Méthode de décollage par vent fort

:+1:
et avec quelle charge alaire !?
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/affaler-par-vent-fort-t42586.0.html;msg539410#msg539410

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/gonflage-par-vent-fort-besoin-dindication-sur-la-vitesse-de-la-voile-t17617.0.html;msg245998#msg245998

Pour moi, c’est au dessus de 20km/h en vitesse moyenne, donc avec pointe supérieures à 25, avec un PTV aux alentours de 75 kg sous une aile de 23m2. Mais je pense sincèrement que ces valeurs ne soient pas plus significatives que ça, cela dépend surtout de l’aisance pratique et dans la tête de chacun. :wink:

Pour arriver à un minimum d’aisance dans ces deux domaines, je bouffe du gonflage. Minimum un après midi entier par mois, qu’il y ait trop de vent ou pas assez pour voler. Que les conditions météo soient propices ou vol ou non, j’y vais. Ces conditions trop fortes ou trop faibles pour être celles que je vais rencontrer les jours ou j’irais voler ne doivent pas être une “fausse bonne raison” pour ne pas aller gonfler. J’entends autour de moi trop de ces mauvaises raisons. Du genre aussi :

"- Je vole depuis bien avant que tu saches même que ça existe, alors décoller, je sais ! Je suis parachutiste moi, alors c’est pas de sauter d’un tas de cailloux qui va me faire peur ! Et puis d’abord, j’ai déjà fait des vols de plusieurs heures, des cross de plusieurs dizaines de km, donc je maîtrise. Et puis c’est pas toi qui va me dire si je décolle bien ou pas. La dernières fois c’est vous qui m’avez déconcentré en parlant à coté de moi. 8)

  • Certes, mais ça fait de mal à personne de retravailler les techniques de gonflage au calme sans le stress des autres pilotes qui attendent pour décoller.

  • ça va user ma voile dernier modèle toute neuve !

  • Et finir dans un arbre ou traîner dans une pierrier, ça use pas les voiles et la peau du bonhomme ? :roll:

  • Moi quand c’est trop fort je ne sors même pas la voile du sac, et quand je la sort, je maîtrise ! 8)

  • Ah bon, et les dernières fois, tu t’y es repris à combien de fois avant de décoller ? Tu as attendu combien de temps en laissant passer les autres qui partaient comme des fleurs ?

  • La dernière fois c’est pas moi qui n’ai pas assuré, c’est qu’il y a eu une rafale de coté juste au mauvais moment, il n’y avait rien à faire ! Celle d’avant, je suis sur qu’il devait y avoir une clé dans le suspentage ou le sol qui accrochait les suspentes tout le temps, parce que ça montait jamais droit ! C’est de votre faute, vous n’entretenez pas assez bien et le déco n’est pas orienté comme devrait…

  • A bon ? Tu n’as pas encore analysé qu’une journée “thermique” il y des rafales et que l’orientation du vent peut varier de 30° en quelques secondes , qu’elle n’est pas systématiquement dans le sens de la pente ? Et que tu ne sais pas piloter ta voile, te recentrer en fonction de l’évolution de ces paramètres ? Et la fois ou tu es redescendu à pied juste parce qu’il n’y avait pas de vent et que tu ne sais plus faire de dos voile ?.. :stuck_out_tongue:

  • N’importe quoi, en fait j’avais pas envie de passer 10’ à tout replier. :x

  • Tu préférais passer 45’ à redescendre à pied par le chemin casse-gueule, c’était moins dangereux qu’un déco dos voile… :mrgreen: "

Des échanges comme ça, on pourrait en citer des tonnes. La seule véritable méthode que j’ai expérimenté pour m’améliorer, prendre confiance en moi acquérir un peu plus de justesse dans ma gestuelle imparfaite, c’est de bouffer du gonflage dans TOUTES les conditions. Si possible avec un pilote extérieur pour voir ce que dans le feu de l’action, moi je ne vois ou ne réalise pas.

Sur la surface plane et dégagée d’un aéroclub, je test des techniques avec des petites surfaces (12 et 16m2), je les re-testent avec ma voile (23m2), avec des plus grandes (28-30m2), voir même seul sous un bi, etc… Je me fait tirer, je me rate, des fois ça marche, d’autres non, je transpire pour trouver le bon timing, trouver les bonnes positions sans mettre de tension dans les freins, j’écoute les commentaires des copains, je prends avec bonnes humeur leurs remarques, même caustiques, je tente des choses et recommence encore et encore pour corriger des montées dissymétriques, identifier les élévateurs ou suspentes d’un coup d’œil pour les saisir dans l’urgence sans me tromper, affaler une voile proprement, voir même simplement maintenir la voile au sol quand ça ronfle en attendant un meilleur moment… ça, personne n’en parle jamais , mais c’est important aussi, parce que des fois, alors qu’on est déjà en piste, on se dit que c’est pas encore le moment. :wink:

Tu as totalement raison, c’est tous ce que j’avais englobé dans "l’accompagnement de la montée Cest effectivement un des points clefs pour ne pas se faire arracher.

Je partage une astuce testé en 'live" hier.
il arrive parfois par vent fort de se retrouver face voile et impossible de reculer, malheureusement un obstacle (barbelés, parapet, muret etc…) se trouve à moins d’une longueur de cône du suspentage et sous le vent.
Normalement la seule solution c’est d’affaler l’aile malgré tout ( se retourner et espérer passer l’obstacle en volant en marche arrière est trop aléatoire).

j’ai attrapé mes avants pour provoquer une fermeture tout en reculant d’un ou deux mètres (ceux qu’ils me manquaient) et dans la foulée j’ai affalé mon aile de manière classique avec les freins.

C’est une manoeuvre à laquelle je m’étais entrainé lors de mes nombreuses séances de gonflage, mais c’est la première fois que j’ai pu vérifier que c’était efficace ‘en vrai’

Question déjà traitée…entre un 15/20 avec un thermique qui vient te mettre une baffe au moment que tu n’attend pas (nos décos sont un peu comme çà en Bourgogne) et un 25/30 laminaire en bord de mer…rien à voir…

[quote]Certes, mais ça fait de mal à personne de retravailler les techniques de gonflage au calme sans le stress des autres pilotes qui attendent pour décoller.

  • ça va user ma voile dernier modèle toute neuve !

  • Et finir dans un arbre ou traîner dans une pierrier, ça use pas les voiles et la peau du bonhomme ?
    [/quote]
    ca c’est clair ! sauf quand tu la mets dans des barbelés pendant le gonflage et qu’elle est morte :grrr2: :fume:

mais même avec ca, je continuerai a faire du gonflage quand c’est bon mais SURTOUT quand c’est pourri parce que c’est la que t’apprends à piloter et à écouter ta voile. (quand je saurai si faut que je m’achète une nouvelle voile ou pas :bang: )

parce qu’une fois en vol, soit tu te casse quand ca pu trop donc t’évite le problème soit tu reste tu te prends la voile dans la gueule :vrac: et là 2 solutions : tu rattrapes et tu te casses de la zone craignos / tu rattrapes pas et c’est secours.

au final tu restes pas énormément de temps dans un environnement au dessus de ton niveau qui peut te faire progresser. alors qu’en gonflage, à moins d’être vraiment dans du TRES fort au quel cas y a erreur d’analyse, tu peux y passer plus de temps avec moins de risque !

j’en ai vue aussi avec des boom 10 / R11 / Enzo qui s’y reprenaientt à 5 fois avant de décoller alors que des élèves en init et en dos voile partaient comme des fleurs

bons gonflage et bons vols

jerem

"
Oui, tu tire les A très sèchement, brutalement et çà fait une frontale…çà mets un peu la voile en bordel des fois, mais c’est radical si “tu veux plus y aller”…

Normal, y sont tout frais d’école…çà va pas durer… :lol:

Normal, y sont tout frais d’école…çà va pas durer… :lol:
[/quote]
:mdr: :mdr: :mdr:

C’est comme le permis et le code. Au bout de quelques mois on oublie tout ! Et puis gonfler une D c’est un peu plus dur qu’une A ! :wink:

je suis d’accord matthieu quand tu dis qu’une D est plus dure à gonfler qu’une A, mais comme dit GillesF : est ce qu’on a le niveau pour voler sous une D si on sait pas la faire décoller ? les gars veulent voler plus vite plus loin mais déjà dans les premiers mètre il perdent 35mn et manque de se vautrer 20 fois y a un léger paradoxe non ?

/!\ je parle pas de conditions sport lors de compét, certains décos sont bien plus que sportif et je m’y risquerai même pas vue les conditions dans les quelles ils partent. Je parle bien de banales conditions de fin de journée avec une légère brise de 10 kmh au déco,

Non non je suis tout à fait d’accord avec toi ! Pour ma part, j’ai rarement vu des gars avec des D gonfler comme des branquignols… Par contre se faire arracher car ils partaient dans du fort oui. D’autant plus avec leurs guns…

Ne vous moquez pas trop vite des gars en gun sans avoir essayé de gonfler ce type de voile. Qui plus est, avec ces engins, il faut vraiment s’assurer que la voile soit parfaitement propre avant d’y aller, ça ne pardonne pas comme une A. D’où une plus grande propension à interrompre un déco.

pour avoir essayer en gonflage une ip6, j’ai pas trouvé ca mortel non plus, certes ca demande un bon placement et de réagir vite et bien mais pas au points d’en chier comme je l’ai déjà vu. par contre dans du fort je pense effectivement que ce doit pas être une mince affaire vue comme ca tortille :vrac:

Quand on vole avec une voile performante, on n’a pas envie de la pourrir à faire du gonflage. De plus, il arrive que certains pilotes soient lestés rendant les manoeuvres au sol encore plus délicates. Et comme, ces gugusses ne font qu’un gonflage pour 4 ou 5H de vol, normal qu’ils n’aient pas suffisamment d’expérience sur ce genre d’ailes. Prêter leur votre voile, et vous verrez qu’ils la gonfleront au moins aussi bien que vous généralement.
Mais ce qui est important, c’est de maîtriser l’aile en l’air, après c’est mieux de pouvoir gonfler dans beaucoup de conditions.

ha merde! moi je dis toujours que c’est comme le vélo, que ça s’oublie pas :speedy:

(@) Brandi, salut :coucou:

Elle te choque vraiment mon affirmation ?

J’avais bien à propos précisé que c’était dans le cadre d’exercice de gonflage sans intention de décoller (bref, du travail au sol sur le plat ou tout au moins dans une pente qui ne permet décoller)

Dans ce contexte, si on gonfle et contrôle avec A et D (ou C & D ou simplement C) on peut tuer la voile très efficacement avec les arrières que l’on a en mains, pourquoi vouloir le faire avec les freins en s’obligeant à enrouler de la ficelle ?

Personellement, plutôt que de passer avec mes mains des A aux C (pour l’exemple) en agissant avec main gauche sur le côté droit et main droite côté gauche en face voile. Je préfère prendre les A dans une main et les C dans l’autre en soignant mon placement au moment de l’impulsion pour la montée et en privilégiant le replacement plutôt que la correction aux élévateurs. Les tractions aux élévateurs me servant surtout pour gérer l’axe de tangage de la voile en fonction des variation du flux.

Mais je me sers jamais de cette méthode pour décoller, juste pour s’amuser/s’échauffer/s’acclimater/etc. au gonflage vent fort.

Salut wowo
par vent fort je préconise de ne jamais lacher les commandes, encore moins de les attacher

Mouais. Encore une fois tout dépend de la notion de vent fort. Perso dans le “vent fort”, en général je fais un départ de 100m vers la voile et hors de question de ne pas avoir les commandes dans les mains car 2 fois sur 3 je me fais décoller encore twisté. Et dans ces conditions j’aimerai bien qu’on me fasse une démo de neutralisation de la voile aux D ou de jeu au sol avec les poignées aux aimants…

:grat: j’abandonne, visiblement mon expression écrite est trop mauvaise pour etre comprise. :stuck_out_tongue: