Chut… ça devait rester entre nous ! 
Mes premiers vols en autonomie
Et en compensation de leur erreur, pour ceux qui réclameraient le recalage enD de leur voile, Ozone procure aussi un énorme logo sticker “Aile de couillu” (avec un imposant graphisme évocateur qui ne laisserait pas d’ambiguité).
Déjà prêt pour la Zéno?
…d’après radio “suspentes”…il serait mème possible de modifier le calage encore plus fort pour qu’elle passe aussi en A/B…m’avoir … :roll: …
Cordialement . Pierrot capt . 
Les anti-blogs vont râler mais j’avais envie de raconter ce vol; les afficionados de sketches vont presque être servis ROTFL ROTFL et les cadors de la CFD vont encore rigoler :mdr: en voyant ma trace vues les conditions de dimanche, mais comme je ne cours pas après la CFD mais après du plaisir et des objectifs à cocher (par rapport à moi-même), j’ose vous donner ma trace en 3D (les kms bof…) car ce fut un vol mémorable samedi, le plus beau, car des points bas à résoudre et parfois chauds… Je voulais voir le lac d’Annecy et je l’ai vu. Un an que je cherchais à, réaliser ce vol. Je suis descendu de l’Aube, ce plat pays et ses buttes de 60 m pour aller m’aérer l’esprit au pays du Mont Blanc. Pas évident de se remettre dans un mode plaf, altitudes hautes, falaises verticales quand on a volé surtout en soaring et en thermodynamique tout l’hiver. Mais ça revient assez vite. J’ai réalisé le vol que je cherchais à faire tout l’été dernier, donc maintenant pour 2017, tout est du bonus 
La trace 3D: https://doarama.com/view/1285316
Le récit :
C’est avec une certaine appréhension (post des thermiques de printemps), que je me retrouve au déco de Planpraz où je retrouve Gaël un pote parapentiste habitué des longs cross dans la région et qui a lui un objectif bien plus ambitieux que moi : la dent d’Arclusaz. Le mien est de passer sur les Aravis et faire de belles photos. J’attends plus que nécessaire au décollage (20 minutes derrière lui) mais je ne le sentais pas. Déjà, décoller dans la neige, NON MERCI ! Les chaussures patinent bref, j’attends que la brise de sud-est se mette en place, je décolle sans problème et me voici propulsé à 3200 m !
Waouh, direction l’aiguille de Varan directement. Ca change par rapport à la veille de ne pas zéroter et ne pas devoir trouver des thermiques. Pas de falaise à longer, c’est grandiose (et plus facile). A Varan,
un ou deux petits tours, je regarde ce que font les autres pilotes et je pars moins haut qu’hier mais direction les petits cumulus qui sont entre la pointe d’Areu et les 4 têtes.
J’en profite pour manger une barre de de céréales et dans ma tête je me dis “Aravis”. pas de tankage ni de posé à Sallanches !
J’arrive au petit relief avant les 4 têtes à 2000 m environ, j’ai bien perdu mais je vois des voiles enrouler donc ça va le faire…
et ça le fait !! Par rapport à hier, ça n’a pas traîné et je suis au-dessus des 4 têtes. Des voiles sont au plafond et je ne sais pas ce qu’il me prend. Au lieu d’enrouler pour rejoindre les nuages, je décide de longer les Aravis et d’aller de l’avant. D’habitude je suis le fonctionnaire de service en thésaurisant et là, je dilapide… La fuite en avant, en espérant retrouver des thermiques salvateurs.
C’est vrai qu’il y a des cums partout et je crois que cela ne sert à rien de prendre du gaz au début. Alors qu’à chaque fois, j’avais cette stratégie sage. Vous le verrez sur les photos, j’ai cru que j’allais faire du ski… tellement j’étais pas loin de la poudreuse.
Je me dis que si je pose la neige va être fraîche et je vais m’enfoncer et personne ne me retrouvera vivant enseveli sous la neige…
Prêt à faire demi-tour; je vois une ouverture,
je m’y faufile
et je m’éloigne des bien-aimées Aravis, alors que les pilotes sages sont tout là-haut aux nuages et que je suis en train de faire n’importe quoi… Plus le temps de rebrousser chemin, je suis coincé de toute façon. Il y a la roche, la neige, le soleil, je vais bien finir par trouver un truc… Rien. Je me vois déjà marcher pendant des heures pour retrouver la civilisation.
Je frôle la roche, à l’écoute de ma voile et ce qu’elle me dit. Plan A, B, C pour poser sans me faire mal dans un univers blanc et caillouteux. Et puis, je trouve des petits thermiques, que je travaille en 8 le long de la falaise et bingo, je remonte.
J’analyse le vent, la dérive. Ouf, à force de patience (merci le vol de plaine),
je remonte aux Aravis, je dépasse les Aravis ! Victoire !! c’est bon, premier objectif atteint. Là il faut gérer, ne plus refaire d’erreur, aller aux nuages et voler. Oui je chevauche les Aravis. Grâce à dame Nature.
Le reste est tellement plus simple sauf dans la vallée entre La grande Balmaz et La Giettaz. c’est ce que Nicolas Rovira appelle chimique. la voile bouge sans arrêt, faut la tenir et pas s’affoler, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Contré, deux voiles devant m’indiquent ce qu’il faut faire et pas faire. Ca aide. Et sorti de là, j’aperçois enfin La Tournette au loin, La Clusaz sur la droite, ce sont des lieux familiers. Que faire au Charvin ? Rebrousser chemin et rentrer sur Chamonix par les Aravis ? Mais j’ai déjà fait ça et le but c’est Annecy.
Un beau cumulus au-dessus de La Tournette m’invite à aller lui rendre visite…
Je suis à 3000 et je fonce vers le lac. Hélas la Gopro s’éteindra avant de pouvoir prendre ce beau lac en photo. Mais Je survole La Tournette (une première fois). Il est environ 14h30 et je ne vois pas grand monde sur le Roc des Boeufs. Allez deuxième objectif atteint, je ne vais pas être trop gourmand d’autant plus que si je veux rentrer à Chamonix, je sais que des averses y sont prévues. Merci l’expérience de l’an passé ;). Le soleil est à l’aplomb des Aravis, les faces est commencent à se mettre à l’ombre mais les faces ouest à peine éclairées… que faire ? Déjà le plaf en regardant les autres voiles, et merci les nuages… je fais l’impasse sur le Charvin et décide de couper. Erreur certainement car les voiles qui y sont allées sont haut et moi, je commence à descendre du côté ouest. Je vois les skieurs, les remontées, les câbles et ce n’est que le début. La Clusaz. Je sais qu’il y a un petit cum qui matérialise un thermique entre le Grand Lachat et La Clusaz mais je m’éloignerais des Aravis. Je fonce vers le Mont Charvet, je laisse le Grand Bornand sur la gauche et reconnais le Mont Almet. Y avoir volé trois ou quatre fois est un vrai plus. Je sais que ça va donner quelque part. Mais je n’en mène pas large… Je suis au-dessus des cimes de sapins à moins de 10 mètres et je me faufile entre les rochers. Je suis entre 1600 et 1700 m mais à quelques mètres du sol. Comme à l’aller sauf que là ce n’est pas une faute volontaire. les faces ouest sont encore peu allumées…Des randonneurs me font coucou, je sens un thermique un peu plus fort, je fais un 360, rase la cime de sapins, plan D pour aller poser entre deux chalets et là un miracle de la nature comme on le vit parfois. Je pense à aller poser en sécurité, à penser à la longue marche qui m’attend pour rejoindre le Grand Bornand, pouvoir redécoller du Lachat et finir mon vol. Mais oui, Dame Nature a été là pour moi, une fois encore. Un thermique qui s’amplifie avec les rotations et je me laisse dériver. Un nuage gris au dessus de ma tête. Je suis fatigué, j’encaisse les entrées en thermiques, la sellette cabre sans arrêt mais je laisse faire, prêt à une fermeture… qui arrive, enfin elle n’a pas eu le temps, la commande de droite mollissant, un grand coup de pumping et la voile continue son chemin, patience, ne pas perdre le thermique. Je voyais les écureuils, et me voilà avec les oiseaux à plus de 3000m et là je me dis, va jusqu’au bout, marre de faire du rase-motte. Du coup, je dépasse les Aravis, les enjambe et vois Passy, Sallanches. Je suis sauvé. Pas de marche à faire. Mais quel chemin choisir ? A droite, vers Megève, bénéficier d’une éventuelle confluence, ou la face sud de Varan, allumée. Il est 16h. Allez hop face sud. Je transite en surveillant la finesse et le gros nuage au-dessus de Varan? Ca me rappelle de mauvais souvenirs. L’expérience est utile, je vais me diriger vers le bord du nuage, celui qui est vers le bleu, pas à l’intérieur. Même si ça ne monte pas… Je raccroche Varan vers 2000 m et là je m’attends toujours à ressentir les thermiques après une grande transition. Je suis sur mes gardes, je viens d’avaler de l’eau et me dis qu’il faut que je me concentre pour la dernière étape du périple : prendre suffisamment de gaz pour filer vers Chamonix. Et là… SIV inside, la voile se cabre, se tord, je ne m’affole pas, j’ai un temps de retard car je vois le bord de fuite sous moi. Mains hautes, vivant, dit Michel Didriche, ce que je fais une fois la voile remontée au-dessus de ma tête, puis je me bats pour la garder horizontale, la sellette veut aller à droite et à gauche. Bon, la zone est atomique, je dégage… L’air est malsain. Je me dis que je vais survoler Plaine Joux et voir ce qu’il se passe. Aucune voile en l’air sauf une sous le nuage gris, bien haut. Tant pis, je dégage vers Passy et là pareil la voile se cabre. Houla. brise, nuage actif, j’ai 4h15 dans les bras. Tant pis pour la voiture, je ferai du stop… pas la peine de réitérer l’expérience de l’an dernier. De toute façon, j’ai mieux fait que tout l’an passé question distance. Pas la peine de se mettre dans le rouge. Et je vais poser tranquillement à l’atterro de Passy, celui des delta car on m’avait dit que celui de Chebbe pouvait être turbulent… Au final une superbe journée mon plus beau vol, même si ce n’est pas ma meilleure distance. Des points bas mémorables et des thermiques de oufs…Chaque vol est une aventure et celui-là fut une belle, une très belle aventure. Je n’en menais pas large à certains moments, j’ai fait quelques erreurs mais les thermiques étaient bons pour remonter (enfin ils se faisaient souvent attendre lol…pourtant je rasais les pentes !)
La minuscule trace : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2016/vol/20209473
Joli, et bien rescapé. Mais, qui donc t’a laissé imaginer que raser au plus près un champ de neige ou un bois de sapins faisait forcément apparaître un “thermique du mérite”. Comme tu l’as d’ailleurs observé et vécu sans encore l’avoir pourtant assimilé, tu n’as fini par trouver de thermique qu’en reprenant de la distance avec ces surfaces anti-thermiques ! Faire un point bas n’est pas se coller au plus près d’une zone froide ! Aller survoler le milieu de vallon au dessus de chalets te donne plus de chance de te refaire en ayant un peu plus de gaz au dessus des zones potentiellement déclencheuses ! On ne cherche pas un thermique en imitant une recherche de zérotage dynamique au ras d’une pente froide, surtout si c’est une pente qui ne reçoit pas non plus la brise ! (et même pour du zérotage dynamique, l’idée qu’on optimise en rasant la pente au plus près est très rarement vraie).
oui!
c’est l’expérience . Sinon pourquoi aller dans les zones froides ? j’essayais de coller à la paroi chauffée pr le soleil du matin et je pensais qu’il y aurait de forts contrastes thermiques. Manquait du vent pour décoller les bulles. Les cums venaient bien de quelque part donc j’essayais de trouver un thermique. Pour le zérotage dynamique, je pensais à ce qu’on vit dans l’Aube (mais le vent y est plus fort et plutôt pas parallèle à la pente… Je savais qu’au bout il y allait avoir le col des ânes, sorte de collecteur thermique perpendiculaire à la pente. J’y avais été une fois en août l’an dernier et ça donnait bien. Il y a aussi le col de la Colombière (si je ne me trompe pas de nom) qui m’avait monté à l’Almet alors que je faisais un point bas. Mais c’est vrai que raser les arbres et les rochers ou la neige c’était pas top. Beau mais pas top.
Il y a aussi malheureusement cette “croyance” qu’en s’éloignant de la falaise ou des arbres on va avoir plus de mal à trouver quoi que ce soit (contrastes)
globalement si ça monte pas a la paroi faut s’écarter !!!
Après quelques jours en altitude alpine, j’avais envie (prévisions météo aidant - l’ouest de plus en plus fort - dans les Alpes du Nord et je n’avais pas envie de me faire brasser sous les Aravis ou autres massifs des Bauges) de changer d’endroit et de traverser la France, ayant encore quelques jours de vacances.
Meteo-France aidant, direction la Normandie. 780 kms plus loin, me voici à Octeville sur Mer près du Havre.
Bien m’en a pris car tout comme à Chamonix, j’ai fait quelques très beaux vols dont un Octeville-Antifer-Etretat et retour dont je rêvais depuis longtemps. Après 4 tentatives infructueuses la veille, ayant buté à Antifer, car les conditions étant faibles et donc pas assez haut pour passer ces cuves impressionnantes
et ne voulant pas rester coincé entre elles et la falaise, ne pas me retrouver sous leur vent et atterrir dans un enclos qui signifierait amende très salée j’étais sagement revenu à Octeville où on me disait que c’était déjà pas mal. Mais cela ne me suffisait pas…même si voler en M6 le long de la côte fut un immense plaisir…cette glisse dans l’air, ces petits wings pour ajuster l’altitude,cette mise en 360 au bout d’un demi-tour, un régal pour le néophyte que je suis, et de vous à moi sortir cette si belle voile de son sac, l’étaler sur le déco devant les piou-pious impressionnés, ça me rappelle tellement de (pas si) vieux souvenirs, où je ne savais même pas ce que c’était une D - je ne sais toujours pas d’ailleurs…) Discussion avec Geoffrey Guyon de Plaine Altitude et me voilà lancé dans l’air, à jouer avec les basses vitesses, reposer au déco, faire des touch and go. Cette Ozone Mantra permet bien des choses précises, permet bien de jouissives manoeuvres et le déco progressif d’Octeville s’y prête parfaitement avec un vent d’environ 20/25 km/h. Gonfler dans ce vent jusqu’à la tombée de la nuit et ne pas vouloir partir, un sentiment de plénitude et de plaisir intenses.
Oh non je ne regrette pas d’avoir acheté cette voile et de m’y habituer à petits pas dans des conditions différentes. On verra pour les forts thermiques des Appes avec elle plus tard…
Ce samedi matin-là, la pluie était annoncée le matin et à partir de 14h, les nuages auraient dégagé, l’herbe aurait séché. En arrivant, je voyais déjà des parapentes en l’air.
Choix de l’Artik 4 car plus petite en taille et avec le cocon, je serais au dessus du PTV pour avoir plus de vitesse si le vent forcissait. Un petit bonjour aux pilotes présents, et puis les conditions de vent étant assez toniques, me suis mis dans ma bulle. Gérer le décollage par vent fort déjà. Ne pas se faire arracher. J’ai utilisé les arrières pour la première fois et ce fut… une réussite. Trop content, mais ensuite il fallait gérer ce vent fort qui propulsait au-delà des 140 m / mer (ZRT de l’aéroport du Havre). Dur de se restreindre. Avec la M6 cela aurait été encore plus difficile. Bref, respect de l’altitude, aller sur la mer ou faire des petits wings pour perdre de l’altitude. Un comble pour un parapentiste qui n’a envie que d’une chose, aller le plus haut possible. L’aiglounet des Alpes mdr est frustré… Après le château de Cauville, je peux respirer un peu plus. On a le droit à 200 m/ mer. Mais le vent est si abondant que je dois aussi faire attention à ne pas dépasser la limite. Pire que sur la route… Arrivé vers Antifer, là banzai, on a le droit à 750 m / mer et je laisse la voile filer et prendre de l’altitude. Ca monte par rapport à la veille, je le sais, c’est le bon jour.
Plus de 220 m au-dessus des cuves, ça change de 35 m… Je vois trois voiles devant moi que j’avais en point de mire. Elles sont basses et reviennent. Faut pas que je traîne. Pas de mouton sur la mer, donc ça va mais j’ai l’impression que cela ne va pas être une partie de plaisir. Sur le site de Viking Vol Libre, il est bien expliqué qu’il ne faut en aucun cas être sous le vent des 3 portes qui mènent à Etretat sous peine de graves désillusions et blessures éventuelles. Je suis haut (plus de 300 m mais je me méfie). Je reprends du gaz et j’arrive au-dessus du fameux golf d’Etretat sur lequel j’ai joué (avec une ex).
Objectif rempli. :ppte: :ppte:
Arrivé sur la dernière porte, je fais donc des photos du golf
et me dis, tiens je vais survoler Etretat (enfin sa plage) et prendre la falaise comme point de repère. Mais tout d’un coup, alors que j’étais à plus de 250 m QNH, je vois que je recule, je mets l’accélérateur au deuxième barreau et j’avance mètre par mètre… Une Rush 4 déjà sur le retour se fait déjà reculer aussi. Je me dis, pas bon. Je ferai Etretat (et Fécamp) un autre jour. Mon premier objectif (d’il y a deux ans - car pas venu l’an dernier) est atteint.
Bien m’en a pris d’être prudent, car je ne pense pas que je serais revenu sur Antifer et Octeville. Lutté pour faire la fameuse laisse de chien et ne pas passer sous le vent (bon c’est vrai j’étais plus haut mais pas au niveau de la deuxième porte…). Ca allait mieux sur la troisième porte et ensuite Antifer nickel avec du gaz et de l’altitude.
mais le retour fut un calvaire pour ne pas dépasser les altitudes avec le vent forcissant…Wings, voler au-dessus de la mer, oreilles accélérées et les oreilles qui ne restent pas en place après avoir lâché les suspentes dédiées, ça m’a épuisé.
L’autonomie, où est l’autonomie dans tout ça ?
pour ceux comme Wowo, qui veulent des nouvelles croustillantes pour leur moulin, alors, j’ai pensé à eux (après coup
).
Voler dans du 30 km/h en bord de mer avec une voile classique, c’était une première, mais l’atterrissage au déco ne fut pas une partie de plaisir; il fut épique. Comme la veille, tout était laminaire, juste un peu plus fort.J’ai eu du mal à descendre. Ensuite, il a fallu arriver à la bonne altitude, à quelques mètres du sol car pomper dans ce vent fort (plus de 40 vu que je reculais accéléré au premier barreau) aurait été inutile. Je m’y prends à deux fois. Bon calcul de la trajectoire, j’arrive en avant du déco, je recule, je donne un coup de pumping, au moment où les pieds touchent par terre, je pense rester avec la voile au-dessus de la tête comme la veille, mais pas le temps de faire quoi que ce soit, une rafale me traîne par terre. Je ne me retourne pas assez vite pour affaler, je tire trop mollement sur les freins, et je remonte en l’air; je fais un bond, la voile entre dans le rouleau et traverse le déco. La voile retombe à quelques mètres des grillages. Je n’ai rien, mais ce fut très très chaud. :affraid: Les rares spectateurs ont eu peur pour moi et moi aussi… Finalement, vaut mieux la brise d’été de Sallanches !!
La prochaine fois, je décroche la voile de suite en me retournant tout de suite… On apprend à chaque vol… J’aurais mieux fait d’atterrir dans la pente ou à la plage.
Donc autonome mais pas encore partout et dans n’importe quelle condition
c’est pour ça que varier les vols et les plaisirs, les voiles et les aérologies font partie de ma petite quête de la progression et du plaisir. :ppte:
Le dimanche (coucou à Flying Koala), je reste très prudent avec des vitesses et rafales de vent de 38 à 44 km/h. Je finirai par prendre la Zion 15 et après de timides wings (la dureté des commandes par rapport à la M6 ou l’Artik est complètement déroutante), je finis par faire un Octeville-Antifer-Octeville en moins de 40 minutes avec la mini-voile 
Mais quelle semaine de vols entre Chamonix et Octeville, de 3300 à 0 m, des cimes enneigées au crêtes normandes. Vive le :ppte: :ppte: et toutes ses variantes.
Que la France est belle et offre des conditions si variées !! et j’aime voler

Beau vol, belles photos, bravo,
mais pourquoi ne pas l’avoir tenté avec la M6 ? :grat:
Et puis ;
[quote] pour ceux comme Wowo, qui veulent des nouvelles croustillantes pour leur moulin, alors, j’ai pensé à eux …
… mais l’atterrissage au déco ne fut pas une partie de plaisir; il fut épique. Comme la veille, tout était laminaire, juste un peu plus fort.J’ai eu du mal à descendre. Ensuite, il a fallu arriver à la bonne altitude, à quelques mètres du sol car pomper dans ce vent fort (plus de 40 vu que je reculais accéléré au premier barreau) aurait été inutile. Je m’y prends à deux fois. Bon calcul de la trajectoire, j’arrive en avant du déco, je recule, je donne un coup de pumping, au moment où les pieds touchent par terre, je pense rester avec la voile au-dessus de la tête comme la veille, mais pas le temps de faire quoi que ce soit, une rafale me traîne par terre. Je ne me retourne pas assez vite pour affaler, je tire trop mollement sur les freins, et je remonte en l’air; je fais un bond, la voile entre dans le rouleau et traverse le déco. La voile retombe à quelques mètres des grillages. Je n’ai rien, mais ce fut très très chaud. effray
[/quote]
@ M@tthieu, si te lire ne me laisse pas indifférent et que tes récits “croustillant” m’apportent matière à réflexion sur la pratique, j’espère toujours que tu n’en garde pas des “croutes”.
Après ton récit de l’atterrissage est bien dans la lignée de tes nombreux récits croustillants de ce fil de discussion.
Alors juste une question ; Pourquoi… ce coup de pumping ? :grat:
(@) M@tthieu, si te lire ne me laisse pas indifférent et que tes récits “croustillant” m’apportent matière à réflexion sur la pratique, j’espère toujours que tu n’en garde pas des “croutes”.
Après ton récit de l’atterrissage est bien dans la lignée de tes nombreux récits croustillants de ce fil de discussion.
Alors juste une question ; Pourquoi… ce coup de pumping ? :grat:
[/quote]
Merci Wowo, je pense souvent à toi après un vol
Pourquoi pas la M6 ? Car je suis en milieu de fourchette avec (65-85) alors que suis au-dessus du PTV avec l’Artik 4 (55-70) avec 72 kgs prêt à partir et comme les prévisions annonçaient du vent fort, je préférais être chargé.
Je suis d’accord pour le croustillant, mais je n’aime pas les croûtons, ni les croutes. Non rien eu, pas une seule égratignure, juste un peu les boules qu’un si beau vol se soit achevé au sol comme un torchon.
En fait, j’étais à 15 cms du sol et je me suis dit allez pompe encore un coup et hop tu touches terre. manque de patience… La rafale a fait le reste alors que la veile j’avais bien joué avec la M6 sur ce déco avec du vent moins fort certes, mais jamais embarqué comme ça…
Justement, ton coup de pumping a juste eu comme effet de créer transitoirement un profil hypersustentateur, bref une portance mal-venue qui t’a arraché. Après sans doute, tu a sur-réagis avec des gestes dissymétriques qui t’on fait te faire balader par la voile à travers le déco.
En fait il aurait fallu, plutôt que pomper, décrocher et tenir décroché ton aile. Ce qui effectivement avec un tel zef, est préférable d’être fait au C plutôt qu’aux freins. Histoire de ne pas être surpris par des bras finalement trop courts…
Pour bien atterrir par vent fort, la méca-vol est aussi utile. 
Tu as tout dit
c’est ce que je ferai la prochaine fois dans ces conditions, je décrocherai l’aile aux arrières promptement. Ou je déciderai de remonter à pied (j’avais pris soin de voler à marée descendante)
Choix 1 : en bas sur la plage (comme tu étais marée basse) …
La porte d’entrée pour l’attero en haut ce n’est pas pour un boeing … Trop d’accident par vent fort.
My 2 cents …
voler a tout prix! le reve de ma vie maitrisée!
Blabair, oui j’ai une vie de pilote du dimanche de rêve
mais qui nécessite des sacrifices par ailleurs car on ne peut tout avoir. Mais après plus de 3 ans de vols, je ne pensais pas découvrir des sensations aussi fortes, des paysages aussi fantastiques. Comme me l’a suggéré Plumocum, il me reste encore bien de l’expérience à acquérir afin d’être serein sous une D. Mais c’est tout ce que je m’efforcerai de faire d’ici les prochains mois. Et après la France pourquoi pas le monde ? La vraie aventure ! There is no limit…
Apres 30 km/h, pourquoi pas 35 km/h! no limit 
A 35 km/h j’ai changé de voile ! J’aurais jamais imaginé faire Octeville Antifer et retour en 15 m2 et pourtant… 
Hier j’ai suivi sur Skylines.aero la trace de Guillaume Cheneby parti du département 52 pour filer avec des vents de plus de 50 km/h devant un front. Distance et record de la Haute Marne 210 kms à bord d’un gun. Il a posé certainement presque à reculons. Balise à 50 dans le Mâconnais ! Même en imagination je ne me vois pas capable de réaliser un tel vol en altitude avec des pointes à plus de 80 km/h. Je resterai (et tant mieux) un piou-piou