Il y a 25 ans, ma position personnelle était que mon club devait rester en-dehors de la FFVL et qu’il ne fallait pas chercher à développer quoi que ce soit.
Quelques années plus tard, j’aurais volontiers orienté si j’avais pu, le parapente vers une activité de passionnés uniquement, une pratique de “happy fews” plus ou moins élitiste.
Mais ça fait longtemps qu’on n’en est plus là et de toute manière, avec le recul et l’expérience je crois qu’une telle manière de faire nous aurait conduit à l’extinction.
Si on n’a pas une pratique volontariste de développement permanent, on vau au déclin assez rapide.
Il ne faut pas croire que spontanément on se maintient en ne faisant rien et que de nouveaux pratiquants viennent remplacer les anciens “naturellement”. Si on ne fait rien, on s’éteint.
C’est le fameux “Qui n’avance pas recule.”
Un club inactif voit ses effectifs diminuer, la pratique moins visible n’attire plus localement, la gestion d’un site devient de plus en plus difficile, il est déserté et menacé de ne plus exister, la pratique disparait de certains secteurs devant les difficultés, etc.
Aujourd’hui, c’est en ayant depuis des années une volonté de développement qu’on arrive à se maintenir à peu près. Et encore, il me semble (à vérifier) que nous avons eu des périodes plus fastes en termes de nombre de licenciés volants.
Ne pas chercher à dynamiser et promouvoir l’activité, c’est l’orienter vers un mode d’existence qui concernera rapidement uniquement moins de 4000 personnes à mon avis en France. Peut-être pas inintéressant mais à mon avis radicalement différent de ce que nous vivons actuellement et bien plus difficile.