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meteo-parapente.com soucis dernière version
HoOoo désespoir infini, les abysses éternels me contemplent et m’engloutisse, le temps s’arête après qu’une vague de doute ai engloutie la vallée. Mon équilibre mental est menacé.
Le site ne marche pas chez moi, les cartes sont noires.
Chez moi aussi, noires, le vide inter-sidéral
par contre je vais quand même aller voler, le vent a l’air bon !
Ouais les plafs ont l’air bas par chez moi, hier c’était super stable et MP l’avait annoncé clairement.
J’ai proposé mon aide au moins 4 fois, ici, en mail ou via les billets du site du professeur. Jamais aucune reponse…
Le site a planté, je ne sais pas pourquoi. J’essaie de voir pour redémarrer le système.
Je suis en train de préparer le chantier de la nouvelle version. J’ai un associé (Fabien) sur ce projet qui sera le main dev et qui pourra aussi coordonner les gens qui souhaitent aider − ce que pour l’instant je n’ai pas le temps de faire.
Cool !
Vivement que ça soit en place!
Je me sens tout nu quand le site plante, il manque un truc dans la (pré)vie! 
Pr Tournesol Président!
Il y a moyen de le contacter des maintenant du coup ? Plus tot on discutera plus tot je verrai ce et si je peux vous aider.
Du coup je poste ici les infos de comment et pourquoi je veux aider, des fois que ca en interesse d’autres aussi.
Pour expliquer en quoi je peux aider, il faut expliquer en quoi je trouve qu’il y a des manques. La prevision de la meteo, c’est une gageure. C’est turbulent, chaotique, bordelique, et en plus on a pas toutes les mesures qu’on veut deja pour le present, alors pour le futur… Cela dit, on fait des choses tres bien. La difficulte etant… de savoir a quel point on fait les choses bien.
Un exemple, le site du prof’. Super, on peut avoir les plafonds, les vents, la nebulosite. Genial ! Sauf que … ca vient d’ou ? Arome. Ok. Mais quoi d’arome ? Les emmagrames ? La pression ? Tout ? Et ensuite, que fait il le modele ? Il initegre ca ? Et quoi ? Les sols ? Les reliefs ? l’albedo de la couche nuageuse ? Les brises ? Vous voyez que… c’est vite le bordel. Et savoir si tel ou tel truc, phenomene, est pris en compte, est absolument vital pour analyser et interpreter les donnees. Par exemple, on peut avoir du vent avec une precision de l’ordre de la dizaine de metres, sur le site. A quoi sert cette valeur ? Si je ne sais pas quel est le modele utilise, elle ne sert absolument a rien : l’aerologie locale sera toujours dominee par des effets locaux. Notamment simplement thermiques et brises. Je ne dis pas qu’il est inutile de donner des valeurs de vent ou autre avec une telle precision, mais plutot qu’il est obligatoire de dire exactement ce que fait le modele et d’ou on part pour integrer si on veut avoir la moindre possibilite d’interpretation correcte a la fin. Inversement, si on ne dit rien, il faut juger soit meme et arreter de modeliser lorsque ce qu’on modelise va bien plus loin que les graines du modele initiales…
A ceci, on peut ajouter : mais du coup, il “suffit” de predire mieux, rajouter de la physique, pour decrire correctement les phenomenes locaux (qui vont nous interesser beaucoup en parapente). Oui, et non. Si le prof l’a pas fait (je suppose, vu que j’ai jamais vu son modele, juste ce que le modele qui a tourne donne) il y a une raison. Deux meme. La premiere, c’est que c’est un beau bordel. Pour modeliser du local, il faut des infos locales. Taille des arbres, couleur et gout de la terre, prenom de la voisine du champ ou on pose. Pas evident. Possible, cela dit, pour des zones restreintes (mais c’est pas grave, on veut une modelisation tres locale donc on peut modeliser tres finement uniquement des zones d’interet, des plans de vol, etc.). Deuxieme raison, qui va avec le paragraphe precedant : c’est pas parcequ’on modelise petit, meme en utilisant plein de petits details, que la reponse est plus vraie que un truc a l’arrache. Parceque oui, la meteo, l’aerologie, c’est pas nature meme chaotique. Maismaismais, il y a quand meme des theoremes mathematiques qui font bien les choses (en gros savoir si et jusqu’ou peut aller la prediction d’une orbite particuliere dans un espace des phases complique, a plus de 2 dimensions, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Kolmogorov–Arnold–Moser_theorem ou plus en details http://math.bu.edu/people/cew/preprints/introkam.pdf). Donc… au boulot ? Et oui, moi ca m’interesse ces trucs et j’aimerais aider, pour le developpement physique. Malheureusement mes competences informatiques ne permettent pas la conception d’un site de la qualite de celui du prof. Donc… on s’entraide ? 
tu as tout un tas de cerveaux qui planchent sur le problème et ils publient en libre leurs travaux.
tu peux déjà lire ce qu’ils ont fait tu vas gagner 20 ans de recherche, voir leur donner un coup de main.
http://www2.mmm.ucar.edu/wrf/users/wrfv3.7/wrf_model.html
http://www.wrf-model.org/index.php
C’est le modèle que malheureusement nicolas a abandonné pour cause de cout .
Yes pour WRF,mais c’est pas arome si ? (je me reponds a moi meme : si il a abandonne c’st que c’est pas le meme !). Et le truc c’est bien sur de pas refaire le monde, mais de refaire le monde pour le parapente ! Comme a voulu faire prof, mais avec plus d’explications sur ce qu’on fait de particulier par rapport a WRF ou autres meteoblues.
Qu’est ce qui coutait cher ? De “louer” leur modele ? ou le faire tourner ?
Un modèle ne donne qu’un aperçu de ce que pourrait être la journée. A l’image d’une balise, la qualité de la prévision varie selon les circonstances, à nous de nous y a adapter et à corriger celle-ci par nos observations au sol et en vol. Nous garderons dans un coin de notre tête, les risques potentiels : orage, forcissement possible du vent et autres aléas.
Je n’attends pas un modèle parfait, mais juste quelque chose qui donne une bonne garantie si la journée est largement volable ou non, et une tendance générale sur plusieurs jours pour repérer les journées à grands cross. Lorsqu’on est à la marge, les risques d’erreur augmente… que ce soit pour le modèle ou pour nous, comme se mettre en l’air alors que c’est fort, pour un vol de m.rde…
Rien a dire de tout ca, mais ce que j’essaye de faire valoir c’est que tout modele est bien sur, et ne reste qu’un modele, mais qu’il est absolument necessaire de savoir ce qu’il y a dans le modele pour l’interpreter correctement. Chose absente de meteoparapente, et qu’il ne serait pas bien dur d’ajouter. Ensuite, rajouter de la finesse dans le modele et l’integration numerique, c’est l’etape numero 2.
Savoir ce qu’il y a dans le modèle ne servira pas à grand chose, à part peut-être pour les experts, soit une très faible proportion des destinataires de ces prévisions. D’autant plus qu’un modèle va donner de meilleurs résultats qu’un autre selon le lieu et les conditions générales. Bref, c’est très difficile à interpréter sans plus d"'éléments . Je note que l’un des prévisionnistes météo-france de Strasbourg était un pilote de planeur qui corrigeait les prévisions VaV en fonction de son expérience.
Nous avons donc surtout d’une indice de fiabilité des prévisions qui dépendrait des circonstances et du modèle utilisé, c’est là où l’expert apporte sa subjectivité et son expérience.
Je suis vraiment pas d’accord avec ca. Pour moi c’est comme de donner un jeton et demander sa couleur. Si c’est 3m par seconde partout, ou disons rouge, alors c’est facile. Si c’est un rouge saumone avec une teinte de kaki, alors c’est plus complique. Et l’interpretation est forte. Si on sait par contre que le jeton peut etre bleu, vert, jaune ou saumon, alors on se trompe pas et on dit saumon. Savoir si c’est du vent meteo ou de la brise, quel est le modele des reliefs ou du chauffage journalier et ces tres tres tres grands points, ca sera utile a toute personne qui a ouvert un jour le manuel du vol libre (ou mieux, des vrais livres d’aero).