Frafra, j’ai vu que tu n’avais que 200 vols chapeau !
Et toi qui a les deux M6 et Peak 4 ? au niveau de l’exigence de pilotage ?
Ziad dit que la M6 est plus homogène d’un bloc, si j’ai bien compris.
Je confirme que la M6 est plus homogène et monobloc. J’ai pris la P4 pour voler un peu plus vite. Le compromis est que ça ferme plus souvent mais ça reste quant même assez gentil.
En cette veille de Noël, je te sens mûr, au niveau de l’envie je m’entends, pour t’offrir une EN-D.
Seulement tu te poses des questions, pertinentes au demeurant, sur l’exigence en termes de capacités de pilotage que les éventuels machines auxquelles tu penses, pourraient avoir.
La vraie question à termes poser d’abords est, quelles sont reelement, au jour d’aujourd’hui, t’es capacités de pilotes.
J’ai encore le souvenir de tes récits à propos de tes expériences SIV, il me semble même que tu avais posté à l’époque une vidéo. Dans mes souvenir, il me semble, tu n’étais pas vraiment à l’aise avec les situations de sortie du domaine de vol (sous Hook ?) quand cela envoyait un peu.
Dis toi bien que dans la vraie vie et surtout dans une situation non pas provoquée mais subie et subite, cela envoie bien plus et voit avec personne pour te rassure à l’oreillette.
Tu devrais t’offrir un SIV avec ton artik en expliquant au DTE qu’elles sont tes ambitions et donc de travailler particulièrement vrilles engagées, autorotations fortes, décrochages dynamiques, etc et si ma foi, tu te sens vraiment à ton aise pourquoi pas.
Maintenant comme le dit Tsitsi, pour que cela cravate, il faut d’abord que cela ferme. Toute voile peut toujours fermer mais si on est au niveau et des conditions aerologiques dans lesquelles on se met et t voit piquant de la voile sous laquelle on s’accroche, cela devrait être rare. Sinon il faut sérieusement se poser la question de ses choix tactiques, du choix de ses cheminements et positionnements dans la masse d’air.
Ah Wowo,si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer. Mon psy Non pas totalement mûr pour une D, sinon je ne poserais pas toutes ces questions.
Pour un SIV avec l’Artik, c’est en projet (septembre).
Sinon je ne me mettrai pas dans des conditions toniques (déjà avec l’Artik, je réfléchirais à deux fois - même si je me sens bien plus à l’aise qu’au tout début où ma préférence allait pour le côté plus amorti de la S9) et là oui de ce côté j’ai mûri. Maintenant on n’est jamais à l’abri d’un cisaillement ou autre sortie involontaire de thermique ou… bref.
Mes capacités de pilote sont ce qu’elles sont. En fait elles dépendent surtout des conditions aérologiques et je n’irais pas tester certaines…
Alors l’achat d’une D (même pour du bocal thermo-dynamique), ce n’est pas pour tout de suite. Ce n’est pas une histoire de zizi, de compet ou de perf, mais avoir d’autres sensations. Celles décrites pas 777. Mais comme c’est la pause hivernale (je ne vole qu’en dynamique), pourquoi ne pas faire avancer ça dans ma tête. Après cela me passera certainement quand j’aurais de beaux thermiques printaniers qui me feront avoir des suées et que je me dirai “petit con, c’est pas toi qui voulais une D et là tu balises avec ta C :sors:”
Bonnes et joyeuses fêtes !
Matthieu, je viens de voir la vidéo de tes débuts… en 2013.
Donc, sauf si tu es le futur Charles Cazaux, ne vas pas trop vite.
Garde dans un coin de ta tête le potentiel plaisir du glide d’une EN D et fais tout pour maîtriser TOTALEMENT l’Artik 4 avant de sauter le pas.
Pour info, je vole depuis 2001 et je suis passé en EN D cette année… (bon d’accord je ne suis pas une référence interplanétaire mais quand même) :ppte:
A+
Non ça se saurait si j’étais un futur Charles Cazaux Tiens faudrait que je mette mes vidéos de 2014 et 2015; j’ai un tout petit peu progressé quand même… enfin ça dépend des jours. Pour répondre à ta question : non je ne maîtrise pas totalement l’Artik 4, je compte bien l’emmener plus loin ce printemps et cet été que je ne l’ai fait avec la S9.
Après c’était juste des questions “existentielles” et je garde en tête le glide et le plaisir d’une D. Sincèrement, autant je me sentais prêt pour le passage de B à C, autant là je me dis que j’ai le temps (c’est surtout l’allongement), mais l’hiver est propice aux réflexions qui font mûrir…
Quand je serai totalement prêt je ne poserais plus de questions, je ferai juste une photo
@ M@tthieu, tu es dans le faux en affirmant cela ; “Mes capacités de pilote sont ce qu’elles sont. En fait elles dépendent surtout des conditions aérologiques”
La bonne formulation serait plutôt ; “Mes capacités de pilote sont ce qu’elles sont. En fait je choisi mes conditions aerologiques en fonction”
En tant que ton psy., je te conseillerais encore un peu de travail sur toi-même et ta… maturité. :sors:
Edit : Je crois bien que tu viens de te trouver un 2 ème thérapeute avec Tsitsi. :sors:
Edit-bis : Oui oui mets nous quelques nouvelles vidéos pour voire la progression (je suis sincère)
Pas tout à fait d’accord Wowo, car si je disais que je choisissais mes conditions aérologiques en fonction de mes capacités, c’est que j’aurais une exacte notion de ces capacités. or tant que je ne suis pas confronté à des aérologies fortes, voire trop fortes, je ne peux te dire quelles sont mes capacités.
Ce que je peux te dire, c’est qu’au Grand Bornand, fin août, vers la pointe d’Almet, c’était fort pour ma pomme, j’ai pris le gaz que j’ai pu et ai quitté cette zone pour aller vers le col des ânes je crois - mais ne me suis jamais demandé ce que je faisais là. Il y avait un objectif (essayer de rallier les Aravis par les 4 têtes) et pas de peur viscérale qui te fait transpirer à grosses gouttes). C’est le souvenir le plus fort que j’ai pourtant sans fermeture. J’ai continué mon vol pendant encore deux bonnes heures sans avoir pu passer de l’autre côté… J’ai de belles vidéos mais tu ne verrais que de beaux paysages alpins…
À défaut d’avoir d’exactes notions de ses compétences de pilote, en avoir une bonne conscience me semble impératif pour se penser autonome.
A propos de ton récit au sujet de ton vol à la pointe d’Almet, la question de fond est de savoir si globalement ce jour là les conditions étaient trop fortes ou si c’est à cet endroit que les conditions étaient,t trop fortes pour toi car tu étais mal positionné dans la masse d’air locale ?
Je soulève cette hypothèse car tu as continué à voler deux de plus sans pour à tant atteindre tu on objectif.
Il y a aussi des jours et des conditions ou l’on a le niveau pour “voler” sans pour autant avoir le niveau de voler partout où n’importe où. C’est là que là notion de conscience de son niveau réelle prend tu on ou te son on importance.
Découvrir au moment où l’on est dans la mer… que l’on a pas le niveau me semble vraiment pas être propice au vol plaisir.
Non je dois avoir cette vidéo quelque part, ça balançait vraiment fort et j’avais l’impression de ne pas maîtriser ma voile, je me suis écarté, suis revenu par un autre côté et c’était toujours aussi désagréable donc j’ai abandonné le lieu - à regret car ça montait fort jusqu’aux nuages!), juste à cet endroit, sinon c’était globablement assez fort, mais sans plus. Après comme dirait 777, c’est juste une notion personnelle. Ca dépend du caractère, du mental du jour, de son engagement personnel. Autant de paramètres qui sont variables… J’ai continué à voler deux heures car j’ai suivi d’autres pilotes qui connaissaient mieux la région que moi (deuxième vol uniquement) et je me suis baladé le long du bas des Aravis côté ouest jusqu’au Col des Aravis, puis bifurqué sur la Clusaz et traversé jusqu’au col de la Buffaz pour revenir poser au Grand Bornand. Un de mes plus jolis vols (mis à part le grand cross au-dessus des Aravis).
Objectif non atteint car ça ne montait pas assez au pied des Aravis (et les autres voiles que j’avais en point de mire non plus). Après je pense avoir fait l’erreur d’aller me poser alors que le soleil commençait à poindre son nez en ouest ;). j’aurais du zéroter et être plus patient.
Pour revenir aux conditions fortes avec l’Artik, sans aller au sketch (que je n’ai heureusement pas vécu), je pense que j’ai les capacités; mais tu vois rien que cette phrase vont en faire sourire…et moi le premier. Il n’y a pas de tabasse graduée 1 à 10…
Ce que je veux dire c’est que ti tu demandes à un pilote : quel est ton niveau ? Soit il va dire moyen, bon, très bon, excellent mais c’est par rapport à une aérologie, à une voile. Non ? Vive la P4 !! (next year)
Dommage que l’on ne soit pas du tout dans la même gamme de poids. Je t’aurais prêté ma M6 pour un vol du matin et tu aurais surement adoré (beaucoup moins sur un vol d’après midi ! ).
Dans mon blabla d’avant l’idée n’est pas tant de demander comment un pilote, toi par exemple, estime son niveau. Encore moins de juger moi, ou un autre pilote, de son (ton) niveau. Non l’idée se veut bien plus de trouver des pistes du comment faire pour personellement déterminer avec pertinence son niveau.
Piwaille sur l’autre fil, donne des pistes mais qu’il faut affiner. Car faire des photos en air calme est une chose, en enroulant un thermique en est une autre, etc.
Quand on a le sentiment de plus maîtriser, c’est que c’est… sans doute vrai.
Après la question, déjà posé, est ; suis-je juste dans des conditions trop musclés pour moi ou suis-je juste au mauvais endroit. Mon expérience (limité) me laisse penser que dans une période de la journée (disons une petite 1/2 heure) les conditions ne varient qu exeptionnellement du tout au tout ou alors vraiment précédées par des indices que l’on ne devraient pas louper. Par contre sur quelques centaines de mètres d’écart, on peut trouver des conditions très différentes du fait de la configuration du terrain autour de nous. Là aussi, des indices peuvent nous mettre la puce à l’oreille et à tous le moins nous donner des pistes d’explication après coup et ainsi enrichir notre expérience et… nous éviter si possible de nous y remettre une prochaine fois. Dans la situation que tu raconte, le vrai travail de pilotage aurait dû être de trouver les pourquoi du comment. De façon à prévenir et éviter à l’avenir de telle situation où tu sens au-delà de tes compétences (dans la mesure où tu pense ne plus rien maitrise)
Plus tu envisage d’exploiter des conditions plus fortes (et non pas trop fortes) et plus tu envisage de le faire sous des ailes plus perf mais du coup aussi plus pointue. Plus tu as intérêt de vol avec de l’anticipation sur les situations potentiellement possible et ainsi d’avoir loisir à réfléchir quelles options choisir.
Je pense que les modos vont devoir scinder les sujets… Pour l’aérologie maintenant (contrairement à il y a un an par exemple :lol:) je sais ce qu’ont prévu les modèles météo (affaiblissement ou renforcement) donc j’ai une idée globale de la journée. Avec l’expérience je sais aussi que ça peut changer en moins de 10 minutes (surtout dans les Alpes) alors j’essaie de plus anticiper. Bon ça ne réussit pas toujours… Mais je m’affole moins et je cherche l’endroit où poser en sécurité (je pense à l’arrivée d’un cunimb à Samoëns).
Ce que je sais, c’est qu’il y a comme tu dis sur le même site des différences énormes (gradient de vent) et d’une couche à l’autre-même en plaine ! Alors je sais quoi faire : changer d’endroit, changer de couche d’altitude, regarder où sont les autres voiles, regarder les nuages, les feuilles des arbres ou les branches, le vol des oiseaux autour, l’inclinaison des rayons du soleil, les parties chauffées, sombres ou claires, l’existence de roches. Ca fait partie de l’expérience que j’acquiers au fur et à mesure que les vols passent. Ce que je sais faire maintenant c’est ne pas avoir d’idée préconçue au décollage mais être prêt à toute modification. Bon ça ne veut pas dire que je ne fais plus d’erreur :lol: (récent effet venturi). Mais je sais m’adapter et ne plus m’entêter à voler ou à rester au même endroit sans en connaître les conséquences.