Je reste plutôt d’avis qu’il vaudrait mieux réfléchir à un système qui affiche un rouge-orange fluo pile poil dans le champ de vision du pilote en cas d’oubli d’accrochage. Un truc simple, visuel, efficace. La liaison pilote-pax telle qu’elle existe aujourd’hui est mal fichue et source d’accidents, résolvons le problème à la source au lieu de chercher des palliatifs.
Franchement, je pense que le truc orange fluo, ça revient plus ou moins au même souci que la checklist : rien ne garantit non plus que le pilote y fera attention au bout d’un moment, et c’est précisément un palliatif, ce que tu cherches à éviter (et tu as raison !).
Il vaut mieux un système qui fait qu’on a pas à s’attacher ou à attacher le pilote, comme une sellette biplace à poste sur les écarteurs que le passager enfilerait ,comme certaines sellettes montagnes, ou alors un système qui empêche de décoller tant que tout le monde n’est pas bien attaché : il y avait un système qui empêche une voile solo d’avoir un des deux mousquetons de l’aile relié à la sellette tant que le pilote n’est pas attaché à sa sellette. On pourrait imaginer une variante pour les bis…
ca reduirait sans doute certains risques lies au nombre de rotation, mais ca limiterait l’acces au biplace a une certaine partie de la population uniquement, ceux qui ont les moyens de balancer 300 euros (ca commence a faire une somme quand meme)…un peu dommage non?
humour je pense aussi
cependant le parachutisme ne se gene pas pour avoir des tarifs élévés et ils font recette, et ça même sans avion ou soleil : http://www.flyzone.fr/acheter-votre-vol.html 2min à 60€ donc pour un bi découverte plouf de 10 min à 300€ : ça colle !
les fabriquants de maillons/sellette ne pourrait-elle pas travailler sur un micro capteur délivrant un signal electronique? est ce que ca existe dans l’industrie? ca pourrait etre utile pour les travaux en hauteur, et d’autre profession “à risques”. Quand on voit se qu’il arrive à glisser dans les téléphones…
l’idée : 1 capteur collé sur le maillon, 1 sur la sangle (répéter sur x liaisons) .Le tout bien sur, renvoyé au google glass du pilote, après le bi à 300€, bienvenue dans le parapente du 3eme millénaire.
Le problème de l’électronique (également déjà évoqué sur le fil des oublis d’accrochage solo) est qu’il peut défaillir plus facilement que du mécanique pur (oubli de remplacement des batteries, défaillance de la batterie solaire, etc).
Si on veut bien considérer qu’une partie des accidents des pros en biplace est due à des cadences infernales (ce qui reste à prouver, je crois) ou une tendance à sous-estimer les conditions dangereuses tout en surestimant ses propres capacités (ce qui est il me semble avéré dans plusieurs accidents) et si “on” trouve cette majoration du risque inacceptable, il n’y a pas beaucoup d’autre solution en économie marchande que de faire du vol en biplace un produit de luxe…
J’ai bien vu tout au long de mon implication professionnelle dans le milieu que toutes les prestations des moniteurs sont réellement sous-payées. C’est un fait bien connu de ceux qui veulent bien examiner sincèrement la situation, mais personne n’est capable de rétribuer un moniteur à hauteur du travail de qualité qu’il peut faire si on lui en donne les moyens.
J’ai rencontré plusieurs moniteurs qui sont des gens formidablement attentifs dans leur enseignement, formidablement impliqués, en recherche permanente de mieux faire, de plus de sécurité et de valeur ajoutée pour le client, en progression permanente dans leurs conceptions et leur méthodes et qui sont payés au même tarif plancher que le jemenfoutiste désagréable qui existe aussi.
Un bon moniteur de parapente devrait pouvoir gagner BIEN sa vie au moins 6 mois par an sans avoir à faire du biplace.
Un biplaceur spécialisé devrait pouvoir gagner sa vie toute l’année sans avoir à enchaîner les vols comme à l’usine en saison.
Il y a beaucoup de biplaceurs qui aimeraient concevoir leur métier comme une introduction au milieu aérien, avec une prise en charge approfondie du passager, avec le temps d’instaurer un début de relation et le temps de rester en vol autant que le voudrait le client ou encore de remonter faire un plouf si les conditions sont stables. Forcément, ce serait cher.
Pensez aux morts tous les jours, pour moi ça marche, ma prévol est de plus en plus soignée de jour en jour.
J’ai assisté à une Qbi il y a quelques jours, j’ai même fait la viande 2 fois, je suis outré de la non conscience / nonchalance de certains futurs pilotes d’avoir une autre vie accrochée à la leur.
Si vous n’avez pas encore connu de morts dans votre entourage volant, patientez, ça va venir.
Il suffit de lire/relire d’autres fils de discussions où il est questions de ; responsabilités, conscience, respect de règles, sécurité et autres thèmes qui ne se conjugue pas toujours facilement avec liberté… de faire ce que l’on veut quitte à ce que ce soit n’importe quoi.
Ca doit être sympa un biplace dans ces conditions (pour le passager et pour le pilote) !
Le fait de voler devrait à mon avis rester un plaisir et le biplace un moment de partage de ce plaisir. Il est possible de rester conscient des risques sans avoir à tomber dans le morbide. Perso je ne pense pas à l’accident sur un décollage, je suis dans le positif ce qui n’empêche pas rester concentrer sur la sécurité. La peur n’évite pas le danger !
[quote]Le T-A-O, un Système de Sécurité Mécanique d’Anti-Oubli d’Accrochage du Pilote et son Passager pour les ailes de Parapente.
Nommé : T-A-O pour Tandem Anti-Oubli
Le T-A-O est destiné à la pratique du vol libre et vol motorisé en parapente tandem.
Objectif :
Prévenir et éviter tous risques d’oubli d’accrochage des attaches de la sellette du pilote et celle du passager sur les écarteurs de l’aile de parapente lors de la préparation du décollage.
Le TAO alerte le pilote avant le gonflage de son aile que l’une des attaches n’est pas à sa place.
Principe de fonctionnement :
Le T-A-O neutralise le décrochage de la commande de pilotage sur l’élévateur arrière.
La commande de pilotage ne peut être décrochée qu’au moment où les attaches des sellettes (pilote et passager) ont été correctement placées sur l’écarteur.
Le T-A-O est un kit qui s’adapte à l’ensemble des écarteurs et élévateurs.
La vie est belle, sachons la préserver
Norb-Air & Hub-Air
[/quote]
M’enfin s’il n’y avait que le bi qui avaient ce genre de problèmes d’accrochage ça se saurait aussi…
Je ne suis pas d’accord avec tous ces systèmes qui ont pour but de palier votre cerveau et la conscience de la valeur d’une vie.
Et y a rien de morbide, ni de plombant l’ambiance, je parle pas de se morfondre corps et âme au nom des absents, mais une pensée, seulement.
Vous devez vraiment vous ennuyer en l’air, et ne pas avoir conscience de ce que peut induire un oubli d’accrochage pour ne pas s’y prendre à 2, 3 fois ou plus avant de décoller. Je rigole hein…à moitié quand même.
wowo, j’ai rien compris à ton discours.
Et le sytème proposé là, ça implique prégonflage du bi avec le passager accroché si j’ai bien compris…? ça va en rebuter plus d’un à mon avis…
xav yeah
ce que veut dire wowo, si je peux me permettre d’interpréter son message, c’est que le sens des responsabilités est loin de caractériser certains intervenants sur ce forum,
donc forcément un pourcentage de pilotes biplace. Si un dispo additionnel peut aider, c’est peut-être pas plus mal, même pour ceux qui ont le sens des responsabilités, mais qui ne sont pas à l’abri d’une défaillance, pour X raisons…
Pourtant je t’avais cité car c’est ton post qui a inspiré mon “discours”
Tu te disais outré par la non-conscience, la nonchalance de certains pilotes, etc. …
Et j’y réagis sais en te donnant raison mais pas que à propos de ce fil sur les problèmes d’accrochage passager en biplace. Non, le problème est aussi vrai pour les deltistes qui rasent les déco sur-fréquentés ou les parapentistes qui essayent de faire du stationnaire avec l’hélicoptère lors d’un accident… Mais bon, comme là je suis définitivement hors sujet sur ce fil et redondant (et floodant) sur d’autres. Je pensais (naïvement) avoir fait simple et compréhensible…