ou qui végète. Des, qui ne se laissent pas marcher sur les nœuds sans réagir !
Avec autant de tempérament, il n’est pas étonnant que certaines affaires tournent mal, dégénèrent en sac de nœud, voir pire : que le lien affectif qui les relient à la voilure soit rompu, laissant leur petit cœur de Dyneema brisé. C’est qu’elles ont une âme sensible sous des apparences de dures à cuire. Alors en pareil cas, la rupture survenue, le divorce devenu inévitable, que faire pour maintenir malgré tout le lien familial, préserver les enfants qui se balancent dans la sellette et éviter le crash ?
Tout dépend si vous découvrez l’incident au sol ou en vol.
Attendez plutôt à distance que la suspente blessée se dégage d’elle-même. Lorsque qu’elle s’est libérée, sous le coup de la douleur elle continue de s’agiter fébrilement quelques minutes avant de perdre très rapidement de ses forces. C’est lorsqu’elle sera proche de la perte de conscience, que vous pourrez intervenir sans risque. Saisissez fermement la partie blessée entre le pouce et l’index et d’un geste franc et net, brisez lui la colonne juste derrières le kit oreilles avec vos dents afin d’abréger ses souffrances. Elle est maintenant morte, vous pouvez donc procéder à la cérémonie funéraire selon les rites et croyance religieuses de la défunte : crémation, enterrement, sacrifice rituel animiste, soufiste, tutsi, recyclage…
Les sept jours de deuil traditionnel passés, le conseil tribal des anciens procèdera à la nomination de sa remplaçante parmi un collège de jeunes vierges. Dans le mois qui suit, la cérémonie d’intronisation aura lieu en présence du préfet, des chefs de tribut, et de l’archevêque. Celui-ci, en chasuble mauve, procédera à la bénédiction coutumière et à la circoncision des bouts qui dépassent, à l’Opinel numéros 3, pour terminer par cautériser les plaies avec son goupillon fumant. Belle cérémonie.
Dés la rupture identifiée, ne changer en rien votre plan de vol afin que le reste du suspentage ne se doute de quoi que ce soit. Discrètement, desserrez la ventrale, mais ne la débouclez pas ! Le bruit pourrait leur faire peur. Hissez-vous à la force des bras dans les cordages tout en prenant un air dégagé, un peu comme si vous faisiez vous exercices physiques matinaux devant la glace. Arrivé sur la voile, au dessus du point de rupture, tombez le T-shirt et le pantalon pour vous retrouver en slip ou caleçon, c’est selon. Procédez à quelques flexions et autres exercices respiratoires afin de vous détendre et de distraire les A et les B toujours prompts à la rigolade. Faites mine de réajuster votre slip –ou caleçon, c’est toujours selon – autours de votre taille de frelon et profitez-en pour en extraire l’élastique en toute discrétion d’un geste naturel et souple. Pendez-vous au bord d’attaque en faisant quelques tractions, et par surprise, nouez prestement l’élastique en lieu et place de la portion de suspente rompue.
Pour les dames, une jarretelle est encore mieux adaptée, en raison des multiples possibilités de réglage qu’elle permet, ceci garantissant un calage de l’aile encore plus fin.
Certes à ce moment là, vous êtes totalement nu, suspendu au bord d’attaque de votre voile, le gouvernail à l’air, l’air dégagé, et l’air de rien le fond de l’air se rafraichit sacrément en cette saison ! Alors profitez du paysage, ce n’est pas tous les jours qu’on a une vue aussi dégagée après tout !
Les apparences sont sauves : le suspentage n’a rien remarqué, le cap est maintenu contrairement au gouvernail, la finesse de la voile et du gouvernail aussi et sans incidence notable. Il ne vous reste plus qu’à regagner votre sellette en faisant particulièrement attention à ne pas vous blesser lors de la redescente. Les suspentes dégainées sont particulièrement fines et coupantes pour la peau sensible et flétrie du bout des coudes, et de vos doigts, toujours si longs et douloureux à cicatriser.
Notez, pour ceux qui disposent d’une sellette cocon, qu’il est préférable de réaliser l’exercice au dessus d’un plan d’eau autorisé à la baignade. Ainsi à l’atterrissage, personne ne s’offusquera de votre tenue, tous seront persuadés que vous revenez de procéder à vos ablutions, la protubérance abdominale ceinte de votre bouée-canard.
Pour les autres, essayez de prolonger le vol encore un peu vers des zone plus chaudes avant le retour au sol. Ceci afin d’éviter devant les copines, le ridicule d’un posé hasardeux sur le ventre, tout juste vêtu d’une sellette string mal ajustée. Vous ne trouveriez pas beaucoup de volontaire pour désinfecter les multiples éraflures de l’air-bag.
Quoi qu’il en soit vous avez réussi à procéder à la réparation, et sans jamais mettre votre sécurité en jeu, c’est bien là le plus important, non ? 
Le choix du site de décollage est primordial pour votre sécurité et la qualité du vol qui suit. En revanche on réduit souvent ce choix à des critères tels que l’orientation, la pente, la taille et éventuellement la nature du sol…. Et on passe à coté du principal au profit de l’insignifiant.
L’orientation par rapport au vent… bon soit, mais cela n’aurait d’intérêt que si on volait uniquement en ligne droite vent debout. Or si c’est pour faire plein de virages ensuite, calculer des dérives et des vitesses sol aléatoires, ça ne sert à rien l’orientation du site ! Alors qu’il suffit de courir et de prendre sont envol dans l’autre sens au besoin. Tu pars en direction de là ou tu veux aller, face au vent si tu préfères, peu importe d’où qu’il vienne : d’en bas, d’en haut, du coté, face à la falaise… t’occupes, et cours Forest, cours ! Basta. C’est ça qui compte : la course et l’appui sur la ventrale. Tout le reste c’est du flan pour les ramiers.
La pente : expliquez-moi à quoi ça sert de courir dans le sens de la pente, vers le bas, si c’est pour galérer ensuite pendant deux plombes à négocier centimètre par centimètre dans des thermiques pour essayer de remonter au niveau du déco ? Autant partir tout de suite à pied vers le haut, c’est toujours ça de gagner et qui ne sera plus à gratter et c’est plus sur.
La taille du déco, si c’était pour y camper en famille, je dis pas… Mais franchement, le but c’est pas d’y vivre des semaines durant, alors on s’en fout. De toutes façons, quand bien même il y aurait 5 hectares, le voisin te fera toujours tomber sa voile juste sur TA gueule, il se prendra toujours les pieds dans TES suspentes, alors…: La voile en bouchon par terre ça prend 0.5m2, tu choppes dans les pognes les deux suspentes avant qui encerclent le caisson central à 50cm du bord de fuite et tu galopes. Tout le reste se passera en l’air. Pas besoins de plus.
La nature du sol : t’es pas là pour passer l’aspirateur avec tes caissons ni peigner les graminées avec ton bord de fuite. T’es là pour décoller ! Alors pourquoi tu te prends le chou. De toutes façons en dehors d’un soyeux tapis de gazon Villemorin qualité golf ***, tout le reste c’est de la daube.
Non, le seul véritable critère dans le choix d’un site, c’est la faculté de celui-ci à favoriser la montée de voile, la prise en charge pilote, et l’envol en douceur, mais avec franchise. Et là plusieurs écoles et leurs partisans irréductibles s’affrontent concernant les composants du revêtement de sol :
Les pâquerettes : Elles forment un confortable tapis pour étaler la voile et réaliser une prévol de qualité en toute quiétude. Attention toutefois lors de l’écopage, la densité du parterre peu ralentir les premiers centimètres.
Les marguerites : Du fait de sa hauteur de tige plus importante, des nœuds dans les suspentes ne sont jamais totalement exclus, et la mise en tension interviendra alors un peu plus tard avec un net point dur. Les sous-espèces les plus vivaces ayant une solidité certaine au niveau de la tige, les efforts avant rupture sont parfois importants !
Les pissenlits : La complexité du feuillage et l’enracinement en font une composante essentielle à la rétention des suspentes sur les premiers centimètres du gonflage. Toutefois la résistance très faible à la rupture ne devrait pas généré de point dur notoire ensuite.
Le Chardon sauvage des alpages : sa texture ligneuse et sa découpe complexe lui confèrent un grip étonnant sur tous les supports. Doté d’un enracinement très développé et d’une forte résistance à l’arrachement, tant vertical que latéral, c’est un excellent support pour étaler les voiles par grand vent sans risque de les voir emportées. Seulement si le velcro c’est pratique pour éviter les faux plis, au moment de s’envoyer l’air ça ne le fait plus du tout. A proscrire définitivement.
L’edelweiss : Elle n’offre que des avantages grâce à un profil des feuilles auto-démêlant, une tige courte et une fleur souple. En outre, sa profonde corole largement évasée aux couleurs pastelles sur une base de beige écrue, offre l’avantage de d’emprisonner une bulle d’air. C’est cette bulle que l’edelweiss elle va doucement chauffer durant les heures ensoleillées de la journée et brusquement libérer au moment l’envol de la voile qui était étalée dessus. Vous bénéficierez ainsi d’un thermique de proximité parfait pour un gonflage serein de la voile et une prise en charge confortable du pilote.
Toutefois la rareté de cette plante dans certains massifs granitiques de l’ouest de la France ou les tourbières sont plus communes, ainsi que dans le sud de l’Ariège aux terres trop acides, nous obligent à devoir nous rabattre sur d’autres plantes pour plus de sureté.
Le Saxifrage à feuilles opposées : La remarquable disposition des feuilles, la texture soyeuse des pétales, le pistil élancé et le pollen qui ne tache pas, font de cette composante un revêtement de choix particulièrement confortable au sol pour les voiles de montagne, quelque soit leur grammage. A recommandé pour les extrados de couleur clair. En revanche pour ce qui est d’assurer un gonflage franc et une prise en charge massive, il ne faut absolument rien en attendre. Voir même pire, on aurait constaté des phénomènes de sucions aléatoire en période de reproduction ! Il convient donc de rester très prudent.
Les campanules bleues : Elles sont notre choix coup de cœur pour la saison estivale 2011. Elles offrent pratiquement les mêmes qualités au sol que les edelweiss, à la taille des bulles thermiques prés. En revanche leur couleur s’accorde bien mieux à celles de votre équipement, vous assurant ainsi, que toutes les photos prise lors de vos décollages seront superbes. Ce qui est toujours un souci de moins. Vous aurez donc l’esprit totalement libéré pour vous concentrer sur la manœuvre et rien d’autre ! Et si vous vous ratez encore, n’essayez même pas d’invoquer toutes ces excuses bidons que sont le vent, les pierres, les clés dans les suspentes et tout le reste.
Comme le dit la sagesse populaire :
Dans les campanules : Tu décolles comme un bon. Sinon, t’es qu’un gros thon.
A l’avenir pour choisir vos sites : C’est campanule, sinon la voile sort pas de sa capsule.
et puis c’est tellement plus drole de voler sous le vent d’un relief et de se faire brasser et prendre des fermetures qui font 3/4 de l’aile toutes les 5 secondes :vrac:
ouf … j’ai eu peur que la sagesse populaire dise autre chose … de beaucoup plus trivial… style tu décolle comme un bon ou on t’ …ule (juste pour faire la rime avec campanules … du coup j’aime pas cte fleure là :? )
:mrgreen: Tsssss pas l’allusion graveleuse chez nous…
:canape: Pour ce qui est des fermetures sous le vent d’un relief, c’est un argument à prendre en compte,… pour la vitesse de la course, non ? 
:sors:
La Finesse
En voila une notion à-propos de la quelle chacun y va de son commentaire, voir de ses chiffres pour expliquer que son aile est meilleure que celle du voisin, qu’avec elle tous les vols deviennent possibles, etc, etc…. Mais sait-on seulement de quoi on parle ? :grat:
Selon notre encyclopédie moderne de référence : La finesse est la propriété de quelque chose de fin, un adjectif qui marque une pureté, une qualité, une sensibilité, une habileté, développées.
Voila qui ne nous aide pas vraiment : vous sauriez définir la pureté d’une voile ? 78% de tissus, 16% de matières grasses, 4% de colorants, et 2% de conservateurs à base de foies de veaux ? Et sa sensibilité… sensible à quoi ? Pleure-t-elle lorsque lorsqu’on dit du mal d’elle ? Est-elle incapable de voler si elle a vu ou entendu toute la misère du monde au journal de 20 heures la veille au soir ? Sauriez-vous dire combien elle est habile de ses petites suspentes à faire de la broderie au point de croix, ou à réaliser un tour de prestidigitation ? Evidement non !
C’est tout simplement parce que lorsqu’on parle de la finesse d’une voile, c’est par extension, on désigne en fait les qualités de la personne qui la manœuvre. Et là c’est tout de suite beaucoup plus clair. Voici ce qu’en dit le dictionnaire, lorsqu’il s’agit de qualités humaines :
Qualité d’une personne, d’un esprit perspicace, subtil, pénétrant: Elle fait preuve d’une très grande finesse (discernement) La finesse d’un raisonnement (sagacité). La finesse d’une plaisanterie (subtilité)
Tout de suite les choses deviennent bien plus limpides. Les pilotes sont-ils des esprits subtils, perspicaces, pénétrants, plein de discernement et de sagacité ?
Pour ce qui est de la pénétration : sans aucun doute. Il suffit de les voir courir tête baissée, les bras en arrière, le corps largement en appuis sur la ventrale au décollage pour en avoir une idée. Pour ce qui est des certitudes : la profondeur des cratères réalisés lorsqu’ils retouchent le sol en est la meilleure garantie. Même les taupes ne sont pas aussi « pénétrantes ». :taupe:
En revanche pour ce qui est du discernement et de la subtilité… le nombre de gonflages qui se terminent à plat ventre 5m au dessus du point de départ, les retours à la pente à mach2, les réflexions et commentaires à l’emporte pièce des autres pilotes présents, …. Tout cela ne plaide pas véritablement en notre faveur. Il faut bien le reconnaitre…
:oops:
Certes, nombre d’entre-nous sommes cultivés, tout à fait capables de citer les grands auteurs classiques, les classiques de la littérature technique de la mécavol, les techniques du pilotage tout en finesse…. Mais nous sommes tous aussi en mesure de ne pas mettre en œuvre ses techniques au quotidien pour finir au tas, de tenir des propos dénués de toute finesse, voir même de commettre des fautes grossières sur du vocabulaire d’un niveau CE2 débutant… et de les assumer tout aussi fièrement ! :twisted:
Alors peut-on vraiment encore parler de parapentistes capables de 8, 9 ou plus de finesse ? Même sur 20, la note est encore trop bonne pour refléter la réalité. :?
Le parapentiste commun ne fait donc pas preuve de finesse en général. Certes de temps à autre un éclair de génie peut-surgir chez chacun d’entre nous… qui nous laisse nus même le plus souvent foudroyé sous le coup de la surprise. Pas habitués à nos propres fulgurances.
Non en fait, la seule chose chez le parapentiste commun qui puisse-être qualifié de fin, et dont la finesse soit effectivement mesurable, c’est sa trajectoire, et l’épaisseur de la couche d’air qui le sépare du sol et donc du crash lors de ses évolutions en rase-motte.
Il parait que personnellement je serais capable d’une finesse maximum de 7…. Et encore, dans les meilleures conditions. Pas de quoi être fier. :oops: :vrac:
Pas de quoi avoir honte non plus, les pilotes qui jouent au plus fin ne durent jamais très longtemps !
Le quart d’heure cuisine .
D’aucun rappelaient dans ce même forum l’importance de l’entrainement physique pour la pratique du parapente, il va sans dire que l’alimentation à une part non moins importante dans la réussite de nos performances. Alors, quels sont les plats à favoriser pour une pratique saine et quels sont ceux qui doivent être écartés. 
Le vol au vent : Le plat du vélivole par excellence ! La garniture est au choix, selon les goûts. La consistance de la sauce à la crème dépendra avant tout de la résistance au mal de l’air de l’estomac du pilote ou de son passager… et laissée à l’appréciation des spectateurs restés au sol en charge de la récupérer en cas de débordement. A servir tiède bien sur.
Les spaghettis … incontournables lors de vos préparations intensives : Pas moins de 500 gr par jour et par personne, on a toujours pas trouvé mieux pour s’entrainer au démêlage des suspentes. Accommodez avec une sauce tomate pour les A, au pistou pour les B, et la sauce au bleu d’auvergne pour les C. Au début mettez du beurre, ça aide, puis pour ceux qui utilisent des suspentes dégainées… juste avec du sel et du poivre. Attention aux tâches.
Le cassoulet de Castelnaudary : Pour ses flageolets à effet de serre ! Ils favorisent le réchauffement climatique et donc l’apparition des thermiques et autres bulles chaudes. Méfiance toutefois, à manier avec doigté et discernement : un accident est si vite arrivé. Sachez donc rester raisonnable et arrêtez de jouer avec la saucisse.
Les rouleaux de printemps : A proscrire ! C’est pas faute de vous le répéter bon sang ! Evitez à tous prix les rouleaux, c’est dangereux quand c’est pas frais, on perd le vite contrôle, et on se fait dégueuler. Au printemps encore plus : Voir la note indigeste de la FFVL sur les risques spécifiques à cette saison.
Le poisson … volant bien sur, plein de bonnes vitamines pour le soaring dans les embruns du bord de mer. Nota pour les dyslexiques, ne pas confondre : poisson volant, poivron volant et poêlon brulant. Evitez tout de même les préparations enfilées panées, souvent plus difficiles à avaler.
Le brick au thon, pour les dames un peu enrobées qui ont encore besoin de se lester.
Le cake aux olives, la même chose pour les messieurs méditerranéens un peu vantards.
La Salade Niçoise : ce mélange composite de crudités de saison assaisonnées au vinaigre d’invectives variées, dont la recette, pourtant simple, débouche le plus souvent ces derniers temps sur un mélange de saveurs inextricables et peu digeste. Il semble être devenu une spécialité, non plus niçoise, mais du Lachen. On évitera…
Le pigeon agile, à éviter si vous devez ensuite survoler un stand de balltrap. Non pas que le plat ne soit pas bon en lui-même… mais les tireurs sont parfois un peu durs de la feuille et une incompréhension lors d’un bref échange verbale avec ces sportifs pourrait rapidement être à la base d’un drame. En pareil situation - survol d’un stand de balltrap – évitez aussi de prononcer inconsidérément des noms de volaille… du genre « Poule » !
La bière : LA boisson du parapentiste par excellence. Elle est légère, la preuve elle mousse, et en altitude, avec la baisse de la pression atmosphérique, c’est encore mieux ! Par ailleurs ses vertus favorisant l’apparition et de développement d’une excroissance abdominal propice à un large et confortable appui ventrale lors des décollages sont unanimement reconnues et encouragées par la commission technique de sécurités de la FFVL. Gage de sérieux s’il en est.
N’hésitez pas à nous faire partager ici vos recettes préférées, elles sont les bienvenues.
Quelle bonne idée qu’un peu de cuisine un matin de congé où le soleil brille !
Mon choix se portera sur une recette citée ci-dessus que j’adapterai à ma région. Le Cake au reblochon me semble parfait pour préparer un vol mémorable.
Merci encore pour cette rubrique, c’est fin ça se mange sans faim !