Je suis d’accord avec toi Patrick,
Pour essayer d’illustrer ton point de vue, je voudrai vous évoquer mon expérience.
Au col d’Ey (à coté de Buis) l’atterro est situé à proximité d’une ferme avec un manège et des chevaux
Le propriétaire est très inquiet pour ses chevaux quand les parapentes volent trop bas au-dessus
Les chevaux, contrairement aux ânes, sont souvent apeurés par les parapentes.
Je comprends tout a fait l’inquiétude de cet éleveur et sont énervement quand des pilotes font des hors terrain et survolent assez bas le manège pour poser dans son champ de lavande qui est en bordure de l’atterro.
Excédé, le paysan a même planté un panneau “atterrissage interdit” en bordure de son champ.
En tant que locaux, nous sommes toujours inquiet, quand nous voyons un pilote de passage (ou un débutant) faire un hors terrain et poser dans ce champ. Il faut reconnaître que quand on ne connait pas bien cet atterro, il est courant de se laisser surprendre par le renforcement de la brise à cet endroit.
Le seul truc qui nous sauve du clash est que, malgré la beauté et le rendement de ce site, on est quand même dans une fréquentation qui reste plus que raisonnable.
Il y a deux ans en arrière, à forcer de gratter je me suis trouvé dans l’impossibilité de rejoindre le terrain.
Connaissant le contexte, j’ai tout fait pour éviter de survoler les chevaux et ce champ de lavande.
Je me suis posé dans un grand champ de luzerne mitoyen. La luzerne était haute et pour éviter au maximum de la piétiner, j’ai posé en bordure de champ.
je plie rapidement mon aile et je rejoins la petite route pour remonter en stop
Un paysan s’arrête me prendre et me dis qu’il m’a vu poser dans son champ.
Là, j’ai eu un instant d’inquiétude, jusqu’à ce que mon chauffeur me dise en rigolant qu’il n’y avait aucun problème, qu’il avait constaté que quand des ailes se posaient dans son champ la récolte était meilleur.
Je suppose, bien sur si 15 aile posaient/jour il changerait certainement de point de vue
Cette anecdote, pour vous rappeler que (bien heureusement) pas tous les agriculteurs nous voient d’un mauvais œil. Beaucoup ont constaté que si on pose dans un champ de lavande ou de luzerne avec délicatesse, nous n’abîmons rien.
Nombreux sont les habitants de nos vallées qui nous disent adorer nous voir dans le ciel, que comme les vautours ou les grand rapaces, nous sommes poétiques et embellissons le ciel.
Avant tout chose les problèmes que nous évoquons sont lié à une surfréquentation des sites, qui conduit à un raz le bol des riverains.
Donc la solution, que je préconise est d’augmenter le nombre de nos décos
ou de diminuer le nombre de parapentistes :mrgreen: