Je n’ai pas encore eu confirmation que c’était bien du Vectran qui est utilisé sur la P4.
Par contre, au vu des témoignages, c’est plus que très probable.
Je suis tout de même très étonné que certains ont eu des problèmes de calage sur la Peak 3 et d’autres absolument pas.
Sur l’IP6, c’est très clair que pas mal de pilotes ont eu des problèmes, certains même en vol, ce qui est beaucoup plus grave (parachutales – décros involontaires).
Mais j’ai aussi un pote qui a une IP6 produite plus tardivement et après 90h de vol, son suspentage n’a pas bougé.
Etrange, étrange !
Je ne vois que deux explications, soit le suspentage est effectivement très stable et contrôlé non-conforme car la procédure et/ou les qualifications du testeur ne sont pas, disons, au point.
Soit, il y a des disparités dans la production de chez Cousin et il faut avoir la ‘’chance’’ de tomber sur un bon lot de Vectran.
Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas très rassurant mais je préfère la première explication.
Si vous en avez une autre, je suis preneur !
Pour ce qui est de l’Edelrid, il n’y a aucun doute concernant sa stabilité qui est excellente.
Je ne connais aucun pilote qui a eu des souci avec ce matériau, très très répandu chez beaucoup de constructeurs (Ozone M6 – Enzo2 / Gin GTO2 – Boom10).
Sur ma Trango xc², suspentée en Edelrid, je l’ai fait contrôler chez UP a 100h de vol, elle était dans la tolérance mais a été ‘fine tunée’ pour être vraiment au top.
Elle a ensuite été recontrôlée chez Certika a 190h et était toujours dans les clous (avec un remplacement a prévoir a 250h de vol).
Pour en revenir a la Peak 4, je vous conseille de lire ce qui se dit sur PG forum, il y un post intéressant d’un gars qui a volé avec dans les Dolomites, juste après avoir atterri sous son IP6 habituelle,…
Edelrid, c’est une marque qui fabrique cordages et suspentes, à partir de divers matériaux et pour différentes utilisations. Cousin est une autre marque.
Le Vectran c’est le nom commercial d’un matériau, comme le Dyneema est le nom commercial d’un autre et le Kevlar le nom commercial d’un troisième.
Liros et Edelrid sont deux marques de cordages assez unanimement reconnues pour leur qualité de fabrication de suspentes. Mais leur haute précision de mise en œuvre des divers matériaux ne leur permet cependant pas de s’affranchir des caractéristiques intrinsèques de ceux-ci.
Had a nice 2hr test flight at the Dolomites last weekend. Conditions were quite punchy so I got a good feel as to what the glider does & doesn’t do. I fly the IP6 and went for a fly with it straight after the Peak4 test flight just to solidify my understanding of the difference in feel and behaviour of the two gliders.
Peak 4:
It’s a pure 2 liner.
Split A’s: 2 lines on the middle A, 1 line on the outer A. Tried big ears and they were easily pulled in and stable without flapping even on full speed. After releasing the ears almost came out by themselves. When I say almost it’s because they probably would have done so but I helped a bit to speed it up due to quite thermic conditions.
B risers: 3 lines on each side. Nice loop handles, a bit higher up compared to my IP6, which I liked.
Take off: Easy as. Superb and easy handling. The glider is lighter than the IP6 and it shows when pulling it up. Comes up really easy and handles like a dream. The ears showed no inclination to come up first like it tends to happen on the IP6.
General behaviour: Less pitch movement than the IP6, also the ears have more internal pressure so they don’t tuck so easily. All up the glider is more solid in the air than the IP6 and as a result the B handles are harder to pull.
Brakes however are softer. The test glider had brake lines 10 cm too long, which I didn’t like but even so it was easier to turn and required way less force than my IP6. Funny enough although the glider is more solid in the air it told me quite clearly where the thermals were. And it was biting in them better than the IP6. Turns flatter than the IP6 but will bank if you help it with your hips. Definitely climbs better than the IP6.
Speed: The speed bar travel on my test glider was about 10cm shorter than on my IP6. On first bar I was already on 80% speed. From a feel say it’s a couple of km faster than the IP6 even with the short speed bar distance. Can’t comment on its glide since I didn’t have anyone next to me to compare it to but it sure feels like this baby doesn’t want to come down.
A superb glider. For anyone who likes the solid feel of 2 liners but hates the excess work required for the marginal improvement of performance on the CCC hot ships.
« J’ai eu 2h de vol d’essai sympas dans les Dolomites le week-end dernier. Les conditions étaient assez toniques si bien que j’ai pu ressentir ce que cette aile fait et ne fait pas.
Je vole en IP6 et j’ai testé la P4 juste après un vol afin de renforcer mon opinion sur les différences en ressenti et comportement des deux voiles.
Peak 4 :
C’est une pure 2 lignes.
Split A’s : 2 lignes A au milieu, une ligne A sur l’extérieur. J’ai fait les grandes oreilles qui étaient faciles a tirer, stables sans flapper même a pleine vitesse. Elles ressortent quasi seules au relâcher. Quand je dis quasi c’est parce qu’elles l’auraient probablement fait mais que je les ai un peu aidées vu les conditions thermiques.
Elevateurs B : 3 lignes de chaque coté. De belles poignées, un peu plus hautes que sur mon IP6, ce que j’ai apprécié.
Décollage : Facile. Gonflage superbe et aisé. L’aile est plus légère que l’IP6 et ça se ressent au gonflage. Elle monte facilement et se pilote comme dans un rêve. Les oreilles n’ont pas tendance a monter avant le centre comme avec l’IP6.
Comportement général : Moins de tangage que sur l’IP6, les oreilles sont plus pressurisées ce qui les rends plus solides. Au final, la P4 est plus solide mais ceci rend également les B plus physique a tirer.
Les freins sont toutefois plus légers. L’aile de test avait les freins trop long de 10cm, ce que je n’ai pas apprécié mais malgré cela le virage était plus facile et nécessite nettement moins d’efforts que sur mon IP6. Étonnamment, même si cette voile est plus solide en l’air, elle m’a bien montré où se trouvait le thermique. D’ailleurs elle mord mieux dans le thermique que l’IP6. Elle tourne plus a plat que l’IP6 mais plonge si on l’aide avec les hanches. Monte définitivement mieux en thermique que l’IP6.
Vitesse : La course de l’accélérateur sur l’aile de test est 10cm plus court que sur mon IP6. Au premier barreau j’étais déjà a 80% de la course. Au feeling, je dirais qu’elle est quelques km/h plus rapide que l’IP6, même avec la course d’accélérateur réduite. Je ne peux pas donner d’avis sur le plané car je n’avais personne a coté de moi pour comparer mais on sent clairement qu’elle veut rester en l’air.
Une superbe voile. Pour quiconque apprécie le ressenti solide que procure une deux lignes mais qui ne veut pas de l’exigence d’un gun CCC qui n’apporte finalement, que peu de performance en plus. »
Woui !!
Je complète mon essai de dimanche dernier par les deux manches de compet du col de l’izoard de ce week-end.
Je vole à 99,5 kg pour la taille 23 (85/105kg)
Première manche :
Pas très significative vu que tout est à l’ombre au déco, au start et après…
Mais ça monte un peu quand même et ça me permet de prendre les quelques 400 mètres de gain en testant la facilité en thermique dans du tout petit.
Je confirme le coté léger à la commande et la maniabilité à la sellette. Pas de défaut identifié mais c’est plutôt calme.
Après le start, tout le monde se jette sur la B1, pas très riche en enseignement car seulement au premier barreau vu les conditions faibles, sur 2 kilomètres, puis un retour au déco pour la B2, toujours à l’ombre, pour gratter 15 ou 20 minutes avant de poser tout le monde.
Pour l’annectote, une petite dizaine de pilotes qui galéraient au déco avant le start et qui n’ont pas pu partir avec le groupe car pas encore au plaf, voient le ciel se rouvrir une fois tous les autres posés et… remontent et… bouclent la manche !!
Bravo à eux.
Deuxième manche :
Génial !!
Beau ciel bleu, donc thermiques bleux.
Manche de 35 km.
Déco à 2400, plaf à 3500, thermiques mal organisés à la sortie du déco puis une fois gagné 200 ou 300m, thermiques bien organisés et toniques donc tous types de situations pour tester la voile.
La Peak4 est solide, un peu plus exigeante que l’Artik4 sous les coups de boutoir des thermiques les plus forts mais rien d’inquiétant.
Par contre elle indique bien mieux les thermiques.
45 mn à tourner avant le start, puis en avant pour 2 allers et retours vers les premières balises, la première à 2 km, la seconde retour au déco, la troisième à 3,5 km, et encore retour au déco.
Je file dès le départ avec les 3 guns de tête (Enzo 2, IP8, et IP6)
La Peak 4 est totalement dans le coup en plané et en vitesse avec juste un regret, ces troix premiers ne volent qu’au premier barreau.
Moi qui pensait que les gars en Enzo2 volaient tous tout le temps au taquet… :canape:
Donc pas moyen de tester à vitesse max.
Sur les 7/8 premiers km, nous mettons 1km à tout le reste de la compet
Nous revoilà au déco, je suis un peu sous l’Enzo2 qui m’a mis environ 100m en altitude (à voir sur les traces) sur les 11 kil parcourus et je refais mon retard dans le thermique bien teigneux assez rapidement.
Franchement, jamais je n’aurais osé imaginer autant de facilité.
Arrive le moment du plaf et de partir vers l’avant dernière balise de la manche à 10 km avec une traversée de vallée.
Nous sommes les 4 voiles, l’Enzo2 et l’IP8 partent un peu décalées sur notre gauche, et je suis l’IP6 sur une autre ligne.
Je suis surpris de la facilté de pilotage en transition, à toutes les vitesses, la prise des poignées sur les B est top et l’effort pour “tenir” la voile est nettement moins physique que sur l’Artik4.
Je suis aussi surpris d’être autant à l’aise au milieu de ces trois voiles top perfo.
Puis, l’Enzo2 et l’IP8 prennent une option d’enrouler une bulle, ce qui nous mets en avance.
Mon collègue de vol voit son IP6 se faire appuyer, perdre beaucoup d’altitude alors que je flotte tranquillement.
Il choisi l’option de chercher un thermique sur le relief avant de traverser la vallée.
Je vois balise à finesse 4, je continue.
Mais… en me retrouvant en tête de la manche, ce qui ne m’est jamais arrivé , donc ce qui perturbe tout de même un peu, je claque la balise après la traversée de vallée et j’hésite un peu pour la suite n’ayant plus d’info de personne…
Je fais un mauvais choix, gratte longtemps sans rien trouver et me pose…
L’Enzo2 et l’IP8 me passent 150 m au dessus, raccroche le haut du relief et bouclent la manche tranquillement.
Bien entendu, dans le reste de la manche, d’autres pilotes arrivent plus tard et bouclent.
Mon bilan est le suivant :
Cette voile m’a permis d’avoir un rythme très efficace, pas tant en vitesse pure car nous n’avons pas fait beaucoup de poulie/poulie mais le mix global d’efficacité transition/thermique est vraiment top.
Je souhaitais aussi voir si ces perfs demandent un engagement fort voire fatiguant et je suis surpris par la facilité.
Evidemment, je foire ma fin de manche mais ce n’est que partie remise, avec un peu plus d’expérience ce sera autrement.
Derniers points :
Le gonflage : Face au vent, même tout petit, c’est tout nickel.
J’ai aussi fait un gonflage en haut de déco, déventé, et il est vrai que les plumes montent en premier même avec les A centraux.
La durée de vie des suspentes :
Le sujet a été évoqué avec beaucoup de pilotes ce week-end.
Une IP6 a eu deux re-suspentages, un à 210 heures, l’autre à 190 heures supplémentaires.
Plusieurs Peak3 ont entre 150 et 170 heures sans aucun problème.
A suivre pour la P4…
Donc, vous avez compris, il ne me resteplus qu’à choisir la couleur :jump: :jump:
J’étais poulies-poulies la plupart du temps aussi, c’est dur de tenir tête aux M6/Peak2-3-4/Venus3/etc, l’Alpina2 manque un peu de plané/vitesse.
Après B3 les guns je les ai laissé partir, ils ne comptent que pour du beurre en compète B, et ça permet de baliser un peu devant
Hé oui, des fois, pour gagner, il faut savoir serrer le frein à main… c’était le cas lors de la première manche du samedi, tout ceux qui ont bouclé sont ceux qui ont su temporiser ou qui ne sont pas des rapides…