Nombre de licenciés et proportion de débutants

Je n’ai rien contre le fait de faire des navettes en début ou fin de journée pour monter les débutants, mais l’encadrement au vol est un vrai métier. Le problème du débutant, surtout si il débarque sur un site nouveau, c’est justement qu’il est nouveau et qu’il ne saura pas vraiment si les conseils qui lui sont donnés sont appropriés.
Perso, j’ai déjà fait l’erreur de sur évaluer les capacités d’un gars, ou de sous évaluer les conditions (au choix), et bien que connaissant très bien mon coin, finalement ne pas donner le meilleur conseil. Hé oui, c’est un métier.
J’ai très souvent accompagné des gars pour les aider à ne pas se laisser envahir par le stress (genre déco vol rando ou la brise de pente est soutenue), ou donné des conseils pour que leurs déco et vol se passent au mieux, ça se passe bien tant que ça se passe bien, mais si ça deraille…ouille ouille ouille. Non non, c’est vraiment un métier, avec toutes les responsabilités (morales et légales) que cela incrimine.
Alors, ouai, c’est toujours sympa de refiler/partager un peu de savoir faire, mais faut pas trop en attendre non plus.
Et je dois bien avouer que je rechigne un peu à m’engager (beaucoup plus maintenant) sur la voie du grand frère touçatouça, surtout que je me suis aperçu que de nombreux pilotes qui semblent avoir un niveau acceptable n’ont finalement jamais été confronté à un véritable incident de vol (hors siv).
Tout les bons conseils qu’on pense donner peuvent s’avérer catastrophiques si on s’ est trompé sur le niveau réel du bonhomme…c’est tout un métier.

C’est vrai que vous n’êtes pas gâtés en IDF car tout est à 1h30/2h mais tu as tous les sites de Champagne et de Normandie :wink: sinon ton club fait certainement des voyages ou organise des journées. Je vois souvent des groupes sur le 89 ou le 10.
N’oublie pas le gonflage même si on ne vole pas. C’est utile en fait lol :wink:

Tu as raison, aider quelqu’un c’est prendre une responsabilité et ce n’est pas donné à tout le monde de faire prendre les bonnes décisions…connaître le débutant, savoir comment il va réagir, pas évident surtout s’il y a du monde en l’air.
Mais s’il y a une discussion au préalable et avec une décharge (je ne sais pas si cela se fait) alors pourquoi pas ? car sinon le débutant sera de toute façon livré à lu-même… c’est peut-être pire !

Tout à fait d accord avec toi !!! mais les navettes de début et de fin de journées sont deja super top pour le piou piou débutant

Pour Mathieu …

Lors des journées du CNP, Jacky Bouvard a fait une intervention sur l"encadrement en club … Mais M. Lassale doit pouvoir nous redire ce qu’il en est !!!

@ Pumocum, :pouce: totalement d’accord avec toi.

Chacun est libre de penser ce qu’il veut de la progression telle qu’imaginé par la fédé dans son passeport vol-libre/parapente mais elle ne s’est pas vue pondue comme ça. Elle est l’expression de décennie d’expériences diverses et multiple de vrais pédagogues dans le domaine.
De même, les qualifications d’après le BPC s’inscrivent aussi dans une logique pédagogique. Des raisons faciles à comprendre, du moins il me semble, font que les prérogatives d’un accompagnateur sont d’accompagner des pilotes déjà à minima au niveau vert et non pas d’enseigner quel que soit le niveau du pilote demandeur. Non pas que forcément un accompagnateur n’aurait pas le niveau de connaissance, de technique de pilotage voire même d’expérience de vol pour. Mais en l’absence de formation et de validation comme moniteur, il lui manquera tout simplement la compétence qui est non seulement la somme de niveau de connaissance, de technique de pilotage et d’expérience de vol mais s’y rajoute justement une formation à la fonction doublé de l’acquisition sous tutorat d’une experience de monitorat.

Alors oui, pour un pilote débutant de plus n’habitant pas dans une vallée de parapentistes heureux cela peut être effectivement compliqué d’aller progressivement vers l’autonomie et +.
Des clubs écoles existent dans beaucoups d’endroits et surtout là ou les écoles Pro sont absentes, ils peuvent être une alternative entre stages à répétition dans des ecoles lointaines et prises de risques à répétition à vouloir se forger seul une expérience ou avec des copains pleins de bonne volonté et bons sentiments mais qui malheureusement n’ont pas forcément les competences pour partager leur savoir bien réel ou… pas.

@ M@tthieu, non, perso je ne pense pas que tout conseil (sauf celui éventuellement de ne pas voler) soit mieux que pas de conseil. Car une fois décollé, le pilote se retrouve avec ses doutes et si là, l’apprenti-sorcier/moniteur n’est pas apte à être pertinent tout en rassurant son “élève” la catastrophe risque d’être proche.
Entre autres enseignements en plus de savoir prodiguer les consignes pertinentes que reçoit un vrai élève-moniteur dans sa formation est de prendre conscience de l’état psychologique de l’élève et de tout adapter en fonction.

Le parapente c’est “facile” et parfois très compliqué à la fois.

Puis il y a sans doute des raisons qui font qu’il n’y a pas trop d’inuits qui pratique le surf aquatique.

D’accord, merci !

Je suis d’accord et pas. Si comme notre ami, il y a eu une dizaine de vols, c’est plutôt plus facile (en laminaire, conditions actuelles hivernales) d’aider le débutant à faire l’essuie glace non ? Sinon que va-t-il se passer ? il va devoir attendre, perdre l’acquis de son stage, perdre la motivation et finalement abandonner…

[quote]Puis il y a sans doute des raisons qui font qu’il n’y a pas trop d’inuits qui pratiquent le surf aquatique.
[/quote]
:+1:
Oh comme c’est bon ça! :mdr:
Et pas politiquement correct sur un forum! :mrgreen:

Est-ce qu’on doit toujours pouvoir faire tout partout tout le temps?

J’ai longtemps rêvé de pouvoir en faire tous les week-ends, du surf. Mais pas de bol, j’habite à la montagne (et bien loin de l’océan). C’est peut-être pour ça que je fais du ski, du vtt, de l’escalade… et du parapente tiens!

Désolé karba78, c’est pas contre toi du tout. Et surtout, surtout, continue à poster, c’est sincèrement très intéressant quand des nouveaux prennent la plume!
J’espère que tu trouveras un moyen de pratiquer et progresser à la mesure de tes envies et ambitions!
:trinq:

je pense qu un truc qui pourrait aider; ce serait un site de co voiturage/co vol.
en tant que debutant je ne demanderai jamais a quiconque de prendre des responsabilités en me disant de voler ou pas et comment.
seulement de partager son opinion.
ca a l air calme
ca a l air difficile
après chacun prends ses responsabilités

mais au moins on en parle dans l auto ensemble a l aller et au retour
j ai fait bcp de surf ( pas chez les inuits) et c est dangereux aussi; on n y va jamais seul; et on s organisait pour du covotuirage une bonne occasion de discuter
avant de rentrer dans l eau on observe et on partage après; chacun fait comme il le sent il rentre dans l eau et parfois pas, c est trop gros ou il y a trop de courant, ou il n est pas assez en forme. je pense que c est tres similaire

un site web de partage de covoiturage ou on discute de ou on va quand avec quelles conditions je pense que ca aiderait
meme si ca ne vole pas; tant pis on se fait des copains et on partage des experiences, ca aide tout le monde.
cela se fait au aujourd’hui au niveau de chaque club; dans les forums; mais la masse critique pour avoir des options de co voiturage n y est pas et bcp d occasions sont manquées

Je crois que sur ce forum il y a un topic qui s’intitule “est-ce que ça vole en IDF ?” le covoiturage y est possible me semble-t-il. Sinon des clubs comme (j’ai entendu les Gadz’ailes ou les piafs ou les piafs migrateurs ou les Ailes de Sénart me semble-t-il). C’est vrai que le forum peut être une aide pour recenser les aides de covoiturage

Waouuuuuuu de vrais pédagogues !!! bein y en a … et d autre moins … ( comme de partout ) et en ce moment pour beaucoup de moniteurs, la pédagogie n 'est pas leur première passion … Je sais, je vais me faire allumer … allez y tapez !!!

Pour ce qui est de la technique de pilotage et de l’expérience de vol, je te laisse seul juge …

Attention je précise avant, aucune critique dans mes propos, seulement un regard critique !!!

Mais le rôle des pros et le rôle des club va sans doute être redéfini dans quelques temps …

PS : c’était mon dernier message de l année … 100 devait être mon maximum … objectif de l’année non atteint

@ M@tthieu, tu dis ; Je suis d’accord et pas. Si comme notre ami, il y a eu une dizaine de vols, c’est plutôt plus facile (en laminaire, conditions actuelles hivernales) d’aider le débutant à faire l’essuie glace non ? Sinon que va-t-il se passer ? il va devoir attendre, perdre l’acquis de son stage, perdre la motivation et finalement abandonner…

Et je te réponds que ; Visiblement on a des visions aussi éloigné sur l’art et la manière de venir en aide aux moins aggueris que l’on a (eu ?) sur comment gérer sa progression personelle. Moi je vois une vraie difficulté dans le fait de vouloir “guider” en soaring quelqu’un dont on sait très peu sur comment il pilote, sur comment il réagit, sur comment il appréhende le fait de voler plus ou moins proche du relief avec plus ou moins du monde devant derrière à côté en face. Sans oublier les paramètres de perspectives quand ce n’est carrement pas de visibilité.

On était 4 copains a commencé ensemble. L’un d’entre nous (/!\ pas moi !), plus sportif et aussi plus téméraire, fît des progrès (du moins que l’on pensat en ce temps comme étant des progrès) plus rapide que les autres. Du coup, il s’imagina pouvoir “apprendre” aux autres et se mit à “guider”. Deux copains influencés par son apparente facilité crurent en ses compétences si rapidement acquisent et le prirent comme mentor en prenznt pour paroles d’évangile ses avis, conseils et consignes. Résultat plus de 15 ans après ; un seul des 4 à son BPC, fait des compet, pilote un biplace, etc. Mais surtout, un seul des 4 ne s’est pas encore blessé en parapente (et espère encore pouvoir l’affirmer dans 15 ans et +) Et pour terminer sur le sujet, il faut malheureusement aussi compléter ceci par le fait que les deux “copains-élèves” et quelques autres qui lui ont prêté crédit se sont très sérieusement blessés en compagnie (sous la tutelle) du copain-apprenti-sorcier/moniteur et bien sur lui même aussi (sans doute pour l’exemple) Le dicton (ou approchant) ; tant la cruche va à l’eau qu’elle finit par se casser, se vérifie toujours.

Maintenant pour parler franchement M@tthieu et s’il te plait ne le prend pas mal. Je n’y veux rien d’agressif et encore moins de discriminant ou péjoratif.

S’IL TE PLAIT NE T’ESSAYES PAS À CE RÔLE D’APPRENTIS-SORCIER/MONITEUR. Le risque de faire des erreurs est bien trop important, tes “élèves” n’auront pas forcément la même “chance” que toi. Si vraiment tu te sens investis de venir en aide aux nouveaux pilotes, forme toi de A à Z vers le monitorat et là tu ddviendras un vrai plus pour les pilotes et une plus value pour ton/tes club(s).

Pour Karba78, il y a un intérêt certain à bien évaluer les clubs et leurs organisations/possibilités par rapport à ses envies/besoins. Mais comme dit plus tôt, si on choisi son/ses club/s en fonction de ses attentes, il est bien aussi de savoir se positionner soi-même sur ce que l’on est prêt à apporter à l’association. Tout est dans le mot ; association !

Bonne soirée,

Edit ; @ Jm 7 aile,

Je partage ton constat tout en refusant d’en faire une généralité. Mais c’est aussi un fait de société et le parapente n’y échappe pas plus que nombres d’autres activités et leur enseignement. Et évidemment pas que dans les activités de loisirs.

Effectivement je pense que le monde associatif à un vrai rôle à jouer en faisant le tri entre le grain nombreux et la rare ivraie et en accordant sa confiance aux bons pédagogues et en dirigeant vers eux les pilotes qui ont des envies/besoins de progression.

Dans notre coin cela ne marche pas trop mal même si bien sur il reste de belles marges de progression et d’amélioration de l’action associative.

C’est dommage de te limiter à un nombre de posts alors même que tu as des idées très intéressantes à exprimer.

Bonne soirée,

Il y un aspect qui n’est pas abordé dans les raisons qui font qu’un pilote arête de voler…

L’addiction au vol rend un tantinet associable et créé parfois un climat de tension dans les couples… Au bout d’un moment, certains pilotes doivent choisir entre l’aile ou la cuisse… ne riez pas, c’est une cause ultra fréquente. :grrr:

pour apprécier réellement si le pourcentage de débutants qui persistent dans la pratique est “normal” il faudrait le comparer à d’autres pratiques qui demandent un engagement similaire : plongée, spéléo, alpi, etc…
il faudrait également définir ce chiffre : primo licenciés - pratiquants sortants / nb total de pratiquants .

Wowo, loin de moi l’idée de devenir apprenti accompagnateur / moniteur ou sorcier car je sais ce que j’ai fait comme erreurs et comment j’en ai réchappé et les conseilleurs ne sont pas les payeurs. S’il arrive quelque chose, je serais moralement, légalement responsable et responsable tout court.
Par contre si comme Karba 78 l’évoque, effectivement je peux dire “ce sont des conditions faibles, fortes” mais pas “correctes” pour toi, puisque je ne connais pas la personne et sa capacité à voler.
Pas plus tard que le week-end dernier, un gars avec une soixantaine de vols me demande de lui donner les conditions en l’air. Je lui donne, il décolle et avait un large sourire après deux heures de soaring. Il avait volé par plus “fort” en laminaire à Nazaré. Pour le débutant, je n’aurais jamais pris le risque, ce sont les vieux de la vieille du club qui s’en sont occupés.
Mais il y a là un vrai problème, car tout le monde donne des conseils depuis le plus téméraire jusqu’au plus peureux. Et le débutant, il fait quoi au milieu ? Il écoute qui ? celui qui ne prend l’air que quand c’est doux ou celui qui fait des cross et des SIV (je ne parle pas de moi) ?
Enseigner le parapente ne s’improvise pas, mais conseiller à quelqu’un de voler ou de ne pas voler ? :grat:
Parmi tous ceux qui lisent ce post et qui ne sont pas moniteurs, qui donne des indications ? qui aide ?
Mais un jour, comme tu le suggères, je ferai une formation adéquate pour transmettre (quoi ? je n’en sais rien :lol:). Je te rappelle que le sujet initial était “comment faire pour que ces milliers de débutants continuent à voler ?” et c’est un problème…

Renforcer le tissus associatif, encourager l’engagement associatif et la formation vers les qualifications fédérales d’accompagnement/encadrement, milliter aussi pour une conscience collective que se former de façon progressive et structuré est le meilleur investissement pour s’assurer au mieux une longue carrière dans la pratique parapente. Favoriser pour cela autant que se peut, un partenariat avec les écoles de club (sous-entendu, d’autres clubs mêmes sans écoles mais qui disposent d’accompagnateurs/encadrants) et évidemment il faut utiliser les compétences et moyens des écoles OBL qui sont le socle de notre pédagogie vol libre. Là aussi les petits clubs peuvent trouver de l’intérêt à monter des projet ensembles. L’opération voler mieux à permis de tels montages dans notre coin même si… la météo en a empêché la concrétisation pour certaines actions envisagées (c’est aussi cela le parapente…)

Bref, pour un débutant et… les autres, cela peut se résumer par ; ne pas rester seul dans son coin mais plutôt participer pleinement à la vie de l’activité.

Comme l’a laissé entendre Jm 7 aile, les choses évoluent et évolueront encore, on peut et c’est le droit le plus strictes se contenter d’être juste spectateur ou préférer en être acteur. Et toute une palette de nuances existe entre ces deux choix.

Ça commence par bien choisir son club en fonction de ses critères personnels, d’y tenir le rôle que l’on veut et bien sûr… assumer ses choix.

On devient le parapentiste que l’on veut devenir dans la mesure ou il y a une vraie corrélation entre ambitions, capacités intrinsèques et engagement (engagement pour volonté et non pas prise de risque)

Bonne nuit,

depuis la region parisienne? :grat:

je ne crois pas non.
les variaitons en parapente sont infiniment plus grandes, la masse d’air bien moins facile a lire que les vagues, et la sanction peut etre aussi bcp plus rapide et grave.

ca serait interessant de savoir comment tu as choisi ton club.

:grat:
comme disais m@thieu, c’est plutot 1h30/2h que 3.
niveau meteo en plaine c’est pas le plus compliqué.
la notion de “début de session” me semble aussi un peu abstraitie.
le risque c’est de faire plutot des ploufs, mais en phase de progression c est plutot sain.

effectivement c est un peu frustrant au debut.
mais courage, tout ça devrait se mettre en place :ppte:

j essaye simplement de dire que le nombre d occasions de voler augmente avec le nombres d heures.
plus on a d heures, plus c est facile de faire des heures, et, et moins on en a et plus c est difficile et long.

a mon humble avis, soit

  • on ne change rien et meme causes memes effets, meme taux de conversion et de defection abandon.
  • soit on fait différemment en permettant aux debutants de faire plus d heures plus vite et vous aurez plus de pratiquant

pour ma part, je continuerai quoi qu il arrive (sauf accident), au plaisir de vous croiser sur site, pour l allusion aux inuits, il y a de très belles vagues meme dans les eaux glacées :slight_smile:

Très importante il me semble, la notion de masse critique. C’est aussi une des raisons pour lesquelles il faut continuer à pousser l’activité.

Je le dis toujours, volez en couple ! Si c’est pas possible, d’une manière ou d’une autre, interrogez-vous sur le couple… (le sens de la vie, les conventions, mais pourquoi, toussa toussa)

C’est très vrai.
Mais c’est un miroir aux alouettes. La notion de nombre d’heures n’est pas pertinente pour un débutant.
Je suis un chaud partisan de la notion, hélas abandonnée, des 100 premiers vols : les cent premiers vols doivent consister en cent ploufs en air calme. Très formateur pour les bases : décollage, plan de vol (mais qui en fait désormais), prises de terrain, atterrissage.

A mon sens il y a plusieurs “problématiques” :

  • Même parmi les baptisés, peu passent à la case pratiquant, parce que pour eux ce n’était qu’un tour de manège, pour voir… d’autant plus que les pros qui baptisent ne font pas particulièrement la promo de l’accessibilité de notre activité. (Pas le temps lorsqu’on fait tourner des bi ? Moins rémunérateur ? La sacralisation du pilotage participe au “spectacle” et contribue a justifier le tarif aux yeux non avertis ?)

  • Pour ceux qui voudraient débuter, peu imaginent qu’ils pourraient le faire près de chez eux, en plaine.

  • Le coût initiale des formations et du matos (prévoir 2 stages à 500€ et 3500€ de matériel) pour pouvoir “commencer”, c’est un investissement. Et puis ou vais-je ranger tout ça dans mon petit appartement en ville ?

  • La croyance que l’on ne peut voler que sous un soleil radieux à la montagne. Donc uniquement pendant les vacances d’été et si on va à la montagne.

  • La difficulté à admettre pour un étranger à la discipline que tel jour ou il semble faire beau, et bien ça ne vol pas. Qu’à l’heure ou tu es libre, c’est pas bon, que tu risques de monter pendant 2h avec un énorme sac de 20 kg sur le dos pour rien…

  • L’analyse des prévisions météo, le choix des sites et des horaires, les distances, l’organisation des navettes et récup… et le fait qu’ils soient difficilement compatible avec l’organisation d’une vie de famille.

Tout cela fait que le confort soit si souvent de se payer un stage 500 € une fois par an en école ou tout sera pris en charge. Ils fournissent le matos, les conseils, nous emmènent là ou il faut et on peut voler sans réfléchir. C’est bien moins contraignant et cher que les 4500 € a débourser la première année.

On retrouve ça dans toutes les disciplines de ce type.

A l’inverse, une autre frange des pratiquants sont eux réfractaires à toute formes de “socialisation” de l’activité et donc hors des stats :

  • “J’ai appris tout seul ou par un copain qui m’a montré gratos, les écoles c’est tous des voleurs et ils ne s’y connaissent pas plus que moi.”
  • “Pourquoi m’inscrire dans un club ? C’est du vol libre, alors je vole ou je veux et comme je veux, j’ai besoin de personne et je veux qu’on me foute la paix, qu’ils ne viennent pas m’emmerder et me dire ce que je dois faire ou pas !”
  • “J’ai eu du matos à pas cher par une combine et je suis indépendant”.
  • “J’ai pas besoin de prendre une licence ou une assurance, de toutes façons elles sont cher et ne remboursent rien, et puis moi je sais bien voler sans risque et j’emmerde personne. Je ne fais courir aucun risque à qui que ce soit : quand je fais un bi-place c’est toujours à des copains que je connais bien ou à mes gosses, alors que veux tu qu’il puisse m’arriver ?”

:wink:

C’est vrai que je connais quelques personnes (d’un certain âge) qui ne volent qu’encadrés mais avec leur propre matériel. Mais GilleF, ces gens là doivent avoir une licence (car sinon la structure ne les prend pas), donc… ils sont comptabilisés dans les licenciés, non ?

@ Karba78, bonjour,

Il serait intéressant que tu développes tes avis avec ta vision et tes reflexions de nouveau venu dans l’activité. Enfin c’est surtout ton 2ème avis qui meriterait assurément d’être complété avec tes idées et suggestion pour faire “différemment” et avoir plus de pratiquants qui resteraient plus longtemps dans l’activité.

Perso comme Vincent, je ne pense pas que le souci soit dans le nombre d’heures passé en début de carrière de pilote en l’air. À la limite cela me semblerait plutôt contre-productif. Car c’est d’abord sur le nombre de “décollages” (et du coup in-fine, atterrissage) que se construit l’apprentissage du pilotage.

Il vaut pour ma part plutot que les “heures de vol”, mieux d’abord privilégier le nombre de possibilités de gonfler, controler, décoller, tenir son cap, s’installer, voler dans le respect d’un plan de vol fixé (même par soi-même), faire une approche reflechie suivie d’une prise de terrain construite pour un posé precis et propre (au moins dans le terrain et sur les pieds)
Pour cela même une bonne pente-école répond parfaitement aux besoins et que dire si on peut profiter d’un treuil, c’est proche de l’idéal.
Si on pense que la progression passe avant tout par le temps passé en l’air, il me semble que l’on fini par réunir les ingrédients pour cesser prématurèment l’activité.

@ Karba78, lache toi et partage avec nous ta vision. Un regard nouveau dans les idees peut apporter des pistes de réflexions et pourquoi pas conduire à faire différemment et… mieux.
Forcément, il existe des limites en toutes choses. Un Pro à besoin de gagner sa vie et un associatif apprécie le fait d’être un bénévole engagé que dans la mesure ou il en retire de la satisfaction.

Bonne journée,