Niviuk peak 3

mon post allait dans le même sens que fb73 : je ne voulais pas dire qu’une IP6 est plus safe qu’une P3, car quand une IP6 sort également du domaine de vol, c’est violent. mais une P3 reste un gun dans tous les cas ; le risque avec les 2 types de END chez un fabriquant, c’est que l’on ait l’idée que la petite D est plus cool que la END perfo.

et en effet sur 1 vol on ne peut rien dire ; mais quand sur 2 Km t’as 2 voiles qui ferment, ce n’est pas un hazard. après elles ferment car elles sont moins béton qu’une IP6, ce qui d’ailleurs est fait pour dissiper de l’énergie et participe à la sécu (c’est voulu) ; mais en compet cela rend l’utilisation de la plage maxi moins évidente ; et une voile qui ferme sur les bouts d’aile full barreau risquera moins de fermer massivement

L’IP6 ça doit pas être si chaud que ça, je connais quelques gars que Gattou connais bien aussi qui sont passé dessous en venant de D classiques et pour le moment ils ne se sont pas mis à la pétanque…
Je suis certain qu’ils ne seraient pas passé sous R11 et je suis même surpris qu’ils aient fait le choix d’une D topgun…

et je trouve son bord d’attaque superbe ! très belle conception…

Concernant la solidité de la voile, pour ma part je suis bluffé à chaque vol.
Mardi, j’ai volé en conditions toniques ; saines mais toniques. Vario max : +9.7m/s, trace cfd : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2012/vol/20128975 et récit sur http://carnet.parawing.net/aff_vol.php?id_vol=96639 .
Ce que j’en retiens, c’est que si la voile peut effectivement fermer, il faut vraiment que ce soit en se prenant des grosses claques avec un pilote endormi. Et des conditions où on se prend des grosses claques, un pilote endormi ne devrait pas voler dedans, a fortiori avec une EN D.
Pendant le vol, j’ai dû faire les oreilles pour ne pas entrer dans le nuage. Ce n’est pas la première fois que je les fais avec la Peak 3 et je trouve ça pénible à chaque fois parce que la voile est tellement gonflée que ça devient physique de tirer sur les B3 et de les maintenir en bas. Du coup, ça joue en faveur de la solidité en vol et de ce sentiment d’indestructibilité.
Ensuite, comme le dit très justement Sylvain, ce sont des voiles qui sont conçues pour avoir de l’énergie et planer. Certes, +0.5 de finesse bras haut ce n’est pas forcément significatif (quoique…) et en effet, un bon pilote qui exploite à fond son EN B ou C peut rivaliser avec des EN D exploitées à 50%. Mais on pourrait facilement reparler de finesse et vitesse à l’accéléro (et la différence se voit) : c’est pour ça que sont conçues ces voiles et il me semble que c’est ce qui les rend toniques et exigeantes en pilotage.
De fait ce ne sont pas des R11, mais c’est clairement une catégorie bien différente d’une “EN C trop tonique” : c’est un compromis différent entre pilotage, perfos et solidité.
Pour l’instant je le trouve top ce compromis :smiley: !

en effet piment l’IP6 est très solide, ce qui peut être problématique, car cela donne un gros sentiment de confiance… j’ai le recul de près de 250h dessous et je n’ai jamais eu de truc bizarre ou ingérable ; par contre je suis très très présent dessous… et je pense avoir souvent anticipé avant que cela ne devienne plus compliqué…
mais pour la P3 cela sera sans doute le cas aussi ; faudra pas toujours laisser voler sans anticiper.

en compet, je reconnais que les écart semblent faibles entre IP6 et P3 ; mais pour le moment je ne me base que sur ce que j’ai pu observer sur des manches Pyrénées, avec de courtes transitions et aucune branche face au vent où le flottement fait la différence

J’ai fait un début de vol à Dourgne (en plaine) à côté de l’IP6 d’Eric Daigremont l’autre jour avec une vingtaine de km/h de vent à 1400m. Il m’a semblé qu’au delà du premier barreau, face au vent, l’IP6 conserve un petit avantage quand même. Cela dit, il y a une grosse différence d’expérience et de finesse de pilotage entre Eric et moi (Eric est bien meilleur) et il faudrait répéter l’expérience pour être sûr.
En petites conditions, je rejoins les conclusions de Ziad : pas de gros avantage en thermique (la différence se fait quand ça commence à monter plus franchement). En transition dans la deuxième moitié de l’accélérateur, la voile flotte euh, suffisamment :lol: (ptet pas autant qu’une IP6, mais franchement bien quand même).

karma+

Effectivement !! Tout a fait ok avec toi.
J’irai même plus loin : JM Caron volait il y a environ 10 ans sous UP Targa en compet.
La Targa avait 6 d’allongement et avançait à 60 km/h et avait environ 9 de finesse.

Est-ce qu’aujourd’hui les voiles qui en donnent beaucoup plus, entre 7 et 8 d’allongement, apportent des perf “gratuites” grâce à l’évolution sans plus d’exigence :ppte: ou voire avec moins d’exigence qu’à l’époque :ppte: :ppte: ou alors demandent beaucoup plus de “compétences” ?

Et là, je parle des guns mais même sujet pour toutes les catégories…

ça s’explique assez facilement.

  1. Les meilleurs ouvriers ont les meilleurs outils !
  2. Eux comme nous préférons voler avec une belle voile bien allongée aux performances annoncées à +11.

Antithèse.
Bertrand Bellet et jean-Luc Renaud ont tous deux finis dans le top 5 CFD avec des C !
Avax XC2 et Sigma 8.
Damien De Baenst fait les même vols aujourd’hui en IP6 que l’année dernière en R11.
Pascal Barre a concouru 3 années de suite en Nova DHV 2 en A.
Propose une IP5 ou 4 aux possesseurs de IP6, et ils la laisseront, même avec 7/9 km:h de moins.
Beaucoup s’y reprendront plusieurs fois pour décoller avec (avant que l’habitude ne revienne)

Aujourd’hui en compet toute le monde se voit et se contrôle. Il n’y a qu’une voir parfois 2 options.
D’où l’intérêt d’avoir au moins le même matériel que celui qui te devance.
Si demain on pouvait faire des compets avec pour chaque pilote une journée ou un horaire différent, je ne serai pas étonné de voir d’énormes écarts, et je te fiche mon billet qu’ils auraient besoin d’un autre type d’ailes.

Salut Man’s, le Belge sympa c’était mon potes Stef. Nous étions un groupe de 6 en stage cross avec JM Caron (un gars qui mérite d’être connu en tout cas. Sympa et ultra compétent). Comme tu le signales, il a eu l’amabilité de nous prêter une Peak 3 taille 23. Vendredi c’était Stef qui la testait.
Dans le groupe, nous avions:
Stef, Sigma 8
ETN, XC3 26
David & Dimi, Mercury 2008
“Chaid”, Aspen 2 taille 30.
Oli (moi), XC3 24
JM avec son IP6.

Par soucis d’honnêteté intellectuelle je tiens à signaler que je suis impliqué dans la distribution de Gradient. Notre jugement est à tous forcément biaisé mais si je tente tjs de rester factuel. Je considère qu’il y a plein de belles machines mais que nous n’aimons pas les même choses (certains aiment les commandes fermes, d’autres pas. Certain les voiles monoblocs les autres celle qui bougent plus). Ce qui compte c’est l’adéquation aile-pilote.

On n’est pas des perdreaux de l’année, mais on ne fait pas 200 hrs l’an non plus (hélas). Nous avions hâte te tester la bête car on en a entendu tellement de bien.
Le premier jour de stage, personne ne se lance vu que nous allons voler dans le Jura et que les conditions étaient bien toniques.

Mardi, Dimi se lance pour le vol qui va de Marlens à Ugine en poussant au lac de la Thuile. Aller par la face est des Bauges, retours par le Grand Arc.
Tout le vol se fait au relief, ds des conditions toniques et nous restons groupés ( bon JM nous poudre allègrement, mais ça… :slight_smile: ). La seule transition digne de ce nom c’est Arclusaz - Aiton et le Fort du Mont Perché.
Dimi sous Peak3 part plus haut que moi sous mon XC3 mais plus vers Albertville. A l’arrivée, pas flagrant de dire si il a accru son avantage ou pas, il a du revenir un peu plus en brise que moi qui ai fait la laisse de chien vers Grenoble. On raccroche tous easy (même Chaid sous son Aspen 2).
Reste du vol nous ne sommes plus côte à côte, je suis en retard, ayant décidé de tester le départ en vrille de mon XC3 :vrac: ( Merci le Stage de D Eyraud la semaine avant :pouce: ).
De ce premier vol, on retiendra que Dimi est ravis de la voile. Perf, solide, communicante avec un feeling aux commandes plus sympa que sa Mercury.

Second vol, ma pomme sous Peak3. St-Marcel - Myans via la Bastille à Grenoble (plaf bas sur la Chartreuse, 1800 max, ==> on raccroche pas la Savoyarde).
Préparation: pfiou, c’est de la belle came en tt cas. Look racing à tous les étages. Elévateurs super bien fini, suspentage high-tech (et fil dentaire de rigueur en haut). Bord d’attaque de folie et jolis Shark Noze. Je suis curieux de voir le gonflage par brise faible sur le micro déco de St Marcel. Petite bouffe et la voile monte cool d’un bloc, avec néanmoins des plumes peu en pression (à mon sens).
Premiers instants sous la bête. Premier feeling, les commandes sont plus légères que mon XC3 et le débattement est bien plus long. Avec mon demi tour de frein (émerillon au niveau du petit doigt), je suis dans les poulies de mon XC3 et le contact est 2cm plus bas. Avec la Peak, je suis au contact 10 cm plus bas !! Les premiers cm de débattement me semblent sans bcp d’effet, il me faut voler mains plus basses. On s’y fait. La voile est douce, les plumes un peu molles à mon goût (je suis à 90 comme sous mon XC3, mais la XC3 est bien plus tendue). La voile vit, et sur les crêtes du haut elle dandine un peu, sans conséquences. Je ne la qualifierais pas de « floteuse », David et sa Mercury me prend tjs quelques mètres sous mon nez dans les petites bulles. Je dois m’habituer au virage et aux commandes plus longues. Je me suis fait pousser hors du thermique 2 fois. Je la trouve moins mania au premier abord que mon XC3.

Au premier barreau, changement de personnalité (à mon feeling). La voile se tend de manière notoire, devient plus agréable. Ca vole vite (ça ronfle dans les suspentes). Et je comprend la longueur des commandes, il faut on garde longue. J’ai un peu volé aux « B », je ne sais pas vraiment faire et trouve cela physique. A re-tester.
J’ai testé le déco en brise plus soutenue au déco sud de St Hil’, tjs une formalité. Superbe.
Pliage, pfiou, pas facile de ranger le matos avec tous ces joncs partout. Je dois parfaire ma technique.

Vol 3, Serpaton – Lumbin avec point à Allevard.
Stef est sous la Peak3 et laisse sa Sigma au parking. Il met un peu de temps à s’habituer (faut dire que les conditions étaient très correcte sur la crête du Vercors).
J’ai l’occasion de faire deux belles transitions avec lui.
Moucherotte – La Bastille. L’écart de perf et pas flagrant avec mon XC3. On part au plaf et on raccroche au même niveau. L’IP6 de Jean-Marc est dans un autre monde.
Seconde transition, Granier – Bramefarine. Stef part plus haut mais crame son gain par un demi tour pour se retrouver à mon alti à mi parcours. On arrive au même niveau pour raccrocher (les pieds dans les arbres).

On en discute à l’attéro, et on est du même avis. « Ca doit aller » mieux (la Peak embarque tout ce qui se fait de mieux, et mon XC3 attaque sa 3eme saison). Mais cela ne nous a pas sauté aux yeux.
David et sa Mercury avaient choisi une meilleure ligne entre Vercors et Chartreuse et nous a mis minable de 100m au raccrochage. Là c’est plus significatif

Bref, très belle bête, un peu soft à mon goût, mais Stef (venant de Sigma) et Dimi (Mercury) aiment vraiment bien, Stef est prêt à craquer ;-).

Pour ma part, je préfère le côté plus jouette de mon XC3, sa plume plus ferme et son débattement court et précis.

Les goûts et les couleurs…… Mais la Peak3 est chouette, son premier barreau est top (je dirais que si c’est pour voler agrippé aux commandes, pas la peine…. Faut laisser voler). Pour ma part, pas le coup de foudre attendu, disons que je suis intrigué et j’aimerai re tester.

Je suis un peu surpris par ce type d’affirmation. Celà soutendrait que les classements EN sont une référence absolue, alors qu’objectivement c’est loin d’être le cas. Je ne relancerai pas le débat sur le classement EN C de la Huapi et de l’Avax XC2, mais cet exemple de disparité d’ailes dans une même catégorie du classement en donne pour moi clairement les limites.

Il me semble illusoire de considérer que toutes les ailes d’une même catégorie ont le même comportement et que donc si on n’est pas à l’aise sous une voile de la catégorie c’est valable pour toutes.
Pour s’en persuader il suffit de lire les rapports d’homologation dans leur intégralité, on constatera vite que pour des ailes d’une même catégorie EN les comportements peuvent être sensiblement différents.
Pour prendre un cas concret prenons, par exemple 3 voiles classées D : la Peak 3 (à tout seigneur tout honneur :wink: ), l’avax xc3 et l’Enzo, et comptons les notes obtenues :

Peak3 : 69 A, 4B, 5C, 2D (=81)
Avax Xc3 : 62A, 5B, 11C, 4D (=82)
Enzo : 56A, 4B, 10C, 7D (=77)
pour plus de détails : PARA 2000, voiles

Ces trois voiles sont bel et bien classée D, mais on voit bien à la lecture des rapports les différences notables en terme de comportement et donc d’éxigence de niveau de pilotage.
Donc si la classification EN donne effectivement un ordre d’idée du niveau d’éxigence de pilotage d’une voile (on ne mettra bien sûr pas un débuttant sous une C hormis la Huapi :wink: ), celà reste un ordre d’idée qu’il convient de nuancer impérativement!

Un autre point me semble important quant au fait de se sentir à l’aise ou non sous une voile : sa “philosophie” de vol.
Ainsi certains préfèreront des voiles légères et vives, là ou d’autres affectionneront plutôt des voiles plus lourdes et plus monobloc et celà n’est pas réellement quantifiable en termes EN, question de ressenti, d’affinité…

Enfin en terme de sécurité, il me semble très important de prendre aussi en considération, l’usage qui est fait de la voile.
J’ai commencé à faire du cross avec ma Némo (A), et s’il est vrai que j’ai fait avec de très beau vols avec, il n’en reste pas moins qu’à la fin de chaque transition je me retrouvais très bas à me refaire, donc potentiellement plus en danger car plus proche du sol, et que par vent marqué, outre la dégradation sensible du taux de chute en vol, les phases d’atterrissage étaient nettement moins “safe” qu’avec une voile plus rapide.
Fort de ces observations il m’a semblé plus prudent de passer sous une voile sensiblement plus rapide, et je n’ai jamais regretté ce choix.
Dans le même ordre d’idée, je suis bien plus à l’aise pour attérrir par vent fort avec une Avax xc3 (D) qu’avec une Aspen3 ©.

Rentre également en compte il me semble, la fréquence des vols, voler ça s’entretient (même si je connais certains pilotes hors du commun qui semblent avoir ça dans le sang) et pour quelqu’un qui vole peu il me semble abérrant de prendre une voile exigeante.
Je connais ainsi plusieurs “vieux” pilotes qui, ayant sensiblement diminué leur temps de vol par an, ont préféré opté pour des ailes moins exigeantes que celles qu’ils avaient précédement.

Ce que je cherche à dire c’est que le fait d’être ou non à l’aise sous une voile dépend à mon sens beaucoup plus, d’une part de l’adéquation pilote/aile et d’autre part de l’utilisation qui en est faite, que de son classement EN à strictement parlé.

Concernant la Peak3, il me semble que si cette voile s’adresse à des pilotes expérimentés (d’ailleurs dans le spot de Niviuk, il est clairement dit qu’elle s’adresse à des pilotes exigeants), sa solidité et sa vitesse lui procure un profil plutôt très sain en comparaison à d’autres voiles de la catégories et peut-être aussi à certaines “C”.
On manque bien sûr un peu de recul pour être catégorique sur le comportement de cette voile (je suis d’ailleurs étonné du nombre d’avis plutôt tranchés dans ce post, je doute que tous aient essayé la voile en question :grat:) mais tout de même, après un (trop bref) essai j’ai vraiment été bluffé en terme de solidité, de maniabilité et de performances.

Il est généralement admis qu’un changement de catégorie d’aile s’accompagne d’une évolution dans le niveau de pilotage, et il faut bien sûr avoir une progression cohérente dans son choix d’ailes, mais si la classification EN donne une indication, rien ne vaut l’essai seul moyen à mon avis de juger de sa capacité ou non à être sous une aile.

Tu as raison et quand je parlais de catégorie, je ne faisait pas référence à l’homologation, j’aurais du le préciser car ce que j’ai écrit est trop simplifié. Au lieu de “catégorie”, j’aurais du écrire “un type de voile”.
Pas non plus le courage d’écrire un roman comme tu le fais si bien :wink:

Au fait … une NIVIUK PEAK 3 aux mains de Simon ISSENHUTH , a gagné la 3 ème manche des Championnats de France - bien détachée devant les IP6 et les Boom 9 :trinq:

Je vends la mienne une 23 ‘Tornado’ avec 6 h de vols . 2580 EU
A+,
Ziad.

@ Ziad,

On attend avec impatience ton commentaire sur cette voile afin de le confronter avec celui (dithyrambique) de Ph. LAMI dans ParapenteMag.

Merci d’avance

A+

Salut Fred,
Merci…
J’ai préféré cette fois de faire plus de vols afin d’être plus précis et exact avant de publier le test sur le blog… :slight_smile:
L’efficacité d’une aile 2013 de 2.5 lignes en catégorie D n’est pas vraiment liée a son beau virage ou seulement a la sensation de vol…Elle doit être super efficace en performances soit dans le petit ,le fort et la façon donc l’aile mort le thermique, les perfs au deuxième barreau ,la vitesse max… ! Et a vrai dire ,je suis un peu loin du marketing répandu…Donc j’explore encore plus ces possibilités … Ça va être plus complet et intéressant… :wink:
A+,
Ziad.

Salut,
Mais comment tu vas faire si tu la vends ??? :frowning:
A+
Sébastien.

J’en ai deux :slight_smile:

C’est dingue comme dès qu’un type prend la peine d’essayer à fond, de tester, de comparer, de mesurer et essaie de faire les choses de manière rigoureuse sans se laisser intoxiquer, il se retrouve toujours loin du marketing !

Nonnnnn !!

ça y est, je l’ai essayée cette P3 !!
Whaou…
Quelle sensation que tout est simple : légère et facile au gonflage, jeux au sol comme une voile ENB, légère à la commande et quel plané et belle vitesse.
Tout pour ce permettre de jouer dans du zéro longtemps pour attendre mieux.

Maintenant, dans du gros, plus exigeante en présence de pilotage que ma tranquille Artik.
J’ai joué dans du +5 et il faut bien être là…
Mais aucune fermeture et belle sensation de solidité.
Comparé à l’artik qui donne la sensation d’une poutre ultra rigide, là c’est plus de communication avec une voile qui travaille bien dans son allongement.

Donc pas envie de la rendre, mais alors vraiment pas envie, mais a essayer encore plus, dans du thermique fort et au ras du cailloux pour vraiment savoir comment ça se comporte dans ces conditions avant de prendre la décision d’acheter.
Cruel dilemme :roll: :roll: