Les pratiques improbables

:trinq: plaisir et santé !

une recette que tu ne connais certainement pas Gilles, car elle est de mon invention

le gratinthym de la Berlue
c’est un peu comme un gratin Dauphinois mais avec au moins 2 grosses couches de thym
ne pas hésiter a en mettre trop, il n’y en a jamais assez
ici du thym il y en a tellement qu’on le piétine sur les déco
du coup j’en ramasse beaucoup.

ça tiens bien au ventre pour les long vols
et tu respire le thym jusqu’à la fin de la digestion

En plus ça a l’avantage de sentir bon !.. :pouce: contrairement au gars qui arrive en haut aprés 1h30 de portage en plein cagnard… :roll: et comme c’est effectivement ce qui pousse le plus sur les déco provençaux.

Et puis pour les plus enrobés s’ils volent aprés avoir avalé ça, ça peut faire du Gras-thym. Idem pour les faux bruns. :canape:

Recette validée et approuvée ! :mrgreen:

:prof: En revanche mon cher Van Hurlu, évites une autre recette de déssert provençale au thym dont les consommateurs, et apprentis pilote, finissent tous immanquablement renversés le museau dans les trous de taupe : la célèbre tarte a thym.

:sors:

Hum, au vu de l’endroit où cela pose sur la vidéo de ton site :affraid: , je pense que vous devez aussi le fumer le thym ! :vol:

chouette attero n’est il pas ?

depuis, personne ne l’a refait
… je me dépêche de planter des arbres, c’était trop facile :clown:

Il est des avancées technologiques comme de la photographie ou des allergies : elles se développent au point de devenir totalement banalisées. Nombreuses sont celles qui se sont totalement vulgarisées dans différents sports et activités quotidiennes. Malgré tout, et étonnement, elles ne sont pas rares celles qui à l’inverse n’ont pas réussies à percer dans le domaine du parapente. On peut s’interroger sur le pourquoi de la chose.
S’agit du résultat des pressions exercées par le lobby des constructeurs, ou encore de celui des équipementiers ? S’agit-il un complot judéo-maçonnique austro-hongrois, des effets pervers de la crise des « subprimes » sur l’industrie mondiale du parapente, des retombées culturelles fortes de la téléréalité ? Alors qu’attend-on pour :

  • Equiper les parapentes de freins à disques ventilés à quatre pistons plutôt qu’à poignées et ficelles ?

  • Mettre l’airbag devant le pilote, plutôt que derrière, puisque du fait de son déplacement vers l’avant, les chocs proviennent de l’avant. C’est pas faux, non ?

  • Télécharger des sonneries rigolotes pour prévenir des fermetures et autres décrochages en tous genres ?

  • Equiper les voiles de Cruise-control à la place des accélérateurs à pied ?.. pour éviter les excès de vitesse des pieds lourds et garder les pieds libres.

  • Equiper les voiles de caisson de basse avec lecteur MP3 intégrés ?

  • Fournir des assises de sellettes à usage unique, ce serait tout de même plus hygiénique, non ? Surtout après qu’on se soit fait dessus un jour de très fortes turbulences.

  • Avoir des sellettes string baggy taille basse : ça fait tout de suite plus cool, man !..

  • Avoir des voiles décapotables électriquement … afin de profiter du soleil en vol quand il fait beau ! Y’en a marre de n’être jamais bronzé.

  • Trouver en dernière minute des cross low-cost soldés sur internet : Annecy – Chambéry via Hambourg et Jakarta pour 5€, mais sans les repas, horaires et retours non garantis, avec accès aux toilettes payant.

  • Disposer de radios gratuites avec l’abonnement de 3 ans à la FFVL, mais avec des spots publicitaires et des messages de balises météo sponsorisées par : des sites de poker en ligne (slogan : Pariez sur un vent de 3 à 120 km/h, une chance sur 50 de gagner 20 fois la mise, et doublez vos gains si vous avez jouer le bon secteur.), la Matmut (Avec la Matmut, assurez vos retour à la pente et votre redescente en hélicoptère !), des lessives (Un ciel plus bleu, des cumulus plus éclatants aujourd’hui grâce à Bonux !) , le jambon Fleury Nichon ….

  • Accepter virtuellement des amis dans son thermique sur face-book ? Et donc pouvoir en refuser aussi… et puis comme ça on peu suivre tout ce que font les amis en direct : plier leur voile, lacer leurs chaussures, reprendre des tartines avec leur café, demander si quelqu’un ne pourrait pas leur glisser quelques feuilles de papier doux sous la porte …

  • Des sangles anti-oublie qui bippent lorsqu’elles ne sont pas bouclées et qui choquent les arrières lorsque la voile est dépliée.

:coucou: A vous d’inventer la suite… :wink:

En réponse à un autre post dans la rubrique « les techniques de base du pilotage »

Est-ce qu’il faut pousser un pilote pour l’aider à démarrer ?

:prof: La réponse est très claire : définitivement NON !

Plutôt que de le pousser pour l’aider, donnez-lui donc un bon coup de manivelle, c’est beaucoup plus efficace. Y’a qu’à bien viser entre les oreilles… de la voile. Après ça je serais bien étonner qu’il traine à démarrer à l’avenir.

:canape:

Le parapente est une activité qui exige des conditions météo favorables pour une pratique saine et en toute sécurité. Ce qui se traduit souvent par le fait que les pilotes pratiquent souvent d’autres activités multiples et variées en parallèle pour occuper tout le temps libre qui leur reste lorsque le temps n’y est pas. Examinons-les de plus prés. Elles sont très instructives pour mieux cerner qui nous sommes lorsque nous ne volons pas :

  • 57.1 % Donnent de leur temps libre pour aider les jeunes internes en médecine : ils sont très patients et passent régulièrement une partie non négligeable de leur temps au sol comme « cas d’école » dans des services d’urgences hospitaliers spécialisés en traumatologie.

  • 36.4 % Pratiquent très régulièrement l’horticulture de plaisance, et se sont fait une spécialité de l’élagage acrobatique des arbres en bordure des sites de parapente.

  • 22.8 % Ont une passion pour la sculpture sur plâtre, ils privilégient les moulages des membres inférieurs, mais aussi parfois les supérieurs, c’est selon.

  • 19.3 % Font dans le bricolage et plus spécialement dans la réparation mécanique : pose de plaques de renfort en métal avec visserie inox, changement des cardans, un peu de carrosserie de temps à autre…

  • 17.9 % Se passionnent pour l’égyptologie ancienne, l’art de momification, et plus spécifiquement encore l’usage des bandelettes sur les articulations : chevilles, genoux, poignets,…

  • 15.3 % Ont une pratique régulière de la haute couture, en particulier le reprisage au Ripstop ainsi que les ourlets de suspente.

  • 12.1% S’exercent à la broderie sur chairs et au point de croix.

  • 10.7 % Parmi les plus élégants spécimens, un certain nombre officient en tant que mannequin bénévoles pour crash test lors des défilés de présentation des collections d’instabilités de printemps-été.

  • 8.9% Sont des gymnastes de cirque accomplis et s’entrainent régulièrement au roulé-boulé, à la reptation dans les cailloux, ainsi qu’aux glissades dans l’herbe humide.

  • 7.1% Mettent en valeurs leurs dons artistiques en réalisant avec délicatesse des œuvres de body painting au tampon à base du mercurochrome, d’alcool iodée et d’eau oxygénée.

  • 6.9 %, Les plus intellectuels sans doute, s’adonnent à la lecture et à l’écriture : ils sont le plus souvent attirés par la calligraphie des grands auteurs classiques de l’administration française sur formulaire de sécurité sociale, d’assurance maladie ou encore de mutuelle.

  • On site aussi quelques cas, pas nécessairement isolés, d’acrobates qui pratiquent le plongeons en lac, d’adeptes du soaring côtier qui se sont mis à la plongée, de pilotes débutants qui ont la main mais aussi le pied vert et labourent les collines à temps perdus, et de vigoureux crossmen qui se transforment parfois en spéléologues amateurs.

  • A noter une particularité des « Deltistes », ils sont 53.9 % à pratiquer la chaudronnerie artisanale et la plomberie familiale, tout spécialement l’art délicat du dé-cintrage et de la soudure sur tubes d’aluminium.
    Il n’est pas rare de constater que sur une même période, de nombreux pilotes s’adonnent à plusieurs de ces activités simultanément, ou en parallèle. Alors, après ça, qui oserait encore dire que nous sommes de monomaniaques ?

CQFD.

Spéciale dédicace au Piaf et à Mike13… bon anniversaire. :sors:

Une journée annoncée maussade par la météo qui commence avec du grand soleil et une nouvelle pratique improbable !

Une journée géniale en faite ! merci :bravo:

gilles je croit que tu a oublié la part non négligeable des jardiniers et autre faucheurs de marguerites,
ainsi que celle des entomologistes grands amateurs de l’exploration assidue du peuple de l’herbe

:grat: Il est vrai, que je les aient probablement compter un peu hativement parmis les jardiniers qui “ont la main mais aussi le pied vert et labourent les collines à temps perdus”… Tous ne sont en effet pas nécessairement débutants, et avant de labourer, une tonte en règle est souvent pratiquée. :oops:

:coucou: N’hésitez pas à me corriger et à nous éclairer de vos propres statisitiques. :mrgreen:

Comme vous n’en doutez pas une seule seconde, je reçois chaque jour des tonnes de courriers de fans en délire.
Des tonnes ?
Tout à fait !
Pourquoi des tonnes ?
arce que certaines lettres sont tellement « relou », et que leurs auteurs finissent par en faire des tonnes… donc par là même un seul courrier suffit à faire bonne mesure.

Et puis, vous doutiez que j’ai des fans en délire ? Et bien détrompez-vous ! J’ai bien des fans en délire, c’est-à-dire littéralement : qui n’ont plus rien à lire…. Alors comme ils s’ennuient, faute de plus intéressant à faire, ils m’écrivent leur détresse et me posent des questions toutes plus pleines de bon sens les une que les autres.
Je ne reviendrais pas sur celles qui ont pour objet de mettre en valeur mes remarquables qualités physiques et intellectuelles, l’élégance de ma prestance naturelle, la sagesse de mon discours, ma chevelure soyeuse, bien que largement éparse… à l’évidence la réponse saute aux yeux : Parce que je le vaux bien !

En revanche, il est une question totalement récurrente qui mérite une réponse claire, nette, définitive et sans bavure : Paic Citron !
Parce que quand il s’agit de récurer, c’est incontestablement ce qui récure le mieux.

Une autre question revient très souvent et semble en chagriner plus d’un : Pourquoi tu débutes par la mini-voile, t’es ouf ou quoi ?

Comme vous vous en douter, la réponse n’est pas simple et mérite largement une étude digne de ce nom. Depuis toujours, je prête flanc à la critique, ce que j’assume parfaitement. Mais si vous saviez comme je finis par le regretter : A force de prêter des choses à tout bout de champs à des inconnus qui ne me les rendent jamais, je risque de finir totalement démuni, alors poursuivons.

Pour ce qui est de la seconde partie de la question, si vous avez lu les 11 pages de posts qui précèdent celle-ci, il y a toutes les chances pour que vous vous soyez déjà fait une idée personnelle relativement précise sur la question, et j’aurais donc toutes les peines du monde à vous faire croire le contraire… quelle que soit votre opinion. Si vous ne les avez pas encore lues, il est grand temps de vous y mettre rapidos avant que je ne tombe en panne de seiches. (C’est mon plat préféré.)

La première partie de la question pose une problématique autrement plus complexe et captivante.

Tout d’abord, c’est pour préserver les proportions harmonieuses entre la taille de ma voile et le généreux physique dont la nature bienfaitrice m’a dotée. Ainsi je mets en valeur mon mètre cinquante au garrot. Avec un parapente de taille standard au dessus de la tête, mes admiratrices auraient l’impression que je fais du ballon dirigeable, ce qui ne cadrerait pas du tout avec le statu de super-héros aventurier dont j’ai l’honneur de bénéficier, à titre gratuit, auprès de l’Amical des Veuves Joyeuses de la maison de retraite de St Sulpice les feuilles. Si, si , vous pouvez vérifier, elles existent bien.

Ensuite vient le coté pratique : la voile habillement enroulée en cheich sur mon crâne largement dégarnie le protège des coups de chaud du milieu de journée, sans que j’en arrive pour autant à me prendre les pieds dedans comme cela pourrait être le cas avec 28m2 et 7 d’allongement. Et puis avec le suspentage court, j’ai juste pile-poil de quoi me tricoter ce petit « Marcel » en filet qui me va si bien.

Il y a aussi la vitesse de vol. Comme vous le savez, en réduisant la surface, on augmente la charge ailaire et donc la vitesse. Alors comme moi j’ai les miquettes dés que je n’ai plus les pieds qui touchent le sol… plus vite c’est terminé, moins ça dure, et moins ça dure, plus vite j’ai moins les genoux mous…. Et par voie de conséquence, je peux à nouveau frimer au sol devant mes admiratrices ébahies. Imparable !

Une mini, ça prend beaucoup moins de place, et ça, il faut en tenir compte. A la montée on s’en moque un peu, à chacun d’assumer ses choix et la taille de son sac à dos après tout. Non, c’est surtout au moment de revenir en stop que ça aide sacrément. La vue du gros sac à dos rebute plus d’un automobiliste pourtant plein de bonne volonté au départ. A l’inverse un petit sac à main façon peau de panthère, surtout lorsqu’il est accordé à la mini-jupe en skaï, dont la longueur est-elle-même accordée à la hauteur des talons aiguilles et à la profondeur du décolleté… et croyez moi, dans les vallées alpines, ils s’y connaissent en décolletage, des vrais pros ! Toutes les stoppeuses expérimentées vous le confirmeront.

D’aucun disent que la mini manque de finesse, c’est pas faux. Mais n’étant pas moi-même un garçon très fin, il faut bien l’admettre, je ne voudrais tout de même pas me voir dépasser par ma voile. Franchement, j’aurais l’air quoi si on pouvait dire « Il est encore plus benêt que sa voile…. Et c’est pas peu dire » ?..

D’autres ne manquent pas de me rappeler qu’avec une mini, je ne peux pas faire le plafond. Cela tombe bien, je n’ai aucune envie de faire le plafond, et de plus, je ne suis pas du tout bricoleur. Alors lorsque je m’attaquerais à la réfection du plafond, ce sera sous la contrainte de mon épouse, et plus certainement avec un escabeau, un pot de Dulux Valentine blanc satiné et au rouleau de chez Casto. Et il n’est absolument pas question que je prenne ma minivoile pour protéger le sol des coulures et autres tâches! Il y a des bâches pour ça.

Enfin, mes revenus modestes ne me permettent pas d’occuper un appartement de plus 20m2, terrasse comprise. Or donc, pour pouvoir étaler ma voile afin de la repasser proprement, à la vapeur et sans faux plis, après chaque lavage en machine, programme synthétique sale, je ne pouvais pas raisonnablement prendre plus grand. Et puis vous en avez trouvé, vous, des tables à repasser de plus de 18m2 ? Alors…. Quand à me présenter sur un déco et à voler avec une voile toute chiffonnées, vous n’y pensiez pas tout même ?… Même dans le besoin, on à sa dignité, non ?

Cétacés comme arguments de poids ? J’ai le dauphin et les épaules larges, mais quand même, faudrait voir à pas abuser…. Voila qui agrémente sérieusement mon profil d’airain sur le forum. 8) :forum:

Je suis sur que tu n’imagine pas à quel point ta réflexion est juste. Sous des dehors de galéjade, tu résume parfaitement la pratique de certains pilotes. :pouce:

Ah!.. :trinq: Enfin un qui reconnais que je ne dis pas que des bêtises ! :mrgreen:

Je dois admettre que lors que mes premiers vols, à la fois j’étais heureux, et tout excité d’être en l’air, et en même temps pas rassuré et donc j’avais hâte d’arriver au sol… pour mieux remonter. :grat:

Heu… c’est grâve Docteur ? :sos:

[quote=“Gillesf,post:275,topic:33633”]
ça prouve juste que tu a un cerveau de mammifère
qui n’est pas conçu à la base pour regarder la terre vue du ciel

ça s’atténue avec le temps, patience

:grat: Certains oiseaux marins sont en mesure de planer sans le moindre battement d’aile des heures durant au dessus de la mer en réalisant ce qui semble être du vol d’onde. Parmi nos amis parapentistes émérites, l’un d’entre vous aurait-il réussi à voler ainsi au dessus de la mer « un certain temps » sans choir ?

Qui sera le premier à réaliser une traversée de la manche, du détroit de Gibraltar ou Continent-Corse dans ces conditions ?

En fait la vague étant poussée par le vent dans le même sens que celui-ci, si je ne me trompe, pour surfer sur la compression d’air ou son onde, il faudrait être face au vent… mais malgré tout physiquement reculer par rapport au sol, pour avancer à la même vitesse que la vague, qui va vers l’arrière poussée par le vent. Suis-je clair ?

A moins que la vitesse du parapente ne soit supérieure au vent et que les ondes permettent au parapentiste de se maintenir en l’air tout en avançant…. Sauf que par moins de 50 km/h de vent, je ne pense pas que les vagues soient suffisamment hautes pour « lever » des ondes à la hauteur nécessaire. Il est vrai que de ce coté, les Albatros, et même les pintades sont largement plus avantagées que nous de par leur absence de cône de suspentage.

Dans le même ordre d’idée, quelques intrépides ont-ils tenté de se maintenir grâce aux ascendances sous des petits cumulus en pleine mer ? Parce qu’après tout, officiellement et statistiquement, c’est tout de même en mer que les nuage sont censés faire le plus efficacement le plein… et que, en théorie toujours, compte tenu de l’absence de relief rencontré en pleine mer, les nuages ne devraient pas être trop « repoussés » en altitude et se décharger en pluie.

Donc en théorie… ça devrait être possible, non ?

Pour ceux qui n’osent pas partir au large, à partir de quelle hauteur une dune, ou une digue peuvent-ils être un tremplin à vent utilisable ? Parce que si avec un vent de l’ordre de 30-40 km/h quelques mètres suffisent… on peut donc imaginer voir des pelles à sable agrémenter le matériel standard du parapentiste…. Et ces derniers devenir des as du château de sable : les Vauban contemporains de la silice, les Number One du tremplin à vent de La Baule !

Ceux qui n’ont pas la chance d’habiter sur le littoral, doivent pouvoir bénéficier des bienfaits du remblai de l’autoroute, non ? Les jours de départ en vacances, avec les bouchons, vous pourrez noyauter sur plusieurs centaines de kilomètres de thermiques parfaitement alignés et bien visibles ! Notez qu’un remblai de voie de chemin de fer doit aussi pouvoir faire l’affaire… les thermiques en moins, mais le souffle du TGV en plus.

Pour les moins courageux et les citadins, reste l’option de passer à la mairie, au bureau des permis de construire, afin de repérer les chantiers avec des murs bien orientés… voila qui devrait singulièrement élargir le nombre de sites disponibles dans les environs en fonction des orientations !.. Et puis s’il n’y a pas de vent du tout, restera toujours la possibilité de partir depuis une grue après une petite prise de vitesse préalable sur la flèche ! Prévoir tout de même un bon contrôle de la voile, la largeur de la flèche ne permet pas une très grande latitude de manœuvre au recentrage.

Les centres pénitenciers offrent toutes les qualités nécessaires pour une excellente pratique du parapente : des murs longs et hauts parfaitement dégagés de toute végétation à longues tiges et des câbles de remontés mécaniques. Comme de plus, l’enceinte est généralement à même de fournir un bon rendement quelques soient l’orientation du vent, il n’y a vraiment pas de raisons de s’en priver !

Dans le fond, mais aussi en altitude, on doit pouvoir voler partout. :mrgreen:

:grat: Et Dieu dans tout ça ?

Au matin du premier jour, Dieu mit la lumière et dit à Abraham :
« Assieds toi, et rames !
Adam n’est pas venu : Il a mal aux dents après avoir mordu à pleine bouche dans une belle pomme. Il lui est arrivé un pépin : il est tombé sur un os.»

Abraham Du Cerf, car c’est ainsi qu’il se nommait, même si tout le monde l’appelait Raoul, se dit, qu’il n’allait tout de même pas rester ainsi toute sa vie à ramer comme un malade pour gagner sa maigre pitance, ce serait trop la galère.C’est alors qu’il rencontra Adrienne que tout le monde surnommait Nicole, et qui lui dit :
« Lèves toi et voles. »

L’idée le séduit, et Nicole aussi. S’en qu’on su exactement ce qui s’en suit, toujours est-il qu’il sorti de la cheminée couverts de suie après l’avoir ramonée.

Délaissant le banc à ramer auquel Dieu l’avait assigné, il dit :
« A quatre heures, c’est gonflé, mais je décolle, quoi qu’il arrive je m’envole avec Nicole ! »

On dira ce que l’on voudra, mais il s’avait ou il allait ce gars là ! Une volonté de fer dans un gant de laine de verre. Et comme il l’avait dit, à l’heure dite, il fit comme il avait prédit : il prit son envol d’une colline proche de l’amer morte.
L’amer morte était une femme décédées d’amertume après une déception amoureuse, et qui avait été enterrée non loin de Lâ. Lâ étant le premier village de la création au paradis terrestre. Lorsque Dieu avait dit aux hommes de bonnes volonté et aux femmes qui voulaient bien les accompagner : « Vous vous installerez Lâ et y vivrez y vivrez en paix ». Et de fait, les hommes s’installèrent de Ci à de Lâ. Ci étant un autre village, lui, abandonné des hommes proche de Lâ pour aller vivre à Year : Un petit hameau dépendant de Lâ récemment construit dans la joie et la bonne humeur. D’où l’expression biblique restée célèbre au nouveau monde : happy new Year !

Raoul et Nicole prirent donc leur envol à quatre heures précises, enlevés par un dust qui avait gonflé leurs djellabas et les avaient élevés jusqu’à la cime d’un cèdre centenaire ou ils furent maintenus suspendus par leur étoffes, et cela jusqu’à le nuit tombée, attendant que quelqu’un de passage vint les décrocher.
Ils virent que cela était beau.
Ils sentirent que cela était bon.
Ils se dirent qu’ils devaient recommencer.
Ils comprirent que le vol devait être perfectionné !

Nicole se mit au métier, à tisser, pour étoffer la djellaba sous les directives d’Abraham l’icône du vol à voile, père de la constitution du 1er amendement : puisque c’est ainsi que l’on appelait le fait de planter un champ d’amandiers à cette époque, et qu’il n’y en avait pas eu de plantés avant lui.

De perfectionnement en suspensoirs et de poches en caissons ; c’est ainsi que les hommes de Lâ, sous la direction d’Abraham l’icône et accrochés à l’étoffe des héros tissée de main de maîtresse par Nicole, prirent tous les soirs que Dieu fit, leur envol pour finir dans les arbres.

Ainsi, de Lâ-haut, le quartier riche du village près de l’amer morte, ils pouvaient admirer les couchers de soleil sur Lâ-bas, la partie du village où la terre suinte ; puisqu’on y trouve des sources. Tout ce Lâ !… en attendant que leurs épouses ne viennent les décrocher à la nuit tombée.

Ainsi, alors que Dieu avait donné aux hommes du pays de Canaan la rame et le courant alternatif, dans un sens puis dans l’autre en fonction des méharées, montantes ou descendantes, pour méditer. Abraham-Raoul offrit le vol à voile aux hommes libres, et Nicole-Adrienne de longues soirées libres aux femmes à voiles, afin qu’elles puissent papoter en paix avant d’aller dé-brancher les hommes méditant sur le courant d’air alternatif. (verset 8, sourate 19).

C’est depuis ces temps immémoriaux du commencement du monde que l’homme cherche à s’élever pour mieux voir le soleil se coucher. C’est depuis la nuit des temps que les arbres cueillent en plein vol des hommes pas forcément venus cueillir leurs fruits.

Heureusement, que Dieu dans son infinie sagesse, ne mit plus jamais d’os dans les pommes, uniquement des pépins, et qu’il pourvu la terre des hommes de grands arbres aux branches accueillantes pour les recevoir confortablement et les protéger de la fraîcheur du sol, le soir venu au moment de leur retour sur terre…. Dieu merci, il en profita aussi pour leur mettre quelques fruits à porter de main, histoire de patienter le temps que les femmes aient terminé de parler.

Que celui qui n’a jamais fini dans un arbre… me jette la première bière.

Depuis cette époque une seule chose a changée : avec le progrès, certains sont passés de la branche avec le soleil qui baisse sur l’horizon, au canapé face une image de soleil qui luit dans l’horizon artificiel d’une télé.

C’est ce que Darwin à appelé la théorie l’évolution des espèces : le singe est descendu de l’arbre, il s’est dressé sur ses deux pattes arrières. L’homme est descendu du singe qui n’avait rien demandé, l’arbre, lui, à pas bougé, à cause de ses racines figées dans le sol, le singe a certainement du y remonter … alors l’homme s’est aussitôt affaler dans le canapé, une bière à la main, pour regarder à la télé des images que le singe voyait en vrai.

CQFD.

Triste image de l’homme actuel, mais tellement vraie ! :pouce:

Heureusement, il reste encore quelques hommes (point trop n’en faut, pour ne pas encombrer… ) pour aller voir en vrai sur place si les images entre-apperçues dans la télé ressemblent vraiment à la réalité dans la vraie vie. :wink:

:rando: