Si on divise la tension par 10, il faut multiplier le courant par 10 pour la même puissance, donc pratiquement multiplier par 10 la section et le poids du câble.
Du coup il est probablement plus intéressant de rester en tension secteur avec un isolant performant (il y a de la marge avec les isolants des câbles électriques standards) et un conducteur en aluminium (moins lourd à résistance de câble égale). Après, utiliser la tension secteur sur ce genre de luminaire, c’est peut-être déjà en soi pas assez safe…
luminaire à air chaud ?
Bof, sur un fil de cuivre fin avec un isolant verni laissé à l’air libre tu peux sans problème monter à bien plus de 8 A par mm² de section, en 24v et 1mm² de section c’est compatible avec 1 ampoule de 150W.
Et question sécurité il vaut largement mieux être en 24V…
Bonjour à tous,
Je suis la personne qui a réalisé la lampe montgolfière.
Quelques infos, sachant que je n’ai pas encore pris le temps de lire tout vos messages.
Ce fut un projet pour mon master en design il y aquelques années, et pour être franc je me suis bien pris la tête avec cette lampe montgolfière…
L’idée est effectivement très belle et très poétique. Mais passons au concret…
Sachant qu’un m3 à température ambiante pèse environ 1kilo3 et qu’à 100° il pèse 1kilo environ. D’où un pouvoir ascensionnel très faible (d’où la taille des montgolfières…). à l’époque, j’avais essayé de réduire au maximum le poids de l’ensemble, mais gros problème avec le fil d’alim, l’ampoule et sa douille (même avec une halogène), etc…
Bref, je me suis rendu compte qu’en théorie ça peut fonctionner mais en pratique je n’avais pas trouvé la solution.
J’ai même pensé à avoir une seconde enveloppe avec de l’hélium à l’intérieur, mais pour l’instant et à ma connaissance il n’existe aucune matière complètement perméable à ce gaz au particule très fine.
Donc en conclusion, j’avais laissé le projet à cette étape de prototype figuratif du principe.
Mais de voir autant de personne intéressé par l’idée, il peut être bien de se re-pencher sur la question!
Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas, ça fait plaisir de faire avancer le schmilblic à plusieurs!
Sam
Ce que tu dis ne m étonnes pas…
Mais trop fort en plus t és parapentiste ! 
Norbert
si le but est juste d’avoir du mouvement, il y a la solution genre “mobile”:
tu accroches la lampe sur une tige avec un contre poids a l’autre bout… en jouent un peu sur le déséquilibre et l’angle maximal dévolution, il y a peut-être moyen d’avoir quelque chose qui bouge et qui monte avec la température, tout en ayant beaucoup moins la contrainte du poids…
sous une voile ou un kite depuis mon enfance, ça donne de l’imagination 
merci en tout cas pour les commentaires!
“si le but est juste d’avoir du mouvement, il y a la solution genre “mobile”:
tu accroches la lampe sur une tige avec un contre poids a l’autre bout… en jouent un peu sur le déséquilibre et l’angle maximal dévolution, il y a peut-être moyen d’avoir quelque chose qui bouge et qui monte avec la température, tout en ayant beaucoup moins la contrainte du poids…”
c’est une solution que j’avais imaginé mais je voulais vraiment avoir ce côté lampe à courant d’air…
à voir plus en détail!
by,
Sam
Yes, tu tiens quelque chose, là, thieum, avec ton idée de contrepoids ! 
Et merci à Sam d’intervenir, c’est bien son idée de base qui m’a tellement enthousiasmé !
Dans l’idéal effectivement, on rêve d’un design très épuré avec un truc qui flotte dans l’air comme un ludion fantômatique… C’est ça qu’il faut essayer d’approcher, mais les artifices ne sont pas interdits.
Oui ça serait quand même beaucoup plus abouti d’arriver à se passer complètement de toute attache autre que l’alimentation…
Une possibilité pour aider l’ascension serait peut être par contre de partir sur un mode suspension… Là le câble d’alimentation serait plutôt une aide à la montée (à condition de trouver le moyen de faire une sorte de ressort de rappel vers le haut) et la régulation pourrait se faire par du mou dans le câble dont le poid viendrait, au bout d’une certaine altitude, contrer l’ascension…
Ça serait moins libre qu’une lampe à brancher sur une prise et à poser, mais ça garde le côté ascensionnel et la sensibilité aux mouvements d’air.
Par contre si on reste sur l’optique de la lampe à brancher, peut être qu’il faudrait s’orienter vers un câble d’alimentation en acier (genre corde à piano, roulé en forme de ressort à large diamètre), peut être à mémoire de forme, qui permettrait de pousser la lampe vers le haut en chauffant…
Pffff… Ça y est je tripe!!! :jump:
Bon, alors dispositif expérimental:
- 1 luminaire “boule japonaise” sur trépied, 30cm de diamètre; tuyère du haut bouchée au papier de soie collé à la colle blanche
- 1 balance de cuisine
- 1 thermomètre basique
- 1 feuille excel
- différentes ampoules
- un peu de patience
http://img18.imageshack.us/img18/134/8s5w.jpg
Premier essai avec une lampe halogène 220V 40W, sur 1h avec mesure toutes les 5min:
http://img17.imageshack.us/img17/5632/4mvz.jpg
Le différentiel de température se stabilise assez rapidement aux alentours de +15°C (35 vs 20), avec une flottabilité pratiquement indétectable avec mes instruments de mesure hyper-sophistiqués et mon processus expérimental super-rigoureux.
On dirait que mes calculs sur la puissance de chauffage nécessaire collent pas mal avec tes mesures, faut des watts pour que ça chauffe!
vais faire le calcul théorique en partant de tes mesures…
2ème essai avec une incandescence 25W qui traînait par là (bicoz même culot E14 que l’autre) : comme on pouvait s’y attendre, c’est encore moins efficace; le différentiel de température se stabilise autour de 10°C (30° vs 20°) et pas plus d’effet archimède mesurable.
Bon, demain si je trouve un moment (et une douille compatible, au fond de mes placards), je vais essayer des puissances supérieures. Il est évident que je n’arriverai à rien tant que la température ne montera pas très significativement à l’intérieur de l’enveloppe…
Vite fait, ta boule a un volume de 14L, avec 35° dedans et 20°dehors ça devrait faire une différence de …0.85g, pas détectable avec ta balance…
en plus il est probable que la température à l’intérieur soit tout sauf homogène et la plus élevée où tu la mesures…
Oh ma mesure de température est tout sauf réaliste, elle me sert surtout à voir si l’équilibre thermique est atteint: c’est un vieux thermomètre d’ambiance dans un carter en plastique, vaguement posé en vrac plus ou moins au contact du sommet de l’enveloppe…
Mais oui, clairement, si je n’arrive pas à faire monter la T° de l’air interne très significativement, je ne mesurerai aucun allègement.
Même en montant à 100°, ça ne ferait théoriquement que 4g de différence, difficile à distinguer dans le bruit de mes mesures mal contrôlées (précision de la balance, fil électrique pendouillant plus ou moins…)
Mes Skylanterns ont été expédiées (pas mal, le service!), je devrais les recevoir sous 48h, elles devraient déjà s’approcher plus du m3, et si j’arrive à y faire monter la T°, la poussée devrait être plus mesurable.
et utiliser une simple led pour l’éclairage plus une résistance Electrique à forte dissipation ?
ça doit bien exister des résistances ultra légère à mettre sur dans une boule en alu qui dissipera la chaleur dans la lampe ?
en fin de cette page :
http://www.lomag-man.org/electronique/ohmresistance.php
ou un piezoelectrique ?
une bougie de diesel en l’allégeant au maximum ?
désolé si je dis des conneries mais la résistance d’un sèche cheveux ça chauffe pas mal non ?
Faut voir le rapport puissance dissipée/masse. A mon avis y a rien de mieux en la matière qu’un filament d’ampoule. peut-être un truc bien radioactif? mais y a d’autres problèmes…
Le filament d’ampoule dissipe de l’énergie sous forme de lumière, la résistance chauffante bcp moins, par contre, la résistance n’est pas protégée…
Pour les tests, dans un premier temps ne serait-il pas suffisant de tester la température à la surface de l’ampoule? Par ce que du coup celle qui à la surface la plus chaude sera aussi celle qui dégagera le plus de chaleur non?
La part d’énergie lumineuse pour une ampoule c’est pas grand chose, tout au moins dans le visible. En plus une partie de la lumière est absorbée par l’enveloppe de la lampe et convertie en chaleur.
Sinon tu as raison la température de surface de l’ampoule influe directement sur la puissance émise, d’où l’intérêt des halogènes quartz mais pas que, la surface de l’enveloppe joue aussi.
Sinon, il y a aussi des ampoules dont la fonction principale est de chauffer:
http://www.lafermedemanon.com/materiel_poussin/eleveuse-_chauffage-_poussin-c-29_60_193.html

Si je n’m’abuse, une ampoule infra-rouge (ou toute ampoule, d’ailleurs) diffuse son énergie par rayonnement, elle chauffe fort peu l’air environnant sauf indirectement: il faut une surface exposée au rayonnement qui chauffe, et ensuite la chaleur est transmise par conduction/convexion à l’air au contact de la surface.
Du coup, je m’interroge sur l’opportunité de se pencher sur la surface interne de notre boule (nature, couleur), ou d’y insérer un autre élément?