Merci quand même pour la réponse, c’est cool j’attendais plutôt des infos que des conseilles du genre “va voir un pro”.
1/ fait.
2/ fait, pas par un pro mais par un ami d’expérience.
3/ fait, Fides 4.
J’ai eu aussi un début de réponse par cette personne et par deux premiers essais. Pas très envi de payé 500 euros pour savoir faire des 36 non engagés.
Pour ceux qui ne l’ont pas relevé dans mes posts, j’ai été compétiteur en régionales tout en étant alors secrétaire de la Ligue Midi Pyrénées de Vol Libre.
J’y ai a eu la chance d’y côtoyer des pilotes mais surtout des types fantastiques humainement : Laurent COMBES (miraculé après avoir dé-suspenté son UP… parachute de secours laissé dans la malle de la voiture et miraculé quand même car tombé dans un couloir d’avalanche bien enneigé du coté de Peyragudes, avant de se tuer en cross après s’être auto-viré de l’équipe de France alors qu’il était pilote ITV) et Yann Espinasse (mort après avoir dé-suspenté son Apco en 360) - Je pourrai aussi citer Vincent SPRUNGLI, tombé lui aussi dans la neige, et d’autres…
Quand on a accompagné des potes au cimetière et que l’on pense à eux en vue de la Calabasse (là où ont été dispersées les cendres de Laurent), on est effectivement enclin à mettre du gros !
J’ai effectivement re-suspenté en plus gros les suspentes hautes en 1.1mm gainé des A et des B de mes trois protos Zen, remplacé par du 1.7 mm. D’autant que faisant souvent des modif de calage, je ne voyais pas faisant des nœuds ni coudre dans l’aramide 1.1 mm employé alors par APCO (l’exemple même de la suspente sensible à la fatigue - j’en ai pété pas mal en faisant moi-même des contrôles de résistance)
Je cousais moi-même mes suspentes à la main sur un guide (vous avez peur là… non?)
Une fois les bons calages validés en conditions thermiques “gentilles”, je commandais les mêmes longueurs à l’importateur (Air Bulle à l’époque pour les Apco)… et c’était parti pour aller tester tout cela à Castejon à 15h00 où je pouvais reposer à Rials, modifiais, redécollais pour regrimper vers le Gallinero, etc.
Quant à mon proto Bionic, c’est une des dernières ailes fabriquées, la soeur jumelle de celle qu’a conservée pour lui Olivier Caldara, fabrication Jojowings et spécialement renforcée pour durer aussi longtemps que le tissu épais pouvait tenir : tout gainé - 2.2 mm en bas et dyneema 1.2 mm en haut- des dimensions que l’on ne voit aujourd’hui que sur un bi (poids avec les élévateurs équipés d’afficheurs : près de 8 kg pour 29 m²)
Avec de telles dimensions, je n’ai jamais cassé de suspente… même en me mettant (fort) dans les arbres : ce sont les ancrages (costauds) des suspentes dyneema hautes des Apco qui ont été arrachés (résistance 150 kg)
Peut-être verrez-vous là la raison de ma seconde “obsession” après l’instabilité spirale : la résistance structurale :bang: ça aide à rester “zen” quand on est au sommet d’une hêtre en pleine santé ou à 150 m au dessus de rochers, accroché par une seule suspente de plume à un chêne penché dans la falaise de Pene Blanque à Arbas (3ème obsession : je déteste depuis gratter près des cailloux!)
Crache pas sur les conseils du pro, surtout quand il s’appelle BOYER
Marc - le seul pilote qui est capable de passer du côté obscur de la Force et d’en revenir vivant avec un Faucon Millenium bricolé avec des planches de bois de 10 mm boulonnées en guise de nervures - cherchez pas à comprendre… private joke des fois qu’il passe un jour sur ce fil (ceci dit, ça m’étonnerait… trop plein de bon sens et pas de temps à perdre ce garçon)
Bah justement, il y a pas mal de points sur lesquels je ne le suis pas du tout ! Mais c’est un autre sujet.
Tu viens écrire 7 pages sur la spirale, et tu ne trouves rien d’autre à répondre a un débutant à qui ton topic a “fais peur” ? Tu lui aurais dis direct de contrer, ça lui aurait été plus utile et je ne suis pas sûr que les pros t’en auraient voulu, qu’ils soient du côté obscur de la force ou pas
Et sinon, Paul, tu veux bien me prêter un MEMO?
Ca me dirait bien de faire quelques enregistrements… sur autre chose que des infinit. Par exemple, des wings ou autres…
Perso je n’ai plus que le premier proto de l’instrument et le garde comme on garde la quille d’une autre vie
Le peu que j’ai pu récupérer du naufrage de la structure qui a fabriqué les MEMO a été transmis à AEROTEST afin que le labo soit en mesure de maintenir ses matériels
Quant à faire toi-même des enregistrements dignes de ce nom, j’en ai déjà parlé et toutes les info nécessaires sont sur le fofo :forum:
NB : de mon point de vue de simple licencié (quel serait le vôtre§?), il me semblait qu’il était dans les prérogatives des responsables d’une fédération que de documenter une activité aussi complexe que l’acro parapente
J’ai aidé à démontrer l’intérêt que cela aurait (en parapente avec Raoul Rodriguez et en delta avec Raymond et Sam (MEMO DELTA I et II à Annecy) qui ont tous les trois bien mouillé le maillot) non seulement pour les pilotes d’acro mais aussi pour la compréhension que cela apporterait à l’ensemble des pratiquants et à fonder un projet pédagogique plus ambitieux
Cela n’a pas été fait
Pourquoi ?
Pas d’intérêt
Pour qui ?
Et bien il semble que cela ait achoppé sur la formation (les assises du Delta programmées quelques mois après n’ont par exemple pas mis à l’ordre du jour les résultats de MEMO DELTA) où il semble que ceux qui aurait pu reprendre la balle au bond avaient manifestement alors des priorités plus importantes à gérer alors que de s’intéresser à un projet de ce type (reconduction des budgets, renouvèlement des missions, conventions pour le haut niveau, etc.)
Ca me fait penser que j’ai 2 montres Ti ez430. Avec un petit groupe de travail y’a peut-être moyen d’obtenir des mesures à moindre coût. Tiens ce we vu qu’il va faire moche je vais dépoussiérer tout ça.
J’ai aussi cette montre, ça peut être marrant.
Sinon TOUS les smartphones ont des accéléros, et quasiment tout le monde en a un maintenant. Y’a peut-être moyen de creuser de ce côté ?
Je ne connais pas les caractéristiques des accéléromètres d’un smartphone.
Par contre, ceux d’une Wii sont adaptés à ce type de mesure et il est possible d’envoyer cela via bluetooth sur un smartphone.
Bah non je ne suis pas enseignant, mais je préfère lui dire de contrer que rien lui dire du tout ! Au pire il fera une belle chandelle désaxée et basta l’instabilité. Tu préfères le laisser en instabilité sans savoir quoi faire ?
Concernant Marc je ne m’étallerai pas sur le sujet ici. Mais ce n’est pas que sur les spirales que je ne le suis pas, mais sur pas mal de choses.
Bonsoir à tous
Très bonne idée que de lancer à travers ce fil un tel projet d’appli pour smartphone
Je crois avoir déjà vu ça pour des maniaques de muscle car et de drift => regardez bien si vous ne pouvez pas déjà trouver quelque appli qui vous permette de dissocier chaque axe (c’est intéressant pour l’analyse ultérieure)
Pour mémoire, voici les caractéristiques sur lesquelles nous nous étions fixés pour définir l’instrument MEMO après quelques essais de différents senseurs MEMS dispo alors sur le marché (il y a sans doute aussi bien sur des derniers smartphones)
Bande passante des capteurs :
Axe Z = 150Hz
Axe X et Axe Y = 350Hz
Plage nominale d’utilisation : - 6 G / + 6 G sur chaque axe
Résolution : 0.01 G
Fréquence d’acquisition : 64Hz sur chaque axe (soit 192 enregistrements par seconde)
Cette dernière valeur peut paraître élevée (surtout par rapport à ce que peuvent faire les altivario qui proposent la fonction G-mètre tel l’AIRCOTEC ou le SYRIDE) mais cela permet de voir des petits chocs (équivalent d’un dirac) tels que celui généré par la rupture d’un suspente haute
Dans ton cas, je suggèrerais alors plutôt le freinage symétrique ample car -comme le souligne Marc- il y a toujours le risque d’une désorientation spatiale du pilote quand l’accélération s’excentre, lui donnant l’impression qu’il tombe en arrière alors qu’il est éjecté à l’opposé de la rotation
Et de bien rappeler que l’effort à développer est alors très élevé et qu’il faut relever ensuite les mains et piloter la voile sur un tour ou deux pour amortir la sortie
Pourquoi seulement +6/-6g ? Pour améliorer la sensibilité ?
64Hz ne me paraît pas farfelu, peut-être même trop faible (mais ça permet de filtrer le bruit HF).
Après sur smartphone c’est vraiment l’OS et l’API qui limitent tout, pas les capteurs qui sont tous plus ou moins équivalents maintenant…
Voilà un conseil technique pertinent !
C’est mieux que de dire “vas en formation”
En freinant symétriquement ça sortira en effet… en quelques tours.
En contrant ça sortira immédiatement.
C’est bon on peut clôturer ce sujet :mrgreen:
[quote]En contrant ça sortira immédiatement.
[/quote]
Sans être un pratiquant de 360 assidu, je partage cet avis.
Lors de mon dernier SIV stage de pilotage chez K2, j’ai découvert un mode d’arrêt de la spirale confortable et efficace avec voile “face planète” comme disent les d’jeuns.
Faire en même temps: Mains intérieure haute, contre sellette (qui se fait presque tout seul grâce à la force centrifuge) couplé au contre à la commande de frein vif (y compris la remonté de la main) et ample coté extérieur, puis immédiatement les deux mains aux maillons. Et tu laisses faire la voile…
C’est rapide, efficace et sûr.
Maintenant comme ça réclame un minimum de coordination il se peut que le freinage symétrique soit (peut-être) plus simple en cas de situation ou le pilote commence à ne pas se sentir bien, ou être dépassé par les évènements. Mais, si j’ai bien compris, dans cette situation le freinage doit aussi être ample, rapide et symétrique. Alors…