@Mat “C’est vrai que je connais quelques personnes (d’un certain âge) qui ne volent qu’encadrés mais avec leur propre matériel. Mais GilleF, ces gens là doivent avoir une licence (car sinon la structure ne les prend pas), donc… ils sont comptabilisés dans les licenciés, non ?”
Oui, ils le sont.
Tandis que les allergiques à la socialisation, eux, ne sont référencés nulle part.
Il y a le même phénomène en plongée par exemple, ou certains ne plongent que durant les vacances dans le cadre d’OBL, idem dans le milieu du 4x4. Forcément le niveau de pratique et l’autonomie d’une année sur l’autre ne sont pas toujours optimales .
Je ne comprends pas Wowo, le gonflage c’est très important, ok. Mais le treuil, ce n’est pas ça qui va apprendre à décoller en autonomie ? alors pourquoi parles-tu d’idéal ? :grat:
Passer du temps en l’air, c’est le plus important, car c’est là qu’on se mesure à cet élément invisible. Et si pour moi le parapente, cela était décoller, atterrir, ben oui j’aurais cessé l’activité ou alors j’aurais fait de la chute libre
Merci pour la proposition. a mon humble avis la seule variable qui compte pour augmenter le nombre de confirmes et de licencies c est de trouver un moyen de faire plus voler les debutants. C est la seule chose qui fera la difference.
Que ce soit des ploufs, des minutes en l air, ou du gonflage, j ai envie de dire peu importe c est pas la nature du vol qui compte le plus, mais le fait d être plus souvent en situation de faire l une de ces 3 choses.
Une fois que l on a dit ca, comment fait on ?
et bien ont fait en sorte de créer plus d opportunités de sorties et on enlève les freins.
Quels sont les freins ?
on ne sait pas ou aller voler, et on n a pas le bagage pour y aller seul au cas ou on serait capables de savoir ou ca volera avec une probabilité raisonnable.
Rappellez vous brevet initial c est “vol sur site connu en conditions calmes”
Si pour lever ces freins on pouvait aider :
a la validation de la météo sur les sites a distance raisonnables qu un debutant connait.
La proposition par des sachants, de sites qui devraient fonctionner dans les jours qui viennent et plutôt le week end.
La proposition de co voiturage pour y aller et faire les navettes ( j aime l idée les debutants prennent la relève une fois les conditions plus mures)
Pour que cela fonctionne il faut une masse critique de sachants qui feraient connaitre suffisamment d options de sites de vol ou les debutants pourraient s engager a aller voler
Un peu le “ou aller voler” de ce forum sauf que mieux structure sous forme d application si possible mobile, permettant ainsi un traffic et une masse critique permettant au système de fonctionner.
chaque debutant pourrait déposer son profil, sa localisation pour le point de rdv co voiturage, son niveau, son materiel, ses disponibilités
Les confirmes eux proposeraient des options du type “2 Places avec Manu samedi 12 pour aller a Commes”
les debutants recevraient en fonction de leur localisation et dispo des offres.
premier enregistre premier servi.
bien entendu, bien établir que la responsabilité du confirme n est en aucun cas engagée a quoi que ce soit. chacun son metier. ils peuvent donner leur avis sans que ca les engage a quoi que ce soit. les profs et les stages sont la pour ca
une appli pour tous les parapentistes en somme, on peut après rever de faire des connecteurs sur les forums des clubs, mais c est a mon avis phase 2
peut être un peu technique, dites moi si je suis clair, prêt a participer au projet si vous trouvez que ca a du sens
bon vols
Du sens ça en a, mais je ne sais pas si la réalité se règle à coup d’applis !
Tout ça se heurte à des obstacles majeurs dans le fonctionnement en vrai (au moins dans les Alpes avec plein de sites partout autour) :
tout se décide toujours au dernier moment ; dans notre club c’est presque toujours le jour même et d’une heure sur l’autre.
ce qui est un peu planifié, c’est au printemps pour les “bonnes” journées ; là les pilotes expérimentés, ce sont tous des loups en meute (des crosseurs) et ils sont jusqu’à minuit la veille sur leurs ordis et sur leurs smartphones pour décider du meilleur déco du lendemain. Puis à 6 h du mat’ ils sont debout pour revérifier et pour être sur place voile étalée pile-poil au début de la convection ! J’ai même comme une petite impression que des débutants là-dedans, comme qui dirait ça les gênerait (mais je suis peut-être négatif)…
C’est clair que je ne suis pas de la génération des applis, mais à mon avis la solution de fond réside plutôt dans la recherche/création d’un collectif (voir par exemple les posts de Paul sur le vol de groupe).
Je verrais bien une carte interactive avec les sites et ceux là veille qui ont décidé d’y aller comme le suggère Karba78. Ou utiliser les groupes Facebook associés à un site et non à des gens. Exemple le groupe Facebook de Commes. 4 y vont, 3 places ou personne n’y va etc…des choses simples comme ça pourraient se faire.
je crois que une appli s accommoderait parfaitement des changements de dernière minute, on s abonnerai a un vol de principe genre dans commes ou arromanche ou la suisse normande en fonction des conditions
après si les crosseurs sont focus sur leur cross, ce n est pas le bon public pour accompagner de toutes façons.
c est comme quand on part en kite, on ne sait pas sur quelle plage on va, mais on sait qu on a rendez vous a 8h au mcdo d orgeval et on reconfirme par sms a 7h avant de partir
Je ne vois certainement pas ce que vous percevez. Donc question naïve, y’a besoin d’une appli pour ça ? Et ça changerait quelque chose ?
Par exemple, il y a un club de Chambéry qui fonctionne beaucoup comme ça : un point de rendez-vous avec un horaire la veille au soir, et ceux qui sont motivés par le programme s’y retrouvent pour partir ensemble. Trop simple ?
euh oui c est different.
essaye de trouver une proposition d aller voler dans le nord ouest demain matin… chambery a surement un nombre suffisant de pratiquants réguliers pour que meme si une petite portion vole chaque we, des options soient toujours dispo
dans d autres regions moins riches en site, et peut être en pratiquants difficile de trouver un point de rendez vous régulier…
d ou l idee de creer une bourse regroupant tous les confirmes et debutants pour avoir des options disponible permettant de créer une habitude puis un volume…
Qui s’y colle ? J’appartiens à deux groupes Facebook pour la région Aube et plus pour les Parisiens qui vont voler en Normandie mais ce sont des tout petits groupes de potes pas officiels (pas affilés au même club), ce qui n’empêche aps de faire 800 kms pour un plouf ROTFL
En pratique: tout le monde voit comment les autres font leurs prévisions, les options qui se dessinent, où vont finalement voler les gens en fonction de leur niveau, ambitions de vol, on rencontre pleins de gens sympas qu’on aurait seulement croisé au déco…
Bref je ne crois pas qu’il y ait un seul point négatif.
Je ne sais pas si l’équivalent existe pour la région parisienne mais sinon crée le et tu verras que ca fonctionnera
Mon avis 2 balles … la solution existe et cela se nomme le club.
Certains clubs sont plus ou moins organisés pour aider les moins expérimentés.
Très peu de clubs ont la capacité humaine d’assurer l’encadrement de parapentistes sortant du stage initial.
Il y a le choix en région parisienne.
Chaque club a son méchanisme pour s’organiser (forum, whatsapp, la réunion du vendredi au bar, …).
Quelques grands malentendus qui font arrêter les parapentistes :
aspect chronophage (sous estimé)
le stage init n’est qu’une petite découverte et qu’il faut faire au moins un stage perf (je dirai 2) pour arriver à une certaine autonomie (en plus du travail individuel)
des stages dans un environnement où l’on ne volera pas immédiatement (en gros il vaut mieux apprendre en plaine si on habite sur Paris)
Les 18 premiers mois sont les plus durs … Ce n’est pas le temps en l’air qui compte mais compréhension prévision météo, gonflage, déco-attero, …
Attention : par expérience un ‘qui va ou’ qui inclut une sorte d’analyse météo peut être accidentogène.
de manière générale la solution qui marche le mieux pour les débutants c’est d’être plusieurs débutants avec grosso modo le même niveau de vol, les mêmes attentes et objectifs
ça permet d’avoir le même timing en termes de décollage et de choix de site, de s’organiser pour les co-voiturages, les sites, les navettes…
et c’est vraiment ça qui est crucial à mon avis : débuter tout seul vraiment tout seul, c’est à se dégoûter car en effet, les pilotes plus expérimentés ne vont pas se pointer sur un site à 8h du matin pour faire un plouf, sauf s’ils prennent en charge l’aide aux débutants dans le cadre d’une action club, par exemple
et donc, c’est là où je veux en venir : la solution à mon sens ce n’est pas une application, c’est de trouver un club dont l’effectif soit suffisant pour receler suffisamment de pilotes de divers niveaux pour permettre à chacun-e de trouver un/des compagnons de vol
et il faut être conscient que de toute façon, la région parisienne n’est pas l’endroit idéal pour démarrer une carrière de pilote, plusieurs discussions sur LCDV ont abouti à la même conclusion : l’idéal pour voler vraiment, c’est d’habiter à proximité de sites de vol
EDIT : je vois que lereseaudepp voit la même solution que moi
Plusieurs débutants ensemble, c’est pas mal mais qui va prendre la décision de voler, de ne pas voler ? de faire les rotations alors que les autres débutants volent et que les créneaux sont restreints ?
S’il y a des clubs dans lesquels les pilotes plus expérimentés ont le temps d’accompagner les débutants aux premières heures de la journée, c’est le top… mais… ce n’est pas toujours simple. Les débutants une fois qu’ils ont volé vont atterrir et ensuite ? rentrer chez eux ? Les crosseurs eux vont vouloir arriver plus tard car la journée sera très longue d’autant plus qu’en région parisienne par exemple, il faut faire des kms pour aller chercher un site avec les bonnes conditions. Mais certains expérimentés vont vouloir rester faire du vol en local, d’autres vont vouloir partir en distance et nos débutants ?
Je ne pense pas que la proximité d’un site de vol soit le mieux (sauf dans les Alpes !) à cause des directions de vent.
Evidemment, c’est l’essence même d’un club.
On se pose beaucoup de questions et la réponse est comme le nez au milieu de la figure: après la formation le Club doit prendre la relève (membres, accompagnateurs). Maintenant si le club n’est qu’un “distributeur” de licences, allez ailleurs il y a plein où les gens ne pensent pas qu’à leurs petites personnes. Un club (ce sont des membres) fort et motivé est certainement l’atout majeur pour que les “pioupious” s’accrochent.
Le treuil permet d’enchaîner plus rapidement avec bien moins d’effort encore que tout site ou pente-école l’essentiel de ce qui fait un vol, en parapente (cf ; ma citation) Et l’autonomie commence bien avec cela et non pas avec le fait de tenir en l’air un peu plus longtemps que le voisin (sinon autant faire du ballon captif)
Penses-tu que l’air est un élément plus visible en phase de décollage ou atterrissage ? Ou que s’imposer un plan de vol ou une approche réfléchie ne sont pas justement faire autrement que descendre (tomber) en chute libre.
Est-ce que, en toute honnêteté, ce n’est pas motivation (obsession) à être le plus longtemps possible en l’air qui a failli ou à minima, aurait pu t’amener à cesser l’activité (toute activité) ?
Une progression réelle, complète, passe obligatoirement par tous les éléments de connaissances/compétences/experiences de chaque niveau. L’idéal étant que tous les éléments d’un niveau soient acquis avant de passer au suivant. Bon j’admets que dans la réalité cela ne se passe que rarement ainsi. Mais il est certain que chaque élément de chaque niveau à son importance et que même si ici ou là on peut passer d’un niveau à celui hiérarchiquement supérieur en “schuntant” un pre-requis du précédent. Il est utopique d’espérer ne jamais en subir le contre-coup quand une situation nouvelle exigera cet élément de connaissances/compétences/expériences qui te manquera car tu l’auras schunté précédemment.
C’est un peu la raison, à mon avis tout perso, à tous tes incidents/accidents de vol, depuis ton 1er branchage jusqu’à ton dernier, le lancer de secours.
Note que mon propos n’est pas de dire qu’il faut faire 3 ans de gonflage avant son 1er vol (quoique un petit jeune de par chez nous peut laisser penser que cela pourrait être pertinent) Non, mon propos est plus de dire que pour être un pilote complet/confirmé, il est utile de maîtriser “suffisamment” toutes les compétences nécessaires.
@ Karba78, bonsoir aussi,
Sans doute qu’il y a un aspect générationel mais comme Vincent, je ne crois pas en une solution “appli”. Il me semble que l’absence de relationnel réel serait préjudiciable à la sécurité comme à l’accès à l’autonomie car des avis sur si cela vole ou pas sur tel ou tel site tel jour telle heure sans explications et confrontation entre theorie et pratique ne peut rien enseigner voire pas même renseigner.
Du coup, je reste sur mon idée que la seule bonne solution est d’intégrer un groupe, le bon groupe qui va permettre de résoudre les problématiques logistiques et décisionnelles. Pour trouver ce bon groupe, le moyen le plus efficace (et convivial, ce qui ne gâche rien) reste le club de parapente. Il est vrai que pour s’intégrer il faut aussi donner pour recevoir.