Mon stage SIV avec Didier Exiga de Vol'aime

Pour augmenter la sécurité, il est bien plus utile de sensibiliser les pilotes aux prises de risque excessives, à la nécessité de ne pas brûler d’étapes, à la capacité à renoncer, etc.
Tu vois de quoi je parle, M@tthieu?

Tu as des stats pour en conclure des trucs pareils ?..

On devrait aussi imposer un stage init pour apprendre le parapente, et puis obliger à passer le brevet, et puis imposer le port du casque, et puis le secours ( … et pourquoi pas deux secours … ah ben non, c’est déjà fait !), et puis interdire les EnD (les VNH, ça aussi, c’est pratiquement déjà fait …) …

[quote]Pour l’économiste américain Jeremy Rifkin, l’heure de la troisième révolution industrielle a sonné. La société va devoir s’adapter.
[/quote]
Chacun produira son énergie et ses objets avec une imprimante 3D, super, je vais pouvoir me fabriquer des machines à bois, vous pensez que Robland me donnerait gratos les plans de ses combinés? Y a juste pour les tables en fonte rectifiées je suis pas sûr que l’imprimante me fasse ça très bien?
Et puis ceux qui vivent en HLM du côté de Douai, leurs panneaux solaires sur le balcon vont pas leur donner grand chose…
Mais j’ai rien contre, je me ferais bien un tracto pelle électrique avec une imprimante 3D et si en plus c’est gratuit vive la nouvelle économie!
Sinon y en a qui vivent un peu comme ça dans le fond de l’Ariège loin de cette saloperie de société capitaliste pourrie mais bon en général ils ne crachent pas sur le RSA ni la CMU que cette saloperie de société capitaliste pourrie leur donne…

ah bon? c’est donc grace à la société capitaliste que certains ont le RSA et la CMU? ben alors tout baigne ya pas besoin de s’inquiéter sur les acquis sociaux…

Je sais pas grâce à qui c’est mais c’est bien elle qui génère le pognon, va voir en Corée du Nord si c’est plus confortable…

Effectivment, mieux vaut ne pas aller trop loin dans les obligations…dans la mesure où le BP c’est pour voler pour soi. Et puis, un pilote breveté ce peut-être aussi un pilote qui choisi de ne pas voler à 14h et qui a peu de rsique de se prendre un incident de vol.

Toutefois la proposition de Matthieu, qui fait frémir certain dont je fais parti, ne me semble pas si naïve si l’on vole pour les autres. En particulier pour la Qbi et le monitorat.
Moi, comme ça, passager lambda où élève lambda, je pense que je me sentirai plus en sécurité avec un pilote, où un moniteur autonome au décro.

Alors ok en pré-Qbi on demande un niveau technique plutôt bon au décollage et à l’atterrissage et un mental pas “casse-coup”, mais en l’air…quoi de mieux que d’avoir testé le pilote ne serais-ce que sur le contrôle du cap d’une fermeture à 50% ou d’une sortie d’autorotation voir même d’une marche arrière.
Je commence à avoir enchainé pas mal de SIV et j’ai rencontré de nombreux pilotes dans ces stages. Le constat réel est très moyen…ne serais-ce que sur le pilotages de 360 sorties chandelles.

Quand au moniteur, j’espérais que tous étaient autonomes au décro sur site… mais non je suis idiot, ils sont seulement bons pédagogues puisqu’ils ont fait de la compétition (ok je chambre… :trinq: mais c’est lundi).

Plus sérieusement, il me semble que la question pourraient se poser aujourd’hui lorsqu’un pilote ne vole pas pour lui même.

Amitié à Matthieu que j’ai encore eu le plaisir de croisé à la coupe icare ! Toujours aussi original cet homme là :smiley:

Bonjour Thomas B, j’espère que tu n’es pas trop fatigué après la route ! Ce fut un plaisir de te revoir ainsi que ta chérie et de bénéficier de tes conseils (judicieux).
L’originalité en moins d’une heure…
Loin de moi l’idée de provoquer l’ire des pilotes avec ma proposition. C’est juste un constat - après SIV réussi - que c’est essentiel dans la vie de tous les jours de pouvoir se sortir d’incidents (qu’on peut éviter j’en conviens si on choisit une aérologie plus tranquille) surtout si l’on vole…pour soi ! (vole-t-on pour les autres ?)

:mdr: karma+

M@thieu, le débat sur la nécessité de faire un siv est ouvert. Quand à son obligation, c’est mal parti. Il semble évident que l’efficacité de ce genre de stage reste positive tant que la démarche du participant reste un acte volontaire. Dans un cadre obligatoire, ces stages risquent peut être de faire plus de mal que bien.

C’est loin d’être essentiel, ou alors, c’est qu’il y a beaucoup d’autres pistes pour améliorer ta sécurité !

Une sortie du domaine de vol devrait être exceptionnelle, voir improbable (si non intentionnelle) dans la vie de tous les jours d’un pilote raisonnable.
Ceux qui ne sont pas raisonnables ont tout à fait le droit de se payer des stages, mais ils ne devraient pas obliger les autres à le faire …

karma+

Merde, je commencais à avoir de doutes, j’ai la qbi, jamais fais de SIV (prévu l’année prochaine), jamais de décros, ca m’empeche pas de gere une fermeture (pas souvent quand meme). Je commencais à me demande si j’étais pas un extra terrestre avec ces idées…

Et puis, un Bi-placeur ou moniteur ce peut-être aussi un pilote qui choisi de ne pas voler à 14h ou de faire voler ces eleves à 14h et qui a peu de risque de se prendre un incident de vol :wink:

Pour rester dans ta logique il faudrait que le bi-placeur sachent gérer un décro en bi :affraid: , quand au moniteur s’il a besoin d’indiquer à son élève comment gérer un décrochage c’est que l’on est plus dans l’initiation.

Maintenant qu’un pilote à partir du confirmé ne disent aucune connerie sur les actions à faire en cas d’incident, c’est primordiale c’est l’objectif des questions ouvertes.

Remarque qu’il y a déjà plusieurs niveaux de qualifications “moniteur” suivant le niveau des élèves dont on s’occupe.

Désolé pour l’obligation, rien n’est obligé (le monde du vol libre).
Après c’est comme les stages de pilotage sur glace, certaines assurances réduisent la prime d’assurance.
Pourquoi pas avec un stage ? c’est juste une piste. Ne pas taper !

Mea Culpa, je ne suis pas un pilote raisonnable (quoique je m’améliore un peu quand même). je n’oblige personne et surtout le coût d’un stage revient assez cher (stage lui-même, hébergement, déplacement) mais après ce stage réussi, je me connais mieux, je connais mieux mes réactions et ma voile oups… celle que je viens de vendre :bang:

toi tu vas encore prendre … ! :tomate:

:coucou: :mrgreen:

Oué, ben moi ça fait un bail que je pratique, jamais fait de stage tête qui tourne, mais si un jour mon assurance augmente à cause de ça, ben je m’assure plus voila. :stuck_out_tongue: et pi je suis pas convaincu que tu sois un pilote plus abouti que moi parce que t’en as fait un, et je vois donc pas pourquoi ton assurance à toi elle serait moins chère, voila :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Non non, faire un SIV ou plusieurs ne font pas d’un pilote un pilote accompli…ce serait trop facile. Mais moi qui suis un peu irraisonnable, je préférais en faire un (et d’autres suivront) au cas où… Ce stage m’a apporté plus de sérénité mais également plus de sagesse… :mdr: :sors:

Salut M@tthieu,

C’est (toujours) un plaisir de te lire, de lire ta passion que l’on partage. Surtout que ta nouvelle approche nous permet d’être moins inquiet quant à ta durée dans le temps.

Maintenant, rappelle toi qu’il n’y pas si longtemps que ça tu te sentais agressé par les mises en garde que les uns ou les autres d’entre-nous t’adressions.

Je pense qu’un SIV a une première qualité, celle de mettre en lumière nos capacités réelles à encore savoir gérer notre aile une fois quelle n’est plus dans son domaine de vol.

Petite précision mais d’importance à ce que j’écris.

Cette qualification de nos capacités précitées ne vaut en l’occurrence que en aérologie calme et sur un incident provoqué dont on connait precisement le moment et l’effet. Bref, un incident ou il n’y a pas d’effet de surprises (en tous cas, reelles et importante) ni avant, ni pendant, ni après. De plus, au-dessus de l’eau, muni d’un gilet de sauvetage, sous la surveillance bienveillante d’un moniteur à la voix et au paroles appaisante.

En fait notre capacité à gérer un incident de vol dans ces conditions vaut autant et pas plus que la capacité de nos ailes à retrouver le domaine de vol aprè sun incident provoqué lors de leur test d’homologation.

Dans la vie reelle ou plutôt dans un vrai vol réel, l’incident ne sera pas annoncé à la radio après avoir été préalablement expliqué, il ne sera pas provoqué par nous même dans des conditions aérologiques calme qui ne nous pas déjà en stress, la sortie le pilotage durant et enfin la ré-entrée dans le domaine aussi s’opereront dans ce même air calme et non pas dans une aérologie chimique et imprévisible. Et surtout, on est pas au-dessus de l’eau et même si, on n’aurait pas de gilet et surtout surtout point de moniteur à la voix rassurante pour au pire, crier ; secours… …secours… SECOURS !

Maintenant un SIV est effectivement un stage a conseiller encore et encore tant il nous apprend sur nous même. Seulement il ne sera réellement utile que si on en retient nos faiblesses personnelles et non pas en se persuadant y avoir acquis des qualités certaines capables de nous sauver la mise sans coup férir.

Bonne après-midi,

Je comprends ce que tu veux dire Wowo et nul doute que le stage SIV se déroule dans les conditions idéales - celles que tu décris - et qui sont loin des conditions de vol réelles ! Mais la répétition des exercices (et l’entraînement à ces exercices) permet au corps et au mental de “savoir” quoi faire et éviter le surpilotage néfaste. Même si ce n’est pas prévenu… Un exemple, thermique et hop grosse fermeture, tu sens que ça bascule et ça commence à tourner. J’ai pu vivre ça et l’effet est “bizarre” la première fois, ensuite tu y vas de plus en plus franco et tu contres à la commande et/ou sellette. Un des exercices est même de rester penché sur le côté fermé ! Finalement tu t’aperçois que la / les frayeurs du départ de l’autorotation deviennent plus familières et tu ne paniques plus (ou moins). Si cela devait arriver, je pense que je serais bien mieux préparé à ce choc physique et physiologique de se voir tomber côté fermé et de sentir la voile commencer à t’emmener en autorot.
Donc le mieux évidemment est de ne pas se trouver dans une situation de grosse fermeture, mais nos faiblesses (la peur de l’inconnu, la peur rien que du mot “auto-rotation”) disparaissent. Quant à mon caractère intrinsèque engagé , il reste évidement mais assoupli. Quand j’ai vu ce qu’une petite dissymétrie en décrochage pouvait donner, ce que relever brutalement les mains en décrochage pouvait donner, je me suis aperçu physiquement que je n’étais rien là-haut dans l’air (turbulent de surcroît), ce qui m’a engagé à être plus humble, plus sage (le dernier jour je ne le sentais pas et me suis contenté de manoeuvres anciennes comme les 360 presque face planète avec dissipation d’énergie car je m’étais accoutumé à l’accélération et ne me sentais pas capable de refaire des vrilles et attaques obliques. Il y a quelques mois, en voyant les autres y retourner je me serais peut-être dit qu’il fallait que je prouve que moi aussi je pouvais le refaire mais la fatigue m’a juste fait dire “non” comme une lampe qui signale qu’il ne faut pas se mettre en l’air ce jour-là même si les potes le font.
“Savoir renoncer, c’est savoir progresser” :wink:

Dans certaines régions au moins, c’est la réalité ; quand j’ai passé mon BPC (ça commence à dater), ceux qui avaient fait un SIV l’ont eu, et il a été demandé aux autres de repasser une fois en avoir fait un.