Oui, enfin le rôle du club (si il y en un standard défini) ne se limite pas non plus à la prise en charge des nouveaux venus ou à distribuer des licences. Il s’occupe aussi de la gestion des sites (et c’est pas toujours une mince affaire). Il permet aussi de mettre les gens en contact entre eux. J’ai commencé ma carrière de pilote en idf (comme quoi c’est faisable) et j’ai pu voler beaucoup grâce à un club, surtout pour les déplacements.
Sinon, on s’était mis un youmizem en place chez nous et…ça n’a pas marché :canape: allez, soyez fort, quand on a l’envie, on y arrive.
[quote]Tandis que les allergiques à la socialisation, eux, ne sont référencés nulle part.
[/quote]
On n’a pas forcément besoin d’être allergique à la socialisation pour ne pas être dans un club. Je skie beaucoup (quand il y a de la neige, hein), je fais du VTT, j’ai fait pas mal d’escalade, sans jamais n’avoir été ni n’avoir ressenti le besoin d’être dans un club. D’ailleurs j’ai fait mes 5 premières années de parapente hors club, sans quasiment jamais voler seul.
Mais le club a de bon qu’il t’apporte les copains passionnés que tu n’as pas trouvés par d’autres moyens.
En parapente, tu n’a pas d’autre moyen de prendre une RCA sans être dans un club. En tout cas pas à la FFVL. Donc si tu veux voler “légal”, et être assuré, ben tu passes par la case Club. Même si tu n’en a pas besoin pour aller voler. Même quand tu es débutant. Donc autant bien le choisir.
Plusieurs débutants ensembles, pourquoi pas. Mais si tu ne les trouves pas… karba78, ben, amène donc tes potes au parapente! On sera plus nombreux à la fédé, et tu t’éclateras encore plus! T’en a pas chez tes potes surfeurs, kiteux, qui veulent venir s’éclater en l’air avec nous?
@777: on a la même “facilité”: il nous suffit presque de regarder par la fenêtre si c’est face, d’aller au déco, de retrouver du monde qu’on connait… faut reconnaitre que ça ne doit pas être aussi facile quand tu habites dans la banlieue parisienne.
Donc. Des potes. Et si t’en a pas, fais t’en dans un club sympa.
@karba78: tu décris ton organisation pour les sorties kite: y’a qu’a copier/coller pour le parapente non?
Finalement, au delà des sorties organisées du week-end, on pourrait aussi créer un groupe de “référents” locaux volontaires. Ne serait-ce que sur le forum. Si tu viens à Saint-Hilaire, tu ne veux pas forcément contacter l’école locale à chaque fois. Mais moi j’y vole, souvent (et on est pas mal d’ailleurs). Donc tu pourrais me contacter (ou un autre “référent” du spot), et je pourrais d’abord te donner mon interprétation des conditions quand tu veux venir, t’accueillir et te présenter le site, les pièges à éviter… Et te laisser prendre seul ta décision de voler (je ne suis pas moniteur). Bon de Paname ça fait loin, mais ce n’est qu’un exemple.
Aujourd’hui à la Dent de Crolles, un gars du Gard est venu spontanément me demander des conseils sur le déco, l’adéquation des conditions avec le site. J’étais ravi de lui donner toutes les infos que je pouvais, pour voler maintenant, et plus tard quand il reviendra sans moi.
C’est évidemment spontané sur les sites fréquentés, mais ça pourrait se faire sur les autres aussi…
edit: c’est terrible, j’écris encore plus que Wowo…
Merci a tous d essayer de trouver des solutions. voici mon point de vue après toutes les contributions.
Les memes causes produisant les memes effets on ne réglera pas le problème (si on considère que c est un problème) en faisant comme d habitude, c est a dire renvoyer la responsabilité sur les clubs ou sur les debutants en leur demandant de se rapprocher de leur clubs.
C est déjà ce que l on fait et ce n est pas suffisant pour changer la donne. Encore une fois si tant est que vous vouliez la changer
Il faut trouver un accélérateur, quelque chose qui cree plus d opportunités (vol, plouf, gonflage) pour les debutants. je pense que les applis peuvent aider a créer une masse critique suffisante de referents et de debutants et donc créer des opportunités de vol plus nombreuses qu aujourd hui.
Si un nombre suffisant de confirmes et debutants sont près a s y mettre je suis aussi prêt a aider, sinon si la réponse c est :“rapproche toi de ton club” c est deja ce que je fais et oui je volerai qq fois; surement pas autant que je pourrais.
Juste pour la perspective “historique” et puis peut-être que ça en inspirera certains, la manière dont ça marchait à Toulouse pour un des clubs il y a 25 ans.
Tous les Jeudis soir, réunion dans une MJC pour ceux qui étaient motivés. Projets de sorties vol du week-end ou de la semaine suivante, prévisions météo, bla-blas divers, lieux et horaires de rendez-vous pour les jours suivants. Si plus d’affinités, on continuait le repas du soir en commun au restau.
Contacts de chacun (liste des membres écrite), papier/stylo pour les noms et téléphones (fixes, pas de téléphones portables, pas de mail). Au lieu de rendez-vous planifié, regroupement dans les voitures et départ pour le site prévu.
L’un des problèmes des parisiens, c’est que Paris c’est vaste, les déplacements n’y sont pas si faciles et le temps libre est compté.
Se retrouver semi-informellement tous les jeudis soir au bar du coin ou au local du club, ça marche pour ceux qui habitent à moins d’1/4h. En ce qui me concerne, j’ai pratiquement renoncé à me rendre aux réunions club depuis la fois où j’ai fait demi-tour après 1h30 d’embouteillages sans avoir pu atteindre le club…
“L’un des problèmes des parisiens”
Paris a en effet des problèmes spécifiques. Tant mieux si des technologies actuelles permettent d’apporter dans une certaine mesure des réponses.
Je crois aussi qu’il y a des clubs de région parisienne bien dynamiques, non ? Certes les problèmes sont plus importants qu’ailleurs mais la ressource y est aussi très présente. Quand je vois la B-Stof organisée par les parisiens, je dis chapeau ! (en plus durant cette semaine ils s’arrangent pour faire voler tous les niveaux parmi les bénévoles)
“Se retrouver semi-informellement”
Non-non, ce n’était pas “semi-informel”, c’était totalement formel ! Réu du club tous les Jeudis 18h30 à la MJC. Souviens-toi combien la vie était organisée à l’époque. Tu donnais des rendez-vous longtemps à l’avance et tu y allais et tu prévoyais ce qu’il fallait pour être à l’heure. Énormément de choses étaient planifiées…
“les déplacements n’y sont pas si faciles”
C’est un véritable scandale, à tous les niveaux… mais c’est un autre sujet.
L’ apparente facilité de la pratique de notre sport semble faire oublier à beaucoup qu’avant d’arriver à un certain niveau d’autonomie pour voler en sécurité il faut passer par un apprentissage long…et couteux
Le parapente reste un loisir aérien, et s’il est accessible n’en demeure pas moins exigeant
Un stage init n’est que la première étape: prise en main et découverte d’un nouveau milieu mais c’est tout, le chemin reste long
Il est illusoire de compter sur un club, le bénévolat et la gratuité pour s’assurer d’une vraie formation
D’une part parce que c’est une vraie responsabilité, un vrai METIER que d’encadrer un novice, d’autre part parce que les bonnes journées où ça va bien voler ne sont pas si nombreuses et ces jours là pour ma part je préfère voler que passer du temps à frémir, conseiller (si j’en suis capable ?) et surveiller un piou piou
Il y a aussi la question de la disponibilité à se poser pour s’engager dans le parapente: On ne peut pas planifier les conditions météo
Tu prévois une semaine de stage et pas de bol tu te prends une semaine de flotte, de trop de vent ou mal orienté, faut pouvoir s’adapter et tu fais comment avec tes autres activités (boulot, famille) ?
Le parapente est accessible à tous ceux qui sont PASSIONNES, disponibles, autonomes et prêts à s’investir personnellement et financièrement
Si tu habites près de sites de vol c’est beaucoup plus réalisable, par contre habiter en ville c’est une toute autre histoire
Y en a qui on choisit de changer de vie pour vivre leur passion
Karba, à mon avis un club est là pour t’accueillir APRES ta formation, et ça ne se limite carrément pas à la formation initiale, si on veut faire une analogie avec le permis de conduire tu viens d’avoir le code de la route, il te reste l’apprentissage de la conduite à faire et ce n’est qu’après avoir cette pratique encadrée qui te manque que tu pourras intégrer un club pour tes premiers vols en autonomie
“l’un des problèmes parisiens”
Je n’ai jamais fait autant de sites et de sorties que lorsque j’étais en ile de france. Notre club remplissait très bien son rôle en permettant de créer des liens. J’ai déboulé dans un club de deltistes qui avait un treuil et leur ai proposer de faire cobaye pour treiller un parapente. Ça l’a fait et ça a attiré plein de molusques parmis les vertébrés. Nous avions un fonctionnement proche de celui décrit par 777, on se fsait une bouffe tous les premiers jeudi du mois dans un Buffalo sans objectif particulier et ça marchait, les gens venaient.
Avec ce système, des affinités se créent. J’ai fini par être régulièrement en relation avec un noyau très actif.
Nous avions un treuil (mais je trouve ça un peu chiant :canape: ). J’étais fauché comme les blés et pourtant en partageant les frais, j’ai pu passer plein de we à vadrouiller entre puy de dôme, le havre, les sites de l’yonne et de l’aube, des virons à chamoux, samoens ou passy…etc sans compter les nombreuses journées en pente école avec les copains. Franchement, débutant ou pas yen avait pour tout le monde et l’idf n’est vraiment pas un obstacle à la pratique (et pourtant je déteste me lever tôt).
C’est sûr que c’est plus facile quand on habite au pied du site, mais il y a des effets secondaires : ça rend super feignant, et totalement exclusif.
Loupvolant, je pense que Karba78 pensait à acquérir de l’expérience (déco, atterro déjà) et là n’importe quel expérimenté d’un club un tantinet pédagogue et un tantinet diplômé genre accompagnateur X, Y ou Z, peut l’aider (je n’ai pas dit guider ou frémir) peut le faire décoller et atterrir avec un plan de vol alors que ça ne vole pas (pour crosser ou tenir en dynamique. Ainsi, petit à petit, il acquiert de l’expérience…
[Mode BANZAI ON] Karba78, tu fais comme moi, tu fais un stage perf ou deux, 20 vols, tu achètes ton matériel et tu vas sur les décos à 8h ou 9h du matin, pas de vent ou très peu, tu te prépares et hop. [Mode BANZAI OFF] :sors:
Merci M@tthieu, c est que je vais faire…, j ai déjà mon matos et 2 stages dans les pattes; et je vais continuer de discuter sur le forum du club pour trouver des équipiers et si pas d équipiers, des que les conditions météo sont crédibles j y vais (Banzai) ; tout en planifiant 2 a 3 stages perfs par an.
Merci a tous, on n a pas réglé le problème de la proportion de licencies debutants, mais merci a ceux qui m ont file quelques tuyaux.
bon dimanche et bon vols
ReSorties Kite on pourrait faire copier coller
la difference c est que pour le kite il y a une masse critique au sein de l AKIF (association kite ile de france) et effectivement; du printemps a l automne tu as en general 2 ou 3 equipages qui se mettent en place sur le forum de l AKIF pour chaque jour du week end, si la météo est bonne.
En Kite si tu veux tu peux…
En parapente; si tu veux, tu y vas seul et tu ne sais pas ou, et tu ne sais pas si c est safe de décoller si tu ne connais pas le site
c est vrai que gérer un debutant en kite c est moins lourd qu en parapente…
je pense que les confirmes n ont aucune envie de se trainer un debutant; ils veulent voler pendant que les rares créneaux météo le permettent et pas avoir a regarder ou gérer les autres… je comprends… ce n est pas leur role.
ca c est une super idée; ca serait super utile; il faut juste trouver un moyen de faire savoir quels sont les sites ou on trouvera des referents; pas de pb pour faire des bornes
on pourrait demander au gars de http://www.paraglidingmap.com si on pouvait faire un check in, quand on a l intention d aller sur un site, comme ca tu sais sur la carte ou il y a du monde et ou ca vole
Bonne idée pour paragliding map mais savoir où ça vole n’est pas trop le problème. C’est surtout qui vole et à quelle heure ils y vont. Mais il y a moyen de faire quelque chose. Paragliding.rocktheoutdoor.com ?
Si tu fais à la mode Banzai, fais gaffe à toi !
Joyeux Noël et bons vols !
Là source, c’est le livret remis lors du RASMO à Voiron en novembre cette année. Des tas de stats et de camemberts, dont le chiffre fourni plus haut. Tu noteras bien qu’il n’est pas antinomique avec ceux que tu présentes. Le chiffre que je donne, c’est les licenciés en OBL. Mais les écoles accueillent beaucoup de stagiaires licenciés en club, et aussi des stagiaires qui font plusieurs stages.
Salut, exact et je crois que ca continue, les Toiles du Sud, un club toulousain pratique toujours la reunion hebdomadaire et le covoiturage, par contre, à ma connaissance, il est impératif d’etre licencié dans ce club pour bénéficier ne serais ce que de la diffusion des infos de covoiturage ce que je trouve réducteur.
L’avantage du réseau social, qui bien sur ne remplace pas le club, c’est justement qu’il en est complémentaire, totalement libre d’accès, non limité à une “appartenance” à telle ou telle chapelle… et du coup cette fluidité permet une véritable éfficacité.