Pour un parapente ça pourrait sembler un peu accessoire une si bonne flottabilité, mais dans le cas de voiles pas faciles à revendre d’occasion comme c’est le cas dans cette catégorie, ça permet au moins de se rassurer sur la possibilité d’en faire de nombreuses bouées pour toute la famille, voire même une bâche flottante pour la piscine.
J’ai l’impression que vous ne prenez pas ça au sérieux.
En soaring en conditions limite faible et sans turbulences, la suprématie de la M6 se fait vite voir sur les autres ailes.
Dans ces conditions, les Peak 4, Colt 2, BGD Tala, BGD Cure, Coden Pro, Iota, Gin GTO pour ceux que je connais (et autres) sont tous sur la même étage et la M6 est 2 cône de suspentage plus haut même au PTV Max.
Sa flottabilité est bien connu et fait passer son pilote pour un vrai dieu Apollon que tout les rampants simple mortels envient.
Le fait d’être obligé de faire les oreilles pour côtoyer le petit peuple est un gage de sécurité car la flottabilité légendaire de la M6 nous garde au dessus de la mêlée avec les élus du ciel, les grands rapaces.
Selon a-r-h, la M7 aura une flottabilité 1,7 fois meilleure donc nous sommes rendu avec une avantage de 3,4 longueur de cône de suspentage.
karma+ Charognard; en ces mois d’hiver, je l’utilise à outrance et en petites conditions ou en conditions venteuses fortes (plaine et peu de soleil), elle fait merveille par rapport aux autres voiles. J’ai une 23 et avec un pote en Artik 5 25 bras hauts , il a fini par me doubler face au vent mais par contre il descendait alors que je restais au-dessus de luit et là je me dis que je suis le meilleur :sors: un vrai régal et puis qu’elle est belle…
Je ne crois pas que ce soit suffisant. Dans ces petites conditions, en mode survie, la capacité à moyenner et à tourner sans dégrader est primordiale. De toutes mes voiles, les 2 championnes ont été la diamir 1 et la cure. C’est pas forcement les plus perf sur le papier (aussi bien en finesse que taux de chute), mais la qualité du virage faisait la différence dans ces moment. Et c’est bien souvent que j’étais le dernier à poser.
Le copain qui est aussi en cure, fait le même constat très régulièrement.
En ce moment, on a un collègue qui nous met tous la misère avec une rush 5, plutôt bien chargée. Belle voile, pas forcement la plus perf sur le papier non plus, mais le résultat est la…
C’est pour cette raison que les comparatifs de Glide c’est bien, mais en fonction de la ou tu vole, c’est loin d’être suffisant.
Pour en revenir à la M7, vue les dernières créations d’ozone, il serait bien étonnant que cette machine devienne mauvaise sur cet aspect, mais ce n’est qu’une supposition…
Pour la même catégorie de voiles, je pense que la différence principale ne dépend pas du modèle de la voile, mais du pilote qui est dessous !
Il n’y a qu’à voir ici à Sainte-Victoire : ce sont souvent les mêmes qui sont en haut de la grappe et au-dessus de tout le monde et ils n’ont pas les “meilleures” voiles sur le papier ; allez donc savoir pourquoi… :lol: :grat:
Sauf qu’en soaring laminaire, une fois que tu es placé, le talent du pilote… euh… voila quoi !
Mais bien d’accord qu’en thermique c’est 95% de placement, et donc l’association aile + pilote, le pilote ayant la plus grosse part dans l’histoire (bah oui, tu lui files une bouses qui tourne pas, il aura du mal à se placer)
je suis pas hyper d’accord,
faut être assez fin pour se mettre au bon endroit, toujours optimiser le frein, le virage quand c’est un bon taux de chute, la petite recherche du petit couloir qui monte 0.2m/s mieux que 3m a côté…
c’est en combinant toute cette finesse de pilotage que l’on arrive 2-3 cônes plus haut à mon avis