Quand la cam est dans la coque, les boutons sont hyper durs, ça marche une fois sur deux, du coup je laisse allumé.
Là où j’ai pas été bon, c’est que je viens d’acheter un bracelet télécommande et que je l’ai oublié à la maison.
aerotibo :
Les oreilles ne flappent pas et ne nécessitent pas d’être tenues, mais si ça bouge trop elles ré-ouvriront. Les oreilles à l’attero, c’est parfois pratique, ça peut même sauver les miches, mais ce n’est pas une technique à utiliser sans bonne raison.
Après 10h dessous, dans des conditions variées, voici mon ressenti :
Je n’ai connu que peu de voiles, du coup je m’en tiendrai à ces références.
Etant basé en Auvergne ( conditions très gentilles ), je charge à mi ptv 91/92kg sous Mentor 5 S.
Accessoires : Sac de bonne facture, déjà bien volumineux en M, deux poches en haut et rangement à la taille.
A mon goût, il manque une poche élastique sur le côté du sac pour les bâtons.
Sur le reste du “kit”, Nova est un peu rapia sur le ripstop par rapport à Niviuk, mais la voile n’est pas destinée à être déchiquetée non plus.
Pour le reste no comment.
Garantie / SAV : Pas encore testé, mais il y a beaucoup beaucoup beaucoup de promesses, je ne manquerai pas de revenir témoigner, en bien ou en mal, en fonction des faits.
Petit aparté totalement hors sujet, le SAV de Flymaster est totalement hallucinant d’efficacité, je n’ai pas osé poster “pour si peu” dans le topic dédié, mais eux ne communiquent pas dessus et pourtant ils sont au top, jamais vu ça.
Assemblage / coutures / finitions : Très propre, il suffit de lever les yeux une fois en l’air pour constater la précision du travail des couturières, j’espère qu’elles en sont remerciées vu les prix publics.
Prévol : Une misère quand c’est neuf, ma Pi2 totalement dégainée est bien moins chiante, la hook 3 se démêlait toute seule, ça va s’assouplir à l’usage je pense.
On voit que le fil a était peu lubrifié à l’extrusion et qu’il est “gros”, dommage pour une voile à ce prix là, plus souple n’est pas beaucoup plus cher et tellement plus agréable.
Gonflage : En conditions normales, elle reste au sol sagement, et monte régulièrement quand on lui demande, la tempo est sans difficulté.
Quand ça ronfle, vu mon niveau minable en gonflage (oui je me suis ridiculisé) et le fait que je suis à mi ptv, ça devient plus compliqué mais la voile n’y est pour rien, je pense qu’elle est dans la bonne moyenne des B non light, pas plus technique que la hook 3. Un peu d’inertie qu’il faut calmer en fin de montée, sans se faire arracher donc en ayant bien couru vers elle avant, bref, RAS, voir même RASsurant http://forum-images.hardware.fr/images/perso/taiche.gif
Comportement en vol : C’est là que c’est bon…
. Vraiment impressionnant en air calme, à 3 reprises j’ai enroulé je ne sais pas quoi mais ça m’a ramené au déco en situation désespérée, ça renifle tout (Un peu comme la hook 3 mais différemment, la hook me donnait le sentiment de monter comme un bouchon, la Mentor monte en avançant).
. J’ai tâté de l’air bien turbulent ce WE, par vent fort et rafaleux, transversal à une pente avec une cassure (Dans les limites du raisonnable)… C’est resté très sain, ça bougeait pas mal, il fallait piloter, mais c’est resté très solide. En même temps si j’étais moins neuneu j’aurais pu me faire plaisir sur le bon versant, mais le déco était plus tendu.
. L’accéléro est plus efficace que sur la hook 3, on gagne plus en vitesse, et surtout on perds moins en finesse, c’est exploitable pour avancer et non plus pour descendre.
. Maniabilité / Fun / ressenti : Encore une fois je manque de culture dans le domaine, mais je ne me suis jamais dit “les commandes sont trop ci ou trop ça”, à aucun moment je n’y ai pensé en 10h de vol, ce qui pour moi est révélateur d’un bon compromis.
Oreilles : Elles tiennent toutes seules, remontent un peu si ça bouge, se ré-ouvrent en 1 ou 2 pompages. Cool pour dévaler sans effort, moins cool pour les atteros de précision ou d’urgence.
3-6 : Là je ne vous cache pas, je manque encore de corones et de pratique, le peu que j’ai fais m’a semblait révéler un comportement neutre, mais je n’ai à aucun moment mis le bord d’attaque face planète.
Pliage : Joncs courts, ça se plie en 4 sans pb.
Conclusion, qui n’engage que moi : C’est une voile facile, site et cross, vraiment adaptée aux deux pratiques plus que la hook 3, qui elle montait peut être aussi bien mais scotchait un peu dés qu’il fallait passer d’un nuage à l’autre. Bref, content de mon achat.
Disons alors que la hook m’éjectait largement plus.
La Mentor demande peu d’effort pour rester en 3-6, mais ça reste très sage (ça n’engage pas, il il faut garder un appui sellette, bref c’est stable), c’est facilement contrôlable, juste pas les corones de passer les 45°.
ça viendra, tranquillou, je ne suis pas pressé.
Ha oui aussi, j’ai pris les speedbrake risers, testé une petite dizaine de fois en entrées de thermiques un peu musclées, efficace mais très physique, j’en retire quelques enseignements mais c’est chaud à exploiter à mon niveau, il faudrait en causer avec les concepteurs, ça apporte certainement, peut être en transition, en tous cas, si un gars de chez NOVA passe dans le coin, conseilles bienvenues…
Pourquoi tu tires les C en entrée de thermique ? :shock: … Il faut relever les mains et surtout pas ralentir ! Le pilotage aux C pour enrouler c’est pas ce qu’il y a de mieux à mon avis, perso je le fais jamais :mrgreen:
Ou alors tu t’es mal exprimé
Le pilotage aux C est utilisé lors des transitions pour ajuster les mouvements de tangage, quand on traverse une bulle par exemple (pour éviter de trop piquer en sortie) ou pour changer de cap lorsque l’on vole accéléré ou bras haut. On peut utiliser les C aussi quand l’aile fait le dauphin, perso j’aime pas trop et en général j’essaye de bloquer ce mouvement.
C’est bien ça, en entrée de thermique plutôt que de stopper le tangage aux freins j’ai testé avec un coup de speedbrake riser, ça ne m’a pas convaincu.
Je pense que j’exploite mal le système, ça tire les B et les C pour ne pas casser le profil contrairement aux C seuls, du coup c’est physique.
Aux freins, c’est simple mais ça dégrade un peu, ça monte moins vite pendant quelques secondes (J’ai tendance à m’en foutre étant dans un thermique).
Aux speedbrake riser, qui effectivement ne dégradent pas du tout, mais sont très physiques, là ça bip plus vite au moment de contrôler le tangage, comme si tu montais une marche d’escalier.
Au final il n’y a pas 3m de diff d’altitude, si ça gratte 1m ça doit bien être le max. Répété 50 fois sur un vol, ça peut aider mais il faut avoir les bras, où j’ai mal compris l’utilisation… Pas faute d’avoir regardé la vidéo de Nova, ça parait pourtant facile, la prise en main est la bonne mais je ne dois pas assez tirer vers l’arrière => https://www.youtube.com/watch?v=dcILUlJcA80
Juste pour voir comment ma vidéo était référencée vue qu’elle est sur Vimeo et non Youtube, je tape dans Google “mentor 5 ladevie” le noms de la voile et le miens quoi, et quand je clique sur “vidéo”, une seule apparait… Je vous laisse tester http://forum-images.hardware.fr/images/perso/renesis.gif
L’entrée en thermique provoque une ressouce qui effectivement sera suivie d’une abattée si… on ne fait rien. Mais pourquoi vouloir absolument temporiser symétriquement cette abattée. Pourquoi ne pas forcer l’aile à tourner dans la ressource (qui la rend paresseuse à virer) et respecter la remise à plat qu’elle voudra effectuer. Puis remise à plat réalisé repartir dans un virage cadencé en fonction du thermique.
Je n’invente rien, c’est une synthèse des dires de David Eyraud dans son Manuel Oarapente 2.0, sur le pilotage pendulaire en gêneral et son application pour l’exploitation des thermiques en particulier.
C’est vraiment un tres bon document à conseiller en lecture et relecture à tout le monde.
Ne serait-ce que pour se rapprocher du cœur du thermique avant de commencer à enrouler, et aussi prendre le temps de comprendre avec les fesses (!), si c’est plus à gauche, à droite, ou droit devant, mais à chacun ses techniques.
J’ai un peu plus testé les speedbrake risers aujourd’hui et hier, c’est efficace mais technique en plus d’être physique, on peut enrouler avec mais c’est plus chaud qu’aux freins.
Au final je pense que je les utiliserai de + en + souvent, c’est à travailler mais ça grapille, c’est certain.
En même temps c’est logique, c’est comme contrôler le tangage à l’accéléro en transition, le profil n’est pas déformé ça joue uniquement sur le calage, à droite et/ou à gauche.
Sinon, j’ai pris 3 petits froissements de plumes pour la 1ère fois aussi, des non-événements, mais la hook3 en faisait moins.
J’aime toujours autant la facilité qu’elle offre face au vent, un vrai plus.
Mouaif, tourner avec la voile derrière dans une entrée de thermique est la meilleure méthode pour initier une amorce de vrille. je suis très étonné que David puisse conseiller cela.
En plus de l’aspect risqué de la manoeuvre, je ne comprend pas pourquoi commencer un virage dans la phase d’entrée de thermique pendant que la voile cabre. Pour tourner DANS le thermique il faut avoir juste passé le centre pour lancer le virage autour du noyau. Tant que la voile cabre il faut attendre.
À mon avis le fait d’avoir à contrôler une abattée en entrée de thermique résulte d’une erreur de pilotage préalable. Si le pilote relève bien les mains durant la phase où la voile cabre, l’abattée sera faible voire inexistante. Si le pilote se crispe sur les freins durant cette phase, l’abattée sera forte et devra être contrôlée.
Je ne vois aucune utilité à utiliser le pilotage aux arrières dans ce type de manœuvre. Les freins sont plus efficaces et contrairement aux phases de transitions rapides, le fait de ralentir dans le thermique est favorable. Pourquoi faire compliqué quand les méthodes simples sont plus efficaces ? Il ne faut pas succomber à tous les effets de mode !
C’est certain que ma synthèse de son avis sur la question au David, est certainement un peu trop simpliste. Faut sans doute aller lire le document soi-même pour pouvoir réellement en saisir l’essentiel. Pour ce que moi j’en ai capté et que “j’essaye” d’appliquer est que :
On aborde que très rarement un thermique dans l’axe de son centre, le plus souvent c’est ou plus a droite ou plus à gauche que l’on sent l’aile se soulever. L’idée de David que j’ai retenu à propos est d’engager le virage du côté ou l’aile cabre. Mais de l’engager avec autorité puis de respecter la remise à plat en relâchant la commande, avant de reprendre le virage.
L’intérêt est, si la maneuvre est réussie, de se retrouver engagé dans le thermique avec la voile à plat, sans avoir eu à temporiser une abattée.
Il ne s’agit évidemment pas de vouloir forcer le virage jusqu’à partir en négatif. L’action doit bien être autoritaire mais avec le respect de la remise à plat que le retour pendulaire va provoquer. Bref, il faut au bon moment et dans la bonne proportion, relâcher de la commande. Ce n’est que la remise à plat effective, que l’on remet de la commande pour poursuivre le virage.
Comme dit il est souhaitable de lire tout le manuel ou du moins tout le chapitre sur le pilotage et les virage “pendulaire” pour s’en faire une idée claire.
Pour ma part et pour les exercices auxquels je memplois, je trouve que oui ce n’est pas facile et que cela a besoin d’être travaillé (le pilotage pendulaire en gêneral, les virages pendulaires en particulier) mais que aussi ; oui cela donne un résultat efficace en placement dans le thermique quand… c’est réussi.
Après, c’est comme toute les techniques à ne pas considérer comme méthode unique pour entrer/enrouler un thermique mais comme outil parmis d’autres que l’on devrait avoir dans sa boite à compétences pour pouvoir y recourir quand la situation se présente.
J’aime bien l’approche pédagogique de David qui explique et met de la “réflexion”, je trouve, sur nos ressentis et actions de pilotage “instinctives”.
Je conçois que sans lire le tout, on peut ne pas comprendre/admettre une partie succincte de l’idée.