Oui je suis d’accord pour la mauvaise trajectoire. Je pensais que j’allais passer au-dessus quitte à mettre un coup de pied dedans comme au tout début et ouis j’ai vite perdu deux mètres d’altitude… Fatal. J’aurais du dessiner la trajectoire à droite de l’arbre avec mes yeux et cela serait passé… Manque de patience croyant qu’il n’y aurait plus de gradient si je m’écartais… Grosse erreur…
Mes premiers vols en autonomie
et
Je ne t’ai pas dit de ne mettre que les parties où ta gestuelle est parfaite, au contraire ; je te disais qu’il y avait certaines longueurs qui n’apportaient rien et que tu pouvais les supprimer pour te concentrer sur ce que tu veux vraiment montrer (que ce soit bien exécuté ou à travailler) : par exemple (parmi tant d’autres) , tu peux virer les quinze secondes où tu tournes la tête dans tous les sens au déco de St Vincent avant de décoller avec un tour de frein…
Le gars se fait arracher en dos voile au Granon et veut aller faire direct un SIV donc… :grat:
Tu devrais peut-être commencer par la base quand même…
Moi j ai bien aimé, tu te fais plaisir et tu le fais bien passer, c est cool
T as effectivement les mains un peu basses en sortie de Deco mais surtout… Tu ne sors absolument pas de ta sellette a l atterrissage, ça craint parce que tes jambes sont les meilleurs amortisseurs et comme tes attero sont encore un peu rudes, ça devrait te servir. C est ton appuis au sol qui te fais sortir de ta sellette et cela ne devrait pas.
Tu viens aussi chercher un peu des appuis sur les élévateurs en vol, évite, ça masque beaucoup de sensations
Bises
Jc
pour les tours de freins, et pour que ca ne t’arrive plus :
- face voile : tu pars des maillons avec ta paume de main sur l’elevateur et tu glisses jusqu’a trouver les dragonnes
- dos voile : idem sauf que le mouvement est vers le bas
et dans tous les cas, tu laches plus (ou tu refais cette partie de prevol)
bons vols
J’ai aucune idée de comment tu étais sur circuit en moto et ni de pourquoi tu as arrêté la moto, mais visiblement tu n’as pas encore intégré qu’en parapente tu n’es pas sur du bitume qui ne bouge pas et avec lequel tu peux prévoir des trajectoires au millimètre, mais dans une masse d’air en perpétuel mouvement (sauf peut être tôt le matin), qui demande de voler avec des marges, de l’anticipation et de l’humilité pour être en sécurité.
Quoi qu’il en soit, ta vidéo me fait peur, peur pour toi et peur pour les gens que tu croiseras en l’air ou au sol. Sur cette vidéo ta façon de voler est dangereuse pour toi (mais ça après tout c’est ton problème), mais aussi pour les autres… Le PGHM ils sont sympas, mais en même temps il serait peut-être mieux que tu prennes plus de marges pour éviter qu’ils se déplacent.
J’espère vraiment que cet hiver tu prendras ton temps pour apprendre et surtout pour relire les 8 pages précédentes de ce post et prendre enfin conscience que tu ne passeras pas toujours à coté, car si tu continue comme ça la chance va te lâcher et tu vas finir en vrac contre une falaise, en bas d’un arbre ou au bord d’un lac avec le pied entre deux rochers et un tibia/péroné à 90°…
Je n’ai qu’assez peu de vols de plus que toi et donc certainement aucune légitimité pour te donner des conseils. C’est pour ça que je ne fais que donner mon ressenti à la lecture de tout ça et à la vue de ta vidéo et que pour les conseils, je ne ferais que te conseiller de relire tout ce qui t’a été conseillé par les plus expérimentés.
Je n’ai pas arrêté la moto. Rouler à 280 c’est encore autre chose par rapport au parapente. Tout va un peu plus vite et j’ai toujours besoin de cette dose d’adrénaline… Et tu as raison, la trajectoire au millimètre sur circuit ce n’est pas pour le parapente où la masse d’air est fluctuante et imprévisible. En passant, je n’étais pas mauvais sur circuit, dans les bons moyens ou les confirmés les plus faibles - le chrono étant la seule valeur admise pour être qualifié de bon voire très bon pilote. Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi et les autres; par exemple samedi dernier la masse d’air était laminaire mais assez forte (25 km/h environ), il y avait du monde en l’air, j’ai veillé aux priorités et j’ai préféré au moment où ça forcissait m’écarter du relief et aller poser car de toute façon ça ne montait pas. Quant au PGHM, tu reliras mes posts de l’époque (sur ce post), j’ai été assez penaud pour leur dire 4 ou 5 fois que j’étais désolé de les faire se déplacer pour un novice imprudent, ce à quoi ils ont répondu qu’ils étaient là pour ça, qu’il y avait pire que moi comme imprudent. Du coup, je leur ai ramené un gâteau au chocolat à la caserne le lendemain et ils étaient étonnés mais cela m’a permis de savoir qu’on ne pouvait jouer avec les deniers de l’état, qu’il y avait des cas plus graves à gérer… Ce fut une bonne leçon. Quant à l’incident de l’arbre, je sais que ça date déjà. La vidéo par contre remet les choses en place et je me rappelle de la volée de bois vert (et des doutes de certains) de l’époque. A Saint Vincent des Forts et même à Ceillac, j’étais trop loin de la falaise et des arbres (par peur sans doute), à chaque fois, je me suis fait descendre et ai du aller poser ou pas pris de hauteur. La confiance reviendra c’est certain… ça prouve que les incidents m’ont mis du plomb dans la tête et tant pis si le vol est plus bref.
A te lire, comme première avec 45 vols il ne te manque plus que le largage du secours et l’aspiration par un cunimb.
J’ai pas de leçon à te donner, mais fais gaffe quand même…
Je ne t’apprendrai pas qu’un SIV c’est en l’air et que ça n’a rien à voir avec les décos. Je ferai un SIV au printemps et si je me fais encore arracher (pas comme toi car tu as l’air d’être un super pro et je pense que tu ne t’es jamais fait arracher
) cela n’aura rien à voir avec le fait de faire des 360 ou autre récupération de fermeture…
Ensuite j’étais au déco avec des deltistes sur le coup de 13h-14h et ils attendaient le vent fort et j’en ai bien profité de ce vent…
Oui pour les élévateurs, mauvaise habitude à effacer. La sellette aussi, faut que je sorte (je le fais car la sellette prend à chaque fois en plus…
Merci pour tes (vos) conseils ! C’est constructif tout ça (pas comme certains) et la vidéo c’est bien pour ça !Je n’ai pas caché mes défauts et erreurs, mais je préfère dans ce sens…plutôt que de ne montrer que du politically correct…
C’est drôle ce que tu dis, car lors d’un plouf du matin, on m’a fait simuler de tirer la poignée rouge…
Les cunimb, faut s’en méfier. La première fois que j’ai vu une vidéo de parapente, c’était l’Allemande qui est montée à 9000 mètres et qui était congelée… Ce n’est pas un hasard !!
Sinon oui je fais gaffe mais ça ne me dérange pas d’avoir fait ces erreurs très tôt. Plus tard vers 200 ou 300 vols cela aurait été peut-être encore plus dangereux ! (c’est comme chuter en moto, vaut mieux que cela soit au début à petite vitesse plutôt qu’au bout de 3 ans à 300. Au moins là je sais que je suis prévenu vu que j’ai expérimenté !
Il me reste une cravate, une belle clé en vol :lol: (euh non pas :lol:) :vrac: 
Et je ferai gaffe. D’ailleurs depuis que je lis les mises en garde je me trouve vraiment mou du mental…trop de parawaiting ! 
j’ai repensé à ton arbrissage, y a un autre truc qui m’ a fait voir avant toi que tu allais t’y mettre.
si je ne m abuse la topographie du lieu ne jouait pas en ta faveur, en effet ton arbre est situé sur un plateau un peu en retrait d’une falaise. Imagine ton air qui bute sur la falaise, il se met a monter parce qu il ne peut pas aller ailleurs, c 'est l’ascendance dynamique. Mais lorsque tu as une rupture de pente, tu as formation de rotors, il s’agit d’un rouleau qui crée une dégueulante quelques metres derrière la falaise.
c’était donc une zone ou typiquement on evite de se foutre, en parapente tirer droit ça marche pas, ce qui marche c’est de rester dans l ascendance et meme si tu dois parcourir deux fois plus de chemin tu seras toujours plus rapide qu’en tirant droit le cul dans les arbres. en parapente tu vas tellement lentement qu ta trajectoire est très grandement influencée par la masse d’air, c’est meme l’aéronef le plus sensible à ce phénomene. En bref comme on te l’as dit plus haut, tes trajectoires doivent êtres larges pour pallier à cette grande incertitude.
plus tard lorsque tu connaitras un site par coeur, tu pourras réduire tes distances au relief sans réduire tes marges puisque tu pourras “predire” comment se comporte l’air devant toi. et encore plus tard tu pourras meme appliquer ces acquis sur des sites inconnus et faire de beaux cross.
par exemple sur mon site que je connais par coeur je n’hésite pas à waggater pendant toute la descente quand ça plouffe ou enrouler serré à 30 m du sol, mais lorsque je vol ailleurs je deviens une véritable gonzesse je m’approche rarement à moins de 100 m du relief, je suis plus sur la défensive.
Bonjour M@thieu,
Pour les arbres, je les ai pratiqué après 240 vols, avant il n’y en avait pas ! J’ai appris à mes dépends (un poignet) qu’ils étaient dangereux, maintenant je sais. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour apprendre, mais j’aurai préférer le savoir avant, car malgré les connaissances que j’avais déjà, je me suis piégé tout seul (c’est ma faute et j’assume !).
La progression est lente au début, j’ai fait quelques erreurs comme toi, qui n’en a pas fait ! La seule chose importante, c’est d’écouter les remarques constructives et de voler le plus possible pour acquérir de l’expérience sur différents sites.
Bien sûr, le gonflage au sol est une étape très formatrice que j’adore. Sentir le vent, jouer avec, positionner sa voile exactement où l’on veut, corriger d’instinct… C’est vraiment un plaisir pour moi en tout cas.
Pour le sable, j’ai testé deux fois et je n’aime pas trop; appuis au sol difficile, roche, morceau de verre… Ce n’est pas le pied. Bon ce n’est pas le Pilât, un beau site (lui).
Par contre, le vol de falaise en dynamique, c’est une très bonne école de pilotage de précision. Je me suis amuser des heures à frôler la parois ou voler au-dessus de la crête, tester l’accélérateur et atterrir sur la plage (entre des nudistes, étrange !). Cela m’a permis d’apprendre à contrôler ma voile et de passer à quelque dizaine de centimètre de la parois pour remonter, frôler l’herbe et se positionner exactement sur une trajectoire définie.
Pour finir, le vol en condition thermique est aussi un grand plaisir, mais c’est plus difficile surtout avec des petits teigneux qui te secoue comme un prunier. Il m’est arrivé de me poser pour attendre des conditions meilleurs.
Les gros thermiques mollassons te monte facilement au plafond dans une petite grappe, c’est un grand moment de plaisir sous nos bout de chiffon.
J’ai tester aussi le vol dans une convergence avec mon instructeur, un moment très sympathique à jouer avec la base des nuages et laisser passer le gros nuage noir qui nous empêchait d’atterrir, avec en prime une inversion de vent de 180° à l’atterrissage dans les 50 dernier mètres ! Une très bonne leçon de pilotage et de maitrise.
Je ne dirais qu’une chose, continue en apprenant le plus possible. Le SIV est aussi une bonne étape de progression, attention quand même à l’apparente facilité, c’est un piège qu’il faut éviter pour voler longtemps.
Bon vol et bon apprentissage. Jean-Nono
[quote]Je ne t’apprendrai pas qu’un SIV c’est en l’air et que ça n’a rien à voir avec les décos. Je ferai un SIV au printemps et si je me fais encore arracher (pas comme toi car tu as l’air d’être un super pro et je pense que tu ne t’es jamais fait arracher pouce ) cela n’aura rien à voir avec le fait de faire des 360 ou autre récupération de fermeture…
Ensuite j’étais au déco avec des deltistes sur le coup de 13h-14h et ils attendaient le vent fort et j’en ai bien profité de ce vent…
[/quote]
Arrête de bruler les étapes. Va faire un SIV quand tu maitriseras les bases du parapente.
Avant de faire un stage de conduite sur glace avec sa bagnole, on apprend déjà à se servir du frein, de l’accélérateur et de l’embrayage.
Ta progression en parapente ne sera qu’un feu de paille à ce rythme la.
Alors là un super grand merci pour ces explications techniques concernant l’aérologie près des arbres et des falaises ! Beaucoup plus constructif que les donneurs de leçons bornés qui me considéraient comme un menteur, un troll ou un rigolo (voir plus bas).
Toi et d’autres me font avancer car ils me font comprendre ce qu’il se passe, ce qu’il peut se passer, ce qu’il s’est passé. Pourquoi descend-on subitement, pourquoi est-on décalé vers la droite ou la gauche ? Dans mon arbrissage, j’ai nettement senti que je me faisais pousser gentiment vers l’a gauche, j’ai cru (à tort) que j’allais passer au-dessus mais on le voit aussi à la caméra, je descends; je crois alors que je n’étais plus sous l’influence de la brise dynamique et perte d’altitude. D’ailleurs une fois dans l’arbre, je ne sentais quasiment plus de vent. Si c’était à refaire, je ne le referai plus et resterai bien à droite, sachant ce que j’encours comme sanction. C’était la première fois également que j’allais sur ce site. Mais c’est l’apprentissage in situ et non pas seulement une connaissance livresque ou intellectuelle.
Par exemple dimanche dernier, je pose la question à un local “puis-je atterrir sur le déco ?” (déco très large et plat). Sans me demander mon niveau de vol, il me donne les dangers possibles inhérents : arbres qui font des rouleaux (rotors ?), bosse du déco qui fait des rouleaux et la nécessité impérieuse de garder les freins, la difficulté de ne pas se mettre mains trop bases, de gérer l’altitude, le mode parachutal. Bref après toutes ces explications illustrées (topographie et aérologie du moment), j’ai préféré poser en bas. Mais c’est vrai que pour mon caractère, il n’y a rien de pire que de dire “t’as que 40 vols, pose en bas et c’est tout.”
Bah oui, je suis un rebelle si on ne m’explique pas… je l’aurais tenté :dent: sauf que j’ai attendu de voir ce que faisaient des pilotes plus expérimentés et un sur 3 a fini arraché par un rouleau à 20 mètres derrière…
Mais j’ai choisi la meilleure solution pour moi ce jour-là en TOUTE connaissance de cause. Je ne suis pas si taré que le net le laisse penser…
Merci de me faire partager ton expérience et ton cheminement et de me “comprendre” et effectivement, je pense être assez intelligent pour savoir intégrer des remarques, des conseils, des explications (mais pas des interdictions ou remarques non constructives).
Je ne cherche pas à me mettre en l’air et mes 44 petits vols ne sot pas des ploufs, mais à part les 2 vols de 2 heures et celui de 4h, il y a une telle quantité d’informations que mon cerveau et mon corps ont emmagasiné que je sais que c’est mon mode de fonctionnement. C’est comme ça que je deviendrai comme les plus aguerris d’entre vous.
Arrête de bruler les étapes. Va faire un SIV quand tu maitriseras les bases du parapente.
Avant de faire un stage de conduite sur glace avec sa bagnole, on apprend déjà à se servir du frein, de l’accélérateur et de l’embrayage.
Ta progression en parapente ne sera qu’un feu de paille à ce rythme la.
[/quote]
Je sais qu’il y a une limite à respecter. Dans les deux dernières semaines, j’ai du faire 9 heures de parawaiting pour deux vols de 3 et 18 minutes, donc je sais que je ne pars pas dans n’importe quelle condition. Et je sais aussi qu’il y a des domaines où je ne suis pas nickel (prévol, atterrissage) mais non seulement ceux qui ont 100 vols et plus ne sont pas parfaits certainement de ce côté mais en plus, attendre d’être parfait pour tenter autre chose, je risque d’attendre longtemps…
Quant à ton exemple il est très mal choisi (ou plutôt très bien choisi !).
J’ai eu comme deuxième moto, une 125 après 6 mois de 80 et je suis allé faire un stage sur circuit avec moins d’un an de permis et ensuite j’ai roulé sur circuit seul. C’est là qu’un 1000 m’a accroché pour me faire l’extérieur sur le vibreur. Je sais désormais qu’il faut serrer le vibreur
pour ne pas voir un énergumène faire l’andouille. Je sais aussi -par expérience - qu’on n’essaie pas de faire un freinage appuyé en descente sous la pluie pour taxer un gars. je l’ai payé d’une glissade. Maintenant, je sais doser les freins sous la pluie etc etc… je pourrais multiplier les exemples qui sont gravés et qui sont de l’expérience. Je te raconte ma vie dont tu n’as rien à faire mais pour te dire que sans ces incidents de parcours (bras en sang pendant une nuit, levier de frein cassé qui empêche de repartir…) j’ai pu après moins d’un an de permis m’aligner en Promosports 125 sur deux épreuves du championnat de France où j’ai terminé 25 et 38 (sur 105). C’est comme ça que je progresse dans tout ce que je fais (compétition d’escalade après 3 mois par exemple).
Rassure toi ROTFL je n’envisage pas de compétition de parapente. Je préfère aller jouer seul avec les nuages et le vent (mais c’est une autre vision) et puis il faudrait que j’habite dans une région montagneuse et ventée pour voler tous les jours… :roll:
Je connais mon mode de fonctionnement qui n’est pas le tien, mais je respecte le tien. Ce serait bien de ne pas avoir d’idée préconçue sous prétexte que cela a marché pour toi et pour tes copains.J’ai rencontré un parapentiste super sympa avec 250 vols et qui n’a pas osé affronter une masse d’air instable (voir pages précédentes). C’était son choix. J’ai décidé d’y aller après une heure d’observation et je me suis battu comme jamais. Au bout de 20 minutes, j’ai senti - avec le soleil couchant - que c’était bon, je pouvais reposer en faisant attention à l’inversion de brise. Il ne m’est rien arrivé. Atterrissage sur les pieds, vent de face, un vol nickel.Ben voilà je sais ce dont je suis capable, mais c’est en repoussant chaque jour ses limites qu’on progresse.
Dernière chose, ton exemple de stage de conduite sur glace est tellement MAL choisi !!
Je préfère faire un stage avant de rencontrer une plaque de verglas qui va m’envoyer dans le décor. Ton stage après, c’est trop tard. Pareil pour le SIV. Il vaut mieux devancer que subir…
tout dépend de ce que tu attends de ton siv, pour ma part, ayant fait un peu de planeur et d’avion, j’etais vraiment chagriné qu on ne nous enseigne pas (ou au moins faire expérimenter) les sorties du domaine de vol. En planeur ou avion, on apprend à recuperer un décrochage avant meme d apprendre à se poser. Alors certes avec une voilure rigide un décrochage est presque un non événement par rapport au parapente.
Toujours est il que pour moi le siv fut un moyen de démystifier ces sorties du domaine de vol. en aucun cas je ne cherchais à améliorer mon pilotage parce qu’effectivement à 25 vols je n avais pas le bagage pour comprendre les situations dans les lesquelles j’ai été teleguidé. Mais après ce stage j’avais déjà vécu des fermetures, des vrilles et des décros et ainsi j’ai pu appréhender sereinement le printemps suivant.
Sinon à force de lire le forum, j’aurais jamais osé approcher d’un thermique. Ce stage n’a pas fait de moi un meilleur pilote car j’etais trop jeune pilote, par contre il m’a permis de me libérer de cette peur de l’inconnu qu’étaient ces sorties du domaine de vol.
Idem pour moi :
- 1er SIV à 100-120 vols : Je commençais à voler dans des conditions plus fortes, en pleine phase de sur-confiance en moi.
Ce SIV m’a permis de progresser un peu, mais surtout de voir ce qu’il se passe hors domaine de vol, comment on y arrive, comment “ca” sort.
-J’en ai refait un plus tard, quand je commençais à vraiment faire des cross sympatiques. Pas du tout le mm programme : Je suis allé bcp moins loin en dehors du domaine de vol, mais c’était surtout du pilotage : être précis, comprendre chaque phase, etc.
Merci Matthieu pour ce post et pour ta vidéo. Tes erreurs ou approximations sont les nôtres et les confronter au regard averti des plus aguerris en fait un post très pédagogique je trouve. On y aborde toutes les phases du vol et relance le débat du SIV dès les premiers vols. Tous les instructeurs ou moniteurs que j’ai eu l’occasion de croiser sont unanimes à ce sujet, un SIV ne peux faire que du bien, étant donné qu’il sera adapté au niveau de chaque participant. Alors c’est sur qu’en début de progression on n’ira probablement pas au décrochage et que l’on risque plutôt de faire du tangage amélioré mais si on en a la possibilité, les moyens et l’envie … Pour ma part je vais déjà consolider mes maigres bases avant de le faire et travailler en autonomie les petits exercices appris au cours de ma progression. C’est sur que du coup les thermiques vont encore attendre un peu avant que je m’y frotte…mais c’est un choix personnel.
Concernant la vidéo, je me permet d’y apporter mon modeste ressenti, étant donné que tu l’a mis pour ça
Ce qui m’interpelle le plus c’est ta préparation de voile et tes décollages en général. Que tu parte dos voile avec une aile en boule … je trouve pas ça bien sérieux, mais surtout, tu décolle sans même jeter un coup d’œil au risque de partir avec une belle clé :affraid:
Dans notre région les sites et les occasions de faire de beaux vols sont plus rares que dans les jolies montagnes de notre pays, mais le vent y est régulièrement présent et il n’en faut pas plus pour avoir une très belle gestuelle au deco, adaptée a la force du vent présent. Donc mon conseil à deux balles avant de repartir à saint André : gonfle gonfle gonfle, par tous les temps, en toute occasion et le plus régulièrement possible. Ça coûte rien, ça peux se faire tous les jours (ou presque) et tu verra ta progression faire un bon en avant…
Après ça m’inquiète de te voir seul sur des decos et de te voir prendre la décision de voler, même si je me doute que cela devait être tôt le matin (enfin j’espère
) L’analyse est sans doute ce qui me fait le plus peur dans cette discipline, enfin ceci dit je dois être peureux car moi, mon premier vol en autonomie…ben je ne l’ai pas encore fait !!
Je viens de relire pas mal de posts que j’avais sauté depuis ta dernière vidéo.
Je suis plutôt bienveillant, envers toi depuis le début de ce fil, en me disant qu’il est tout à fait possible de progresser assez rapidement, et en voulant croire à ce que tu dis sur le recul par rapport à l’activité et par rapport à tes limites.
Mais quand meme, pour moi, il faudrait que tu te remette sérieusement en cause, toi et ta pratique. :bang:
Quelques explications :
arette- Comme le dit Tommyn, ton arbrissage, on le voit venir de loin. Quand on est proche du relief, on se met pas dans des souricières comme ce plateau. Tu dis que Tommyn est le premier à être constructif sur les causes de cet arbrissage, mais d’autres l’ont évoqué. je pense que tu n’as pas assez de recul et d’experience pour avoir compris les remarques.
D’ailleurs, juste avant l’arbrissage, on te voit te faire enfermer au dessus d’un chemin, derrière des arbres : C’est complètement idiot comme positionnement : Ca ne peut que dégueuler à cet endroit là, et tu as eu du bol d’en ressortir.
On te voit plusieurs fois à raz des arbres : A chaque fois, c’est vraiment limite. En général, ca ne sert à rien d’être aussi proche. En montagne, les ascendances sont en avant ou au dessus des arêtes. Ca tombe bien : qui dit arête dit possibilité de s’écarter facilement si ca plombe. Lit le livre “vol en thermique” que tu as acheté. Tout est expliqué dedans.
-Ta prévol, franchement, tu n’as pas d’excuse. C’est ce qu’on apprend en premier. Dos voile, tu as un moins bon contrôle visuel. Ca coute quand meme pas grand chose d’étaler correctement la voile, tirer un peu sur les freins pour les mettre bien au clair et avoir une voile bien étalée. Libre a toi d’attendre d’avoir une clé, ou une montée dissymétrique dans du vent fort qui te fera faire un retour à la pente. A ce moment là, tu pourra dire que tu sais par expérience qu’il faut faire une bonne prévol et bien étaler son aile… mais rien ne t’empèche de nous écouter avant!
-
L’accélérateur : Surtout si tu vol en plaine, c’est indispensable de l’avoir connecté à chaque vol. C’est une sécu. C’est bête de s’en passer. Je ne fais jamais aucun vol sans avoir connecté mon accéléro. J’ai déjà vu des gars se faire reculer faut d’accélérateur connecté. Pour le régler, fais toi aider par quelqu’un dans ton club ( si tu n’as pas de club, c’est le moment, avec les AG qui approchent, de te renseigner et d’en trouver un par chez toi). tu t’assied dans la selette, au sol, voile et accelerateur connecté. ton pote tire les élévateurs vers le haut (comme si tu était en vol). Il faut qu’il y ai un peu de mou dans cette position.
Ensuite, tu tend l’accélérateur, tjr dans la meme position, pour régler la course. En 9h de parawaiting, tu avais 90x le temps de régler ton accélérateur… C’est bête de s’en passer. -
Après, pour le reste, très bien de vouloir voler et progresser viter. Le fait que tu vol sur plein de sites est un gros + pour ton experience. Mais prend le temps de bien murir ton experience. Ce n’est pas parce que tu as volé 4h sur site que tu as acquis une énorme expérience (pas plus que c’est parce que qqu’un a 200 ploufs sur le meme site à son actif qu’il a fortement progressé). Parfois, 1 aprem d’attente avec un plouf de 4 mins à la clé est plus riche d’enseignement. varie les experience, mais vas y doucement.
-
Contrairement à la moto (que je ne connais pas), en parapente, c’est pas parce qu’on acquière de l’experience qu’on va plus vite et qu’on a plus d’adrénaline. au contraire. Le parapente pardonne beaucoup au débutant. Par contre, quand ca part en sucette, tu peux te faire bcp plus mal avec une voile de début sur un petit site qu’avec une vol de cross dans un haut massif.
Ce que j’attends de mon futur SIV, me mettre dans des conditions que je trouverai en l’air quand j’affronterai des gros thermiques, apprivoiser ma voile dans des situations complexes et donc mieux la connaître, gérer des situations d’urgence sans stresser et ne pas sur-piloter, savoir que qui peut le plus peut le moins et apprendre de nouvelles choses.
J’ai surligné en rouge une phrase que je ne comprends pas : est-ce le forum qui te fait ne ps “oser” ? Parce que personnellement, heureusement que je ne connaissais pas le forum avant de me jeter en l’air !!! j’en serai encore au vol du matin ou du soir. 
Tu as tout à fait raison, on me l’a signalé en MP. Je dois faire un effort sur ma corolle. Par contre je mets beaucoup de temps pour démêler et enlever toute clé ou cravate et je vérifie deux fois plutôt qu’une… ce qui me met parfois en “retard” (le bon créneau). Je suis conscient du fait que j’aurais moins d’échec si je positionne parfaitement ma voile en corolle, elle gonflera mieux, je perdrai moins de distance et donc de temps et je pourrais checker mieux une fois qu’elle sera au-dessus de ma tête alors que sinon, j’ai à peine le temps de gonfler et de me lancer…
Les heures de vol en solo étaient le matin ou l’après-midi ou le soir selon le vent et l’aérologie du moment. Cela ne me fait pas peur de voler seul car c’était un mal nécessaire. Avoir quelqu’un à la radio ou qui te surveille, c’est confortable mais tu comptes toujours sur quelqu’un au lieu de ne compter que sur toi. C’est très formateur et le mental grandit !
Je suis d’accord avec plein de remarques et si tu lis bien, j’en tiens compte (Tommyn n’était pas le seul heureusement (ou je me suis mal exprimé) et je remercie les pilotes confirmés qui ont pris de leur temps pour me distiller leurs conseils et critiques constructives. Par contre Tommyn est un des rares (il n’était pas le seul) à m’expliquer(ou me faire comprendre) cette histoire de rotors, de cassure de pente etc…
Pour l’accélérateur, je sais mais je ne voulais pas toucher à quelque chose de ma sellette sans supervision d’un confirmé mais ils étaient tous en l’air…cela sera fait pour Saint André dimanche !! 
Sinon je te (vous) promets que je n’ai as envie de me mettre en vrac…j’ai aussi envie de vivre longtemps et en bonne santé et pouvoir raconter mes aventures sur le forum 
Ce n’est pas une mauvaise démarche, mais il y a un hic dans ce que tu dis: “me mettre dans des conditions que je trouverai en l’air quand j’affronterai des gros thermiques” ===> les conditions de SIV, tu les connais déjà, c’est plouf laminaire.
Après, c’est sûr que c’est toujours bon d’apprendre à piloter plutôt que conduire un parapente.
Le conseil qu’on te donne, de ne pas faire ce SIV trop tôt, c’est pour que tu puisses en profiter un maximum. En avoir pour ton argent, quoi.
Bref, selon moi il y a des étapes préliminaires à un stage de pilotage, à déterminer selon les pilotes… mais tu fais ce que tu veux. Le SIV n’est néfastes que pour ceux qui se croient invincibles quand ils en sortent; pour tous les autres, c’est tout bénef.