En effet, je me suis peut-être un peu mal exprimé.
La masse intervient en effet dans la formule, et c’est “logique” dans le sens où, pour déplacer une grande masse, il faudra une grande force. Mais aussi grande soit la masse, si sa vitesse est très faible en comparaison de sa masse, la déviation sera infime, voir non mesurable, ce qui à mon avis est le cas d’un thermique.
Pour la mesure, c’est pas évident, mais on peut tenter une approximation:
Disons qu’on a une colonne thermique qui monte verticalement à la vitesse hallucinante de 10 m/s :affraid: On ne s’intéresse pas à la déviation sur la vitesse verticale, mais c’est pour prendre une valeur repère. L’idée, c’est que l’air qui monte est remplacé par de l’air au sol qui lui peut/pourrait faire tourner la colonne dans le sens dicté par l’effet de Coriolis. La vitesse à laquelle l’air au sol vient se mettre dans la colonne est inférieur ou égal à la vitesse verticale du thermique, pour cause de conservation du flux. Il faut voir le thermique comme un entonnoir à l’envers pour mieux se l’imaginer. Et pour la masse, on a peut-être au sol un déclencheur du style 100m x 100m, et comme on sait que l’altitude “critique” pour qu’un thermique s’organise (donc qu’il ait une vitesse de groupe définie) c’est +/- à partir de 50m, ça nous fait 500’000 mètres cubes d’air soit 600’000 kg.
Mon problème, c’est que ça fait des lustres que je n’ai plus fait de produit vectoriel, et que je ne me rappelle plus comment on met une vitesse angulaire sous forme d’un vecteur. L’angle entre le vecteur vitesse angulaire et le vecteur vitesse du thermique, pourrait être dans les 45 degrés, ce qui correspond à nos latitudes.
Donc s’il y a quelqu’un qui veut bien finir cet exercice, ou un prof qui a des élèves à occuper
ce serait sympa de voir combien ça nous donne.
Et un dernier truc, si ça marche bien pour les grands courants aériens, c’est qu’eux, ils vont déjà facilement 10x plus vite, bon ok, ils sont peut-être aussi 10x plus gros, voire même bien plus, mais surtout, ils parcourent des milliers de kilomètres, ce qui fait qu’ils sont mesurables. Dans le cas de notre déviation, il faut voir si elle se remarque sur 50 mètres et éventuellement calculer quelle devrait être la force d’une perturbation aérologique pour pouvoir contrer l’effet.
En espérant qu’on touche à la fin de la démystification de la force de Coriolis…
Que la Force (de Coriolis) soit avec vous