[quote]Or en thermique, je rencontrerai des conditions parfois houleuses; le thermique pourra même m’éjecter, provoquer une fermeture etc…si je n’ai aps été habitué à gérer ces incidents, comment m’en sortir ?
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En fait tu confonds apprendre à piloter en thermique et apprendre à gérer un incident de vol.
C’est pas parce que tu sais gérer une fermeture en SIV, que tu ne vas pas te prendre l’aile sur la tronche en thermique si tu pilotes comme un cochon.
Tu sembles prendre le problème à l’envers. Après déjà à comprendre le fonctionnement de ton aile dans une masse d’air vivante. A comprendre les notions d’ascendances, de dégueulantes, les mouvements de tangage, de roulis… Cela ne s’apprend pas en étant sur une pente école, encore moins en SIV. Cela s’apprend progressivement en choisissant des moments ou la masse d’air est vivante sans être trop turbulente.
Il faut impérativement t’entourer de pilotes qui soit capables de te dire réellement si les conditions sont adaptées à ton niveau ou pas. C’est à mon avis le plus délicat au début de l’apprentissage. Il faut arriver à trouver quelqu’un qui est à peu près fiable. Éviter le bon pilote qui ne vas pas se rendre compte que l’aérologie est trop technique pour toi et a contrario le pilote qui, au déco, se fait les pires scénario parce qu’il n’a toujours pas digéré un sketch passé. Et qui attendra presque la nuit pour décoller tellement il est flippé dès que l’aile bouge un peu.
Si tu préfères avoir un moniteur, tu vas voir une école et tu demandes à faire un stage perf ou tu aborderas le thermique et ou tu apprendras les principes du vol en ascendance.
Ton récit à Barcelonnette démontre que tu n’arrives pas encore à faire les bons choix et à te focaliser sur ce qui est important à ton niveau de progression
Et cela est valable tout au long de la vie de pilote.
Avant de commencer à réfléchir à comment on va tenir en l’air, on estime déjà à vue de nez ses chances de rejoindre l’attéro officiel. En vol sur site, il faut se donner une limite. Par exemple, je gratte en dynamique, mais quand je vois que je suis par exemple 100m sous le déco, il faut que je pense à rentrer à l’attéro.
Il ne faut pas oublier une chose. Tu voles sur un site FFVL, avec l’autorisation du propriétaire pour l’atterrissage (voir un terrain loué par le CODEVOLI). C’est pas pour aller se vacher à 100m dans un terrain potentiellement sensible parce que tu as fais une “connerie”.
Se vacher c’est réservé pour le cross, et si on peut éviter et trouver un attéro officiel, c’est toujours mieux.
Bien penser à respecter les règles, d’abord, et surtout ne pas négliger les choses de bases en parapente, qui sont la perte d’altitude et la prise de terrain, avant de penser aux ascendances.