Il y a une grosse différence entre arrêter un gonflage par ce qu’il n’est pas propre comme on le voudrait et ne pas gérer son aile. Pour moi arrêter son gonflage quand il part mal est plutôt bien, par contre ne pas arriver à gérer un sac plastique qui se tortille dans tous les sens est plutôt signe de marge de progression. Il y a certes des pilotes exceptionnels qui sont aussi agiles au sol que des albatros ou des frégates, mais ce n’est pas par ce qu’ils volent mieux que ce que je ne pourrais jamais voler, même dans mes rêves, qu’ils n’ont pas à progresser sur ce point. Par ce que se faire arracher avec un gun à moitié en vol et à moitié en vrac, ça peut faire aussi mal que ne pas savoir gérer une fermeture en vol. D’autant plus si les conditions au déco sont fortes… Et puis se faire trainer comme un sac sur un déco par un gun non maîtrisé ça doit tout autant l’abîmer voir meme plus que de s’entraîner au gonflage.
[quote]j’abandonne, visiblement mon expression écrite est trop mauvaise pour être comprise. Tire la langue
[/quote]
Mais non WoWo, mais non … moi je te comprends et partage ton avis.
Comme pour beaucoup de tes interventions d’ailleurs. Ce serait avec plaisir que je te le confirmerai en si l’occasion se présente.
Super vidéo 777, merci pour ce partage !
En tant que “débutant” qui a galéré comme pas possible à gonfler sa Ion 4 à Saint-Vincent y’a 2 semaines, je prend toutes les infos/conseils que je trouve
Sinon, la vidéo fournit une espèce de nomenclature des différentes techniques de déco face-voile, j’aimerai en profiter pour faire un sondage. Vous pourriez indiquer quelle technique vous utilisez et (surtout) pourquoi ?
Perso, j’utilise la technique “bras parallèles” de la vidéo, on m’a appris comme ça et j’ai jamais eu de raison de remettre cela en question jusque là.
Edit: je me rend compte que c’est peut-être un peu hors sujet sur ce fil. Si c’est le cas, toutes mes excuses.
J’utilise quasiment tout le temps la “one handed”, sauf qu’avec ma main libre (gauche) je prend la suspente de frein au dessus de la poulie. Ca me permet de freiner le coté droit via cette suspente ou le coté gauche avec la poignée.
En cas de vent plus fort j’utilise la technique A + C, tirer sur les C permettant de monter la voile sans trop d’effet spi, et sans trop de vitesse limitant les risques d’arrachage.
J’ai essayé la technique bras parallèle mais que j’ai abandonné parce que je trouvais que mes freins étaient tout le temps tirés.
Oui, j’ai l’impression qu’ils ont l’habitude du vent fort sur ce site… N’ayant l’habitude ni du vent très fort, ni des sites super fréquentés, ca a pas été évident. Mais en voyant tout le monde galérer, ca m’a un peu rassuré: j’étais loin d’être le seul ^^ Et les gens qui attendent leur tour sont en général plutôt compréhensifs donc c’était cool.
Ok, j’ouvre le sondage proprement en rentrant chez moi ce soir !
D’après ce que je comprends de la vidéo, c’est pas pour poser les arrières mais pour ne pas décoller
J’ai bien envie de tester sa technique en gonflage mais j’aurais bien aimé un zoom sur la prise en main des arrières, parce que je visualise pas trop les mains croisées avec les élévateurs… :grat:
@toonio : si A dans la main droite, la ligne des arrières dans la main gauche, paume vers le bas et tu tires les arrières par rotation du poignet accompagné du pliage du bras si nécessaire.
Le monsieur il explique, à raison, que lorsque le vent est fort on peut lever la voile sans toucher aux A, uniquement en mettant l’impulsion à la sellette. On n’a donc que les arrières en main, un dans chaque main, ce qui permet d’avoir beaucoup plus de force que les deux arrières dans une seule main. Car, comme ça a été signalé plus haut dans cette discussion, les deux arrières dans la même main peuvent réclamer un effort très important lorsqu’on a besoin d’amplitude.
Et avec un arrière dans chaque main, on n’a pas besoin de reprendre l’aile aux freins lorsqu’on se retourne, on peut rester aux arrières.
Si le vent est fort, je laisse la voile en boule (je vérifie juste que les A sont en haut et basta).
Du coup j’ai besoin des A pour mettre l’aile en forme quand je suis prêt.
Je prends les A dans une main et les C dans l’autre exactement de la même manière (paume vers le haut) et ça fonctionne très bien.
Il faudra quand même que j’essaye mais j’aime pas trop l’idée de l’impulsion sellette en arrière (pour se passer des A), j’ai l’impression que c’est un coup à perdre l’équilibre si quelque chose ne fonctionne pas comme prévu. Quand je monte l’aile, je fais une succession de petites tractions sur les A suivis de tractions plus ou moins fortes sur les C. Je n’imagine pas vraiment faire ça à la sellette.
A retenir, bras hauts juste après la tempo même si ça part en twist , et aussitôt reprise du contact de la voile.
Le de-twistage se fait en regardant la voile.
Excellent.
Je me demande comment on peut avoir une tel maitrise et ne pas se mettre parfois dans des conditions hors limites par sur-confiance :grat:
Mon impression c’est justement que Maurer est quelqu’un très loin de la sur-confiance.
J’avais lu une interview de lui où il disait qu’il était vachement moins chaud pour la X-Pyr que pour la X-Alps car il avait des doutes sur la présence et l’efficacité des secours en versant sud des Pyrénées… Il est donc bien persuadé qu’il peut en avoir besoin.
On dirait que son énorme volume d’entrainement, technique comme physique, c’est ce qui lui permet d’avoir des marges. Il me semble que lorsqu’il vole dans des conditions extrêmes il a toujours les marges nécessaires alors que les autres sont déjà loin dans le rouge.
Je crois que Maurer est quelqu’un qui a une perception claire des risques et qui est trop conscient de sa propre fragilité pour s’autoriser la sur-confiance.
Oui , il y fait partie de ceux qui arrivent à la fois à maîtriser des risques extrêmes et leurs marges.
comme ces surfeurs qui ne sont pas des kamikazes mêmes si cela c’est fini à l’hôpital pour l’un d’eux.