Dis moi je suis intéresse par ta théorie des suspentes a base de spaghettis , c est plutôt novateur mais dis moi, j ai un PTV de 105kg, tu n’as pas dit le temps de cuisson, moi qui suis en ce moment a val tho a 2300 m ?? :grat:

Les pratiques improbables
:grat: Hummmm 105 kg de PTV, 5mn pour un bon ammortissement façon Ami 6 break en charge, et 3 maxi pour une précision des commandes façon karting.
A Val Tho, la montée est sinueuse, mais surtout avec les entrée de sud au printemps, la redescente sur la Maurienne par le plan Boucher est encore bien enneigée, alors : Pour plus de réactivité encore, tu peux aussi
- Remplacer les Spaghetti par des Tortellini à ressorts courts surbaissée… surtout sur les avant,
- Utiliser une voile taille basse,
- Monter des jambes larges,
- Porter une sellette string Recarro,
- Mettre des poignées de frein en alu Momo;
…ça donne tout de suite une ligne plus sport, plongeante. 
Quoi qu’il arrive ne va pas au delà de la Maurienne, ensuite si tu passe sur le versant Italien et Bardonecchia, il y a des rouleaux et ils seraient capable de remplacer tes Spaghetti par des Lasagnes, et là… ça ne marche plus pareil. :vrac:
Comment faire lorsqu’une voile refuse de rester couchée au sol et de rentrer gentiment toute seule dans son sac ?
De deux choses l’une, soit c’est qu’elle est encore vivante, et il convient alors de la tuée sans la faire souffrir, soit c’est qu’elle est mal dressée. Et selon son âge, il est peut-être déjà trop tard pour y remédier sans risquer l’accident fatal : une morsure du bord d’attaque. Dans ce second cas de figure aussi, vous devrez vous résoudre à prendre une décision, toujours déchirante pour son propriétaire, la faire piquer au plus vite par un BE-vétérinaire assermenté.
S’il y a un défaut de dressage, vous ne pourrez le reprocher qu’à vous-même. Le dressage d’une voile par son maître doit s’entreprendre alors qu’elle est encore toute petite, à peine sevrée, vers 4 à 5 m2 tout au plus. On doit alors faire preuve de fermeté et douceur à la fois. Une main d’enfer dans un gland de velours. Les ordres doivent être clairs, simples et sans ambiguïté.
L’attitude du maître ne doit jamais prêter à confusion et le respect des règles ne faire preuve d’aucune dérogation. Il devra en rester ainsi jusqu’à ce qu’elle et fasse preuve d’une obéissance totale une fois arrivée à sa taille adulte: de 16 à 46 m2 selon les races. Faute de quoi, les voiles dominantes risquent de prendre l’ascendant sur leurs pilotes, et là, une fois le pli pris… Elles se ferment, ne répondent plus aux ordres et c’est l’accident assuré.
Il est aussi des cas ou une voile blessée, alors qu’elle était pourtant bien dressée et docile jusque là, se montre nerveuse, voir agressive. Compte tenu de la gravité des blessures qu’elle pourrait infliger à tout moment par une morsure du bord d’attaque, absolument aucun risque ne doit être pris.
Vous avez déjà tous vu au moins une fois à la télévision les conséquences gravissimes de l’attaque d’un Pitbull dont les mâchoires ne font pas 20cm de long, alors imaginez ce qu’il adviendrait avec un bord d’attaque de 8 mètres sur le quel sont alignés une trentaine de bouches béantes prêtes à l’assaut, tels un banc de requins blancs – selon la couleur de votre intrados bien sur - déchaînés par l’odeur du sang. S’il s’avérait rapidement que votre voile devienne incontrôlable, il ne resterait malheureusement, comme nous venons de le voir plus tôt, que l’ultime solution qui consisterait à abattre la bête enragée.
Compte tenu du système nerveux spécifique propre aux voiles de parapente, les seringues hypodermiques classiques, un atémi sur la carotide, un coup de pied dans les testicules, le pistolet à décharge, les balles à fragmentation, ou les œuvres complètes de Bernard Henri Levy,… enfin toutes autres armes traditionnellement autorisées par la convention de Genêve de 1925 ou celle d’Oslo en 2008 ne sont d’aucun effet sur une voile enragée (Hé oui, il existe des conventions internationales comme celle-ci, ratifiées et signées par les plus grands de ce monde, pour légaliser la mort donnée par certaine armes, et l’interdire par d’autres. Sans doutes parce que ces armes sont jugées trop dangereuses pour les malheureuses victimes, …Alors que celles autorisées tuent tout autant, mais certainement beaucoup moins dangereusement ?!..).
La seule technique ayant fait ses preuves sur une voile enragée étant l’étranglement vigoureux par les pattes arrière, visant à la faire suffoquer, avant de provoquer une asphyxie, suivie de quelques spasmes nerveux liés aux décharges d’adrénaline et de diverses toxines internes, avant d’entrainer une paralysie totale, qui précède la mort définitive et irréversible du grand prédateur.
Attention à bien maintenir la pression jusqu’à ce que le décès soit constaté par un légiste dument assermenté. On a déjà vue des voiles toute bleues, inertes, que l’on croyait totalement étranglées se redresser d’un coup et attaquer par surprise ceux qui ne s’y attendaient plus.
Tout comme pour un serpent ou un scorpion, alors même que l’animal est cliniquement mort depuis plusieurs heures, le venin, lui, est encore hautement toxique. Donc, même si votre voile git inerte sur le sol et qu’elle ne semble plus représenter le moindre danger, vous devez tout de même vous en saisir prestement avec méfiance et fermeté, les deux n’étant pas contradictoires, et par l’arrières du bord d’attaque, en ayant soin de le tenir éloigné de vous. Il suffirait que négligemment vous laissiez traîner une main près d’une bouche de caisson pour vous écorcher sur un mylard, et qu’il vous injecte alors une dose de venin mortel prêt à vous intoxiquer sur le champ ! Le geste n’est pas anodin, il réclame maîtrise, précision et sureté. N’hésitez à vous entraîner avant a cette prise et avec quelque chose de moins dangereux, votre belle-mère par exemple. 
Ainsi saisie par le cou, enfournez la tête de la voile dans le grand sac prévue à cet effet. De l’autre main maintenez fermement le cou à l’intérieur du sac et bourrez le corps, la queue, les ailes et le reste des abattis à grands coups de pied, en ayant pris soin d’attacher les pattes des élévateurs entre eux afin de les immobiliser définitivement. On ne sait jamais.
Nos amis pilotes américains utilisent souvent une autre technique plus spectaculaire qui fait même l’objet de concours toujours très prisés dans le middle-ouest : Une voile sauvage est lâchée par grand vent dans une arène surchauffée par les thermiques de milieu de journée, un pilote à l’allure de John Wayne avec une Marlboro allumée au coin des lèvres doit alors l’immobiliser au sol le plus rapidement possible en lui ligotant les élévateurs avec ses suspentes. Malgré la grande dextérité, la force et l’expérience des compétiteurs, il n’est pas rare que l’on doive déplorer des brulures graves, tant chez les pilotes que sur les voiles, et tous les ans des décès sont même constatés, y compris dans le public toujours prêt à s’enflammer pour le show les jours de sécheresse. Alors prudence, n’est pas un Wild-Wing-Boy du middle-ouest qui veut !
Comme de plus en plus de monde, je souffre d’allergie, et plus particulièrement d’allergie aux pollens. Et dans la mesure où notre activité se passe dans la nature, et plus particulièrement à des périodes favorables aux développements des végétaux, graminées et petites fleurs en tous genres, j’arrive le plus souvent sur les sites avec les yeux rouges fluo qui piquent, le nez en pastèque juteuse qui fuit comme une Norton de la grande époque, la tête dans du un seau de mélasse, etc… Enfin, pas les meilleurs conditions pour voler. Alors qu’il suffirait d’un simple filtre à pollens pour nous redonner goût à la vie ! Pour retrouver enfin la joie du vol libre et le bonheur de vivre en pleine nature bienfaisante. 
:grat: Reconnaissez qu’avec deux fois 25m2 de tissus Porcher de première qualité à porosité garantie au dessus de nos têtes prêt à aspirer l’air à 8 mètre minimum au-delà de la végétation, le tout alimenté par un débit d’air circulant à plein temps entre 30 et 40km/h, voir plus, et tout cela capté par 7 à 10 mètres de bord d’attaque ! Si on n’arrive pas à confectionner un filtre à pollens digne de ce nom avec ça, c’est bien qu’on est des branques, non ? :bang: Il doit bien y avoir un moyen de récupérer un air épuré et sain en sortie des plumes, aux orifices de vidange des caissons, le tout directement relié à un masque de type de ceux qu’utilisent les premiers secours pour l’oxygène et que le pilote aurait sur le nez ? De retour à la maison, un petit coup d’aspirateur au fond des caissons pour les débarrasser des particules retenues …. Et nous voila reparti pour un tour ! Même que ceux qui le voudraient pourraient refourguer leurs excédents de pollens aux apiculteurs qui sont en manque pour leurs abeilles. Si ça ce n’est pas du recyclage durable ! :mrgreen:
Tiens, à la place des suspentes de freins on mettrait des tuyaux reliés au masque et pour tourner, il suffirait de pencher la tête ! Et puis ça laisserait les mains libres pour contrôler le débit d’air à l’aide des trims ou faire des photos sympas. Du coup plus besoin de révision des voiles avec contrôle de porosité : dés que t’as à nouveau le nez qui coule, c’est que la voile est poreuse et bonne à changer.
Allons, messieurs les constructeurs, réfléchissez un peu ! Ce serait la première vraie grande invention pour le bien être, le confort et la sécurité des pilotes depuis celle de la sellette. Il faut vite nous trouver quelque chose !
:dent:
Pffff, ces constructeurs, on peu pas compter sur eux : pas une réponse du P’tit nuage, de la Planète volante, de l’échapée, ni des autres… :grrr2: C’était pourtant un vrai problème? Tanpis pour les voiliste ! :boude:
On a n’a pas encore parlé des maillons, et c’est bien dommage !
En effet tout le monde ne cesse de vanter les mérites de telle voile qui permettrait de gagner 1.2 secondes et 0.83 mètre d’altitude sur une transition de 42 km bras hauts en ligne droite, de telle autre qui enroule des thermiques en 12 cm de diamètre en moins que le précédent gun de référence. Du coté sellette, c’est du pareil au même, le débat fait rage : avec la version MaxiPlusAir IV, tu gagnes 0.012 en Cx instantané, sur tel autre proto de course intégralement caréné. Tel autre modèle dispose d’un maintient renforcé en gel de silicone natuel pour la 3ème lombaire, ce qui permet un meilleur appui dans les wings au delà de 37.5° à l’ombre, etc… Mais il ne faut pas oublier que même équipé de la dernière sellette de compétition et d’un gun de 9.9 d’allongement avec des renforts en titane dans le bord d’attaque, montés en micros-suspentes profilées sur une seule ligne,…
sans maillon, votre finesse personnelle ne devrait pas dépasser les 0.02, à l’inverse de votre taux de chute qui lui devrait rapidement excéder les 50 mètres seconde !
Les records en CFD seraient beaucoup moins flatteurs, que ceux des urgences en traumatologie, non ? :twisted:
Alors c’est peut-être le moment de cogiter sur cet accessoire injustement négligé, et pourtant indispensable :
Imaginez le tableau si vous étiez munis de maillons élastiques : au passage de la première turbulence, vous vous retrouveriez en train de faire le yoyo sous votre aile, ce qui au passage permettrait à l’ensemble de recréer ainsi le vol battu des oiseaux !.. à condition que vous n’ayez pas entre temps attrapé le mal de mer et vomis votre salade de fruits de mer.
Et si ces mêmes maillons n’avaient pas de système de verrouillage de sécurité ? A la faveur d’un petite dégeulante ou d’un simple hoquet vous pourriez voir vos élévateurs se décrocher de la sellette. Ah croyez-moi que dans ces conditions là, ça ferait moins les malins une fois en l’air : ça gigoterait moins derrière la ventrale et j’en connais un paquet qui ne seraient pas là de desserrer les fesses avant l’atterrissage complet !
A l’inverse, si nous avions des maillons en cadenas, pour être certain qu‘aucune ouverture, un temps festive, ne vienne nous prendre par surprise. Sauf que… « T’as pas vu les clefs du cadenas, j’ai du les mettre avec les clefs de la bagnole que j’ai vendu la semaine passée… ». Ou encore avec un cadenas à code : « Voila 2 ans que je n’ai pas décroché la sellette de la voile, et maintenant que je dois la renvoyer en révision chez Ripair, et je ne me rappel plus du code. Il me semble que c’était la date de naissance du chien de ta mère, mais il s’est échappé pendant les vacances l’été dernier, et à elle, je ne lui parle plus, t’as pas une idée chérie ?… ». 
Des maillons en chambre à air de camion. « Bien gonflées ça fait aussi office d’air bag latéral quand je me fais trainer au gonflage, ou que je n’arrive pas à bien m’aligner vent debout à l’atterrissage. Ok, je perds bien un poil sur la finesse, mais au cas où je me loupe lors d’une manœuvre de SIV au dessus du lac, c’est tout de même plus safe, non ?»
Pour ces dames, mais pas seulement, des maillons à base de porte-jarretelle : tout en jolie dentelle de Calais brodée main ! Voila qui donnerait envie de s’envoyer en l’air !.. même au sol.
Pour les caravaniers aficionados de l’emplacement prés des toilettes au camping de la plage de Leucate, ceux là même qui ne badinent pas avec la sécurité, et quand bien même ce serait un poil lourd : Une boule d’attelage et son timon par côté sur la sellette ! Afin de rester dans ce style classieux et inimitable, une fois la sellette détachée, ils pourront toujours dissimuler la boule, avec tout le bon goût qui les caractérisent, sous une veille balle de tennis découpée : c’est plus « sport ».
Pour les informaticiens qui trouvent les maillons Peguet peu pratiques et pas du tout ergonomiques, ceux qui passent leur temps à les perdre : le maillon en prise RJ45 ! Comme ça ils en auront toujours à portée de main. Voila d’ailleurs qui irait parfaitement avec leur voile qui tourne sous Windows XT : elle bug sans cesse et ils sont obligés de faire des fermetures complètes avant de relancer tout le système… en espérant qu’ils n’auront pas besoin d’avoir recours à la sauvegarde qu’ils ont oublié de faire.
Des maillons en or gros comme ça, incrustés de diamants et gravés au nom du propriétaire : DAVID. David ?! Le patron du magasin de Jeans qui fait le coin de la rue du Temple. Celui qui avait une Pizzeria Kebab avant. Mais si,… tu sais bien celui avec la Cherokee noire, qui à marié Rachel à Deauville l’été dernier, l’ancienne femme de Simon,… C’est ça : La fille de l’avocat d’affaire que son père il a racheté le Macumba pour en faire un night-club cacher. Et bien ce David là, sur la vie de ma mère, il a les plus gros maillons en or de Juan les pins. La vérité, si ça c’est pas la classe internationale ?!..
L’E-maillon d’Apple : qui synchronise virtuellement la voile et la sellette via votre I-pad en wifi. Il permet d’écouter de la musique en MP4, de télécharger des applications pour faire la cuisine, des jeux en ligne, des vidéos de Shakira, et des sonneries rigolotes. Il a une autonomie de 4 heures grâce à sa batterie interne au lithium XIII et peut se recharger sur votre portable. En revanche rien n’est communiqué quand à sa résistance à la charge…
Le maillon faible de laurence Boccolini : on pause une série de question aux autres pilotes présents au décollage pendant qu’ils gonflent leurs voiles. Chacun a cinq secondes pour répondre pendant qu’il tente de maintenir sa voile au dessus de sa tête, à la fin de la série, tout le monde vote avant de décoller pour désigner le maillon faible. Ce dernier sera éliminé en vol. L’ultime survivant du jeu aura le droit de revenir le lendemain.
hé ben je ne pensais pas que tu arriverais à tenir un sujet sur les maillons, encore une fois bravo
à quand le topo sur les crocs fendus ?
Cela n’a pas été simple , alors de là a faire tout un sujet sur l’utilisation des crocs fendus de deuxième main dans les loisirs parapentesques de moyenne montagne en basse vallée de la Maurienne… C’est pas pour demain. :mrgreen:
Quoi qu’avec la météo prévue sur la région pour ce WE… :grrr2:
Voila de quoi tenir un long WE pluvieux de 3 jours : n’hésitez à rechercher les références. 
La tenue du parapentiste, outre le fait de renforcer sa prestance et son élégance naturelle, se doit de mettre en valeur ses qualités sportives, intellectuelles et sa haute moralité, tout en préservant d’abord et avant tout sa sécurité. Parmi les accessoires indispensables régulièrement évoqués lors des premiers échanges avec des nouveaux venus à notre discipline, nous citons, en vrac, et afin qu’ils puissent s’y mettent sans trop de conséquences : le casque, les gants et les chaussures montantes.
Même les plus expérimentés conviennent du caractère incontournable des ces trois éléments, mais bien peu sont effectivement capable d’expliquer, démonstration à l’appui, qu’elle est la véritable utilité de chacun de ces accessoires. C’est donc ce que nous allons faire…puisque nous avons le temps, la météo ne nous permettant pas voler librement en ce week-end pascal.
Reprenons dans l’ordre et de haut en bas, parce que c’est comme cela que l’on écrit généralement le mieux sous nos latitudes :
- Le casque, contrairement à toutes les idées reçues, sur la tête ou ailleurs, il ne protège pas des chûtes. Ni des idées reçues, non plus d’ailleurs. En effet les chutes en parapentes surviennent le plus souvent de haut en bas pour le parapentiste, et donc les chocs, eux, proviennent du contact avec des éléments, qui eux, relativement au parapentiste lui-même, évoluent du bas vers le haut. :grat: Vous me suivez ?
Si vous trouvez-cela compliqué, n’hésitez pas à mimer la scène pour mieux visualiser l’ensemble. Donc, pour protéger un parapentiste des chocs en cas de chute, le casque se devrait d’être porté sur les parties basses du corps et non au sommet du crâne. C’est de la pure logique élémentaire newtonienne issue de la théorie de la relativité des blessures en cas de chute des aéronefs mous. Quand aux idées reçues, on se les prend le plus souvent en pleine face, là par où le casque est grand ouvert pour permettre la vision du pilote. Il est donc notoirement inefficace dans ce contexte précis.
Il n’existe en fait que trois, et seulement trois cas très précis où la protection du casque s’avère primordiale.
En premier lieu, en cas de chute de pierre. Je ne parlerais pas ici des éboulements de falaise, on ne vole pas à se point sous les surplombs rocheux, mais plus simplement lorsqu’un caillou embarqué par mégarde dans l’un des caissons de votre voile lors d’un gonflage agité parvient à s’en extraire par ses propres moyens en vol. Le cas est plus fréquent qu’on ne le pense… on y a même retrouvé un Yorkshire une fois !
Mais aussi en cas de chute de Pierre. Allez savoir pourquoi, Pierre gardien des clefs du royaume des cieux, certainement à cause de son grand âges, n’a plus la démarche très assurée, et il lui arrive souvent de choir, voir de laisser choir ses clés depuis les séchoirs du paradis. Et c’est justement le risque de se prendre un jeu de clés sur le chef, ou dans les suspentes les jours de grand vent qu’il faut prévenir. On ne cesse de vous le répéter : une clé dans les suspentes, c’est la chute assurée. Les femmes, et les prostituées en particulier, toujours plus sages que les hommes qui y ont recours, le savent bien et n’hésitent pas à la dire : les Saints qui tombent, c’est le début de la faim. Et que celui qui n’a jamais prècher me jette le premier Pierre. :oops:
Enfin, en cas de chute de Pierre. Et là, aller savoir comment, mais les pilotes prénommés Pierre se sont fait une spécialité de chuter la tête la première… C’est ainsi. L’habitude sans doute, ils parviennent alors le plus souvent à s’en tirer sans trop de difficulté avec une roulade, même s’il en bave tout de même pas mal. Comme le dit la sagesse populaire : Pierre qui roule ne se ramasse pas, il mousse.
Les gants, ils sont l’indispensable complément du distingué bipède que l’on nomme parapentiste. Sans eux, il ne serait point l’homme et les gants qu’il est. Ce n’est absolument pas une question de protection, la preuve : s’il ne s’agissait que de cela des moufles seraient toutes aussi protectrices, sauf que … « un homme et les moufles » cela a autrement moins de prestance et de classe que « un homme et les gants ». Donc on met des gants et puis c’est tout, cela ne soufre plus de discussion. :mrgreen:
Les chaussures montantes, sont inconditionnellement associées à la panoplie complète du parapentiste, et ce depuis les débuts de l’activité. La raison en est évidente : lorsqu’on prétend à se jeter dans les airs depuis les sommets enneigés ou les pentes abruptes des montagnes… et bien il faut d’abord y monter ! Et pour cela, rien de tel que des chaussures montantes,… puisqu’elles sont conçues pour monter.
Et donc, si d’aventure ou par esprit de contradiction, vous décidiez de porter des chaussures non pas montantes, mais descendantes : celles avec les talons devant, elles ne vous permettraient pas d’attaquer la pente qui doit vous mener au décollage dans meilleures conditions de stabilité requises. Vos chevilles travailleraient selon un angle inadéquat, et vous risqueriez la blessure fatale ! :grat:
Par ailleurs, si vous tenez une fois en vol à faire le plafond, des chaussures montantes sont là aussi toutes indiquées. Les modèles descendantes étant irrésistiblement attirées au plus profond de la vallée.
Vous aurez certainement noté à quoi l’on reconnait les chaussures montantes : L’emplacement des talons. Alors à l’avenir faites moi plaisir, et ne vous laissez plus abuser par les boniments des vendeurs de chez Go Soprt ou Décathlon qui n’y connaissent rien et tentent de vous refourguer n’importe quoi. :grrr2:
Tant que vous y serez, et sur recommandation de l’héritière de la Maison princière d’Autriche qui m’avait demandé de vous en parler, ayez soin de bien assortir les chaussures montantes à des chaussettes montantes elles aussi. En dehors d’un positionnement idoine et judicieux des talons, la chaussette descendante qui a tendance tomber en accordéon sur les malléoles au mépris de toute adhérence à votre viril pelage, ne sied pas votre standing d’aérostier. Une chaussette de pilote digne de ce nom se doit d’être ascendante et d’avoir de la tenue, que diable !
Pensez-vous qu’il soit possible d’avoir confiance en la capacité d’un pilote à garder sa voile sur sa tête en toutes circonstances, s’il n’est même pas capable de garder ses chaussettes sur ses mollets alors qu’il n’a même pas encore quitté le plancher des vaches ? Voyons, un peu de sérieux tout de même.
Enfin, une fois confortablement assis dans votre sellette, votre petit pantalon sur mesure en tergal et viscose pied de poule, va immanquablement plisser derrière les genoux. Et par voie de conséquence, il va inévitablement remonter et découvrir vos chevilles ainsi que vos mollets qui seraient alors soumis aux frimas et aux intempéries, si vous n’aviez pas des chaussettes de très haute tenue.
Comme promis, c’est dit votre Altesse Impériale : Voila les choses faites de l’archiduchesse.
CQFD
Or donc, à l’avenir, Messieurs les enseignants dument certifiés et agrées, merci de ne plus négliger ces explications indispensable à la formation à la sécurité passive de vos élèves. Il en va de votre crédibilité professionnelle !
Je te remercie vivement de donner du contenu et des arguments à mes cours théoriques. J’ai bêtement prescrit des chaussures montantes pendant des années sans même connaitre les chaussures descendantes, quelle erreur ! 
La parution d’une compilation des pratiques improbables devient de plus en plus indispensable.
Merci Cher Parapente Samoens, ta franchise t’honore,
il est vrai qu’avec le temps et l’habitude on fini par faire des choses sans même plus savoir pourquoi… :vrac: :lol:
Ce matin je visionnais une nouvelle vidéo du Piaf Volant, toujours aussi bien montés, la vidéo et lui… tout au moins en terme d’altitude, hein… Pour le reste la décence m’interdit… et puis on ne se connait pas encore assez intimement.
Et une nouvelle fois, le constat est sans appel : les pilotes ne volent pas droit : z’arrêtent pas de faire des zig-zag comme s’ils grimpaient un col en moto avec des épingles à cheveux et des virages relevés tous les 10 mètres… ou s’ils le descendent le col, à croire que c’est sur une piste de Bobsleigh !.. Alors j’ai bien tout vérifié : ils ne suivent même pas la route, ni à la montée, ni à la descente, et il n’y a pas de piste de bob ni de parc d’attraction avec le petit train de la mine à Sicié.
Certes, le petit train de la mine à EuroDisney, ces derniers temps, c’est plus tout à fait aussi safe qu’une mini-voile de 14m2 dans du force 7 sur l’échelle des beaux et forts. Pire encore, nos volatiles, en plus de louvoyer, ils montent et descendent sans cesses de manière aussi désordonnée qu’imprévisible !
Etonnement, on rencontre relativement peu ce syndrome du zig-zag et du vol erratique chez les débutants. Ceux-ci volent le plus souvent très proprement du décollage vers le l’atterrissage en respectant un plan de vol clairement préétabli, avec des trajectoires tirées au cordeau, et posent directement en PTI, voir en PTL pour les plus excentriques d’entre eux. Alors si nos volatiles les plus expérimentés ne sont plus capables de voler droit, il doit bien y avoir une raison scientifiquement explicable, non ? :grat:
Bien évidement, on pense de suite aux effets aussi pervers que secondaires d’un alcoolisme chronique largement démontré dans cette catégorie du personnel.
Cela se pourrait bien. Toutefois, un argument plaide en la défaveur de cette piste : non pas que nos pilotes ne soient pas alcooliques, c’est dument prouvé, mais plutôt qu’ils ont développés un sens de l’équilibre et une résistance à l’alcool suffisante pout parvenir à marcher droit jusqu’au décollage et ensuite pour se diriger tout droit vers le bar le plus proche une fois posés. Donc cela ne doit pas être ça. Certes au moment de la prise d’élan précédent la phase d’envol, toute les courses ne sont pas totalement rectilignes, mais cela reste dans des proportions « raisonnablement acceptables ».
Vient ensuite la DMLA, plus connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l’âge. :shock: Les effets pervers de cette atrophie des fonctions visuelles, en créant une zone de flou au centre du champ de vision pourraient nous amener à penser que les pilotes en état de survie permanent lorsqu’ils quittent le sol, zig-zag, montent et descendent sans cesse afin d’éviter en vain cette zone de flou au centre de leur champ visuel. Des tests très simples permettent de vérifier rapidement si le sujet est atteint de ce trouble, c’est le cas de la dire, de la vision ou non : on lui fait fermer un œil et viser une ligne parfaitement droite. S’il lui semble que cette ligne ne soit pas totalement rectiligne, c’est qu’il est atteint, pale ou bronzé, peu importe. Lors des derniers contrôle de rectitude visuel du comptoir du Bar des Amis, nous avons pus constater que même si après 6 bières certains voyaient double, ils voyaient droit, double droit, mais droit. Donc, ce n’est pas ça non plus.
Une étude plus approfondie s’imposait donc. Celle-ci à été menée avec le plus grand soin, en prenant en compte l’ensemble de l’environnement des pilotes. La thèse qui consistait à croire que les parapentes des plus expérimentés étaient moins droits - plus voutés – et donc plus tordus en vol a rapidement été écartée aussi. Les pilotes étant plus tordus encore que leurs ailes, l’effet de base devait venir des pilotes eux-mêmes. :vrac:
A la plus grande surprise des scientifiques chargés de l’enquête, cette manière de voler a pour origine une grande campagne nationale d’information du ministère de la santé ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, les pilotes expérimentés, bien que vigoureusement réticents, se sont sentis particulièrement touchés au plus profond de leur subconscients, et peut-être même plus loin encore, par la grande campagne nationale de lutte contre le cancer colon, et par voie de conséquence : la promotion du dépistage colorectale annuel. Il semblerait que la réticence chez les parapentistes à se soumettre aux tests soit telle, que dés que les pilotes exposent leurs fondements au reste de la population terrienne, inconsciemment, ils zig-zaguent et virevoltent de manière désordonnée pour éviter toute tentative d’introspection surprise de la part du milieu médical autorisé.
Inutile de tergiverser les gars, il faudra bien y passer, l’examen c’est pour votre bien. Arrêtez ces gamineries, et volez droit. Sinon, les praticiens les plus consciencieux vont rapidement se mettre à l’aéromodélisme radiocommandé avec des mini-caméras et palpeurs embarquées, :affraid: dés lors la chasse sur les sites de vol libre risque d’être terrible. On va finir par se croire dans Top Gun !
Surprenant en effet, et karma+ pour cette enquéte,Gilles
J’étais persuadé que tous ces zig zag étaient réalisés sous l’emprise du pastaga.N’oublions pas que le circuit Paul Ricard n’est pas trés loin.
Certes le Paul Ricard, n’est pas loin, mais il est surtout réputé pour son exceptionnelle ligne droite du Mistral !.. alors que nos amis eux sont la plus part du temps à l’horizontale, tantôt face au sol, tantôt face à l’Est ! :mrgreen:
Et puis jamais un provençale ne prendrait le risque de renverser une goutte de bon Pastis sans bonne raison valable. 
:shock: :grat: D’ailleurs , il n’est pas dit que d’ici 2 ans et mes 50 ans, je n’ai pas appris à voler en zig-zag aussi… qu’ils essayent de s’approcher un peu pour voir :grrr2: . :oops:
le vrai probleme dans tout cela , c’est que indeniablement , nous cherchons à voler droit mais nous n’y arrivons pas
donc sachez que ces zigzagages tordus ne sont que fortuits et involontaires et totalement independants de notre volonté ( faut pas etre couillon , en plus ça habite les suspentes par frottement trop agressifs ).
Mon reve, qui deviendra un jour realité = voler droit 
Bon analyse Gillesf , mais tu aurais du venir , t’as raté une bonne session ; la prochaine fois 
Je sais
Merci le Piaf. 
Il va falloir que je me décide à venir un de ces jours ou je serais dispo… même si je n’y vole pas encore… au moins pour m’imprégner de l’ambiance avant de me décider à me lancer… en zig-zag.
Et puis en voyant ces quelques images de collègues qui se faisaient un peu embarquer… cela m’a rassuré : je ne suis pas seul à courrir aprés ma voile les jours bien ventés… pas toujours debout :oops:
Le décollage est assurément l’une des phases les plus délicates et les plus critiques du vol à négocier, que ce soit au gros ou au détail. De nombreuses vidéos de provenances diverses et variées ainsi que multiples comptes rendus d’incidents, voir d’accidents sont là aussi pour le prouver : on néglige trop souvent un solide appui ventral.
Sans doute l’empressement de passer cette phase transitoire entre le pilote debout avec son aile au sol, et le début du vol assis bien confortablement dans sa sellette. C’est pourtant en zappant ce stade intermédiaire incontournable qu’est un bon appui ventral, que l’on risque de se mettre en péril : l’aile qui n’est pas chargée flotte mollement prête à s’effondrer à la première occasion, :vrac: le pilote sans appui franc de son coté est hautement instable prêt lui aussi à vaciller, à la moindre sollicitation il va perdre l’équilibre.
Alors justement, qu’est-ce qui déséquilibre le parapentiste moyen – je sais, il y a redondance dans cette dénomination – à ce moment précis, lors de ses tentatives de décollage ?
- Pas la voile : il sait très bien qu’elle va le tirer en arrière au moment le plus inattendu et il s’y est mentalement préparé.
- Pas une pierre ou une motte de terre non plus : sa prise d’élan se fait toujours avec de grands enjambées en levant les pieds bien hauts, comme s’il devait courir dans les rouleaux de la plage de Mimizan avec des palmes aux pieds et un faux nez rouge sur le tarin.
Et bien oui, l’origine son déséquilibre vient presque uniquement des mouvements désordonnées, et incontrôlés lors de la prise d’élan, de l’imposante masse en mouvement que représente : sa bouée d’amour, sa rassurante bedaine expansée, son abdomen rebondis, le tendre oreiller de ses dames, le nid douillet du repos privilégier de sa compagne, son bourrelet de confort, sa tablette de chocolat devenue saladier de mousse, sa rondeur joviale et rassurante. En mot et presque un seul : son ventre ballotant !
Forcément, pris dans l’extrême frénésie de l’agitation du décollage, notre homme se remue dans tous les sens, il piétine vigoureusement, se concentre sur son recentrage, la temporisation, la bouffe d’air qui vient le cueillir, et…. Fatalement il se relâche du coté de la ceinture abdominale. Il ne prend plus soin de bomber le torse d’athlète qu’il a pourtant l’habitude d’arborer fièrement, ni de bander les muscles de sa protubérance ventrale… qui en profitent pour se relâcher, se distendre à plaisir, et balloter à tout va en de très amples mouvements de va et vient aussi incontrôlés que désordonnés. Le tout ayant une masse pour le moins non négligeable… C’est cette masse instable qui, le plus souvent, déséquilibre l’homme, pourtant réputé costaud et stable, au moment de prendre son envol.
On a déjà vu des bretelles céder sous l’effort, au risque que la pince, ou le l’élastique ainsi libérée brutalement puisse venir blesser le pilote au visage… voir lui crever un œil en pleine prise d’élan, ou encore se prendre dans les élévateurs et faire des nœuds dans les suspentes ! :affraid: Ce n’est pas rien.
Il lui faut donc impérativement un solide appui ventral pour éviter tout risque fatal d’accident au décollage.
La vie de tous les jours est riche en exemples propices à déstabiliser un rude gaillard, mais dont il se sort avec les honneurs, et ceci uniquement grâce à un solide appui ventral. Tenez, par exemple :
Par une chaude journée d’été, en fin de soirée, lorsqu’on annonce à la télé la défaite de l’OM face au PSG par 12 à 0 et que le Patron offre sa tournée, et alors qu’il a déjà 6 demis dans le cornet, s’il n’y avait pas le solide appui ventral offert par le zinc du comptoir, dieu sait si notre homme ne se laisserait pas aller à quelques pertes d’équilibre du haut son tabouret en tentant d’attraper les olives.
Ou encore, au moment où le serveur apporte le porcelet rôti farcit à la truffe,… après les amuses bouche, les feuilletés aux champignons, le museau vinaigrette, la salade périgourdine, le saumon en croute sur son lit ravioles, et le rizotto au foie gras. Et à ce moment précis, sans le solide appui ventral que lui procurent ses cuisses fermement campées au sol lorsque qu’il est confortablement assis, notre pilote pourrait être déséquilibré au moment de tendre le bras pour attraper le verre de Château St Emile Lion qu’on vient de lui resservir.
Nous devons donc absolument soigner notre appui ventral. Fini les pantalons taille basse, les caleçons tombants qui nous découvrent l’arrêt des poils du dos, exit les tee-shirts flottants tels des abat-jour coiffant nos voluptueuses courbes et autres bretelles un peu lâches. Il nous faut de l’appui, et du solide ! :grrr2:
Il existe plusieurs solutions bien connues :
- La ceinture du bon Dr Gibaud qui a eu son heure de gloire dans les 70’s, et dont les plus anciens se souviennent certainement encore, avec larme d’émotion au coin de l’œil. Chaude et solide, 100% pure laine, c’est un appui de qualité éprouvé.
- La gaine Playtex pour ses dames, hé oui, elles aussi pilotent ! Elle aussi a eu son heure de gloire dans les catalogues de la Redoute et des 3 Suisses, de préférence dans les éditions millésimées du début des années 70. On en trouve encore en série limité couleur chaire dans le très sélect catalogue Damart, en édition spéciale réservée aux plus fidèles clientes depuis des décennies.
- En ce qui me concerne, par coquetterie sans doute, j’ai une préférence pour les tenues traditionnelles locales et la célèbre ceinture réalisée à partir de bandage de flanelle rouge. On la retrouve aussi bien dans le folklore basque, que provençale ou savoyard, et même breton, mais en noir ! C’est un gage de qualité, les anciens ne s’y étaient pas trompés. La pression peut être ajustée avec précision, tout comme la hauteur de l’appui, selon les besoins, au moyen d’un serrage plus ou moins prononcé des différents tours et en élargissant copieusement le bandage.
Ainsi paré, je n’ai désormais plus la moindre amorce de début de manque d’appui ventral lors de mes décollages ! Et si d’aventure, par je ne sais quel hasard fortuit et toute l’inconscience dont je fais parfois preuve, je venais à me pencher en avant, la ceinture de ma sellette n’aurait plus le loisir de blesser mes excroissances ! 
:grat: Qu’en quarante années le parapente ait progressé en termes de facilité, de sécurité et de performance ne fait aucun doute pour personne. Son plané actuel dépasse celui des deltaplanes de la grande époque. Toutefois, même si dans les années à venir on gagne encore une paire de points de finesse, une paire de kilogrammes en moins sur le poids et une dizaine de kilomètres heures en vitesse de croisière…. Il n’est pas dit qu’on le voit pour autant continuer à multiplier ses pratiquants.
Une remarque sur ces deux derniers points : la pratique de la mini-voile devrait être perçue par tous comme une avancée dans ces domaines, à défaut d’être la panacée ou le mouton à cinq pattes. Pourtant ils ne sont pas rares ceux qui jurent par tous les saints qu’elle est trop rapide et nerveuse, qu’elle ne plane pas assez bien et doit donc être réservée à une élite pour faire des cabrioles au-delà de 30 km/h de vent ! N’est-ce pas un peu le genre de réflexions que lançaient les « montagnards » qui redescendaient à pied des alpages il y a 40 ans en clamant haut et fort que « certains étaient bien idiots de se charger de la sorte pour grimper »…. Pour des raisons équivalentes ?
Avec les conditions météo qui resterons toujours variables et des sites parfois surpeuplés lorsqu’ils deviennent exploitables, de plus en plus réglementation pour les décollages et atterrissages homologués et leurs exploitants, il y a fort à parié que le volume de pratiquants ne stagne…. Sauf,… sauf si on parvient à faire décoller nos parapentes… sans pente digne de ce nom. Puisqu’une fois en l’air, tenir même en plaine est tout à fait possible. Nos records nationaux le prouvent. S’affranchir des grandes pentes sera sans doute la prochaine révolution qui permettra une pratique de masse de notre activité. Certains habitants du littoral nous ont montrés la voie avec de gros tas de sable, à nous de poursuivre la réflexion.
Bien sur, il existe le paramoteur, mais le matériel est lourd, encombrant et cher, malgré les avancées technologiques, et puis l’esprit n’est peut-être plus tout à fait le même.
Bien sur, il existe le treuillage, mais là encore, les infrastructures sont lourdes, les terrains encombrants, et la mise en œuvre cher et complexe car il faut du personnel formé et expérimenté.
En cherchant bien, il doit être possible de trouver des solutions afin de décoller par nos propres moyens, sans avoir recours à de la mécanique lourde, par la simple exploitation de notre environnement. Il nous faudra bien sur ensuite travailler la technique, et adapter le matériel, mais cela doit être possible.
Allons chers amis, cherchez bien dans vos expériences passées, vous avez peut-être déjà vécu, involontairement, certaines de ces situations. Faites nous part de vos expériences :
- En faisant du gonflage dans un champ de blé par un bel après midi d’été, le sillage de l’aile doit suffire à détacher du sol la bulle thermique qui va nous faire prendre les quelques mètres nécessaires ?
- En faisant du gonflage à proximité d’une source de chaleur, d’un feu de camp, au dessus des braises encore chaudes d’un écobuage : l’aile est pilotée en courant au dessus de la fumée qui s’élève, et vous avec…
- … La mise à l’air libre du conduit de ventilation d’un tunnel routier ?
- … L’envol depuis la terrasse d’un immeuble vitré, façade sud bien sur !
- … Depuis la montagne de détritus qui borde l’incinérateur intercommunal et ses cheminées fumantes ?
- … Un talus bien entretenu en bord de chemin communal ?
- …. Un bon gros cumulonimbus qui nous aspire depuis le sol avant de nous relâcher vers 8000 m d’altitude. Même avec seulement 7 de finesse d’une mini-voile ça doit tout de même laisser un bon temps de vol et de quoi couvrir une distance raisonnable ?
- … Une butte de terre sur un chantier de travaux publiques ? (Pour l’instant je ne suis parvenus qu’a grimper dessus, je n’ai pas encore réussis à faire du gain, en marche avant, après que mes pieds aient quittés le sol sur une rafale plus forte que les autres.)
- …La voile maintenue déployée en l’air grâce à l’armature de la tente familiale Trigano de Tonton Jacques, en attendant l’arrivée de LA bouffe salvatrice ? La Bouffe d’air, hein ! Pas la bouffe des brochettes au barbecue de Tonton Jacques.
- …Remplir les caissons de votre voile d’eau chaude et vous laisser soulever par son évaporation les jours de grand beau temps ?
- … L’hélium (on en avait déjà parlé), au moins le temps d’avoir fait un peu de gain, ensuite, il faudra travailler les thermiques.
- … Le lance-pierre humain entre les platanes de la place du village ?
- … Le saut depuis le clocher de l’Eglise désertée après la messe de Pâques ?
Faites nous part de vos expériences les plus dingues et laissons aux spécialistes le soin d’en exploiter les observations scientifiques. 
vient faire un tour chez nous en aquitaine, et tu verra qu’avec moins de 100m de dénivelé tu put faire de grand vols
ceci pour illustrer mon post précédent
http://www.parapentiste.info/forum/evenements/cette-semaineun-evenement-a-la-fois-discret-et-a-ma-connaissance-sans-precedent-t14298.0.html;msg207431
hé oui ce n’est pas dans les alpes que vous réussissez a grimper a plus de 4000M au dessus de tout relief :rando:
C’est déjà une belle grande pente 100 m de dénivelé. Y’a pas toujours ça en Beauce ou en Camargue. 