Mes premiers vols en autonomie

25 vols et 2 non-accidents. Un non-accident n’est pas un vol normal. C’est un vol où tu échappes à l’accident grâce à un énorme coup de bol (St André et Barcelo). Et à ce titre, il ne doit pas être débriefé comme un vol normal.

Tu viens ici nous demander conseil, et le forum d’une seule voix t’explique que tu t’enflammes trop vite. Tu as l’air de comprendre.

Et 2 jours plus tard, tu nous racontes que tu t’es mis dans un arbre à Ceillac !!! :affraid:

Alors ouais, ça paraît totalement surréaliste que tu n’aies pas mis en œuvre les bonnes résolutions que tu écrivais ici vouloir prendre, que tu te retrouves perché dans un sapin, que ça fasse venir un hélico, et que tout ça semble te faire bien rigoler…

Et ça paraît tellement hallucinant qu’on te prend pour un troll…

Allez, un coup de wikipedia…
“En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée.”

http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Usenet_et_Internet)

Allez, mon conseil du jour : retourne en école, et demande à faire un stage axé sur la sécurité et l’autonomie.

Ne le prends pas mal, mais tu m’inspires… :wink:

Y avait pas que la GoPro de branchée… :canape:

Et si tu débranchais la GoPro et branchais le cerveau ?

(au temp des premiers parapentistes; les paysans se moquaient d’eux en disant “tout dans le fluo, rien dans le cerveau”, de nos jours on peut remplacer “fluo” par “GoPro”)

Il y a erreur de chronologie, aujourd’hui à Ceillac, mon vol de 1h40 s’est très bien passé. L’arbre (sans hélico) c’était il y a deux jours à Barcelo. Mais bon, j’ai compris ce qu’était une distance de sécurité et l’importance du regard (en parapente). Il me fallait ça pour comprendre car je le savais déjà (intellectuellement).

avant propos : J’espère que les vieux buzards du lcdv ne pourront qu’acquiesser les paroles du petit moineau que je suis… :forum: et :bisous: à tous

Je comprends les réactions et des uns , et des autres et égallement du premier intéressé ayant découvert le parapente de manière “atypique” moi même (entendez hors écoles). je comprends facilement sa fougue. mais à la différence de toi, Matthieu, je ne partait pas en l’air sans avoir le plan de vols “idéal” tracé à l’avance par mes accompagnateurs aguerris, qui m’avait initié à cette p**** de drogue qu’est la parapente ! Et cela, jusqu’à ce que j’ai une bonne centaine de vols. Aujourd’hui à un peu plus de 200, je prends encore l’avis des compagnons du jour, avant, pendant et surtout après le vol autour d’une bonne petite :trinq:
on a tous eu plus ou moins un sktech, une frayeur ou un doute un jour (c’est dingue la biere fait parler?? a consommer avec moderation !) c’est aussi pour ça qu il faut le débriefé, l’analyser, l’anticiper, surtout le comprendre. Alors la vidéo, ça sert, c’est sur, mais ça sert aussi à avoir la tête ailleurs, et si personne ne peut te dire : là t’aurais du…
mais tout cela se passe en Real life. Le parapente est un sport d’équipe et il y a des clubs et des pros qui sont là pour ça, et beaucoup deviennent rapidement des amis: allez on s’en remet une? :trinq:

Sinon, je propose en conclusion à ce débat : un kit de débranchage.
si tu penses que c’est utile, moi je m’en passe, un arbre ç’est toujours un de trop

Bon vols

Ps : je suis pas vraiment fier de mon eucalyptus en corse…

En même temps, des pilotes qui ont enchaîné les incidents (et accidents), j’en connais plusieurs… qui n’ont pas l’honnêteté de Matthieu et se gardent bien de raconter leurs “exploits”! :+1:

Mais là Matthieu tu dois te créer une routine du “vol sans encombre”, le vol dont tu sais d’avance qu’il se passera sans souci, sur site connu en condition gentilles. Pour ne pas être à la limite! Flirter avec les limites, tu auras le temps de le faire plus tard (ou pas, c’est selon) quand tu auras le niveau pour retomber sur tes pattes sans souci.

Désolé si tu trouves que le mot “con” est un peu fort, mais je t’assure, c’est en tout amitié que je dis ca… :clown:

Bref, tu viens deux fois nous parler de tes vols qui sont déjà très limites pour un pilote qui n’en a qu’une vingtaine. On te donne des conseils pour ta progression. Et la tu reviens pour nous raconter que tu t’es mis cette fois ci aux arbres.

Franchement, admet que c’est grotesque, voir même carrément navrant…

La connerie dans ton cas, c’est pas de te mettre aux arbres, ça peut arriver, mais de venir nous le dire quoi.

Dire les choses telles qu’elles sont sans se mentir, sans paraître “meilleur” que ce qu’on est, je ne sais pas faire. En débutant on fait tous des erreurs et j’ai le “tort” de les dire. Mais si je racontais qu’aujourd’hui j’ai fait 4 petits vols à Barcelonnette et Saint Pierre des Forts, que par extrême prudence, je ne me suis ni approché des arbres, ni de la falaise et que j’ai perdu de l’altitude, comment qualifieriez vous ces 4 vols ? Je les nomme quelconques même s’ils m’ont appris à améliorer mes atterrissages (nickel à Saint Pierre des Forts pourtant entre un camping, des arbres et le lac…). La vie de parapentiste est faite de vols tranquilles heureusement ! Mais il manque de l’adrénaline parfois. C’est bien ce que vous recherchez non ? :wink:

Non, pas specialement. Je dirais la concentration plutot…

Saint Vincent, pas Saint Pierre, non?
Saint pierre c’est des corps…
sinon si tu cherches l’adrénaline, nul doute que tu vas la trouver en parapente, juste avant d’en prendre une bonne!

Oui Saint Vincent des Forts…

Perso, je préfère plutot les effets des endorphines après un bon vol :wink:
Si tu ne fais du parapente que pour l’adrénaline, fais plutôt de la chute libre par exemple, tu perdras moins de temps ; en parapente, on cherche avant tout… à voler, tout simplement !

J’ai déjà fait de la chute libre : trop rapide !! Par contre l’histoire de voler, pas mal :wink: je vais consolider mes bases (atterrissage et décollage) et puis petit à petit je bifurquerai vers les cross et l’acrobatie !

Oui quand je suis très concentré (pas euphorique ou grisé par exemple) tout se passe bien !! Mais je dois dire que mes mésaventures n’ont eu que du bon :

  • ce soir à Saint Vincent des Forts, atterrir pour la première fois sans radio sur une bande de terre (la plage) découverte au fur et à mesure que je faisais mes S, avec l’eau à droite, les arbres du camping à gauche, les petits bungalows de bois et même les petites décorations en bois, c’était sport mais sans encombre car j’avais su vacher sur une bande deux fois plus étroite et plus “dangereuse”. L’épisode de Barcelo m’a été bien utile pour ne pas stresser et faire ce que je devais faire.
  • Perdre de l’altitude et devoir aller poser près du camping, a été finalement la bonne décision car peur des arbres, et de la falaise proche, je ne m’en suis pas rapproché (alors qu’il y avait une TRES grande marge de sécurité) grâce à l’épisode de l’arbre. Je sais que j’aurais pu me faire très mal à Saint Vincent.
    Bref, mes mésaventures sont utiles et me seront / sont utiles techniquement et mentalement; attention, je ne veux pas dire que je devais être à la limite pour progresser mais au moins j’y vois un côté très positif.

Je pense que nous attendons les récits avec autant d’impatience que d’appréhension.

Pas sur, je préfère les histoires qui se terminent bien ! :wink:

Allez un petit compte rendu de ma journée pour vous montrer que je ne suis pas si con que j’en ai l’air ! (je dis tout sans artifice). Direction Ceillac vers 11h. Toute petite brise. Personne en l’air. Je vais manger puis l’école parapente05 m’offre la navette car ils n’ont qu’un biplace. C’est très sympa de leur part ! Je fais tranquillement ma prévol puis regarde le biplace s’élever mais à cause des conditions il redescend vite. La brise s’installe mais je préfère attendre encore. Je regarde la cime des arbres au dessus mais cela bouge peu. 1h plus tard, c’est un peu mieux mais je pense que ce ne sera qu’un petit plouf. Caméra branchée, radio au cas où puis le vario qu’on m’a prêté et je le lance seul dans l’azur. Je monte un peu et le vario va m’aider à quantifier mes gains et pertes. J’ai repéré les endroits où ça thermique un tout petit peu et j’essaie aussi de profiter de la brise de vallée. Je vais jouer au chat et à la souris pendant 1h55. Revenir aux mêmes endroits où j’ai senti la sellette bougeotter, avec la confirmation du vario. Je fais les virages les plus à plats possibles et j’observe qu’en effet je vire très lentement mais en gagnant quelques mètres ou en n’en perdant pas. Deux autres parapentistes se joignent à moi mais ils nz feront pas mieux voire moins bien. Après m’être vraiment concentré, mon gain maximum sera de +280 mètres. Les deux autres voiles se sont posées et je continue à voler. Seul, l’espace pour moi tout seul ! Je change mon circuit pour voir où les ascendances pourraient se trouver mais je reste à 20 bons mètres des arbres. A un moment je perds vites 30 mètres. Tout à refaire. Pas grave, j’ai le temps et la patience. Puis les bulles disparaissent, la brise a l’air de faiblir, je perds régulièrement de l’altitude et décide de me poser. Beaucoup de difficultés à descendre, je me fais ballotter à 20 mètres du sol alors qu’en haut c’était bien calme… . Je fais ma PTS impeccable. Je descends en faisant du sur place et à 2 mètres c’est parfait face au vent. A peine je touche terre, une violente rafale me fait tournoyer sur ma droite, je suis ventre à terre et je cherche à freiner la voile. Ouf mais je peste car sans cet atterrissage tout aurait été parfait ! Pourtant j’avais fait les choses comme il faut. Enfin je ne sais comment parer ça la prochaine fois car ça fait tâche… Mais quel beau 37ème vol ! Comme quoi en me concentrant c’est nickel.

Mille escuse , là aussi je serais tenté de dire que tu trolle le forum…mais merci de me faire réviser mon BPC !
1 - un biplace qui redecent vite : il a vendu x minutes de vol, un passager malade, des conditions pourris sont tout un tas de raisons pour pas s’attarder : “time is money”, à l’inverse c’est pas parcequ’un bi vole que ca le fait !
2 - les virages à plat, oui mais au debut on m’a surtout parler de vitesse, de ‘dynamisme’, bref pourquoi s’acharner à virer à plat, certes on augmente les perfs en thermique mais on peut partir aussi en vrille…vitesse=sécurité
3 - +280m ok, mais par rapport à quoi? si personne (même pas les bi) ne tiennent comment fais tu?
4- le ciel pour toi tout seul… oui c’est cool mais tu ne voleras pas toujours seul (sauf en cas d’orage vu ta dévotion à Eole)
5- -30m , soit c’est un rouleau, soit une degeulante, pitetre aussi la raison pour laquelle tu es seul en l’air…
6- tout a refaire…ou pas!
7- je me fais balloter à 20m/sol en faisant du sur place…c’est un peu contracdictoire avec le fait que tu dises qu’il y est plus de brise
8- pour la fin de l’attero, tant que la voile est pas dans le coffre de la voiture, il faut rester vigilant.
9- ca fait tache : CQFD
et 10- bon apparemment t’es vivant, merci pour ta franchise et désolé pour la mienne !

mais par pitié rencarde toi un peu sur les conditons/niveau la prochaine fois, certes tout ca va te servir d’experience, moi aussi je suis passé par là, mais à mon 37eme vols je chercher peut etre pas a tenir mais plutot a apprendre des choses simples comme les oreilles par exemple, ou l’usage de l’accélrateur, les bon appuis selettes, le rhytme de tangage, etc, etc… et rarement (jamais) en conditions turbulentes!

Plutôt qu’une “violente rafale”, ça serait pas plutôt un freinage fort mal venu (dans la brise forte -descente en “surplace”!-, on n’enfonce pas les freins comme un bourrin au toucher-sol, au contraire, on relève les mains pour laisser la voile voler le temps de se retourner pour pouvoir courir vers elle et l’affaler), et surtout disymétrique?

Salut Matthieu , je suis passé à l’attéro de Ceillac ce matin à 11 h c’est vrai que la brise était encore faible , c’est bien que tu ais pu quand même voler , moi je repartais après ces quelques jours super
dans ce coin splendide ou j’ai d’ailleur fait plus de rando que de parapente , mais j’ai bien aimé le vol de samedi avec des conditions super pour mon premier vol à Ceillac .
C’était sympa de voler avec toi et ton “coach” qui m’a très amicalement donné les indications de base concernant le site et que j’ai ensuite suivi dans une petite transition de l’autre coté de l’entrée de la vallée
du Cristillan ou il ma encore attendu est est venu me montrer la bonne zone d’ascendance sur cette petite crête alors que je peinait un peu à la trouver .
A vrai dire j’ai beaucoup apprécié son attitude ayant eu plus l’expérience jusqu’à présent de me retrouvé tout seul en l’air et chacun pour soi , malgré le fait d’être venu voler avec des pilotes expérimenté et
connaisseur du site …
Donc encore merci à lui, je te charge de transmettre.
Bonne progression à toi et ne te bile pas à propos de certains propos qui n’aurait pas du être tenu te concernant , on est toujours le con de quelqu’un…
et même si toi tu t’es mis au arbres , au moins tu ne donne pas l’impression de te raccrocher au branches …(en toute amitié hein… :clown: )

Quand au dernier message de cyril arnaquis , je me demande vraiment si là il ne s’agit pas d’un troll…(renvoi au lien de Gilles Silberzahn)

1 - un biplace qui redecent vite : il a vendu x minutes de vol, un passager malade, des conditions pourris sont tout un tas de raisons pour pas s’attarder : “time is money”, à l’inverse c’est pas parcequ’un bi vole que ca le fait !
Ca peut vouloir dire aussi qu’il avait vendu un vol court , que la brise n’était pas encore bien installée , que effectivement le passager veut poser , pourquoi dis tu que ça fais tout un tas de raison pour
ne pas s’attarder ??
2 - les virages à plat, oui mais au debut on m’a surtout parler de vitesse, de ‘dynamisme’, bref pourquoi s’acharner à virer à plat, certes on augmente les perfs en thermique mais on peut partir aussi en vrille…vitesse=sécurité
Il dit qu’il vire à plat car l’ascendance est faible à un moment donné donc pourquoi ne lui demande tu pas ce qu’il entends exactement par virage à plat au lieu de dire
qu’il s’acharne à virer à plat et qu’il risque la vrille ???
3 - +280m ok, mais par rapport à quoi? si personne (même pas les bi) ne tiennent comment fais tu?
Ok on t’explique , 280m c’est par rapport à son altitude de départ , et pour le bi retour au début , la brise n’était pas installée , ou le passager voulait pisser point barre.
4- le ciel pour toi tout seul… oui c’est cool mais tu ne voleras pas toujours seul (sauf en cas d’orage vu ta dévotion à Eole)
Tu insinues qu’il va se mettre en l’air par temps d’orage (alors qu’il n’a pas encore posté la vidéo… :mdr: )
5- -30m , soit c’est un rouleau, soit une degeulante, pitetre aussi la raison pour laquelle tu es seul en l’air…
Bien alors toi quand tu perds 30 mètres tu va vite poser , eh ben dis donc tes vol doivent pas être bien long…
6- tout a refaire…ou pas!
bien sur toi tu serais posé
7- je me fais balloter à 20m/sol en faisant du sur place…c’est un peu contracdictoire avec le fait que tu dises qu’il y est plus de brise
Oui mais dans ce cas de figure si les conditions mto était similaire à celle de samedi c’était laminaire en haut et plutôt turbulent
a l’attéro donc il n’y a pas de contradiction juste peut-être une erreur d’expression…
8- pour la fin de l’attero, tant que la voile est pas dans le coffre de la voiture, il faut rester vigilant.
Merci pour le conseil on va mettre en pratique (dommage ,j’ai pas de coffre sur mon fourgon)
9- ca fait tache : CQFD
:tomate:
et 10- bon apparemment t’es vivant, merci pour ta franchise et désolé pour la mienne !
Et en plus tu t’excuses , c’est cool ça , (en toute amitiée hein… :clown: )

Allez salut Matthieu, bon vole et fait gaffe à toi

Ca fait plaisir de voir des gens en chair et en os et pas seulement derrière leur clavier car - et je t’en remercie - je ne suis pas la tête brûlée que certains auraient tendance à interpréter…
Je vais me faire un malin plaisir à répondre à Cyril Arnaquis :

  1. Si Cyril Arnaquis avait bien lu, je suis parti une heure après le premier biplace découverte. Il a fait un plouf, puis est remonté. Ensuite je me suis lancé (et lui aussi ensuite) car il m’a suggéré de partir au cas où la brise deviendrait trop forte et a ajouté texto “en solo tu devrais monter plus que nous”
  2. Mes virages étaient bien plats (la voile tournait sur place) et il n’y avait pas de danger de vrille; c’est comme si on prenait le vent pleine face, ça n’avance pas mais on gagne de l’altitude (ou on n’en perd pas) alors qu’avec des virages anglés on perd de l’altitude et l’aile n’étant plus horizontale, là le départ de vrille pourrait être amorcé
  3. +280 mètres par rapport au déco cong pas par rapport au niveau de la mer mdr
  4. La passagère bi avait une option découverte et le biplceur faisait de beaux virages dynamiques assez rapides et il visitait toute la zone, pas moi qui me concentrait sur ma montée. Cela aurait été fastidieux pour la passagère de tourner en rond …
    Je constate que Cyril est un pur jaloux mdr car il n’a certainement pas du faire ce que je fais au bout de 30 vols mais bon passons… Samedi à Ceillac, j’avais dit qu’il y a avait une quinzaine de voiles et c’était stressant car ça tournait de partout. Aujourd’hui lundi personne, c’est serein et flippant aussi (ah la solitude…lol)
    Pour l’orage, bah à moins de me faire surprendre mais non je n’a pas envie de battre le record d’altitude (9300 mètres et des poussières). Nairolf tu as raison; je posterai une video de l’orage mdr
  5. -30 mètres mon petit Cyril ça se perd tellement vite sans rouleau et sans dégueulante (je suis resté sur le c$ôté déco entre l’arête et la combe pour ceux qui connaissent); c’est juste qu’un virage trop rapide, une erreur de trajectoire et on ne prend pas la bulle thermique, une vitesse un peu trop rapide vent de cul et tu les as tes 30 mètres. Je suppose que tu as déjà expérimenté ça ou tu es un cador du thermique…mais je n’ai que 36 vols pardon…
  6. Eh oui tout à refaire car je pensais - à juste titre - pouvoir remonter.
  7. exact pour l’explication Nairolf; d’ailleurs un grand parapentiste comme Cyril n’a jamais connu des conditions calmes en haut et agitées à l’atterro ? Bah si. Moi plusieurs fois et à Ceillac c’était le cas samedi et aujourd’hui. On descend avec peine, et à 20 mètres environ, ça bouge tant que ça peut, on essaie de stabiliser sa voile et ça bouge fort. Les vrais spécialistes me contrediront et m’instruiront : ça ne s’appelle pas un cisaillement ? La direction du vent au déco était plutôt ouest et à l’atterro, c’était plutôt nord. A un moment donné les deux masses d’air se croisent non ? ou par un coup de baguette magique on passe d’une masse d’air à l’autre sans s’en apercevoir ?
  8. J’étais très vigilant, et très concentré car ça bougeait toute la descente. je me suis fait surprendre et là peut-être que Hub a raison, mais je n’ai pas relevé les mains, car dimanche à Barcelonnette, en finale, je mets les mains en haut, puis je commence à freiner, je freine à fond et là je reste à un demi- mètre au-dessus du sol environ comme suspendu et je relève les mains et là paf, pas de gradient… heureusement j’avais sorti les pieds. Donc faut que je m’adpate aux conditions changeantes. Pour la dissymétrie, je ne sais pas…c’est la première fois que ça m’arrive de me faire retourner comme ça à l’atterrissage . J’étais plein face au vent en face de la manche à air.

En résumé, je ne mitonne pas, je dis comme d’hab ce que j’ai vécu et merci à Nairolf d’avoir apporté ses lumières car lui a volé à Ceillac et samedi les conditions étaient meilleures pour monter qu’aujourd’hui. Ca thermiquait bien plus car la sellette ne s’est pas cabrée aujourd’hui comme samedi. Je me suis régalé à essayer de progresser et de valider certains acquis de samedi seul sans radio !
EN ce qui concerne les bougons genre Cyril, je suppose que ça doit faire mal au ventre d’avoir des débutants de 30 vols lui en mettre plein la vue… désolé pour ta jalousie et ta mesquinerie.
En ce qui concerne les appuis sellettes, je n’ai fait que ça (les virages à plat on les a comment d’après toi ?). Les oreilles j’en ai fait 3 de suite pour descendre. J’ai aussi fait roulis, tangage, virage dynamique, ouverture de porte et 360… ah mince c’était aussi au programme de mon stage perf 1 et 2 pendant les voles 2 à 19.
Au niveau des conditions, je ne pouvais demander mieux qu’ua biplaceur de l’école de parapente qui m’a dit “c’est bon, la brise s’installe, ça va le faire.” et samedi j’avis déjà eu un briefing de la zone à ne pas dépasser à basse altitude.
les conditions turbulentes il n’y en avait pas aujourd’hui et ça ne montait pas des masses; d’ailleurs les deux autres parapentistes venus me rejoindre ont du se lasser, car ils ont replié assez vite quand on connait e site, c’est vrai que ce n’était pas thermique pour dépasser le sommet). moi je me suis amusé comme un fou à essayer de gratter des mètres, à comprendre la masse d’air et l’effet sur la sellette, les commandes.
Nairolf, c’est dommage que l’on se soit ratés… A 11h15, je mangeais une omelette au restaurant avant de monter vu que c’était bien plus faible que samedi. J’ai appelé François, le super guide dont tu parles et il m’a félicité pour mes progrès et ma ténacité. Venant de lui, ça ne peut que faire plaisir !