Ce que j’aime dans cette vidéo c’est qu’elle me rassure sur la marqe de progression qu’il me reste.
Ca va, je vais pas me faire ch… demain. J’en ai encore beaucoup à apprendre
Le placement dans la pente comme l’inclinaison de cette pente influent beaucoup. Au milieu d’une forte pente on se fait arracher à la verticale, en haut de pente ou dans une pente trop faible, on se fait arracher à l’horizontale (pas bon …).
Pas certain que ce soit une machine, sous la pression il fait des erreurs, comme tout le monde => https://www.facebook.com/125584724120326/videos/1264977800181007/
C’est sans conséquence et il avait ses marges, mais ça montre bien que malgré son immense talent, il n’est pas à l’abri d’une boite causée par un détail insignifiant.
il s est bien cassé qq chose un jour lors d’un atéro mal géré, mais je me mets à la place du pilote qui se prépare depuis 10 minutes, qui se fait tenir l aile à coté, ben là ton moral il descend dans les chaussettes tu replies et tu rentres .
Dans une interview (cf : Thermik) il mettait justement l’accent sur l’importance d’entraîner en plus de la technique et du physique, son psychisme. Que seul un mental au mieux permet de transformer compétences techniques et capacités physiques en un résultat optimisé. D’ailleurs cette préparation psychique est l’élément clef affirmé dans ces stages (de luxe) qu’il propose. Le but étant d’être dans un état maximum de conscience de la réalité du moment pour se dépasser quand c’est réalistement possible et de nature à performer, tout en sachant faire preuve d’humilité/sagesse quand les conditions l’imposent pour sa santé et par extension, la possibilité de continuer vers la réussite. Clairement il ne saffiche(ait) pas en tans qu’aventurier tête brûlé dénué de peur mais bien comme un sportif de haut niveau avec une approche très raisonnée et reflechie de sa pratique et ce avant, pendant et après.
Si je remets la main sur ce numéro fin 2015/début 2016 (?), je vous ferai une traduction aussi juste que possible de ses termes exacts.
Pareil pour le cobra aux C. De plus, je pratique la “downwind variation”, je vais bosser la version standard. Vraiment plein de pistes de travail dans leurs vidéos, merci pour le partage
Je ne suis pas à sa place mais j’ai l’impression qu’il choisit de rester bras haut pour avancer le plus possible. Après on peut discuter de la pertinence de cette décision (si s’en est une) car ça tangue franchement !
De mon côté, j’ai l’impression que le monsieur est un peu trop tendu.
Son attitude me fait penser à quelqu’un qui joue avec ses limites.
Quoi qu’il en soit ça illustre assez bien la “réalité”, merci 777 France.
@ Vincent, es tu dans le second degré régime de l’humour ? Si oui tu devrais le preciser par un smiley ou autre.
Car cette vidéo là, si on peut occulter qu’une issue fatale pouvait en être la séquence finale, elle est risible. Et si vraiment c’est un ami du pilote qui filme et la poste à la demande du pilote pour montrer sa “maîtrise”. Alors on est vraiment en présence d’une bande de debiles d’allumés totalement inconscients et des risques et de leur fragilité.
J’espère que personne de ceux qui voient ou on vu cette vidéo, en arrivent à s’imaginer y voir un exercice maîtrisé. Après c’est une question de fond ; quel peut être l’impact d’une vidéo sur des pilotes en devenir et qui ont encore quelques appréhensions à s’essayer dans du vent fort.
Vent fort = dangers et ici ce pilote transforme volontairement à défaut de consciemment ces dangers en risques mortels.
Je pense que Vincent 777 voulait refroidir un peu ceux qui pourraient s’imaginer qu’après quelques conseils et visionnages on peut décoller tranquil pépère dans du vent fort
Ah ben on (le pilote lambda) le serait à moins ! Je m’y vois bien, tiens ; je me vois surtout en train de replier… :mdr:
Juste dans l’illustration. Des décos comme ça j’en vois chaque année dans les Alpes. Pas besoin de chercher des vidéos, il suffit de traîner sur des décollages “à succès” les journées ventées et instables.
Donc dans cette illustration animée, déjà le placement au décollage n’est pas optimum (direct dans une zone de rouleaux). Le monsieur aurait peut-être pu descendre un peu plus (mais on ne voit pas la configuration de la pente plus bas…). Ensuite on peut constater qu’il y a une grosse différence entre les vertes collines anglaises, et un secteur un peu aride dans une contrée pré-montagneuse. Une grosse différence de “qualité” de masse d’air aussi. Ce n’est pas du tout la même chose 30 km/h de vent sur les gras et souples reliefs anglais et 30 km/h en air sec sur des reliefs crénelés induisant beaucoup de turbulence ainsi que des déclenchements incessants…
Moralité ? Profiter des endroits favorables pour travailler technique, gestuelle et contrôles et… replier lorsque les conditions risquent de transformer l’erreur en brisures d’os !
Aussi. N’oublions pas que les vidéos techniques bien léchées ont toujours été montées en prenant les meilleures images les plus illustratives. Elles devraient toujours être suivies d’un “bétisier”…
Je dirais même plus qu’elles devraient commencer par le bêtisier!
Dans le vent très fort, si cela part en sucette, il est souvent très difficile de stopper la voile qui va nous trainer sur des mètres, alors si le terrain est rocailleux… Bref, le risque, même pour un super-pilote ne vaut pas l’enjeu en dehors d’une compet majeure, j’ai vu des presque Chrigel se vautrer dans des conditions moins fortes que son déco pyrénéen.
[Mode satirique : on] Vu le niveau de betise que réclament de telles conditions aérologiques pour tenter un décollage, les Urgences ont de beaux jours devant eux