Bonjour,
Comme cette faute arrive très régulièrement sur ce forum, je rappelle que les abréviations en français (km, kg…) sont invariables et ne s’écrivent jamais avec un “s” au pluriel.
On écrit : 210 km, 55 kg, etc.
:sors:

Marc
Bonjour,
Comme cette faute arrive très régulièrement sur ce forum, je rappelle que les abréviations en français (km, kg…) sont invariables et ne s’écrivent jamais avec un “s” au pluriel.
On écrit : 210 km, 55 kg, etc.
:sors:

Marc
Merci Marc, je ne le savais pas…
@ M@tthieu, salut,
Sans doute que je souffle dans un violon mais je suis un éternel optimiste qui ne peut s’empêcher de penser qu’à force de répéter… il en restera toujours quelque chose. Et ma foi si cela ne te servira pas à toi, peut-être qu’un autre lecteur de ton fil en retiendra quelque d’utile pour sa santé.
30 km/h même avec l’océan devant et sous une petite voile est du vent (très) fort, alors je ne te parle pas de 35. La mini-voile si elle te permet un peu plus de marge question pénétration (SVP, pas de jeu de mots, j’ai déjà éviter de parler de “petite”) Elle t’impose aussi une plus grande justesses dans toutes tes actions et réactions.
Il y a quelques temps déjà, pour ne pas en avoir tenu compte, un pilote d’un de mes clubs a terminé son séjour d’une semaine prévue à l’océan par plusieurs semaines d’hôpital suivies de quelques mois de rééducation.
Après quelques temps en soaring sous sa bache normale, sentant le vent forcir, il a posé pour passer sous sa mini-voile. Une fermeture (la cause ? ce n’est pas le plus déterminant ici) lui a provoqué un retour à la pente qu’il a impacté à Mach 3 (vent fort de cul sous petite surface = gros dégâts)
Je dis que la fermeture n’est pas l’élément le plus déterminant ici car la mini-voile si elle est plus “solide” reste quand même une voilure souple capable comme telle de se plier plutôt que de rompre. Je le dis aussi que le même type de fermeture sous une bache taille normale dans un vent adapté n’aurait certainement pas imprimé la même dynamique à la voile et du coup laissé plus de “chance” au pilote de gérer son cap et à minima, amené à impacter moins violemment.
Si nos réactions aux incidents de vol nous amène déjà à “sur-réagir” sous une voile standard dans une masse d’air “normale”. Plus de vent et moins de surface ne peuvent qu’aggraver les choses.
Ne pas le croire ne peut que finir par se payer… douloureusement.
Le plus beau vol est toujours celui encore à venir.
C’est rigolo Wowo mais je parlais de toi à Flying Koala sur le déco d’Octeville. Rafales de 38 à 44 km/h. Et je me rappelais la première fois où j’ai pris la Zion 15 avec du 37 km/h mesuré. Ben ce dimanche là j’ai longtemps hésité car c’était rafaleux et je NE le sentais PAS. J’ai même dit à Koala que je devais vieillir ou mûrir car mini en bouchon et des locaux qui s’amusaient comme des petits fous j’hésitais. Je commence à me connaître quand j’hésite pas bon. Du coup on est allé manger au Flunch à côté et là surprise pendant le repas, la balise du Havre passe de 19 à 15 noeuds. Chouette. Je me sens motivé pour y aller. On retrouve les mêmes gus en l’air qui s’amusent jusqu’à plus soif. Un très sympa me propose de me tenir au cas où mais je tergiverse encore car les rafales sont toujours là. La mésaventure de la veille à l’atterrissage sur le déco et la cabriole m’ont refroidi. Je discute avec Flying Koala. Suis-je atteint du syndrome sécuritaire du forum ? J’ai peur avec mes 54 kgs de me faire arracher au décollage et reculer sur la terre en vol. La balise indique toujours du 15 noeuds mais les rafales s’estompent de plus en plus. Après avoir reculé, je suis mentalement prêt. Je descends un peu dans la pente du déco pour être moins au sommet de la compression. Il n’y a toujours que des minis en l’air mais je sais ce que j’ai à faire. Je vérifie les trims, aux 2/3 et hop un gonflage. Je laisse retomber la voile et un deuxième gonflage. Hop en l’air sans problème. Je vais vers la mer, je perds de l’altitude et je reviens vers la falaise. Il me faut 15 minutes pour m’accoutumer à la voile, à la dureté des commandes par rapport à la M6 qui est du caviar à côté et à la force du vent. Je m’essaie aux petits wings, m’amuse à prendre de la hauteur et à redescendre en un virage, à utiliser la ressource etc. Pas aussi habile que les locaux et pour cause ils m’ont dit qu’ils avaient plus volé en mini qu’en grande bâche. Faudra que je m’y habitue… je trouve la mini très instable en roulis et faut aussi que j’intègre ça. Mais je suis en l’air et je m’amuse (moins certes que la veille) mais ça va venir. Juste un temps d’adaptation. Une fois plus à l’aise je commence à filer (le mot n’est pas trop fort) vers Antifer et là ça tient ! Gaazz…et là j’ai trop kiffé à 20 m de la falaise, la Zion imperturbable vole sur un rail. A Antifer je décide de faire coucou aux badauds et demi tour car pas assez de gaz pour passer les cuves. Je n’ai que 15 m2… moins de 40 minutes pour faire l’aller retour alors que la M6 avait mis presque 1h45 ROTFL. Qui est le gun ?
arrivé à Octeville quelques wings et “waggas” de papys (quoiqu’il y ait des papys qui envoient du steak ou du pâté comme on veut), de débutants. Je me sens mieux avec la Zion 15 indeniablement mais je vais poser en bas à la plage (suite à la veille…) le temps de remonter ça s’est bien adouci. On n’est plus que dans du 12 noeuds à la balise et là pour finir le week-end magique 40 minutes avec la M6. Avec laquelle je me sens mieux. Moins de roulis. Plus enclin à faire des wings accentués et repose nickel au déco.
Tout ça pour dire Wowo que je ne me suis pas élancé en l’air par vent assez fort inconsidérément. J’ai longtemps attendu et réfléchi à ma pauvre condition de non aguerri. Mais je reviendrai !
Je pense avoir largement assuré côté sécurité tant que je ne le sentais pas et me suis donné un temps d’adaptation en l’air.
Decro aux arrieres par vent fort , c’est top confort. Ca casse la portance et l’effet spi.
Dans les memes conditions avec du gaz , je pense que je serais aller cherche un grand champs derriere pour assurer le coup des que je sens que les conditions deviennent trop fortes.
Les avantages :
1/ poser a 25/30 de vent au lieu de 35
2/ ca ne montera pas au moment ou je veux descendre
3/ pas de rouleaux due a une crete qui sont quoiqu’on en dise assez imprevisibles en intensite et en localisation avec des vitesses de vent fortes.
Oui pour le décro aux arrières. Comme tout faut que je m’y entraîne… sinon le matin on a effectivement vu une grande bâche poser au moins 300 mètres derrière dans un champ. Mais faut un peu de gaz. Ce qu’il y a de si réjouissant dans le parapente ce sont ces multiples sites et conditions de vol. 
Aujourd’hui ici, ça ne volera pas. Autant discuter par claviers interposés.
Je n’ai pas dit ni même pensé que tu as choisi de voler avec ta mini-voile de façon inconsidéré. Mais ton récit ma laisse à penser, détrompes moi si je m’égare, que tes considération sur les risques sont surtout ; ne pas se faire arracher, ne pas se faire trainer, ou encore ne pas se faire reculer. La question de ; comment suis-je capable de gérer un incident de vol telle une asymétrique à rad du relief sous 15 m2 avec du vent fort (“assez” si cela correspond plus à ta perception) même si on est passé de 35 km/h à 15 nds, est-ce que cette question tu te l’es posé ? Et si oui, y as-tu répondu “oui” sans trop de doutes raisonables ?
Attention ! Je ne dis pas que c’est pas bien de voler en mini dans du vent fort pour… celui qui maîtrise. Je me permets juste pour la discussion de te demander si tu penses réellement maîtriser suffisamment le pilotage de ta voile pour ces conditions. Le pilote dont je fais état dans mon post précédent le penser certainement… avant son retour brutal sur terre.
Est-ce que cette sensibilité au roulis de ta zion que tu ressentais ne serait-ce pas un clignotant d’alerte, à minima de mise en garde, sur ta maîtrise peut-être limite de cette voile, en ce moment ? Ce roulis qui pourrait justement être un facteur aggravant pour le risque de fermeture asymétrique.
Bons vols à toi si tu es dans un secteur chanceux.
Je ne me suis pas posé la question d’une possible asymétrique, j’ai eu un début de fermeture alors que j’étais dans mes 15-20 minutes de reprise en mains (je vole peu avec cette 15) et je l’ai rétablie d’un coup de frein, et je me suis dit “ah oui même en bord de mer, ça peut fermer, donc fais gaffe” mais c’est aussi parce que je venais de ralentir - je suppose - et d’opérer un demi-tour. J’ai donc volé à assez grande vitesse (par rapport à d’habitude" à environ 20m de hauteur et avec une distance d’environ 50 m par rapport à la falaise mais vers la mer, histoire de me garder une marge. Et vues les conditions de vent, cela suffisait pour faire du bon chemin ET en plus ne pas entrer dans la ZRT du Havre 
Je ne vole pas cet après-midi car pas mal de copies en retard, semaine dernière oblige (mais sans regret) et même si certains potes sont allés voler à Chamery (51) pour tenter des cross (de toute façon un peu trop de vent à mon goût…).
Quand j’ai senti que je n’étais pas “comme un poisson dans l’eau” avec la Zion (dureté des commandes, roulis vif, perte d’altitude au moindre virage), je me suis juste dit qu’il fallait que je re-découvre cette voile qui m’avait procuré tant de plaisir la première fois et que je m’habitue à ses réactions. Donc ne me suis pas éloigné du bocal au début. Cela ne m’est pas apparu comme un clignotant d’alerte mais comme un clignotant de faire attention. Je ne pense pas en tout cas je n’essaie pas de penser au pire qui pourrait arriver en vol, sinon je crois que je ferais autre chose. C’est comme quand tu roules vite en moto, tu ne penses pas au carton que tu aurais si une voiture ou pire un tracteur déboulait d’une chemin en te grillant la priorité; par contre tu es juste globalement sur tes gardes. Je n’ai pas beaucoup d’expérience en mini à ces vitesses, mais j’ai trouvé la M6 bien plus confortable (pourtant avec une Karver 2)… je lâchais les commandes pendant tout le voyage avec la M6, avec la Zion, j’ai essayé mais étais plus rassuré en ayant les commandes en main… :grat:
Matthieu, fait gaffe quand même à lâcher les commandes avec la M6.
Je me suis déjà pris un pétard sec sorti de nul part en hiver et si je n’avais pas eu les freins en main, l’abatté se serait terminé sous mes pieds. J’étais justement en train de penser lâcher les commandes vu que c’était très calme.
Hello les gars… :floodstop:
Avec toutes les questions que vous vous posez, vous arrivez à volez quelques fois ??? :grat:
Parce que franchement quand je vous lis vous me faites flipper… 
@M@tthieu dorénavant, fait un face de bouc Live et post le sur le Forum pour que tout le monde puisse valider tes déco!
:sors:
Qui floode ici ? :grat:
On est sur le blog fil de M@tthieu et on converse à propos de nos visions de part et d’autre.
Maintenant ;
[quote=“Chasse Neige 74,post:2630,topic:47473”]
Il me semble plus probable encore, qu’à voler sans se poser du tout de question quelques fois… on finit certainement par flipper… :affraid:
Et justement ;
Le déco n’est que le tout début d’un vol, la réussite d’un vol valide surtout un fois atterri… non ?

Oui on discute de nos approches de l’activité pendant que des pilotes d’exception comme Martin Morlet viennent de passer la barre des 320 kms ce soir et toujours en vol au départ de Chamery dans le 51. Un des plus grands crosseurs français assurément !

C’est tres technique ce genre de vols tu sais, grosse logistique, autorisations radio, le côté gros déplacement sans moteur est beau mais tout le reste je sais pas si c’est vraiment magique.
Merci pour ton beau récit de la côte normande ça donne envie de se taper 8h de route pour essayer le vol côtier!! 
Oui JustinBieber. Je sais désormais ce que ça veut dire qu’être un pilote de plaine longue distance. Hier à Bar sur Aube, 20/32 de vent parfaitement est. Certains chasseurs de record étaient là. Nicolas Mutti est arrivé vers Bourges ou au delà (Avord). Je n’ai pas regardé la CFD mais c’était plus de 170 km apparemment. Ben petit pilote de pacotille que je suis et resterai, quand j’ai vu la balise je me suis dit que ce n’était même pas la peine d’aller à Bar. Quand elle a baissé sous les 25 un bon pilote avec qui je vole a fait une tentative et a vite posé me disant que c’était bien agité. Puis le vent a tourné nord et quand c’est revenu nord nord-est et qu’on a décollé ce fut 1h30 de soaring car les thermiques étaient éteints. Certes on a volé jusqu’à la tombée de la nuit mais je me rends compte que faire des vols de distance en plaine requiert des capacités incroyables et Martin Morlet est encore largement largement au-dessus encore de ces très bons pilotes qui peuvent faire 100 km et plus. Faut de l’expérience, de l’accoutumance, des connaissances, une radio aviation pour les demandes d’autorisation. Et être couillu… bref tout ce que je n’ai pas 
J’en suis donc “condamné” à n’être qu’un touriste et faire des photos en vol YOUPI !! eh oui, la côte normande recèle tellement d’endroits magnifiques pour voler, tu ne le regretteras pas… Fais juste gaffe aux prévisions de force de vent parfois erronées (dans les deux sens, fort ou faible annoncé) et prévois une mini pour ne pas avoir fait la route pour rien. Et un parapluie pour finir le vol 
Bons vols plaisir à toi 
Salut M@tthieu,
Je profite de l’annulation d’une sortie club aujourd’hui pour te faire un petit coucou et t’encourager à continuer de nous faire vivre tes aventures et le récit de tes vols.
Superbe cross ton Planpraz - La Tournette, et très belles photos.
Très jolies aussi les vues de l’aiguille d’Etretat.
Continue de t’éclater en vol et reste le parapentiste prudent que j’ai croisé.
Bons vols et à une prochaine fois dans les airs, ou autour d’une 
FK
Il y a quelques jours après avoir passé une partie de l’après-midi dans des thermiques printaniers (mais pas si forts que ça) avec l’Artik 4, je décide de prendre la M6 pour enrouler SES premiers thermiques vers 17h. Continuer à apprendre, comprendre comment elle fonctionne. Au lieu de tirer comme l’Artik vers la droite ou la gauche dans une sorte de coton moelleux, elle vous tire vers le haut plus verticalement et plus sèchement et vous vous sentez parfois soulevé de la sellette ! Une énergie autre. On sent le bord d’attaque mordre le thermique avec une vibration brève. La voile vit davantage et différemment. J’essaie de me concentrer sur ces nouvelles sensations inconnues. Elle reste cependant vissée dans le thermique et accepte des virages plus serrés à la sellette. Le vario bipe sans arrêt et c’est presque fatigant pour l’oreille lol. Sortir du thermique face au vent ne donne aucune réaction particulière. A l’écoute de la voile à travers les mains, cette M6 a montré une autre facette de sa personnalité. J’y vais avec précaution mais j’avance dans la direction souhaitée. Elle me fait progresser et me donne du plaisir. Ne serait-ce qu’aller loin face au vent loin des autres, revenir au relief, remonter, repartir, choses que je n’aurais pu faire avec l’Artik 4 sans trop perdre d’altitude. Mais l’apprentissage de cette voile doit se poursuivre.
Le lendemain, je reprends l’Artik et là, je trouve une voile molle aux commandes, moins incisive et moins réactive. J’ai mis 10 minutes à me faire à cette sensation de mollesse. J’ai regard deux ou trois fois voir s’il n’y avait pas un problème avec les suspentes ou je ne sais quoi et c’est là que je me suis rendu compte que je n’étais plus avec la M6 !! le corps et le cerveau s’habituent vite…
Vers la fin de journée, très peu de vent et en plus pas de face, j’ai regardé un gars avec une Artik 3 s’y prendre à plusieurs fois et moi ensuite pas pu gonfler la M6 correctement, elle était trop avec les bouts d’aile qui ne voulaient pas gonfler. Je me suis demandé si un dos voile… mais j’ai préféré plier car je ne ressentais aucune portance.
…
… et vous vous sentez parfois soulevé de la sellette ! Une énergie autre. …
…
Euh… comment dire… en principe… lorsque l’on se sent soulevé de la sellette, c’est que l’on est au plus haut d’une ressource. Quand la voile tire vers le haut (où vers ailleurs,d’ailleurs), on se sent plutôt compressé dans sa sellette.
Après il est certain que l’on ne ressent pas tous deux les mêmes choses, même en essayant les mêmes ailes (certes dans des tailles différentes, PTV oblige)
Que la M6 est une super aile, cela ne fait aucun doute. Qu’elle puisse te faire ressentir tant d’émotions nouvelles et surtout t’amener à trouver ton Artik 4 toute en haut de son PTV, “molle” dans le vol d’après. C’est vraiment… exeptionnelle, je trouve.
Bonne soirée,
Edit : Surtout que si en vol dans des conditions calmes tu arrives à ressentir aussi finement les nuances de comportements entre ces 2 ailes, je me demande comme tu ressentira fortement te 1ère vraie sortie de voile avec cette M6 en comparaison de ce que tu as resentis il n’y a pas si longtemps avec ta Sigma 9 et plus près avec ton Artik 4.
Tu devrais, je pense, te fendre d’un SIV avec ton nouveau jouet avant de te retrouver sous le vent ou dans un nuage avec. Car je suis convaincu que les beaux jours venant tu vas finir par tenter ton tour du Mont-Blanc avec ou même quelque chose de moins ambitieux sans pour autant être exempt de risque de rencontre avec la “méchante” turbulence.
Bon, je dis ça, je dis rien…
Bonne soirée,
ouééé ok, il fallait lire:
…
… et vous vous sentez parfois soulevé de par la sellette ! Une énergie autre. …
…
Je m’explique certainement mal mais je ne me sens pas soulevé par la sellette mais de la sellette, je décolle de la sellette. Il faut dire qu’avec la même sellette, je suis au milieu du PTV avec la M6, au-dessus du PTV avec l’Artik qui file vers ses 200 h (mais recalée). Non non je ne dérogerai pas à la règle que je me suis imposé, je peux très bien faire de très beaux cross (même le tour du massif du Mont Blanc pourquoi pas) avec l’Artik et tu as raison, un SIV avant…j’ai le temps de me faire… peur 