Non piwaille, ce n’est pas la majorité des français qui a élu sarkozy, mais la majorité des votants…ce qui est loin d’être pareil.
Et les sarkozistes n’avaient qu’à réfléchir avant.
C’est quoi qu’est pas sympa ?
C’est de cracher ? Si oui pourquoi ?
C’est de cracher sur une majorité ? Si oui, ça veut dire que c’est sympa de cracher sur une minorité ?
C’est de cracher sur des français ? Si oui, ça veut dire que c’est sympa de cracher sur des étrangers ?
Ne pas cracher mais ne rien dire, c’est sympa ?
Faut-il être sympa ?
Ne peut-il être sympa de ne pas être sympa ?
Être sympa est-ce vraiment sympa ?
Mettons qu’on serait pas sympa, et alors ?
Et tu crois peut-être qu’avec moi qui suis ultra-minoritaire et pas prix Goncourt de littérature on est sympa ?
Ou alors tu voulais dire autre chose que sympa ?
C’est pas sympa de ne pas dire ce qu’on veut dire…
Je suis bien d’accord et les socialistes ont aussi leur part de responsabilité dans la vague des dérèglementations qui ont débouché sur les crises, c’est pour cela que certains commencent à prôner un retour à l’économie politique plutôt qu’à instrumentalisation permanente des problèmes qui apparaissent. Mais ici aussi c’est un autre (vaste) débat de fond.
“sympa” ton monologue! tellement de questions y restent en suspens :sors:
sinon, pour détendre l’athmosphère, notons que ceux qui furent une “majorité” lors des élections représentent aujourd’hui une minorité:
il n’a plus aujourd’hui que 39% d’opinions favorables, dont une bonne partie amha de personnes ayant des interets directs avec la politique de sarkozy. je crois qu’en l’état actuel des choses, sur une présidentielle, il ne serais jamais réélu 8)
serais pas étonné de voir nos chers parlementaires retourner à Versailles pour démarrer la VI iémes… :bu:
avec des beaux Lands , des maxi régions et des grands électeurs qui mettront un gros coup de balai sur la belle démocratie :canape:
théorie du complot :grat: , quand tu nous tiens :mdr:
Piwaille, exprimer son opinion sur la politique menée en France, c’est pas cracher sur les Français… Surtout quand on voit la cote actuelle de celui que cette majorité de Français a élu… Visiblement, il a perdu quelques-uns de ses fans!
Sinon Airnaute, je me retrouve vachement plus dans tes posts d’aujourd’hui, et ça fait plaisir!
Je suis d’accord sur le fait que le gavage de certains crée des manques à gagner qui affectent d’autres problèmes, comme celui des retraites, , mais comme tu le dis toi-même: [quote]"elles font du fric sans état d’âme vu qu’aucune loi n’est venue les “moraliser”
[/quote]
.
Pour moi, on peut pas éviter de préciser ça parce que ça inverse toute la problématique. En ce moment, tout le monde se défausse en criant au scandale des méchantes banques. Bien sûr qu’elles n’auront pas de limite tant qu’on ne leur en fixera pas! Les responsables, c’est pas les banques mais les décideurs politiques. Donc nous, au final, tant qu’on sera en démocratie. Et crier au scandale des banques, c’est faire le jeu des vrais responsables! Pourquoi, d’après vous, Sarkozy (ancien avocat d’affaires, faut-il le rappeler, qui connait très bien les banques privées genevoises pour y avoir envoyé ses clients) a été si rapide à lancer ses attaques contre les banques? Parce que ça occupe le bon peuple, qui préfère ruminer après ces salauds de banquier plutôt que chercher les vraies responsabilités. Et tant qu’on se satisfera d’écouter le premier discours prémâché venu, on prendra le risque de se faire couillonner en beauté.
Bref, ce qui m’énerve dans ce discours, outre l’erreur de cible et la facilité d’avoir une cible toute trouvée, c’est qu’il revient toujours à trouver la solution chez les autres… Touchez pas à mes petits avantages, regardez plutôt chez le voisin! Tout ça au détriment de ceux qui galèrent vraiment…
D’où l’idée que la réforme des retraites pourrait aussi apporter de bonnes choses si on en profitait pour débattre sérieusement de la pénibilité du travail. Je dis ça comme ça, juste histoire de revenir sur le sujet initial! :mrgreen:
1/ Les opposants à Sarkozy (que je n’aime pas plus que ça et que je ne soutient pas) (mais pour rien au monde je n’aurais voté pour Royal qui selon moi n’est pas du tout “à niveau” de la fonction) sont excessifs et systématiques quel que soit le sujet, n’ont pas le respect nécessaire, en démocratie, pour les opinions différentes des leurs et sombrent rapidement dans l’invective…
2/ Face à la finance internationale un Etat SEUL ne peut rien, toute tentative pour jouer solo (pour s’en prendre aux banques par exemple) aura pour conséquence une délocalisation immédiate des services financiers (encore plus faciles à faire bouger qu’une usine de chaussure) un effondrement du crédit (déjà pas vaillant) et une dramatique aggravation de la situation du pays… qui expliqueras aux centaines de milliers de chomeurs qu’ils ont perdu leur emploi pour des questions de principe, ou d’idéologie?
3/ La critique est aisée mais l’art est difficile… QUI aujourd’hui à des propositions claires et viables à formuler? si il y en avait une seule le PS aurait un programme…
4/ Ceux qui parlent “des riches” le font souvent avec en arrière plan un genre d’envie haineuse qui me dérange profondément… Oublient-ils que vu du Mali le dernier des RMIstes français est un riche nanti? Sont ils prêts à appliquer leurs principes jusqu’au bout et à donner une bonne partie de ce qu’il ont, leur richesse (vue de là bas), pour améliorer la vie des Maliens?
Je sais que je n’aurai jamais, vu ce que je bosse, de retraite à taux plein… je sais que ce problème n’as aucune solution, ni pour moi, ni pour personne dans un pays ou la population vieilli… c’est facile de gueuler, facile de vouloir prendre aux banques ou au riche sans voir plus loin que le bout du nez…
Pour ma part je crois qu’il existe des solutions… par exemple interdire pendant un an la revente de toute action achetée… cela couperais net la spéculation et permettrait au capitalisme “bon”, le capitalisme d’investissement (et non de spéculation) de jouer son rôle de moteur économique au service du travail… Mais cette propositions n’as aucune chance si le G8 ne se met pas d’accord pour l’adopter et l’imposer. Il en est de même pour toute autre proposition…
Il n’existe AUCUNE politique économique de substitution actuellement, en France comme ailleurs, faute d’en décider de façon internationale entre les grandes puissances.
Au pouvoir le PS ferait pareil ou bien pire : ne ferais rien… jusqu’à la catastrophe…
Ce message est mon premier et mon dernier sur ce fil car je sais par avance, hélas, que l’intolérance et l’invective vont maintenant se déchainer… essayez juste d’y penser un peu avant de hurler en meutes…
t’inquietes vautour dans la joie et la bonne humeur!!
[quote]instrumentalisation permanente des problèmes qui apparaissent. Mais ici aussi c’est un autre (vaste) débat de fond.
[/quote]
C’est de la manipulation ,on dit aussi Stick mate is a tion :mrgreen:
[quote=“Mathieu,post:48,topic:28779”]
c’est exactement la thèse de frédéric lordon. Je ne crois pas que ce soit dans ces vidéos qu’il énonce cela mais celles-ci restent très intéressantes:
Non mais les banques ne sont pas de blanches colombes innocentes non plus. Il y a surement des points qui ne vous parlerons pas dans cet article mais jetez-y un oeil, c’est assez édifiant. (La fed est un groupement de banques privées. wikipedia -> Réserve fédérale des États-Unis)
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La Chronique Agora
Paris, France
Jeudi 12 Novembre 2009
La Fed signe un chèque en blanc à Wall Street pour spéculer sans retenue
Philippe Béchade
Si les opérateurs le pouvaient, ils s’arrangeraient pour que la reprise demeure au stade de lointaine hypothèse tandis que les banques centrales poursuivraient indéfiniment leur lutte contre la récession en maintenant les taux à zéro.
L’histoire retiendra que Wall Street a pulvérisé de nouveaux records annuels un jour où aucune statistique n’est parue. Les seuls trimestriels vraiment marquant étaient ceux de Macy’s, qui plongent de 8% car les prévisions du quatrième trimestre sont moins ambitieuses que prévu.
Plus l’économie ira mal très longtemps – une hypothèse que le ministre britannique Alistair Darling valide en promettant toujours plus d’assouplissement quantitatif --, plus les marchés battront des records dans un climat qui commence à s’apparenter à un “krach à la hausse”. Les marchés ont bondi de 8% en six séances, sur fond de chômage et de nombre record de faillites bancaires. La FDIC va devoir reconstituer ses réserves avec la bénédiction du Trésor américain.
Le Dow Jones a pulvérisé un nouveau record annuel à 10 340 points. A ce moment précis, 50% de la baisse d’octobre 2007 à mars 2009 se trouvaient effacés. Un tel retracement en huit mois, c’est un record absolu de rapidité, sans aucun équivalent dans l’histoire des marchés américains et même occidentaux en général.
Le S&P 500 s’envolait également de 1,1% en une demi-heure pour inscrire un nouveau plus haut depuis fin septembre 2008 à 1 105 points. Les places européennes, littéralement euphorisées, explosaient de 1,5% après avoir ouvert d’entrée de jeu un gros gap de 1%. Pourtant aucune information économique sur le continent européen ne justifiait de se ruer à l’achat de façon aussi exubérante.
Le mécanisme du carry trade tourne à plein régime. Si certains redoutaient que cette redoutable machine à créer des bulles boursières ne s’enraye parce que les cours de Bourse apparaissent trop déconnectés des perspectives de profitabilité d’ici 12 à 18 mois, Richard Fisher, de la Fed de Dallas, balaye toutes les objections.
Il a rassuré tous les spéculateurs en affirmant qu’aucune mesure de soutien au dollar n’est envisagée tant que son repli reste “ordonné”. Il a ajouté – tout comme Ben Bernanke une semaine auparavant – que les taux peuvent demeurer “très bas très longtemps” puisque les pressions inflationnistes ne représentent aucune menace dans l’immédiat – la déflation par les salaires s’accélère.
C’est comme si la Fed annonçait à Wall Street qu’elle lui signe un chèque en blanc pour spéculer sans retenue contre le dollar et acheter – avec les sommes dégagées par ce biais – n’importe quelle classe d’actif en employant l’effet de levier maximum (puisque le risque de rebond du billet vert apparaît quasi nul).
Très schématiquement, la glissade du dollar provoque un effet symétrique haussier sur les actions trois fois plus important que son repli. Cela se vérifie aussi bien depuis la mi-mars que depuis le 15 octobre dernier.
Les membres du G20 réunis à Saint Andrews le week-end dernier ne peuvent ignorer ce phénomène. Ils ont donc décidé de l’encourager objectivement ou délibérément.
Les déclarations de Richard Fisher ne sont donc qu’une piqûre de rappel dans la droite ligne du communiqué anti-dollar de la Fed de mercredi dernier.
Le seul souci, c’est que tout le monde a si bien compris comment les marchés fonctionnent --parce les liquidités déferlent de la corne d’abondance du carry trade – que pratiquement tous les investisseurs sont haussiers au même moment et sur la totalité des actifs cotés.
L’or bat un nouveau record absolu à 1 119 $ (alors qu’il n’y a pas d’inflation), le baril de pétrole repasse au-dessus des 80 $ (alors que la demande stagne) et Wall Street ne connaît plus aucune limite physique à la hausse – et surtout pas en fonction de critères obsolètes comme le PER ou le ROE.
Gagner autant d’argent aussi facilement, sans posséder une once de compétence – qu’il s’agisse des actions ou des matières premières – cela dure rarement très longtemps. Sauf si les autorités monétaires s’ingénient à fausser les règles du jeu.
Tout le monde a compris que l’argent déversé dans la machine à spéculer n’ira pas s’investir dans l’économie réelle et que la pénurie de crédit orchestrée au nom de la “maîtrise des risques” par le système bancaire va entretenir le marasme dont la hausse des marchés dépend.
La plupart des économistes qui ont bien étudié la riposte des entreprises face à l’effondrement de leurs carnets de commande sont convaincus qu’une reprise ne créera pratiquement pas d’emploi – sinon sous forme de statut intérimaire. En effet, la délocalisation et l’externalisation des fonctions support ou de certaines productions à haute valeur ajouté – sous licence – constituent un acquis irréversible de la récente crise.
Utiliser la masse salariale comme variable d’ajustement est devenu un réflexe aussi automatique que de gonfler les profits en optimisant la fiscalité ou en rachetant toujours plus d’actions (comme IBM) pour augmenter artificiellement les dividendes. Pourquoi s’en priver tant que l’argent reste quasiment gratuit ?
Entre comportements managériaux standardisés, optimisme univoque des marchés et carry trade en mode numéro limit, la seule direction envisagée pour les actions, c’est celle des records de l’automne 2007. Certains gérants prétendent que les actions ne sont “pas chères” puisqu’elles se négocient en moyenne 30% en dessous de leur zénith historique !
Et pas un instant ils ne veulent se souvenir que ces niveaux furent atteints dans un contexte de dévoiement total des mécanismes financiers et de surestimations ubuesques des perspectives des retours sur investissement, ce qui a conduit au krach historique de l’automne dernier.
Les conditions techniques et la déconnexion des cours par rapport à la sphère du réel sont encore pires aujourd’hui qu’en octobre 2007. Il s’agit de faire passer cela avec une dose de mensonge et de cynisme un peu plus massive qu’il y a deux ans.
Tu as raison mais va au delà du G8, sinon ce ne sont pas les usines de godasses qui vont se délocaliser, mais les investisseurs (spéculateurs) qui partiront sur les autres marchés… Mais j’ai du mal à voir Pékin enterriner une telle décision… :grat:
Pour ma part j’aime beaucoup le discours de frédéric lordon que je trouve, ma foi, assez juste…
Mais non, y’aura pas d’invectives, parce que ce fil est un lieu d’échanges d’idées et de discutions contradictoires
Vautour, je suis d’accord avec toi sur à peu près tous les points, sauf que quand tu parles de manque de respect, t’oublies de dire que c’est largement réciproque. On dirait que t’as oublié le mépris des lieutenants de Sarko pendant la campagne et après, la provocation, l’esprit de division, la moquerie, la bêtise dont certains ont fait preuve.
:mrgreen:
[TRADUCTION ON]
bin, j’entend (trop) souvent des gens me dire qu’ils prendront du plaisir dans la vie et feront des activités quand ils seront en retraite :roll: . je trouve ca triste, pisque c’est se mettre dans la tête qu’on en a pour 40 années de bagne avant la “libération”
et pi sur ceux qui disent ca, y’en a une paire qui une fois en retraite, n’ont pas de projet, plus de boulot et nous tapent un “blues du retraité”
si j’attaque ma vie en pensant comme ca, déjà c’est pas sur que j’arrive vivant à la “Libération” ROTFL et puis si je survis, bah je serai dégouté de ne pas en avoir profité plus tôt
alors que dans l’optique de vivre ses activités à fond à côté de son travail, la seule libération que l’on attend, c’est celle de 17h le vendredi soir pour aller se jeter dans le trou avec sa zako pour fêter le début du week end de cross qui se prépare et en emmerdant profondément le repas du dimanche midi spécial belle-maman qu’on aura tout le temps de faire quand ca volera pas
EDIT: juste une précision, on m’a déjà dis que je changerai surement d’opinion plus tard, j’ai des copains qui tenaient le même discours il y a quelques années et qui maintenant sont 70 heures par semaines dans des bureaux de banlieue parisienne, blancs comme des culs, 3 heures par jour dans le métro (mais pleins aux as il faut bien le reconnaitre!), c’est un choix de vie. j’espère juste ne pas changer le mien.
:affraid: t’es fou ! comment qu’on va faire pour faire du daytrading ? moi qui suis en train d’apprendre ca pour mes vieux jours … la solution est plutôt de donner des cours (en plus ca va créer des emplois de formateur) aux retraités pour qu’ils puissent spéculer avec leur pension. :mrgreen: