Mes premiers vols en autonomie

Etant donné qu’il y avait des portes de sortie la solution était simple, avant de vouloir descendre il suffisait de suivre un cap et pour sa comme il à été dit plus haut le gps est indispensable quand on vol proche des cum. Une fois sortie à 4000 tu es le roi du pétrole, faut juste prier pour ne pas croiser norby et son planeur dans le nuage sinon c’est le scalpe assuré ^^

Ou vous croyez que Mathieu se pose autant de questions ?

Tout ce qui intéresse le monsieur, c’est d’être le centre des discussions et augmenter à chaque fois un peu plus son auditoire.
Les premiers sketchs il s’est contenté de les publier sur le :forum: , puis il a rajouter facebook, puis paragling rock the outdoor et maintenant il arrive même a aller poster une trace CFD. :shock:
La ou le pilote moyen jouerait profil bas de ses conneries lui il s’empresse de les crier sur tous les toits. S’il y avait de sa part une réélle envie de débriefé ses conneries on ne retrouverait pas toujours les memes remarques depuis 80 pages dans ce fil.

Soit rassuré matthieu, à ce rythme la tu devrais arriver même à passer dans la rubrique fait divers du Dauphine pour ton prochain “exploit” … :grrr:

4076 pour être précis :prof:

Tu as eu beaucoup de bol sur ce vol M@tthieu.
Tu as lancé le secours juste à temps.
4 secondes plus tard et 26 mètres plus haut, tu emplafonnes la LTA des Aravis (FL 135 = 4100 m).
:shock: :shock: :evil:

Dit voir Mathieu tu passe quand meme 8minutes à tourné en rond dans ton nuage tu m’explique? Sa vol pas droit une artic4 ^^ ?

Faudrait demander à POB, y’a une théorie sur Coriolis dans le brouillard… :prof: :lol:

Toutes les ailes ne sont pas forcément instables aux oreilles. D ailleurs c’est même l inverse en aerologie turbulente. La difficulté à virer aux oreilles me paraît une bonne solution justement pour éviter d être en 360 dans le nuage et se concentrer plus facilement sur un cap.

M@tthieu, merci quand même du partage. Même s’il y a des critiques, il y a aussi débat constructif.
J’aime bien l’approche de D Eyraud dans son livre en ligne sur la gestion des incidents de vol selon un arbre de possibilités façon procédure…
Comme les articles sur quoi faire en cas d amerrissage…il parait utile de se faire une procédure en cas de situation particulière. Le vol dans le nuage est suffisamment stressant pour anticiper, paramétrer ses instruments de vol au cas où et avoir une procédure…comme les B, oreilles…

…et la fuite sous le vent du nuage, personne n’en parle et notre héro indique qu’il tentait tant bien que mal de conserver un cap sud est : si j’ai bien compris au vent du nuage. Cette décision était la bonne tant que le relief était soupçonné a proximité mais à partir de 3000 c’était plus le cas. Je n’ai pas été voir la trace mais il indique être tombé sous son secours dans une douce degueulante et si j’ai bien compris le recit (et c’est po simple parce qu’il en raconte des trucs) le vent était sud est et ça m’étonnerait pas que sa descente se trouve sous le vent du nuage, côté nord ouest. Ouille ouille j’espère que je ne vais pas regretter ma flemme.
Dans tous les cas, si on a un doute face une barre de cums voraces, c’est bien plus facile de prévenir que de guérir, et choisir le côté sous le vent ne vous place jamais trop loin de la dégueulante salvatrice.

Je vois pas pourquoi un nombre de vol inférieur à son voisin empêcherait de lui donner des conseils. C’est complétement débile comme considération.
Depuis quand l’expérience en parapente se résume à un nombre de vol ? Moi j’ai plus de 300 vols mais 7 ans de pratique, Matthieu 800 vols en 2 ans… Je considère ne pas avoir une expérience moins grande loin de là…

Je considère que l’expérience c’est certes d’une part les vols, mais aussi et surtout le nombre d’année de pratique, qui permet de voir plusieurs saisons, plusieurs printemps, de prendre du recul sur sa pratique. C’est un cheminement qui prend un certain temps.

Foncer bille en tête en voulant accumuler un max de vols dans un temps réduit, c’est juste une espèce de fuite en avant contre productive. L’excès de Matthieu est bien là pour prouver cela, eu égard au nombre de sketch.

On se forge une expérience aussi en apprenant à choisir les bons vols qui “apportent” quelques choses. Pas en choisissant des vols dans des conditions moisis qui ruinent le mental et pompe de l’énergie inutilement.

Ben je dirais encore heureux… On a de toutes façons dans le parapente cette manie de mettre le vol de distance sur un piédestal comme si cela était une fin en soi. Ça l’est surement pour certains, mais ne doit pas pour autant l’être pour tous !
Je me marre en voyant les listes de parapente où à longueur de temps, je lis “c’est fumant demain qui pour un plan cross à tel endroit”. Puis finalement des tas de gonzes qui se retrouvent au déco dans des conditions merdiques à faire un tas, quand 10% arrivent à exploiter correctement les conditions…
Je me suis moi même fait avoir et influencé au début…

Il y a très longtemps j’avais dit que l’experience ne s’achète pas elle s’acquiert.
Matthieu : combien de jour de stage SIV ?
Quand je discute autour de moi avec des pilotes expérimentés (plus de 10 ans de pratique) ils n’ont pas fait pas un nombre très grand de stage SIV.

Lors d’une compétition j’ai eu une discussion avec des vieux pilotes (formés il y a plus de 15 ans) leur mantra (formation initiale ancrée dans leur cerveau) : ne pas fermer … et ils y arrivent même dans des sites atomiques (le placement).
Certains d’entre eux ont participé/participent au championnat de france.

Tout cela pour dire qu’il n’y a pas qu’un seul modèle de progression (passer par la case incidents de vol répétés n’est pas une obligation)

:coucou: M@tthieu, content que cela se termine bien, une fois de plus … Dans la citation ci-dessus je relève plusieurs points à mon avis contradictoire dans ton approche mentale de notre activité. N’y vois pas une agression, mais plutôt une contribution pour les jeunes pilotes qui pourraient suivre ce fil: Notre comportement et la manière dont on perçoit le parapente nous amènent soit à des vols pour lesquels on dira effectivement qu’on en a pris plein les mirettes soit à la catastrophe.

Tout d’abord, il faut noter un lapsus révélateur concernant la “tête percée”. Il s’agit en réalité de la pointe percée. Et à propos de la “tête percée”, peut-être ton subconscient sait bien de qui il s’agit :wink:

Ensuite le soaring est loin d’être du vol à papa. Les vidéos de JB Chandelier et consorts montrent que le soaring peut se décliner de mille et une façons. Les sessions de soaring permettent d’améliorer grandement sa technique, son toucher de voile, multiplier décos et atterros. Pourquoi déconsidérer le soaring ?

De plus la confiance en soi n’est pas un critère suffisant pour assurer le contrôle de son vol: le fait d’invoquer la confiance en soi pour accepter de subir des mouvements de voile ne me parait pas valable. Une attitude lucide devrait plutôt allumer un signal du genre: je subis des mouvements de voile (subir = je n’arrive pas à les anticiper/éviter/contrôler) je suis donc dans une situation qui pourrait m’échapper, et donc bien que j’ai confiance en moi (parce que je suis en forme, parce que je me rends compte de ce qui se passe, parce que j’ai encore du jus) je décide d’écourter le vol ou de m’échapper d’un endroit malsain, etc.

Tu parles aussi de combat. Mais arrêtons de nous voir ainsi, en guerrier des airs ! 777 proposait sur une autre fil une vision que je trouve bien plus belle en comparant notre activité à la danse. Et je dirai que c’est magnifique de réaliser un vol en totale harmonie avec son aile, les conditions du moment et la nature environnante. Et ce peut être un simple plouf de 3 minutes !

Je partage enfin volontiers la réflexion de JulienF:

Donc oui, “remets toi bien” ce qui inclut aussi “remets toi bien” en question. Je le dis d’autant plus librement que au cours de mes 200 premiers vols j’ai connu 2 arbrissages et un vrac (heureusement sans fracture) qui m’a immobilisé complètement une bonne semaine. A la suite de quoi, je me suis quand-même interrogé.
(Ce vrac est survenu alors que je m’entrainais pour le red bull element étant inscrit avec à peine 200 vols dans l’équipe d’un pote qui cherchait le parapentiste du team. A noter que c’est Jérôme Canaud qui a finalement pris la place devenue libre). Comme le souligne JulienF, Trop facile d’être champion :wink:

En nous souhaitant toujours de beaux vols :trinq:

Allez, un petit mot de ma part… Je lis tellement de co… d’énormités sur ce fil (genre sortir du nuage aux B, sortir de 3-6 avec un gros contre dynamique, etc.) que lorsque je lis un truc sensé, ça me fait du bien d’en parler.

Ne pas fermer. Ben ouais, un magnifique objectif. Perso, je fais des vols de plusieurs heures, de plus de 150 bornes, et quelques centaines de biplaces en toutes conditions sans jamais subir une fermeture, pas même un clignotement d’oreilles. Ça m’arrive parfois, quand même, disons dans moins de 5% de mes vols. Je parle du clignotement, la dernière fois que j’ai eu une vraie fermeture, c’était il y a bientôt 2 ans. Mais le moindre clignotement :

  • me rend furax, parce que je me dis que je n’étais pas en pilotage suffisamment actif.
  • me fixe un nouveau seuil d’acuité pour ne pas que ça se reproduise.

Mais tu as raison, je fais partie des pilotes formés il y a longtemps, à une époque où on n’imaginait pas encore l’utilisation d’un secours. Ceci expliquant peut-être cela.

Je remarque également que parmi mes stagiaires, du haut de leur trentaine de vols, il y en a qui n’hésitent pas à frotter du stab sur le caillou ou sur le sapin, alors qu’il m’a fallu sans doute 200 vols de plus qu’eux pour m’en approcher autant.

je suppose que tu disposes de peu de temps et que tu lis le fil en diagonale donc si tu penses à ça :

la phrase est surement mal tournée (au lieu de “guère mieux”, j’aurais du écrire “pas du tout mieux”) mais en aucun cas je ne pense que Matthieu aurait pu s’en sortir avec les B : difficiles à tenir, rendant le pilotage impossible (à proximité du relief et en environnement “chahuté” ça ne parait pas l’arme ultime). De plus, l’aile humidifiée par le nuage aurait probablement encore plus tendance à rester en parachutale.
Tout mon propos (tout au long du fil) était de dire qu’il n’y a pas de solution aspiré à +6 une fois entré dans le nuage.
Maintenant, si tu as un autre avis, tu peux l’exposer ici et je m’y rangerai s’il est argumenté …

quant aux oreilles (même grandes), je serais curieux de savoir quel taux de chute Peter PAN compte atteindre ? Si la base du nuage était autour de 2600 comme le suggère Arnica, le taux de montée à ce moment était déjà entre +5.5 et +6.5 donc impossible de sortir du nuage aux grandes oreilles même accélérées.

toujours selon PPM en parlant de Les petits moyens du parapente pour accélérer sa descente (et non de sortir d’un nuage) :

[quote]Les oreilles + accélérateur (3,5 à 5 mètre/seconde) sont une solution efficace. Encore faut-il s’y entraîner. Même avantages et inconvénients que les oreilles seules. Il faut y ajouter que le pilotage de l’aile est généralement rendu plus instable en roulis et que le maintient de l’accélérateur sur une longue période nécessite une bonne posture dans la sellette.
[/quote]
De toute façon, le seul message à passer est “tenez-vous à distance de la base du nuage” même si cela doit mettre à mal la recup (tous les nuages ne se valent pas mais vu du dessous, difficile de les identifier).
On lit bcp trop souvent de récits où un pilote se laisse monter dans un nuage “parce que sinon ça suffit pas pour assurer la transition”

Propos initial dans l’article ci-dessus de PPM

[quote]Fuir le danger devient impossible même pour les plus grands champions lorsqu’il est trop tard. Il en est ainsi d’un vent ou d’une ascendance qui, forcissant, nous placent devant des vitesses qui dépassent les limites physiques de nos ailes. Sans même aller jusque là je me rappelle d’une expérience sans grand risques puisque le cumulus en cause était d’une taille modérée et loin de tous relief. Il ne représentait pas de réel danger. Ne voulant en aucun cas me faire happer par ce nuage qu’une généreuse ascendance de 5 mètres/seconde alimentait, j’ai bataillé en 360° engagés sur d’innombrables tours avant de me retrouver épuisé, en vol droit, mais à nouveau très proche de sa base. L’essentiel du terrain gagné vers le bas reperdu le temps d’amortir une ressource sur un tour ! J’en tire la conclusion que nous n’avons pas d’autre choix que de fuir avant le fatidique « trop tard ».
[/quote]

[/quote]
:pouce:

Ouf de lire ça.

Les 3-6 engagé sont efficaces en terme de taux chute mais étant impossible à tenir ils ne sont finalement pas bien efficace pour fuir.

D’où l’apparition de l’anti-g où là les 3-6 redeviennent efficaces. Mais une fois tiré c’est tiré tant qu’on vole même s’il devient un boulet.

J’ai été étonné par ton message car je pensais que tu allais remettre le couvert (Jérémie ? :lol: ). Je crois que chacun doit faire du parapente comme il le sent, comme il aime. Soaring, dune, waggas, bord de mer, acro, montagne, cross, marche et vol etc…
C’est selon son temps, son envie, ses compétences (qui normalement évoluent), son terrain de jeu. Personnellement, je n’ai pas / plus d’objectif de distance, j’essayais de l’expliquer il y a quelques jours; mais j’aime de nouveau les sensations fortes. Bon le nuage c’était trop pour moi. Mais entre un vol tranquille où on peut lâcher les commandes et un vol où ça tabasse un peu, si j’ai le mental ce jour là, je préfère me “battre”. Par contre pour les figures non… ça viendra peut-être.

Je me construis comme je peux, je prends trop de risques c’est évident. J’espère devenir plus compétent et plus analytique, et ferai l’effort d’augmenter mes marges de sécurité tout en travaillant sur le registre des émotions qui me donnent du fil à retordre :frowning:

Bons vols à toi.

Je me suis aperçu que si on voulait que ça monte il fallait de l’instabilité et qui dit instable…nécessairement…

Ils m’ont validé la CFD, mais au-delà de la faible distance (je pensais être arrivé au Charvin alors que je n’étais que vers la Clusaz :mdr:), c’est un mauvais souvenir et une expérience à ne pas renouveler.

Dans tout incident de parapente, il y a une faute ou plusieurs fautes humaines et je porte l’entière responsabilité de ma crétinerie.

A bientôt à Roquebrune :wink:

Tu l’as dit; avec le recul c’est la phase la plus délicate… J’ai essayé d’affaler la voile avec les avants, les arrières mais rien n’y faisait et le secours me tirait dans le cou et m’étranglait presque (sellette Kamasutra 2). Et en fait j’ai posé sur la vire, grâce à la voile que je tenais encore par les commandes qui a légèrement remonté au moment où j’allais me prendre la falaise de dos, faisant en sorte que l’impact a été quasi nul. Deux vires plus bas cela n’aurait pas été la même histoire…

Oui Fabrice, après réflexion, j’étais plus en 360 qu’en autorotation car la voile n’a jamais fermé. Je m’en veux après coup de ne pas avoir eu la clairvoyance de me dire que la voile volant bien au-dessus du relief et entière, je n’étais pas obligée de faire secours. Là le mental a lâché. Je n’ai pas su expliquer les 360 et ai eu peur d’aller impacter le sol à très haute vitesse. Comme quoi débriefer est utile sur le forum.

Non, le boulet reste toujours dans la sellette, le drag, lui se sort et se rentre à la demande… :wink:
(réponse a edae)

Non un anti g peut se neutraliser en vol, même si c’est déconseillé pour des raisons de pilotage (faut lâcher une main), de gène visuelle potentielle (quand tu le ramène), de risque de réouverture intempestive (si tu le stocke mal en vol)…

Mais ce qui est certain c’est qu’avoir un anti g ne doit pas être une raison pour changer les marges… c’est une solution de secours ou un truc pour descendre vite plus confortablement, pas pour prendre plus de risques.

[edit] owned by pierre

… les 3-6 redeviennent efficaces. --> les 3-6 redeviennent possible à tenir donc un peu plus éfficace à fuir
… Anti-G … Mais une fois tiré c’est tiré tant qu’on vole même s’il devient un boulet. --> Mais une fois tiré, c’est tiré tant qu’on vole mais on peut le dégonfler pour diminuer sa trainée (il reste en flamme derrière).

Encore une fois… Ce n’est pas une histoire de mauvais endroit au mauvais moment, ni de trop fort pour toi… Simplement une histoire de mauvaise gestion. Samedi dernier j’ai volé en bordure (et au vent) d’un gros cum bien développé, ça montait déjà à +4/+6, je n’ai eu aucun problème car j’avais soigné mon placement et j’ai pu continuer mon chemin en partant à la limite du nuage, j’aurais été au milieu, j’aurais certainement vécu la même chose que toi, même peut-être en respectant la règle des 45°, car ça devait certainement y tirer à +8/+10…

Fais donc attention à ton discours, il trahit encore ta façon de voir certaines choses. Ce n’est pas la faute à “pas de chance”, ni à la nature qui est plus forte que toi, c’est uniquement une histoire de placement “pas optimum” :wink: