Plus prosaïquement c’est surement la couverture ski qui est la nouveauté la plus intéressante. Les secours sur piste sont les seuls a être payants en France, un tour de traineau est couteux et un secours hélico est carrément ruineux !
ok
super pour ces tickets à l’unité d’ia , connaissait pas , je regarderais le liens et le mettrais sur me téléphone pour le faire en direct lorsque cela sera demandé
pour le ski et les autres activité c’est une extension de la rc non ? ça paiera pas le traîneau pour son propre genou … non ?
[quote][i]Tous les accidents intervenant sur ou en dehors du domaine skiable (dŁs lors qu’il
s’agit d’une activitØ fØdØrale).
les activitØs annexes telles que ski et montagne, pratiquØes en complØment du vol
libre pour permettre au pratiquant d’accØder au site de pratique
[/i]
[/quote]
Ce qui constitue quand même une importante limitation.
L’extension RC pour les pratiques sports nature sans description des risques couverts laisse songeur…
La RC en base jump, ça fait sourire… le base jumper se met en danger mais pour ce qui est de causer des dommages à un tiers, ça parait bien peu probable… le faible risque c’est bon pour l’assureur
La Slackline, activité nouvelle… Le pratiquant tend une sangle entre deux arbres, il tend trop fort et fait tomber l’arbre… Aie ! j’ose espérer qu’il est couvert.
Autre config, fréquente… les slacker tendent des lignes et ensuite tout le monde marche sur les lignes de tout le monde… La ligne casse ou l’ancrage de l’élingue lâche… Celui qui a tendu cette ligne est tenu pour responsable en cas d’accident. La victime d’une ligne qui lâche se retourne contre celui qui a posé cette ligne… bonjour l’imbroglio pour déterminer la responsabilité… et c’est pas Marc qui va garantir la couverture
Ce qui constitue quand même une importante limitation.
[/quote]
Bonjour,
Cà, c’était pour la saison précédente (la FFVL n’a pas renouvelé son adhésion à l’UFEGA).
Le courtier et les assureurs de la fédération ont changé pour cette nouvelle saison.
Quelques réponses:
1/ La RC (relire les multiples messages à ce sujet !) couvre les dégâts faits aux autres (matériels ou physiques).
Si un skieur percute un autre skieur et le blesse, sa RC jouera.
2/ L’IA couvre les dégâts que l’on se faits à soi-même : si un skieur se blesse (éventuellement gravement) c’est son IA personnelle qui jouera, s’il l’a prise (elle n’est pas obligatoire à la FFVL).
3/ Pour la couverture des sports de nature par la FFVL (ceci est nouveau par rapport à ce qui se passait avant), le ski, sous toutes ses formes (ski de piste, de randonnée, de fond) est couvert, comme les autres sports de nature cités plus haut) par la RC (sans surcoût) et par l’IA (avec un surcoût de 6 € par an, à condition bien sûr d’avoir souscrit à l’IA fédérale).
Cela se discute !
Je pense que la wingsuit est une façon particulière de pratiquer le base-jump.
Quand on voit un wingsuiter se fracasser cet été dans la façade d’un immeuble à Chamonix à 140 km/h, on peut s’interroger sur les dégâts humains qu’il aurait pu causer en s’écrasant sur un trottoir avec des piétons dessus. :affraid:
Et je rappelle que le nouvel assureur accepte de proposer l’IA (moyennant un modeste supplément de 6 €) pour couvrir ce type de sports (et les base-jumpers ont justement un taux d’accidentologie, par rapport à leur nombre de pratiquants, particulièrement élevé) !
Franchement je trouve que ces nouvelles couvertures représentent une avancée très significative et on peut remercier la commission fédérale des assurances d’avoir négocié ainsi avec le nouvel assureur.
Aux dernières nouvelles, la couverture IA de l’assurance souscrite par la fédé était, ahem, dérisoire, ou du moins franchement insuffisante pour pas mal de situations personnelles.
Si ça n’a pas changé significativement, la mention “L’IA couvre les dégâts que l’on se faits à soi-même” est un tout petit peu trop enthousiaste et devrait être acompagnée d’un petit avertissement.
N’accordons pas trop de confiance aux assureurs non plus… Il y a des milliers de cas ou l’assureur a cherché/trouvé une raison, une faille pour ne pas payer…
Ce vieil adage a encore de beaux jours à vivre.
“L"assureur est celui qui te prête un parapluie quand il fait beau et qui te le reprends quand il pleut”
Mais on est bien d’accord et je ne prétends pas le contraire.
D’ailleurs je n’ai jamais incité qui que ce soit à prendre ou non l’IA fédérale ; chacun fait bien sûr comme il veut !
On en a parlé à de multiples reprises ici (voir les multiples messages à ce sujet).
Remarques :
1/ Les prestations des différentes IA que possède quelqu’un s’additionnent ; elles sont systématiquement versées, sans tenir compte s’il y a ou non d’autres IA personnelles (à la différence des RC qui ne se cumulent pas bien sûr…).
2 En 2016 les conditions des IA fédérales étaient les suivantes :(cf. document envoyé au-dessus) :
Tarifs pack IA/AR :
Type de pratiquant - Capital décès invalidité - Frais médicaux -Thérapie sportive - Tarif options IA / Secours et rapatriement
Exemple : un pilote de notre club s’est tué accidentellement lors d’un décollage cet été.
Il avait souscrit une IA (niveau 2 je crois, donc à 83 €) et sa famille va donc toucher 25000 € (qui s’ajouteront à d’autres couvertures en cas de décès s’il en avait).
C’est comme toutes les assurances : c’est toujours trop cher tant qu’on n’a pas besoin d’y faire appel…
Si on veut avoir une IA avec des couvertures plus conséquentes on peut très bien trouver cela en dehors de la fédération (mais en faisant attention à ce qu’elle couvre bien le vol libre).
3/ Les conditions et coûts de l’IA ont changé cette année, mais je ne connais pas bien le détail.
Une communication va être faite à ce sujet par la fédération très prochainement.
C’est franchement un peu trop rapide comme affirmation.
Pour les quelques cas que je connais, les versements en RC et en IA n’ont jamais posé le moindre problème !
Si tu connais un contre-exemple, je serais intéressé par le connaître.
[quote] L’activité sportive est par nature porteuse de risque. L’accident de toute nature engendrant un préjudice corporel à une personne est vite arrivé. Pour répondre à cette possibilité d’accident, les assureurs ont développé les couvertures garanties accident de la vie (voir “Je me blesse seul dans la pratique d’une activité sportive, quel contrat d’assurance peut prendre en charge les frais liés à mon indemnisation ?”).
L’association, ou club sportif, est tenue d’informer ses adhérents de l’intérêt que présente la souscription d’un contrat d’assurance de personne couvrant les dommages corporels (article L. 321-4 du code du sport).
Ainsi votre club peut-il souscrire pour vous un contrat individuel accident en respectant une obligation d’information quant à la nature des garanties. Cette souscription n’est en aucun cas obligatoire (article L. 321-6 du code du sport).
[/quote] http://www.conso.net/content/activites-sportives-responsabilites-et-assurances
La formulation “obligation de proposer une IA” est erronée (involontairement ou non ?) La juste formulation serait quelque chose dans le style ; le pilote biplaceur est tenu d’informer son eventuel passagerque des assurances individuelles accidents (IA) existent et du fait qu’il est ou non en possesion de cette garantie facultative. Libre ensuite à l’éventuel passager de voler ou non en connaissance de cause.
Au delà de ma Qbi (pour ne pas me prendre le chou avec mes formateurs, excellents par ailleurs) et de ma 1ère année biplace (pour rassurer ma femme que je n’avais pas réussi à convaincre de la pertinence de ma réflexion dans un 1er temps, on n’est jamais prophète dans son propre pays…) Je n’ai plus jamais re-signé pour cette IA-passager (et jamais pour celle solo)
Pourtant je le dis volontier, que celui que cela rassure de la prendre. Qu’il ne s’en prive surtout oas, c’est finalement peu payé pour un confort mental supplémentaire.
Après que personne ne se trompe et les Pro en 1er ; Si l’augmentation de la cotisation RC-biplace augmente (du fait des accidents) et que à terme cela amène une diminution d’adhesion à cette garantie par les associatifs. Soit qu’ils arrêtent carrément l’activité biplace ou qu’ils chosissent deliberement de voler sans couverture RC-biplace pour les quelques vols qu’ils font en famille ou entre amis dans l’année (decision assurément très conne mais pour autant prise par quelques centaines de milliers d’automobilistes par exemple)
Donc si le nombre de licenciés biplaceurs associatifs et assurés en tant que tels diminue drastiquement, la cotisation RC-passager Pro ne pourra que connaître une flambée de prix encore accentuée.
Car même le principe que je defends de la mutualisation des risques et de leurs coûts au sein de notre fédération (et dans la société en général), à ses limites. Il y aura forcément un tarif limite au-delà duquel le licencié solo ne comprendra pas pourquoi il devrait supporter l’incompétence et/ou inconscience des biplaceurs (asso et/ou Pro) qui conduit aux accidents et au surcout de leurs tarifs de RC.
La seule manière de payer moins ou à minima pas plus d’année en année et d’améliorer nos chiffres d’accidentologie et particulièrement de sinistres en activité biplace. Activité biplace qui est sans conteste possible déjà l’élément premier du coût de nos RC et forcément avec un impact sur celle solo et même, probablement, non-volant. Du fait qu’il est question de contrats collectifs et de mutualisation.
Perso, pour le moment, je m’accommodes des augmentations année après année de ma cotisation RC-biplace car j’ai encore mon matériel en très bon état et surtout encore envie d’en faire profiter mes proches et amis (accessoirement, je peux encore me le permettre) Mais, il arrivera certainement le moment ou je me dirai ; à quoi bon…
Et là, ou j’arrêterai totalement le biplace ou je ferai comme d’autre ; je ferai mes quelques rares vols dans des conditions que j’estimerai parfaites avec des passagers idem et avec la conscience de ce que je pourrai avoir à assumer en cas de problème en volant… sans assurance (ce qui est très con, comme déjà dit plus avant)
Comme je ne tiens pas trop à être aussi con et d’avoir potentiellement à assumer ma connerie, je ne pleure pas trop sur l’augmentation de la RC-passager asso et je ne peux qu’espérer que les biplaceurs-Pro aient la même réflexion. Et que tous ensembles nous nous appliquions à faire progresser la sécurité dans notre pratique biplace.
Qui ne passe pas, du moins je le pense, par un élitisme accru de la Qbi car si seul le niveau technique etait en cause, les Pro ne devraient jamais être impliqué dans les accidents surtout les plus graves.
Mais qui passe, il me le semble par un changement de l’état d’esprit des uns et des autres, asso comme Pro, dans notre pratique (plus de sécurité par moins d’égo et/ou appat du gain). Sur que cela prendra du temps et coutera des efforts pour que cela porte des fruits et sans garanties absolues, mais ne rien tenter ou juste penser qu’il faut rendre la Qbi plus difficile, ne changera certainement rien.
Notons aussi que l’impact d’une diminution importante de biplaceurs-associatifs ne se traduira pas que par une augmentation de la RC-Pro mais aussi par un marché en chute libre du biplace particulièrement celui d’occasion.
Je n’ai pas à divulguer des dossiers qui concernent les assurés. Si je pointe le lien ci-dessus, c’est parce que l’assuré a lui même décidé de rendre public sa situation.
Une stratégie classique de l’assureur est ce qu’il appelle “défendre l’assuré” qui est tenu responsable d’un acte.
J’ai en 2012 grièvement blessé le chien d’un tiers en jouant avec lui… l’assureur a prétendu vouloir “me défendre” en cherchant des raisons pour que je soit pas responsable de l’acte. Je ne cherchais pas à être disculpé, je voulais que la victime soit indemnisée des frais vétérinaires… lorsqu’un assureur dit vouloir défendre les intérêt d’un assuré, il défend en fait ses propres intérêts puisque ce dont l’assuré sera tenu responsable sera au final payé par l’assureur…