Nervures avait raison

C’étaient tes meilleurs jours de vol ?
Parce que là t’es en train de nous dire que ce sont les vols dont tu te souviens, pas forcément les meilleurs. Et tu t’en souviens parceque t’en as chié…

Pour moi le “en chier” c’est un facteur positif … quand c’est pas au point de poser a cause de la trouille ou un truc du style. Je fais du parapente aussi (surtout ?) pour l’adrenaline.

Ah bon, ça c’est un truc que je peux comprendre intellectuellement mais au niveau du ressenti, moi la montée d’adrénaline je trouve ça désagréable…

Bah oui mais justement … on trouve notre plaisir a des endroits differents. Et c’est finalement une sacree richesse que d’avoir un sport ou les satisfactions peuvent etre si multiples. En alpi ou en escalade en montagne, c’est un peu pareil.

mouaip … la montée en adrénaline, la descente en hélico
:tomate: :offtopic: :sors:

Bof ca n’a pas grand chose a voir. Cette adrenaline la, je fais tout pour la minimiser. Je dois t’avouer que j’ai un peu de mal a en rire. Le fait que ca rende certaine de mes activites plus penibles/risquees, c’est pas un truc qu’il m’est facile de supporter. Mais bon … :trinq:

oops :oops: :canape:

:trinq:

Bah pas de soucis Piwi … :trinq:

De toute facon, on fait avec … :wink:

:coucou:

Squiouse si je floode un peu, mais en tant que débutant (et pilote anxieux) je redoute le jour où je me prendrai une fermeture : on m’a dit que cela risquait de m’arriver puisque je suis en bas de fourchette (79 de PTV) pour mon aile qui est annoncée à 80-95. :expressionless:

Je ne sais pas comment tu te représentes le fait de prendre une fermeture…
Y’a des fois tu te fais brassouiller, secouer de plus en plus jusqu’à finir par fermer, plus ou moins amplement.
Des fois c’est brutal, soudain, sec, inattendu, t’as une partie de l’aile qui tombe sans prévenir.
D’autres fois, tu le sens venir, tu as tous les signaux d’alerte, ça mollit de partout et tu n’arrives pas à empêcher un bon froissement quand même.
Des fois tu fermes et tu rouvres dans le même mouvement sans presque avoir rien senti ni fait…
Et des fois tu es trimballé dans tous les sens avec l’impression de dégringoler un escalier en colimaçon sur un karting… sans jamais fermer !
A 8 vols sous une Boléro, tu devrais être encore très loin de la première fermeture… Car pour fermer, il faut voler en turbulence.

Quant à ça

on a du te le dire pour simplifier.

C’est justement celles-ci que je hais comme la peste et qui me fouttent la frousse pour une dizaine de vols :expressionless:

:coucou: deuchiste

pour les fermetures … saches qu’il n’y à strictement rien à psychoter … enfin si, c’est normal (au début) puiqsue tu ne connais pas.
mais quand tu aura progressé en vol en air calme, tu en saura un peu plus sur ce qu’est une aile, sur son pilotage … tu découvrira comment te confronter à l’aérologie. et là, la fermeture sera un indicateur de plus pour te dire : tu y va trop fort …

Toi qui t’y connais en mécanique, imagines que la fermeture c’est un peu le voyant rouge du tableau de bord de ta voiture. Ta femme qui ne s’y connais pas en mécanique, ce voyant ça lui fait peur… et s’il devait s’allumer, ça serait panique à bord. Toi tu sais très bien que tu peux passer la 4e vitesse et rouler cool pour que l’air refroidisse le moteur et tu peux rentrer chez toi avant de devoir refaire le plein de liquide de refroidissement vu qu’en plus tu sais que c’est la durite qui fuit.

Après si tu n’as pas de durit qui fuit, si tu ne comprends pas pourquoi le moteur a chauffé, je veux bien être d’accord avec Demoury : il faut s’arrêter sur le bord de la route et chercher pourquoi le voyant s’est allumé

Bonsoir

Comme deuchiste au début je redoutais de fermer. Je savais que ça finirait par arriver mais je ne savais pas du tout comment j’allais réagir (plus peur de moi que de la fermeture en fait).
Puis j’ai eu l’occasion de faire un super vol de St Hilaire au St Eynard (pas toute seule), premier vol de plus de 2h, première montée au nuage, première sortie du bocal et premières vraies fermetures.

  • c’est un vol pendant lequel je me suis faite chahuter, même que le soir dans le train je tanguais encore… et c’est un des vols dont j’ai le meilleur souvenir
  • c’est un vol qui a débloqué beaucoup de choses. Pas que maintenant je n’ai plus peur de fermer (en général je préfere quand ça reste ouvert), mais ça a “démystifié” la chose. Puis avec une Primax, tu as juste le temps d’entendre flap flap et ça réouvre …
    Maintenant, je psychotte plus là dessus mais si ça fermouille un peu, je prend ça comme un avertissement et je vais trainer ailleurs.

Vincent la représentation que je m’en fais est a priori plus de l’ordre du subjectif : je m’attends en effet à être bcp plus impressionné par le bruit et la vision du chiffon qui se froisse que par le fait lui même.
Piwaille, j’aime bien ta comparaison avec le voyant du circuit d’eau. Comme Anne, je vais penser que c’est un avertissement et pas la fin du monde.
Merci à vous trois pour vos réponses, ça dédramatise pas mal la chose. :pouce:

c’est exactement comme le fait de voler sur toilé (et des tas d’autres sujets) … les gens ont (souvent) peur d’avoir peur et finissent par propager des légendes urbaines qui font peur aux nouveaux (et entretiennent la légende).

Je te laisse chercher ( :frowning: j’ai pas le temps) une vidéo assez ancienne sur le :forum: où une aile-sellette décolle sans pilote (donc notoirement sur toilée et sans la moindre action de pilotage), fait un beau plaf puis va gentiment se poser derrière en se prenant 1 (et une seule) fermeture…

Celle là ?
http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/parapente-sans-pilote-t4966.0.html

:bravo: :bravo:
du coup en fait y a deux vracs : une 1/2 aile qui engendre une rotation et la 2e quand le parapente passe dans les rouleaux du thermique et où l’absence (quasi totale) de poids empêche d’avoir la vitesse qui permettrait une ré ouverture

:mdr:
Eddie11 sur le topic raconte que celle de son copain était partie se balader 13 km avec un plaf à 1800 m.
MDR, trop fortes ces voiles !
Merci pour la vidéo, c’est vrai que c’est un exemple parlant.

(PS : Piwi, je me tâte donc au sujet de mes deux kilos d’haltères en plombs de chasse dans la sellette… :wink: )

et oui deuchiste, si tu passes par chez moi, aude, jct te le racontera.

Je viens de regarder les résultats définitifs de ce sondage et je suis agréablement surpris.
Sur des vols d’une heure ou bien sur des vols de durée en local, une écrasante majorité de pilotes ne ferment pas ou ferment vraiment peu (de une à trois fermetures au pire).
Même sur du cross ou de la compétition, les trois quarts des pilotes subissent de zéro à trois fermetures.
Et il y a aussi des pilotes qui ne ferment jamais !

A la lecture de ces déclarations, on peut vraiment affirmer que la fermeture ne fait pas partie du cadre du vol loisir/plaisir en parapente : Demoury avait raison.
Piwaille aussi avait raison qui disait que la fermeture subie devait amener à au moins se poser les bonnes questions.
On peut considérer en effet qu’il est anormal de fermer en vol, et sans être aussi radical que Demoury qui disait qu’il fallait alors aller se poser, on peut dire qu’une fermeture doit être un sérieux signal d’alerte pour le pilote. Il faudra avoir la lucidité de juger si l’on doit poursuivre en vol ce jour-là dans ces conditions-là.