Navetteman "bénévole" en école : légal ou non ?

Au delà des conséquences en cas d’accident lors du rôle “officieux” de navetteman, se pose aussi la question des conséquences en cas d’accident de parapente lors du rôle “officieux” de stagiaire. Si un stagiaire payant se retrouve dans un fauteuil roulant, j’imagine que l’assurance pro de l’école (“responsable” même si pas coupable) peut venir indemniser (euhhhh, d’ailleurs, même là, j’ai un doute, en fait…). Mais en cas de stagiaire “officieux” non-payant non-inscrit n’apparaissant nulle part, j’ai peu de mal à imaginer qu’elle ait quelque réticence.

Le plus propre à tous points de vue serait sûrement d’être employé officiel (éventuellement payé une misère, peut-être sous le statut de stagiaire), et de payer officiellement son stage (peut-être une autre misère, grâce à une belle remise consentie).

:pouce:

évidemment ,mais les risques que prend l’école ne fait pas partie de ce débat, c’est ça le “on s’en fout” et non pas “elle le mérite”.

:pouce: Vu les risques encourus coté employeur ça me semble être le bon sens, il y a peut être de l’information à faire coté école, pas sûr qu’ils sachent exactement ce qu’il en retourne.
si en plus l’annonce est passée par un média , hou la la.

Oh là, tu va te prendre une voler de bois vert avec de tel propos, déjouer les règles de l’entreprise ! :canape:

En fait, cela revient toujours au même, pas d’argent mais du temps, comment concilier son envie avec une société de consommation au règle stricte et rigide garder par un état voyou et des fonctionnaires prêt à te tondre ? :bang: (c’est du cinquième degré, quoique).
Faut ruser et ne pas de faire prendre :bisous:

Bon vol tranquille sous le soleil. Jean-Nono

petit HS :

si t as les moyens de bloquer un ou deux mois pour bosser benevolement (pour une ecole qui te forme en echange), ne serait il pas plus rentable à tout point de vue de faire un boulot remunere normal?

je m explique : une journée de navetteman commence aux alentour de 9 h du mat avec les premiers eleves jusqu a environ midi ensuite on enchaine avec les biplaces de l apres midi puis enfin les vols des stagiaires du soir ce qui nous fait des bonnes journées d une dizaine d heures.
Uniquement les jours de beau temps c 'est vrai, mais de toutes facons les jours de mauvais temps ne pourront pas etre utilisé à te former puisqu ils servent de repos pour les pros de l ecole. donc les jours de mauvais temps tu fais rien et tu gagnes rien (que ce soit de l argent ou du credit formation)

de plus une experience de navetteman ne sera valorisable pour aucun futur boulot (je supputte que tu es jeune et etudiant, peut etre me trompe-je…).

bref tu vas faire le navetteman pendant deux mois pour 600 à 800 euros… alors que deux mois au smic ca te fait un peu plus de 2000 euros : tu te payes tes stages, tu te forme le week end ou le soir apres le taf (les ecoles sont en general assez arrangeantes) et en plus tu pourras à la fin de l ete te payer ton matos.

et en bonus , tu restes dans les clous et toi et l ecole ne risquez pas de vous retrouver avec des wagons d’emmerdes au cul.

:pouce:

N’était-ce point ce que j’avais argumenté un peu plus haut ? :bu:

autant (au temps?) pour moi m@thieu je suis passé à coté de ton post :bu: :bu:

Pas grave mais c’est juste pour montrer que je ne dis pas toujours des c… :stuck_out_tongue:

Suite à des années de lobbying intensif de la part de certains sur plusieurs forums et listes de diffusions parapentistes, le consensus semble converger vers “au temps”.

Pas faux… D’un autre côté j’avais pensé navetteman pour un mois car il est assez dur de trouver un emploi étudiant sur 1 mois l’été (car il y a déjà trop de gens qui postulent avec 2 mois de libre). L’an passé j’ai travaillé les deux mois, les années précédentes je faisais les mais et les tabacs (étant mineur) mais cette année je fais un “vrai” stage dans le cadre de ma formation, qui va me couper les vacances en deux :grat:

Je m’étale un peu sur mon cas particulier, c’est juste pour dire que j’avais envisagé cette option :slight_smile:

Sinon au niveau de la formation le soir ou les week ends je ne sais pas, je me trouve relativement loin de l’école en fait… mais j’admets que ce sont de très bonnes idées, certainement bien meilleures que celle de m’engager à faire la navette ^^

Est-ce qu’à l’instar du point Godwin, on ne pourrait pas dire qu’une discussion a atteint son maximum de capacité d’information quand ressurgit la polémique “autant/au temps” ? On pourrait appeler ça le “point supentonvol” (Ô temps, suspends ton vol)…

Sinon, pour en revenir au sujet, au delà de l’aspect “tu pourrais gagner plus ailleurs”, on peut comprendre qu’il soit également plaisant (de façon non sonnante et trébuchante) de travailler dans le milieu du parapente, de fréquenter des parapentistes et des moniteurs, d’être sur les sites tous les jours, etc… Ca n’est pas quantifiable, mais ça rentre dans l’équation (en particulier pour un djeun’z qui ne voit en gros pour l’instant le travail que comme une espèce de loisir avec contraintes qui rapporte des soussous dont on n’a pas vraiment absolument un besoin vital)… :wink:

Même si j’ai fait une lecture rapide, j’ai relevé quelques points qui me semblent erronés sur les risques liés aux accidents.

Un employeur restera toujours responsables de ses décisions, y compris celle de mettre un “noir” au volant.

En cas d’accident, nous sommes toujours responsable des dégâts et des préjudices causés par exemple en cas d’imprudence caractérisée, même lorsque nous transportons notre famille, nos amis ou des auto-stoppeurs.

Si cela se passe lors d’une activité au black, l’employeur sera responsable, mais si le “travailleur au black” a dépassé certaines limites, il sera alors inquiété pour des motifs différents d’une activité travaillée illégale.

Si je puis me permettre, il y a deux écritures mais aussi deux usages pas tout le temps interchangeables :
Au temps a plutôt une nuance de rythme, (chef d’orchestre qui donne le la) alors que autant c’est plutôt pour de la quantité.
Ainsi :

  • le DTE dira au chauffeur de la navette : “Il y a trop de vent aujourd’hui, ce n’est pas la peine que tu sortes la voiture
  • le chauffeur qui était prêt à embrayer répondra “au temps pour moi” de manière à signifier qu’il n’était pas sur le même tempo que son employeur
    Alors que :
  • le TE dira au navette man “Combien ai-je fait d’heures aujourd’hui ? pfiou une bonne dizaine…
  • et le navette man de rétorquer “autant pour moi” espérant que l’employeur en tiendra compte pour ses futures heures de vol qu’il devra lu donner à la fin de l’été…

Enfin c’est comme ça que je vois les différences orthographiques, après à l’oral… :sors:

Tu sais qu’il y a vraiment des boulots en or : tu vas à des endroits où il n’y a pas d’école ni navette mais de l’affluence et tu t’improvises chauffeur de service ou de récup. Au mont Poupet par exemple, super endroit pour voler, le point délicat est la route assez longue entre l’atterro et le déco :wink: il y a de l’or en barre à se faire !! et tu restes dans le milieu du parapente !
Quel parapentiste ne serait pas content ? un voiturier ! :pouce:

Je comprend bien l’avantage inestimable que celui de côtoyer chaque jour des moniteurs de parapente :stuck_out_tongue: , mais il faut quand même reconnaitre que navette-man est le poste le plus ingrat dans une école. Des horaires à rallonge, tout le temps sur la route, une responsabilité importante concernant le véhicule, son usure, son entretien. Peu de compensations pour un apprenti pilote, faut pas rêver de voler en cours de boulot, si il fait beau tu es au volant, si tu es libre c’est que la météo est moche !

C’est à mon avis un poste clef dans une école ou une structure de biplace et cela mérite plus de reconnaissance qu’un “petit boulot au noir”.

Les déçus de ce genre de petit arrangement sont nombreux. La navette c’est pas aussi rigolo que ça au bout de deux mois !

D’acc avec Patrick, ça m’arrive de faire quelques navettes de temps en temps pour des potes biplaceurs pro, vu l’état de la piste ils préfèrent que ce soit quelqu’un qui la connait plutôt qu’un proche des passagers qui fasse la descente…
En général c’est le matin quand c’est balistique, en “échange” j’ai navette ouverte à peu près quand je veux quand ça vole vraiment. Ca peut être rigolo de temps en temps (surtout quand c’est le gros Toy de Coucou, 4.2L 250cv, pas Coucou les cv, le Toy) mais le gars qui ferait ça toute la journée tous les jours où ça vole ben ça mérite un salaire parce comme le dit Patrick, t’as guère le temps de voler pour toi…

Bah en fait il y aurait plusieurs navettemen d’où un découpage “un jour navette = un jour formation + hébergement + des prix sur le matos si jamais je veux acheter mon matériel pour poursuivre ma petite aventure en club”.

Que pensez vous d’un tel découpage ? Quand au fait qu’il n’y a pas de contrat écrit donc (en plus du reste) que je peux me faire pigeonner, j’ai envie de dire que c’est encore plus simple : si troc pas honnête, je pars… et je pense qu’en plein milieu de saison personne ne veut ca ^^

Un remake de demain on rase gratis??? :canape:

Sachant qu’un jour de formation tourne dans les 90€ et un jour d’hébergement dans les 20€, ça fait un jour de navette à 100€, 10€ de l’heure ou équivalent 2000€/mois. Economiquement, ça semble à peu près équilibré, à la louche.

Pour le reste (sécurité, morale citoyenne, etc…), on a déjà tout dit, je crois

PS/ je viens de découvrir qu’un petit job d’été (déclaré) de un mois il y a plus de 35 ans, que j’avais complètement oublié, me “rapporte” maintenant un trimestre de retraite – c’est pas des trucs auxquels on prête attention à 20 ans, mais ça finit par compter…